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Rédigé le 30 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Y.Gourvennec, directeur des médias digitaux chez Orange
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SUR : Le Vide Poches PAR : françois pérennès ACCÈS DIRECT A LA PLATEFORME PSST.FR
UNE INITIATIVE DE POURQUOITUCOURS? AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0 DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 30 octobre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Du fait du nombre d'inscrits à la formation du 25 novembre 2009, une deuxième session aura lieu le 21 janvier 2010. |
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segment des smartphones progresse de 27% au 2è trimestre 2009, avec 40
millions de terminaux écoulés dans le monde et le marché des
applications mobiles est en pleine croissance : |
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Pourquoi s'inscrire à cette formation ?
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Informations pratiques :
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UNE INITIATIVE DE POURQUOITUCOURS? AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0 DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 29 octobre 2009 dans 01 Perspectives dans les media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une jeune femme utilisant un téléphone portable/POUZET / SIPA
SANTE - Certains ne peuvent se passer de leurs téléphones, d'autres de leurs ordinateurs... Mais pourquoi?
Vous savez en permanence où est votre téléphone portable, ne passez pas un jour sans consulter vos e-mails ou jouer à votre jeu vidéo favori? Vous faites peut-être partie de ces nouveaux «cyber-dépendants». Mais attention, passer du temps sur un ordinateur ne fait pas de vous un drogué de la technologie. Les médecins estiment qu’il y a addiction à partir du moment où une personne voulant réduire sa consommation n’y parvient pas. Mais qui sont ces «cyber-dépendants»? Petit aperçu...
Jeux vidéo: la vie par procuration
Isolement, repli sur soi: l’addiction aux jeux vidéos peut avoir des conséquences terribles sur la vie sociale des personnes concernées. Le Centre médical Marmottan, à Paris, accueille chaque année des patients «cyber-dépendants». «En 2008, 65 patients sont venus pour addiction aux jeux vidéos. Ce sont généralement des hommes (96%), de moins de 25 ans (70%), célibataires (83%) et vivant chez leurs parents (73%)», détaille Aurélie Wellenstein, documentaliste au Centre.
Pour eux, l’écran est vécu comme un désinhibateur. Le joueur vit dans un monde virtuel. «Ça clashe souvent sévèrement avec les parents», explique Aurélie Wellenstein, «et plus largement, il y a un désintérêt vis-à-vis des autres sphères».
Jeux sur le téléphone portable: un canalisateur pour femmes stressées
Sur les téléphones portables, tout le monde a accès à des petits jeux gratuits, comme le solitaire ou le serpent. Du coup, ce ne sera pas du tout le même public qui sera concerné par l’addiction. «Tout le monde, en s’ennuyant, a déjà bidoullé sur son téléphone. La dépendance concerne principalement les femmes. Le jeu leur procure un exutoire», explique la sociologue Catherine Lejealle, sociologue àParisTech, qui compare cette addiction à la cigarette, au chocolat ou au café.
«Quand elles sont en train d’attendre, par exemple, elles ont besoin d’évacuer les tensions. Le jeu canalise ainsi la violence. Souvent, elles ne comprennent pas comment le jeu fonctionne et s’énervent contre la machine au lieu de s’en prendre à la personne qu’elles attendent».
La télévision sur téléphone portable: le coffre à jouets des adultes en mal d’occupation
Avec le développement de la technologie mobile, pour 5 ou 7 euros par mois suivant l’opérateur, chaque client peut avoir accès illimité à la télévision. Pour les accros à la télé sur téléphone, «il s’agit souvent d’un prolongement de la dépendance à la télévision», note Catherine Lejealle.
Cette dépendance touche principalement les personnes issues des catégories socio-professionnelles inférieures. «Spontanément, quand elles s’ennuient, elles n’iront pas ouvrir un livre par exemple.» Le téléphone portable devient alors un «coffre à jouets», explique la sociologue, dans lequel on va «puiser des choses pour s’occuper». Dans des lieux où on ne peut pas appeler (salles d’attente, travail, etc.), ce «doudou régressif» propose notamment de visionner la télévision.
La télévision sur mobile joue également un rôle dans la socialisation, dans son usage collectif. «On voit ainsi des secrétaires, pendant la pause déjeuner, se réunir pour regarder les Feux de l’amour et en parler.» Le problème, c’est que certains ne peuvent plus se passer de cette béquille pour communiquer avec autrui.
Internet sur téléphone: tout, tout de suite
A l’image des chaînes d’infos en continu, Internet permet de tout savoir, en temps réel. «Ce besoin d’immédiateté touche tout le monde. Lors d’une réunion, par exemple, on s’arrêtera pour aller consulter sur un iPhone les résultats des tirages au sort pour connaître l’adversaire de son équipe de foot au prochain match», explique Catherine Lejealle.
«Cela entraîne des problèmes d’attention, avec la multi-activité», souligne la sociologue. Tout savoir, n’importe quand, n’importe où. Au point de se sentir mal sans cette connexion.
Les SMS et les réseaux sociaux: une autre identité pour les ados
Le premier portable est devenu quasi un rite de passage aujourd’hui. Dès 12 ans, certains adolescents sont déjà complètement accros aux SMS. «Ils ne s’appellent pas, ils préfèrent ce ping-pong qui désinhibe», analyse Catherine Lejealle. Ces ados se cachent derrière leurs appareils et évitent ainsi la relation de face ou le dialogue oral.
Avec les forfaits illimités, on assiste à une «excitation d’être toujours connecté», poursuit la sociologue. Les adolescents existent par leurs téléphones. «Cet été, le téléphone portable de mon fils s’est cassé. Sa réaction a été de dire “je suis mort”». Sur les réseaux sociaux comme Facebook, la logique est la même: se créer une vitrine avec un maximum d’amis, définir son image.
Résultat: les jeunes se sentent plus libres. «Dans les cours de récré, il y a le contrôle des pairs, explique la sociologue. Après l’école, sur Internet, les ados retrouvent les mêmes copains, mais avec moins d’inhibitions. On peut par exemple draguer plus facilement, dans des chats.»
Le site de rencontres: la quête infinie
Enfin, Meetic ou Adopte un mec peuvent aussi devenir source d’addiction. «Sur ces sites, on n’arrête jamais la rencontre. Certaines personnes n’arrivent pas à bâtir une vraie relation et continuent ces rencontres. Cela devient une quête infinie», déplore Catherine Lejealle.
Pour certains accros, qui enchaînent les «coups d’un soir», cette industrialisation de la rencontre peut devenir une drogue. Là, il s’agit rarement de jeunes. Ce sont généralement des personnes en couple ou dans des relations multiples, âgées de plus de 28 ans.
Et vous, êtes-vous accro aux nouvelles technologies? A quoi vous sert votre téléphone portable?
Catherine Lejealle est l’auteur de La télévision mobile: Usages, contenus et nomadisme (éd. L’Harmattan, 2009) et de Les usages du jeu sur le téléphone portable: Une mobilisation dynamique des formes de sociabilité (éd. L’Harmattan, 2008).
Oriane Raffin
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je n’en demandais pas tant! Mais merci à Stéphane Baillargeon et Jacques Nadeau pour l’article et la photo. Voici le lien pour lire le papier. On dirait une photo commanditée par Apple! Mise à jour: J’ai ajouté le texte de ma courte présentation au Webcom sur l’autre page. Sachez que ça se voulait volontairement direct, sans trop de nuance afin de lancer le débat (qui n’a finalement pas eu lieu faute de temps) et que cette “formule” de journalisme ne s’applique pas à tous les genres. Par exemple, je vois difficilement comment des journalistes d’enquête, à qui je voue un respect sans fin, pourraient rentabiliser des semaines de recherche sur un blogue. Là-dessus, bonne lecture. Le métier de journaliste est-il en danger? En danger? Non. En pleine mutation? Oui. L’époque où un journaliste pouvait espérer rentrer dans une salle de presse et y décrocher une job permanente jusqu’à sa retraite en bénéficiant de la protection d’un syndicat, d’une tonne d’avantages sociaux et de six semaines de vacances est terminée. Les journalistes qui vont survivre à la crise sont ceux qui auront compris qu’ils sont eux-mêmes un média et non pas seulement un valeureux reporter au service d’une entreprise de presse. Les journalistes qui ont un avenir sont multimédias, multiplateformes, ils ont un blogue, un compte Twitter, un profil Facebook, ils mettent leur reportage sur YouTube, ils enregistrent des podcasts. Ils ont des antennes sur le web, à la télé, à la radio, dans les journaux, les magazines. Les journalistes qui ont un avenir sont des marques, des « brands ». Ils misent sur leur talent, leur spécificité, leur style, leur crédibilité. Leur saveur! Les journalistes qui ne sont pas en danger sont ceux qui ont ou auront l’idée de : Se servir du web pour se créer une niche. Se servir du web pour se créer une communauté. Se servir du web pour se créer un réseau de contacts. Se servir du web pour bâtir leur crédibilité, leur réputation, leur popularité, leur renommée. Les journalistes qui vont le mieux tirer leur épingle du jeu sont à la fois chef de pupitre, directeur du marketing, vendeur de pub, rédacteur, infographiste, metteur en page, photographe, caméraman. Ils sont leur propre PME. Ils savent comment se mettre en marché autant que fouiller une histoire et l’écrire ou la raconter. Le journaliste d’aujourd’hui est un homme d’orchestre qui joue de plusieurs instruments à la fois. Son rôle est toujours aussi indispensable, mais pour survivre il va devoir s’adapter, se moderniser, se questionner et revoir sa façon de faire.
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 01 Perspectives dans les media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Gazopa est un nouveau moteur de recherche qui se spécialise dans l’identification d’images similaires. En plus de pouvoir faire des recherches d’images par mots clés, il est possible de téléverser vos photos, utiliser le lien URL d’une image ou encore rechercher des images semblables sur Flickr. Gazopa offre aussi un tableau blanc qui permet de dessiner une image. Comme je suis nul en dessin, les résultats de mon test n’ont pas été tellement concluants. Jugez par vous-même. L’une des fonctionnalités intéressantes de ce service, c’est qu’il offre la possibilité de sélectionner une image qui apparaît dans le résultat de recherche et de lancer une nouvelle recherche depuis cette image. Gazopa permet aussi l’ajout de critères supplémentaires à une recherche. En plus de la similitude des images, vous pouvez filtrer les images en ajoutant des critères tels que des formes ou couleurs semblables. Ce site, propriété de la société Hitachi qui indexe environ 60 millions de photos est une très bonne alternative à Google similar images. Si vous testez Gazopa, vous remarquerez que les résultats sont assez intéressants avec des photos de monuments ou paysages.
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 01 Perspectives dans les media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Google Social Search est une nouvelle initiative ambitieuse de Google. C’est en fait une nouvelle couche qui s’ajoute à la recherche traditionnelle sur Google. Ce service tente de regrouper les contenus pertinents publiés par votre réseau dans les résultats de recherche.
De quelle façon Google crée-t-il votre réseau de recherche social? Google utilise principalement trois sources d’information. La première source, c’est votre profil Google. L’information contenue sur votre profil sera analysée par Google. Si Twitter ou FriendFeed sont présents sur votre profil, l’ensemble des personnes que vous suivez sur ces services sera ajouté à votre réseau. D’ailleurs, ce réseau s’étendra d’un degré supplémentaire en ajoutant à votre cercle les amis de vos amis.
bababababbababababababababbabababababbabababab
Les deux autres sources d’information sont les contacts du tchat de GMail et Google Reader. Ensuite, Google puisera les contenus sur un bouquet de services auxquels participe votre réseau. Parmi ceux-ci, il y a delicious, twitter, FriendFeed, YouTube, Picasa et Flickr.
Ce type de recherche est intéressant puisqu’il vous permet d’associer le contenu des personnes que vous suivez sur Internet. En théorie, les contenus produits et publiés par les membres de votre réseau devraient être pertinents.
Google Social Search fonctionne uniquement sur Google.com (USA) et vous devez posséder un compte Google. Pour activer ce service qui est pour l’instant à l’essai, rendez-vous sur Google Labs et activez «Google Social Search». De retour sur Google, faites une recherche. Vous devriez apercevoir les résultats de la recherche sociale au bas de la page. Vous pouvez aussi cliquez sur «Show options» et sélectionner «Social» dans la barre latérale de gauche. Vous obtiendrez ainsi uniquement des résultats de recherche sociale.
Benoit Descary
Liens:
Google Social Search: http://www.google.com/experimental
Source: Blogue de Google
Plus d’info: Support Google
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 01 Perspectives dans les media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le service d’images similaires que Google testait depuis avril dernier a été intégré sur plusieurs versions localisées de Google. Lorsque vous faites une recherche sur Google images, remarquez le lien qui se nomme «Recherchez des images similaires» au-dessous de chacune des photos.
En un clic, vous trouverez une multitude de photos similaires. Je vous suggère aussi d’essayerGazopa, qui offre un service semblable à la fonctionnalité images similaires de Google. Lien: Google images
Benoit Descary
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L’internet mobile est-il le futur d’internet ? C’est la question que l’on peut se poser quand on observe les chiffres de son développement, notamment au cours des 18 derniers mois, qui coïncident avec l’arrivée sur le marché de l’iPhone, ayant l’effet d’un électrochoc dans les usages, sortant l’accès au web mobile de la sphère geek pour le propulser dans le grand public. Le futur d’internet parce-que précisément les usages sont en train d’évoluer, en même temps que les terminaux, et, accessoirement, l’état d’esprit des opérateurs téléphoniques (même si dans ce domaine il reste du chemin à parcourir) : n’oublions pas que si aujourd’hui selon ComScore on dénombre 1 milliard d’internautes, il y a 4 fois plus d’abonnés au téléphone mobile, soit 4 milliards de mobinautes potentiels selon le dernier recensement de l’Union Internationale des Télécommunications. Sans compter les choix économiques et techniques, notamment en Afrique, qui consistent à déployer directement des réseaux mobiles là ou le téléphone fixe n’a jamais existé, tendance qui plus est propice au développement socio-économique. On le voit, le décor est en place, et la pièce peut commencer : tout est prêt pour un vrai démarrage de l’internet mobile. Sans refaire l’historique détaillée de l’internet mobile, rappelons simplement que ses premiers balbutiements sont arrivés avec le wap, sorte de langage de description dérivé du HTML, qui permettait de proposer du contenu texte (et même des images) sur des téléphones basiques dotés d’écrans monochromes grands comme des timbres-postes. Le wap a évolué et est toujours d’actualité dans les offres des opérateurs, qui ont bien compris que c’était un moyen de réinventer le minitel avec des services payants accessibles exclusivement à travers leurs portails, façon de faire monter la facture moyenne de l’utilisateur. Après le wap sont arrivés les premiers « vrais » navigateurs mobiles, comme Blazer sur Palm/Visor, et Pocket Internet Explorer sur PocketPC, le premier navigateur HTML mobile qui rendait les pages web comme sur un ordinateur de bureau, dès l’année 2000 (et même avec Flash quelques mois plus tard). Le web mobile a évidemment considérablement évolué depuis cette période préhistorique, où arriver à surfer sur son PDA relevait fréquemment de l’exploit. En effet, le Wifi n’étant pas encore généralisé sur les terminaux avant 2005, il fallait préalablement se doter d’un mobile Bluetooth, arriver à le connecter avec son Palm ou Pocket PC, pour enfin atteindre le nirvana mobile à 5 kb/s les jours de grand vent, moyennant bien sûr un surcoût souvent exorbitant sur son forfait mobile. Evolution, donc. Une évolution technique (terminaux et navigateurs), une évolution des forfaits proposés par les opérateurs, et une évolution des usages conditionnée par les besoins, le tout arrivant à peu près en même temps, à savoir au cours des deux dernières années, qui ont signé le véritable démarrage de l’internet de poche. Le web mobile en 2009 ne consiste plus uniquement en un seul internet mais en une galaxie protéiforme de services et d’usages dans lesquels chacun picore à sa guise en fonction de ses besoins et des possibilités techniques dont il dispose. De fait, le paysage internet mobile est constitué de plusieurs éléments qui sont les services, les usages, les terminaux et les navigateurs. Au-delà des sites web mobiles, qui sont des versions adaptées de sites web existants, il existe des services exclusivement dédiés à une fonction spécifique du mobile. Ces services n’existeraient pas si le web mobile n’existait pas, et ils en sont une émanation directe. C’est par exemple le cas de Qik ou Flixwagon pour envoyer des vidéos en direct, ou encore de Natuba pour publier des photos directement de son iPhone. Sans oublier aussi des services réservés à une clientèle sur abonnement (banque, finance, gestion, CRM…). Les applications. A mi-chemin entre logiciels et webservices, les applications à installer sur son mobile permettent d’accéder à une fonction déterminée et délimitée fonctionnant de façon autonome sur le terminal, mais faisant également appel à des actualisations des informations sur internet via le réseau 3G. L’iPhone a inauguré le bal avec son AppStore, et les autres grands opérateurs lui emboîtent le pas, dont Microsoft et BlackBerry, puis Nokia et peut-être même Palm. Quelques exemples d’applications typiques sur l’iPhone : Le Monde, Sports.fr pour la presse, ou encore last.FM ou Liveradio pour la musique. Les widgets. La plupart des terminaux modernes embarquent d’origine quelques widgets, qui se rapprochent des applications citées précédemment, comme par exemple le widget Météo ou Bourse de l’iPhone. A la différence des applications « propriétaires » (c’est à dire conçues par ou pour le fabricant et ne fonctionnant que sur un appareil), certains widgets peuvent être universels et s’installer sur n’importe-quel mobile (avec une applet Java par exemple). des start-ups se sont spécialisées dans la « widgetisation », à savoir la possibilité pour tout un chacun, en quelques clics et sans aucune connaissance en programmation, de créer un widget avec un « morceau » de web choisi, qu’il synchronisera sur son mobile d’un simple glisser-déposer. C’est le cas notamment de Goojet, une société française qui propose une palette de services permettant de personnaliser son mobile en agrégeant sous forme de widgets les informations auxquelles on souhaite accéder rapidement d’un clic. L’email. On a parfois un peu tendance à l’oublier, mais l’un des usages certainement les plus répandus de l’internet mobile, qui représente probablement la grande majorité des connexions, est l’accès instantané à ses emails. C’est même cette fonction qui a fait la gloire et la fortune de RIM avec son BlackBerry, bien avant la possibilité de surfer sur le web avec son terminal. En 2009, on ne se contente pas d’accéder à ses mails en déplacement, on lit les pièces jointes, on les annote, et éventuellement, on y répond. Le tchat. Les terminaux Windows Mobile embarquent MSN depuis leur origine, alors que le dernier smartphone HTC Magic avec le système d’exploitation Android de Google propose nativement Gtalk. Un bon forfait illimité et adieu sms, bonjour les conversations sans fin en direct. Lol, PTDR, tout ça. Les blogs. De nombreux services de blogs offrent maintenant à leurs membres des versions mobiles, souvent dédiées à l’iPhone, leur permettant de mettre à jour facilement leur blog, de poster des textes et des images, de modérer ou de répondre aux commentaires. L’application iPhone de WordPress est de ce point de vue exemplaire, mais TypePad par exemple propose également plusieurs versions mobiles de son service. Un peu comme avec la proverbiale histoire de la poule et de l’œuf, on ne saura jamais vraiment qui est à l’origine de l’autre : est-ce parce-que les services web mobiles se multiplient que les usages émergent, ou l’inverse ? En tout cas, depuis l’iPhone, qui marque une rupture dans le web mobile, l’accès mobile à certains services que l’on avait l’habitude de consulter sur son PC de bureau se développe de façon considérable. Si la demande n’était pas exprimée, elle était sous-jacente. Exemple : les versions mobiles de Facebook, et notamment l’application pour iPhone, rendent la visite du site officiel de moins en moins indispensable, tant elles sont un concentré intelligent et agile de l’essentiel. C’est sur ce type d’usage que va se faire la croissance du web mobile : lifestream, réseaux sociaux, besoin de rester connecté avec sa communauté ou avec ses potes (ce qui n’est pas forcément la même chose), partager l’instant présent ou un scoop (voir le rôle de Twitter dans le crash de l’Airbus dans l’Hudson, dont la première image est partie d’un mobile via le site de micro-blogging, bien avant les médias traditionnels). Avec un bon forfait, ou en Wi Fi, les jeux en réseau risquent aussi de prendre une part importante dans le développement du web mobile. Sans compter les services musicaux de diffusion en streaming, comme Deezer et Last.FM qui proposent déjà des versions nomades, qui deviendront payantes à terme, selon toute vraisemblance. Le web mobile intégral est déjà accessible de plusieurs façons : avec un mobile « basique » (même si ce terme ne signifie plus grand chose) en mode wap, avec un smartphone équipé d’un vrai navigateur web HTML, avec une tablette dédiée de type Nokia N810, un marché qui devrait se développer dans les mois à venir, avec un PMP de typeArchos (Personnal Media Player combinant lecteur vidéo, TV, et navigateur web), avec une console de jeux portable (Sony PSP ou Nintendo DS). Mais il n’y a pas que le web mobile tel que nous le connaissons sous sa forme « intégrale », constitué de pages web visibles dans un navigateur. On parle aussi de web des objets, et même si nous n’en sommes pas encore tout à fait à ce stade, une chose est sûre : le web se morcelle et se « widgetise ». Ainsi certains terminaux ne ressemblent pas à l’idée que l’on se fait d’un terminal web, ils ne sont même pas dotés d’un navigateur, et pourtant ils vous délivrent des services web, des morceaux d’interne, sur-mesure. C’est le cas par exemple de la SqueezeBox ou d’équipements similaires, qui diffusent via une connexion WiFi toutes les radios du web. C’est le cas aussi de Chumby, une sorte de radio-réveil qui affiche vos flux RSS favoris histoire de vous endormir (ou vous réveiller) moins idiot. Là aussi le choix va grandissant, et l’arrivée de Safari sur iPhone a mis un véritable coup de pied dans le derrière des autres éditeurs. Apple ayant clairement positionné son smartphone comme un terminal web, avec le succès que l’on sait, tous les autres se sont réveillés et proposent maintenant une expérience de surf mobile à peu près satisfaisante, même si encore loin d’atteindre le niveau d’excellence de Safari Mobile. La lutte est farouche entre les différentes forces en présence : hormis Safari Mobile, nous avonsInternet Explorer Mobile, Opera Mobile et Opera Mini, Thunderhawk, l’excellentSkyfire, Netfront d’Access, sans compter le futur challenger, Fennec (version mobile de Firefox) dont la première beta vient d’être publiée, Chrome sur les terminaux mobiles Android, et le navigateur du futur Palm Pre. Soit pas moins d’une dizaine de navigateurs mobiles qui cherchent à se faire une place au soleil du web de poche. Sympa pour le consommateur (concurrence), moins pour les développeurs (standards…). Prédire l’avenir est une exercice auquel je ne me livrerai pas, mais quelques indices laissent entrevoir ce que sera le web mobile demain. Tout d’abord les améliorations techniques des navigateurs et de la puissance des terminaux, qui permettront l’installation de plugins comme Flash ou Silverlight donnent enfin accès à une expérience rich media en mobilité. Même si cela ne plaira pas à certains (une infime minorité), Flash sera présent tôt ou tard sur les mobiles. Pas Flash Lite, non : la version la plus évoluée. Il y a une demande et elle sera satisfaite. On ne peut pas prétendre offrir la meilleure expérience web mobile et en même temps priver les utilisateurs d’un pan entier du web. Cette incohérence ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir, et c’est tant mieux. Pour mémoire, je rappelle quand même que Flash existe pour Windows Mobile depuis 2002 et Flash Lite pour de nombreux autres terminaux, dont Nokia. Ensuite, nous allons probablement assister à une convergence de plus en plus marquée entre web de bureau et web mobile, rendant transparent le passage de l’un à l’autre, notamment pour les services auxquels vous êtes abonné. Deux exemples : le système d’exploitation Android de Google, qui est le premier à permettre de proposer des terminaux qui ne nécessitent aucune connexion physique avec votre PC pour la synchronisation de vos données, comme le HTC Magic par exemple, puisque tout se passe au coeur des services Google via le réseau sans fil. Une vraie rupture dans les usages, même si cela peut représenter un inconvénient pour certains, habitués à Outlook, et qui refusent de confier toutes leurs données en ligne, à fortiori à Google. Deuxième exemple : le futur Palm Pre (enfin s’il sort un jour), et son système d’exploitation hybride WebOS, à mi-chemin entre OS et webservices, permettant de terminer indifféremment sur votre terminal une conversation ou une tâche entreprise sur votre PC… Alors, le web mobile est-il l’avenir du web ? Certainement, de par sa prééminence et sa capacité à se faufiler partout. Plus qu’un web d’appoint et de simple consultation, il va permettre de réellement interagir et de rester connecté bien plus facilement qu’avec un PC de bureau, qui lui restera irremplaçable pour les tâches de fond, comme rédiger cet article par exemple.Mais au fait, le web mobile, qu’est-ce que c’est exactement ?
Une évolution au pas de charge
Les services.
Les usages.
Les terminaux et le web des objets.
Les navigateurs.
Et l’avenir ?
Alors ?
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Rédigé le 16 octobre 2009 dans 06 Actualites de la plateforme d'echange PSST | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)