Le vide poches du planneur media édité par jérémy dumont. Un blog de veille PSST www.PSST.fr

Le vide poches du planneur media un blog de la plateforme PSST (opinions et tendances 2.0) créé par jérémy dumont http://www.psst.fr

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27 novembre 2009

L'application Iphone de Libé est enfin arrivée et elle frappe fort ... très fort !


L'appli iPhone Libé, la démo
envoyé par liberation. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

liberation-iphone-1.jpg

Alors que les applications d'autres journaux, Le Monde, Le Figaro par exemple, sont sorties il y a plusieurs mois, Libé arrive avec une application iPhone et iPod Touch qui a pris son temps ... le temps de proposer beaucoup plus que ses concurrentes.

Vous y retrouverez en plus de l’info en continu, le journal papier au format digital et de très nombreux autres contenus__.

J'ai eu la chance de pouvoir utiliser l'application depuis quelques jours et elle est d'une part très soignée mais également incroyablement complète, ce n'est pas vraiment une surprise, elle a en effet été réalisée par l'équipe de Visuamobile, dont on connait les réalisations de longue date sur le blog..

une-libe.jpgDans le détail, l'application propose :

  • le flux d’infos et d’articles gratuits du site web, mis à jour 24 heures sur 24, rubrique par rubrique. Tous les articles et les diaporamas photos illustrant l’actualité du jour peuvent être mis en format plein écran et les articles sont téléchargeables pour une lecture en mode déconnecté.
  • l'accès gratuit aux reportages vidéo et aux émissions sonores de Liberation.fr, téléchargable pour un visionnage hors connexion.
  • le flux de la radio Libé
  • la rubrique « Mobile Reporter » dans laquelle les iPhonautes peuvent envoyer à la rédaction leurs propres clichés pris sur le vif avec leur mobile, accompagnés d’un commentaire.

  • La rubrique « fake Covers » offre la possibilité aux lecteurs de créer leur propre Une à partir d’une photo d’eux ou de leur entourage.
  • Le « Cover Flow » qui réunit toutes les Unes de Libération depuis son premier numéro du 18 avril 1973. Une plongée dans plus de 10.000 Unes depuis son mobile.
  • la rubrique « Qui a dit ? » permet de réviser en questions toute l’actualité traitée dans le quotidien.

Mais l'innovation réside tout de même dans la version intégrale du journal papier, qui tient désormais dans un iPhone ou iPod Touch. En pratique, il suffit detourner les pages de la maquette originale du quotidien présentée sous forme de slider. Ensuite, en un clic, vous accédez aux articles dans une nouvelle page pour une lecture en plein écran. Là aussi, une fois chargé, le journal peut-être lu en mode déconnecté, dans les transports par exemple.

Mieux encore, pour permettre aux abonnés d’être en avance sur l’information, chaque jour, à partir de 20 heures, l’édition du lendemain est pré publiée en avant première, page par page, en direct sur l’iPhone.

L'application est gratuite, mais offre de l'in-app purchase pour permettre l'accès au contenu payant.

Deux offres iPhone sont proposées : l’une à 0,79 euro pour un accès à toutes les fonctionnalités de l’application pendant 24 heures, et l’autre à 3,99 euros pour un accès illimité pendant 7 jours.

Pour les abonnés du site web de Libération, deux options après s’être connecté :

  • Les abonnés à l’offre Première à 12 € / mois ont accès à la totalité de l’application iPhone, avec la version papier en format digital, et la pré publication du journal la veille. (cette offre est proposée à 2€ de plus par mois aux abonnés papier).
  • Les abonnés à l’offre Essentiel à 6 € / mois ont accès à l’ensemble des services de l’application avec les articles du quotidien du jour triés par rubrique. (cette offre est offerte aux abonnés papier).

Attention, excellente nouvelle : la première semaine du lancement , toute l’application, même les services payants, sera __accessible à tous_. Une excellente manière de tester à votre tour.

L'application iPhone de Libé peut être téléchargée ici gratuitement sur l'AppStore.

Voici des captures d'écran et l'application en vidéo :

liberation-iphone-2.jpg
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Rédigé le 27 novembre 2009 dans 01 Perspectives dans les media | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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26 novembre 2009

les évènements de la semaine dans le réseau interprofessionnel PSST : innovation, marketing, communication, media, création, design en mode 2.0.

>>> LES APEROS DU JEUDI :"BOUCHES A OREILLES" le 28 janvier 2010
>>>> >  Jeu collectif « bouches, oreilles, et langues de pute »
>>>>>  Présentation des meilleurs BUZZ de l'année 2009
>>>>>  Présentation des contributions des membres de courts circuits au livre "Petit       traité  de communication d'influence sur le Web" 

>>     > Les membres PSST présentent leurs activités (voir offre commerciale)

>>>>> Les ateliers corporate (à l’espace Kiron, date a fixer)

>>> COURTS CIRCUITS: la société secrète du 2.0 se réunit 
>>>>> Le grand vote 2009 et 2010 : agenda des thèmes d’innovation 2.0
>>>>> Réunion de la « société secrète du 2.0 » le 3 décembre et le 14 janvier 2010

>>+ PARIS 2.0 EN LIGNE: Liste des vidéos et présentations en ligne de PARIS 2.0 





Rédigé le 26 novembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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Olivier D. nous présente Feedly qui relance la course à l’innovation des concepts de start-page

Capturer 

Comme certains (ici, là, et même lui) ne semblent pas vouloir en parler, je vous invite à prendre le temps de découvrir Feedly ; un système –sans équivalent – de page de démarrage personnalisable…

Mais avant d’approfondir, oubliez tout de suite ce qui a existé dans ce domaine, et qui n’a pas évolué depuis 3 à 6 ans et dont les défauts sont :

  • L’organisation en “box” des My Yahoo!, iGoogle, et Netvibes qui est trés rapidement saturé pour ceux qui souhaitent suivre un grand nombre de sources d’information.
  • Les mêmes “box” n’aident pas à suivre ses abonnements en temps réel pour être averti des nouveautés dés leur publication.
  • Et ces “box” fournissent généralement une information pauvre ; un titre, un trés court résumé, et rarement une image.

Dans cette situation, j’ai du mal à comprendre l’actuel priorité vers une sociabilisation des start-page, comme le propose Netvibes avec son Ginger, en nous demandant de perdre encore plus de temps en gérant 2 systèmes de pages personnelles en même temps…

On n’a pas que ça à faire de notre journée !

Le mérite de la team de Feedly est d’avoir fait - table rase du passé – et d’avoir cherché comment répondre au besoin de suivre un grand nombre de sources avec convivialité et spontanéité. A l’origine, ce projet devait se contenter d’être une alternative de My Yahoo!, mais il est devenu aujourd’hui une interface alternative à Google Reader qui offre de bien meilleures capacités et surtout une abondance d’API.

Pour les habitués des start-page, l’organisation de Feedly est déroutante et demande un peu de temps d’adaptation, car ici, vous n’aurez pas besoin de vous soucier de vous ré-abonner à vos sources qui seront automatiquement* importées depuis Google Reader, iGoogle, Netvibes, My Yahoo!, FriendFeed, Bloglines, etc.

(*) Feedly est une extension pour Firefox, ce qui lui permet de détecter facilement vos identifiants ; original & convivial.

L’autre aspect déroutant, est que l’on ne choisi pas les "topics" qui apparaissent comme onglets en haut. Le système récupère les tags de nos sources sur Google Reader et choisit ceux qui semblent avoir le plus d’intêret pour l’utilisateur.

A charge pour vous de bien tagger…

L’étape suivante, avant de pouvoir pleinement profiter de Feedly, consiste à indiquer vos sources préférées. Et cet aspect est primordial pour que la méthode de présentation des publications devienne efficace.

Car Feedly abandonne complétement le système de “box” et génére une immense feed-river avec un style magazine-like où les publications les plus récentes, ou issues de vos sources préférées, bénéficient d’un affichage “riche” ; titre, texte complet avec images, parfois les commentaires (notamment ceux de Friendfeed), des options de partage via votre liste de lecture Google Reader, ou par mail avec GMail.

Si vous avez pris le temps de bien configurer vos préférences et de vous habituer à la mise en page, vous disposerez d’un outils capable de remettre de 
“la clarté dans la confusion”.

Enfin, Feedly offre une intégration trés poussée de Google Reader en cachant les entrées déjà lues, et en vous permettant de complétement gérer vos inscriptions et leurs tags. Et les fans de Twitter retrouveront sur “the wall” une aggrégation de leurs “following” avec les listes de lecture Google Reader de leurs contacts.

En conclusion, si Feedly souffre encore de quelques problèmes et imperfections, et qu’il n’exploite pas assez des API ou services autres que ceux de Google Reader, il démontre qu’il est possible de relancer la course à l’innovation dans le domaine des services de page de démarrage personnalisées où les 3 challengers du moment ont fait preuve d’un certain immobilisme ces dernières années en ignorant les besoins “réels” des internautes.

Ayant moi-même fait quelques recherches pour introduire l’esprit du lifestreaming dans ce domaine, çà me donne trés envie de mettre les mains dans la pâte…

 

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Source : do you miaouw labs 

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25 novembre 2009

Retour sur Paris 2.0 "Atelier des Médias" animé par Jean-Maxence Granier, directeur associé de Think-Out :Faire contribuer le public...comment, jusqu’où et pour quels bénéfices ?

Intervenants :

- Paula Braconnot, consultante en stratégie web , Brésil 
- Jean Marie Charon, Sociologue et chercheur au CNRS , spécialiste des médias, France 
- Stéphanie Hajjar Directrice de la plateforme Innovation, l’Atelier SFR , France 
- Eric Mettout, rédacteur en chef de L’express , France. 
- Amaury de Buchet, directeur de UlyssCo , France 
- Alban Martin, maître de conférence au Celsa, France 
- Marc Mentre, Journaliste, bloggeur, responsable de filière à l’EMI-CFD , France 
- Thibaut Deveraux, animateur design-platform.org designer produits et services, France

Introduction par Jean Maxence Granier Directeur associé de THINK OUT.

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Développement des services d’intérêt général de l’Internet mobile : Nathalie Kosciusko-Morizet présente les résultats de l’appel à projets "Proxima Mobile" Hôtel de Broglie - lundi 26 octobre 2009

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Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, a présenté, lundi 26 octobre 2009, les lauréats de l’appel à projets "Proxima Mobile". Initiative unique en Europe, \"Proxima Mobile\" est le premier portail de services innovants - applications utiles et services d’intérêt général - gratuits et accessibles depuis les téléphones mobiles connectés à Internet.


Lancé par la secrétaire d’État le 16 juillet dernier, l’appel à projets "Proxima Mobile" a été doté d’une enveloppe de 10 millions d’euros et s’inscrit dans le cadre du volet numérique du Plan de relance consacré aux applications et aux usages innovants du web, et notamment de l’Internet. De plus en plus de citoyens accèdent en effet au web depuis leurs téléphones portables. D’après une récente étude de Médiamétrie, près de 16% des Français seraient équipés d'un téléphone multimédia - ou "smart phone" - au deuxième trimestre 2009, contre 11% trois mois plus tôt.


Ainsi, l’ensemble des projets retenus pour « Proxima mobile » doit permettre de répondre à un triple objectif :

  1. Créer un bouquet de services sur mobiles utiles à l’ensemble des citoyens.
  2. Permettre aux publics les moins connectés (personnes âgées ou handicapées, personnes sous condition de ressources) de bénéficier plus largement des services et applications utiles de l’Internet mobile.
  3. Stimuler l’écosystème des services Internet sur mobiles qui est devenu un enjeu stratégique pour l’ensemble des acteurs de l’économie numérique.

En l’espace de deux mois, plus de 250 dossiers ont été déposés par de nombreux acteurs (TPE, PME, établissements publics, associations). Au final, 68 projets ont été retenus, couvrant un large éventail de domaines : santé, éducation, handicap, services à la personne, emploi, consommation, culture, développement durable...

  • Droit et consommation
  • Culture
  • Développement durable
  • Éducation
  • Emploi
  • Handicap
  • Outils et technologies
  • Santé
  • Seniors
  • Service à la personne
  • Tourisme
  • Vie locale

Afin d’illustrer la créativité suscitée par cette opération, 6 lauréats ont présenté leurs projets le 26 octobre 2009, au cours d'un petit-déjeuner presse en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, et de Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'Internet :

  • Claudie Haigneré, Présidente de la Cité des Sciences et de l’Industrie pour CultureClic (Culture) - Cité des Sciences, en partenariat avec la BNF, la Réunion des Musées Nationaux et le Muséum national d’Histoire naturelle et la societé I-Marginal
  • Damien Birambeau, Président de l’association Jaccede pour Jaccede Mobile (Handicap)
  • Philippe Lacroix, Secrétaire général de l’association Centre INFFO pour MobiPOF (Emploi)
  • Pierre Georget, Président GS1 France et Paul Amsellem, PDG de SBW pour Proxi Produit (Consommation)
  • Jean-Claude Colliard, Président de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne pour Mon université numérique mobile (Education) - Université Numérique Régionale Paris Ile-de-France
  • Didier Martin, Président du Comité régional du tourisme de Bourgogne pour Oenotourisme Bourgogne (Tourisme)

Télécharger le dossier de presse (fichier pdf - 1,2 Mo)

Consulter la revue de presse

Logo Délégation aux Usages de l'Internet

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Source : proxima mobile

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24 novembre 2009

Benoît Arnaud décrypte pour nous les tendances 2010 du web identifiées par ReadWriteWeb

Webtrends 

crédits

ReadWriteWeb a récemment publié une sorte de guide (utile) des tendances du web aujourd’hui. Frank Pisani détaille « les 5 tendances qui comptent sur le web :

  • Données structurées ou web sémantique: le web est maintenant composé de données plus que de documents . La capacité de les traiter massivement donne lieu à plus d’intelligence.
  • Temps réel: cette nouvelle forme de communication immédiate et publique est associée à un graphe social et “un modèle implicite de fédération”.
  • Personnalisation: il ne s’agit plus vraiment de choisir les couleurs d’une page. Ce qui compte aujourd’hui c’est la mise en place de filtres et de recommandations , les services qui permettent de recevoir et de trouver ce qu’on veut.
  • Web mobile / réalité augmentée: sa croissance phénoménale impose le web mobile comme une des tendances les plus lourdes . La réalité augmentée est la capacité d’ajouter des couches d’informations pour rendre plus intelligible et utilisable le monde dans lequel nous nous déplaçons.
  • Internet des objets: c’est celui des objets connectés au net et donc capables d’interagir. Parmi les technologies constitutives, les puces RFID (radio frequency identification), les capteurs et les smartphones. »

Ce qui est très impressionnant pour les entreprises, c’est la déstructuration des repères traditionnels : rapport à l’information, rapport au temps, rapport aux autres, rapport aux objets… Il nous semble qu’un énorme travail reste devant nous pour accepter et intégrer ces changements majeurs !


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Source : ReadWriteWeb

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23 novembre 2009

Découvrez la fin du Web - épisode 5 : l'excellent "docu-fiction" d'Emmanuel Torregano

Episode 5, final

L’argent c’est le nerf de la guerre. Et dans le Digital-Me, il est la contre-partie logique d’un retour en force des besoins à assouvir de l’internaute. Enfin, le Web éliminé, le réseau n’est plus le champ du possible ouvert à toutes les élucubrations pour “geeks”, mais un territoire commercial, ordonné, marketé, où le sens de l’équation “offre vs demande” revient hanter les business plans.

Finie l’errance. Place à la thune. Le Digital-Me est en rupture brutale avec le Web, dès qu’on parle business model. La porte d’entrée était symbolisée, jusque-là, par le fournisseur d’accès. C’est avec les meilleures intentions du monde, et la tournure d’esprit d’un douanier, que ces grands groupes prélèvent l’internaute avant de lui ouvrir les portes du réseau mondial. Derrière ce large portail c’est le règne de la gratuité. On est ainsi dérangé par quelques insectes publicitaires, plus ou moins accrocheurs. L’impression de gratuité qui transpire du réseau est la plus forte, et on entend d’ailleurs énormément de voix expliquer doctement qu’il n’existe pas d’autres voies. Comment pourrait on leur donner tort, lorsque l’on fait une énumération rapide des services proposés ? Tout compte fait, le Web en entier ne vaut pas plus de 30 euros par mois. Avec un inconvénient de taille, si l’on applique une méthode de type licence globale, prélevée sur les factures des FAI pour rémunérer les contenus dématérialisés, les sommes à distribuer seront d’autant plus faibles qu’il y a aura de demandeurs. Bref, le Web, c’est la paupérisation à courte échéance, voire la précarisation des petits au profit d’une nouvelle classe dominante capable d’engranger des audiences et une consommation maximum de ses contenus. Google est là encore pour en apporter la preuve concrète chaque jour.

Tu veux quoi ?

L’âge du Digital-Me rompt avec le principe du portail d’entrée. il est basé sur la multiplication des points d’accès. Et à chaque point correspond un paiement, même minimal, ou presque indolore, mais réaliste. Ce qu’on appelle le micro-paiement est destiné à prendre une place conséquente avec la mutation des usages sur l’Internet. Il est d’ailleurs possible de le rapprocher de cette prophétie de la fin du Web, et le succès de services comme iTunes, qui est un exemple réussi de micro-paiement, face aux échecs des modèles successifs de consommation de musique contre publicité. Reste qu’il faut bien convaincre l’utilisateur de payer…
Là aussi, il y a une des grandes différence entre le Web et le Digital-Me. Il n’est plus question de s’interroger ou de gloser sur le concept proposé par tel ou tel site, mais de répondre à une question primaire : de quoi avez vous besoin ? En échange de quoi il faut payer pour avoir droit d’utiliser le dit service. Cependant la migration reste à effectuer pour la grande majorité des services vedettes du Web. Aujourd’hui, un site comme Facebook propose une version gratuite de son service, y compris sur iPhone, pareil pour Twitter, ou d’autres sites estampillés Web 2.0, pour lesquels le passage au Digital-Me pourrait représenter une bonne part du business model. Et la publicité reste l’unique source de revenus pour des sites qui n’ont pas encore osé franchir le pas. D’autres, comme Deezer, sont plus téméraires, et clament qu’ils vont bientôt sauter le pas en abandonnant la gratuité, notamment sur les mobiles. Toutefois, la peur de se faire souffler le marché par un autre site, dont le positionnement resterait centré sur la gratuité, est encore trop présente.

Abonne-toi mon fils

Très bien, vous avez payé une fois, et bien ne partez pas, ce n’est qu’un début ! Ce glissement du paradigme monnayable vers une accalmie de la relation entre le réseau et sa valeur commerciale, devrait tout aussi bien être l’avénement de l’abonnement. Et oui, quand on aime on ne compte pas, c’est bien connu… En instaurant ce lien de valeur, les services du Digital-Me, essentiellement ceux qui seront disponibles sur les plates-formes mobiles, pourront très bien être payés par échelonnement, mois après mois, ou à chaque nouvelle version. La refonte d’une application ça se paie ! Tout comme un accès à un bouquet de services inégalé par sa qualité ou, plus prosaïquement, totalement incontournable. Comme le préfigure l’arrivée progressive des systèmes de cloud-computing, dans lesquels une ferme de serveurs chauffés à blanc permet un accès à une série de comptoirs informatiques dotés d’applications ou de services accessibles depuis un ordinateur ou un appareil mobile. Microsoft, Apple, Google sont encore présents sur ce terrain, bien conscients de la manne qui s’ouvre à eux en liant durablement le client à des services mondiaux campés sur deux piliers : l’interopérabilité horizontale et la synchronisation globale. Les maîtres des OS ne sont pas les seuls à avancer sur ce terrain. D’autres projets sont dans les tuyaux, si l’on peut dire, pour installer sur le réseau ces super-structures informationnelles. Le P2P est certainement appelé à y tenir une place importante - un projet comme Spotify, par exemple, utilisant ces protocoles, pourrait bien en profiter. Plus largement, les services distribution et de vente de contenus culturels dématérialisés sont les mieux placés pour venir à courte échéance s’installer sur les ondes du Cloud-Computing.

Nouvelle intégration verticale

L’astuce tient en fait dans la délocalisation de l’offre. Avec le Digital-Me, les futurs acteurs forts de l’économie digital renouvelée, seront ceux qui auront réussi à éloigner le client de l’objet de son désir. La musique, les jeux vidéos, la vidéo, mes applications, etc., tout doit être hors de portée, retiré du disque dur de la machine pour être soigneusement entreposé ailleurs. Dans un ailleurs virtuel évidemment, non situé, et pourtant toujours là, accessible à un clic de distance. Voilà un changement de paradigme dont on n’est encore loin d’avoir envisagé toutes les conséquences. D’un point de vue très terre à terre, les fournisseurs d’accès devront faire des progrès importants pour assurer la connexion, car, aujourd’hui, il n’est pas question de bénéficier d’un tel service en dehors des villes. Idem pour les sociétés qui investiront dans le Digital-Me, il faudra certainement encore des dépenses d’infrastructure de serveurs bien plus massives pour soutenir la demande, et garantir la qualité de service, comme l’on dit. Mieux, à bien y réfléchir, ces deux activités ont toutes les chances de fusionner pour se consolider et amortir les coûts d’investissement dans un avenir plus ou moins proche. Ainsi à l’avenir, Apple, Google, ou Sony pourraient très bien s’unir avec un opérateur de télécommunication afin de réaliser une nouvelle sorte d’intégration verticale plus colossale que toutes celles qu’on avait connues jusqu’ici. Cela poserait certainement des problèmes de compatibilité entre ces nouveaux géants des services. Aux autorités d’y mettre de l’ordre à bon escient, bien qu’il y ait fort peu de chance pour que ces nouveaux univers soient hermétiques les uns aux autres. Ils auront en effet tout intérêt à s’entendre sur des tarifs de “roaming data”mondiaux et multi-réseaux. Merci à l’interopérabilité horizontale !
Le moment est venu de conclure cette série. Il n’y était pas tant question que ça de jouer au futurologue, laissons cela aux spécialistes. L’enjeu était plutôt de s’essayer, à un tâtonnement, à l’aveugle, à saisir le présent, le plus actuel. Regardez-vous, que faites-vous, que voulez-vous du réseau là, maintenant, et comment le réalisez-vous ? La réponse tient à ce nouvel âge qui fuit sous nos clics et nos claviers.

» Voir les commentaires liés à cet épisode sur Electron Libre

Source

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Découvrez la fin du Web - épisode 4 : l'excellent "docu-fiction" d'Emmanuel Torregano

Episode 4

Le Web était un rhizome, fait de liens s’interconnectant, le Digital-Me est un océan, avec à sa surface des plis et des replis, des vagues pour continuer de filer la métaphore maritime. Pour que tout tienne en place, cette nouvelle matrice a besoin d’un ciment universel, nous l’appellerons l’intéropérabilité horizontale. Il ne s’agit pas d’un standard au sens où l’est le W3C - un ensemble de règles édictées pour la construction des sites internet. L’intéropérabilité horizontale est la nécessité pour les acteurs du Digital-Me d’être compatible entre eux, de s’entendre, bref de bâtir une nouvelle Babel.

“Je” n’existe que dans le rapport à l’autre, dans la manière où l’autre l’envisage. Pour ce nouvel âge du réseau, ce paradigme psychologique s’applique pleinement. La réalité, la satisfaction que l’on tire d’un service n’est fonction que de sa capacité à être le reflet du monde en ligne. Le pionnier du Digital-Me ne choisit pas un service sur ce qu’il lui apporte, mais sur la capacité que ce dernier a de lui permettre d’interagir sur le réseau. Plus ce service est capable d’inter-opérer et plus grande est sa valeur.
Aujourd’hui la force de Facebook tient essentiellement à cet avantage concurrentiel. En étant inscrit sur Facebook, l’internaute a accès à toutes sortes de contenus disponibles sur les autres sites, ou services. Il est possible tout autant d’aller sur YouTube pour sélectionner et visionner une vidéo, mais aussi de la faire partager, que d’aller sur iLike pour écouter de la musique et recommander des titres à ses amis. Tout comme il est possible depuis un simple site Web 2.0, ou même à partir d’une application comme iPhoto de poster une image sur Facebook, sans se poser plus de questions ou entrer dans des complications techniques. Les langages ne sont pas les mêmes et pourtant, ça se parle. Bienvenue dans l’intéropérabilité horizontale ! Les systèmes d’exploitation ont beau être différents, radicalement incompatibles, l’expérience de l’utilisateur plongé dans le Digital-Me ne souffre d’aucune barrière infranchissable, ou presque. L’échange des contenus est à la base de cette symphonie virtuelle.

Finie la logique de la page vue

Cette nouvelle loi de la communication électronique signe la fin des monopoles d’exploitation. Il n’est plus question désormais de se la “jouer perso”. Un service qui serait hors du jeu de l’échange n’a que peu de chance d’exister. L’isolement est fatal dans le Digital-Me. Pis, il serait une erreur stratégique et un pari trop risqué, même pour un acteur aux visées monopolistiques. Il suffit d’observer pour cela les tentatives navrantes des opérateurs de télécommunication dès qu’il s’agit de proposer un contenu comme, par exemple, de la musique. La quasi totalité de ces services ne sont pas ouverts et ne jouent pas le jeu de l’intéropérabilité horizontale, et d’ailleurs n’ont pratiquement pas d’existence dans le monde connecté. Ils ne sont là que par le dopage incessant pratiqué par leurs géniteurs qui dépensent sans compter en communication et promotion. Et cela en pure perte. Un autre indice est par exemple le lent déclin d’un service comme Hotmail de Microsoft, qui n’a pas joué ce jeu de l’intéropérabilité tant qu’il pouvait écraser la concurrence, et a décidé de changer son fusil d’épaule depuis janvier dernier pour éviter de se faire marginaliser. A condition qu’il ne soit pas déjà trop tard pour l’ogre de Redmond…
Cette circulation des contenus sans entrave modifie en profondeur les critères de réussite d’un service. Ainsi, il n’est plus impératif de détenir l’internaute dans son filet le plus longtemps possible en le baladant d’une page à une autre sur son site. La logique de la page vue multipliée au maximum a vécu, dans le Digital-Me l’important est la fidélisation de l’utilisateur avec, comme arme principale de séduction, la possibilité de lui offrir toutes les raisons de partir. Et pourtant, toujours il reviendra. Le paradoxe est là, au creux d’une pratique qui tient plus de la plate-forme de lancement que du Web-toile d’araignée tendu comme un piège pour internaute. L’affinité que l’on développe pour un service agit comme un aimant. On est très loin, encore une fois, de l’essence d’un site Web qui est de se rendre incontournable, au sens propre du terme.

Une vie en accès sur le réseau

Le service estampillé Digital-Me est la forme extérieure de l’identité virtuelle ; la coquille façonnée à coup d’interactions avec les autres internautes. Cette renommée virtuelle est déterminée par autant de facteurs que nécessaire, à condition qu’ils soient lisibles, qu’ils trouvent leur bonne transcription, pourrait-on dire, sur le Net. Les goûts en matière de musique, de cinéma, de livre, ou simplement les choix de vie sont facilement identifiés et exposés sur les sites du Digital-Me, mieux, ces derniers ont été très largement développés dans les premiers temps comme des bases de données personnalisées autour de différentes thématiques. Dans un second temps, le Digital-Me permet de développer une dimension supplémentaire : l’histoire. La renommée virtuelle ne sera plus arrêtée comme saisie dans une photographie, figée, ou suite de photogrammes, mais le récit d’une vie en accès sur le réseau - et c’est d’ailleurs, à partir de cette trajectoire visible que les marqueteurs auront à travailler. La continuité de l’activité en ligne, avec ses particularités, ses aspérités, pourra être désignée comme une ligne de vie virtuelle. Là, il deviendra intéressant de savoir comment cette agitation électronique incarnée enrichit l’existence.
Mais, laissons cela, l’enrichissement sera bien le sujet de l’épisode 5 de cette série, mais elle parlera modèle économique et monétisation dans le Digital-Me. Et le lecteur saura enfin si le meutre symbolique du Web aura sa justification dans l’annonce d’un univers mercantile.

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21 novembre 2009

jérémy dumont partage son quotidien de planneur stratégique interactif sur son blog personnel : le nombril de jérémy dumont. L'idée de ce blog est partie d'une réflexion de STRATEGIES. Jérémy Dumont dirige pourquoi tu cours et gère PSST

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Fragments de la journée : Le vide-poches du planneur (stratégies 2008)

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18 novembre 2009

Découvrez la fin du Web - épisode 3 : l'excellent "docu-fiction" d'Emmanuel Torregano

Episode 3

Résumé des épisodes précédents. L’auteur pris de vertiges avait accusé le Webd’être un assassin en puissance : exterminateur des inventeurs téméraires, qui à l’épreuve de la gratuité ont subi de trop nombreuses fois la défaite. Péché de jeunesses, car bien vite, la réalité d’une nouvelle forme du virtuel était identifiée dans l’épisode suivant. Baptisé “Digital-Me”, ce paradigme inédit, ancré dans une consommation mobile ou à partir d’applicatifs des ressources du réseau, méritait quelques explications supplémentaires - le lecteur ayant été abandonné attaché à un monolithe double : la synchronisation globale et l’interopérabilité horizontale.

Le présent de l’internet, c’est le “Digital-Me”. Il convient maintenant de déterminer les structures qui le soutiennent. Ce qui saute en premier aux yeux, c’est la mise en place progressive de vecteurs de communication puissants. Ce sont eux qui vont nous permettre de donner une idée simple et évidente de ce nouveau territoire virtuel.
Le premier d’entre eux est la synchronisation globale, ou complexe virtuel du bernard l’hermite. Il s’agit ni plus ni moins qu’une approche multi-locale des données. Elle permet de se trouver partout chez soi - comme un bernard l’hermite qui trouve une coquille et chaque fois en fait sa maison -, dès qu’on se connecte à un réseau. On retrouve ainsi, les indispensables de son existence virtuelle : adresses, calendrier, signets, mais aussi contacts et mails. La synchronisation globale en est encore à ses balbutiements avec un développement orienté essentiellement vers les tâches de type“professionnel” ou “bureautique”. Bientôt, elle étendra au grand public ses ailes pour mettre à portée de doigts, de clics, voire de voix les bons restos, programmes radios, TV, vidéos préférées, playlists, informations privées, sociales, médicales, l’actualité etc. Google est bien avancé sur ce terrain, la firme de Mountain View a misé sur Android, son système d’exploitation développé sous licence open-source. Tandis qu’Apple ou Microsoft ont évidemment intégré dans leur cahier des charges des services de ce genre - je ne suis pas un spécialiste, mais quel est le potentiel des systèmes libres de type Linux sur ce terrain ?

Network Computer

La synchronisation globale a des traits de caractère communs avec ce que certains avaient prédit à la fin des années 90’ dans la description du concept de “network computer”. Cette vision revient à voir dans le réseau des réseaux le reflet d’un ordinateur mondial, à l’efficacité globale, hyper-distribuée. L’idée maîtresse consiste à déporter les organes essentiels d’un ordinateur de salon, une machine familiale, dans un lieu accessible à travers une connexion avec le réseau. Ainsi, l’accès à un applicatif quelconque se fait par le réseau et non plus par les circuits internes de l’ordinateur sur lequel on travaille. Le logiciel serait littéralement téléporté sur la machine de l’utilisateur. Jusqu’à présent ce type d’applicatif à distance n’a pas encore vraiment trouvé une voie vers la grand public.
Autre exemple, plus intéressant encore, est la machine mise au point par Michael Robertson - certainement le plus honorable des pirates du Web - avec MP3.com. Elle possédait un potentiel certain pour s’inscrire dans la synchronisation globale. Cette fois, il n’était pas question de guichet virtuel pour traitement de texte ou autre, mais de mettre en commun des contenus culturels. Plus de MP3 enregistrés sur son ordinateur, mais l’accès universel - à partir de n’importe quel appareil connecté - à une discothèque. Outre les complications que cela pouvait entraîner avec les métiers concernés, comme producteurs ou éditeurs de musique, MP3.com ne pouvait réussir alors que les terminaisons du réseau, celles qui arrivent dans les foyers, n’étaient pas encore haut-débits, et pis, il était impossible d’en profiter en situation de mobilité, sauf à enregistrer le fichier MP3…
Aujourd’hui, les structures techniques sont là pour que ce pari soit gagnant, mais les intentions ont glissé vers d’autres objectifs. Le “network computer” n’est plus à la mode.

Priorités

L’important n’est plus de déporter sur le réseau les fonctions vitales des ordinateurs mais de rationaliser le plus possible l’accès à des services essentiels, en fonction des terminaux utilisés. Passons par l’épisode 2 de cette saga pour le comprendre. En premier, il y a la fin de l’hégémonie du couple url/navigateur et l’apparition d’interfaces “presse boutons” capable de simplifier et d’objectiver l’accès aux ressources du réseau. D’autre part, l’inversement des flux majoritaires, qui ne sont plus “network-centric”, mais “user-centric”. Ce sont alors tous les aspects de sa propre vie - Me -, autant loisirs que sociaux et professionels qui sont concernés par la synchronisation globale. Dans ce rapport à une existence connectée, possédant le dont d’ubiquité, l’important est alors de déterminer des priorités.
La synchronisation globale peut être en effet passive, ou active. Pour la première, il s’agit de se connecter à un terminal qui est transformé par le truchement d’un login et d’un mot de passe en un ordinateur personnel, identique à celui qu’on a laissé à la maison. La seconde fait entrer en jeu un nouveau concept : la notification. Cette fois, des messages relatifs à la synchronisation de ses données personnelles avertissent l’utilisateur à chaque fois qu’il y a une modification. Le degré acceptable d’alerte peut alors être fixé par l’utilisateurs - le crash d’un avion dans un fil de news aurait par exemple la priorité sur l’anniversaire de la grand tante. L’organisation d’un ordre par priorité sera l’un des problèmes qu’il faudra résoudre, et qui entraînera forcément une concentration des usages. Disons que l’on est abonné à un service de vidéo à la demande, émanation d’un grand groupe de télécommunication. Quelle sera sa place dans ce système d’avertissement, devenu aussi média de communication et de promotion ? Dans lequel l’usager a forcément le dernier mot…
Prochain épisode, l’intéropérabilité horizontale. Promis.

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