Maj 3 - L'année 2009 aura été riche en anniversaires. L'atelier des médiasvient tout juste de fêter ses 2 ans, la Tour Eiffel fête ses 120 ans, il y a 20 ans que le Mur de Berlin est tombé, et NetEco est né il y a une décennie. Sans compter « les oubliés ». Ironie du sort : à défaut d'avoir marquée le début des « temps modernes », 2009 apparaitra peut-être dans les mémoires comme une année « charnière ». Année de crise, dernière année de NetEco (rien ne disparaît, rien ne se crée. Tout se transforme), date d'émancipation d'une nouvelle forme de médiatisation « coopérative »; 2009 serait-elle LA date du renouveau?
C'est ce que semblaient croire et espérer la plupart des invités, jeudi 29 octobre 2009, à la Cantine (Paris). L'atelier des médias, une Web émission « participative », diffusée sur la radio RFI (40 millions d'auditeurs dans le monde), y fêtait ses deux années d'existence. Nombre de journalistes, blogueurs et autres, étaient invités à se demander « à quoi pourraient bien ressembler les médias dans deux ans? ». Car, c'est la crise au sein des rédactions : budgets serrés, coupes sombres dans les effectifs, lectorat en baisse... Certains diront que le Net y est pour quelque chose. « Bien sûr » diront les autres, excités par de nouveaux horizons.
Parmi les idées abordées, hier, au cours de l'émission anniversaire de l'Atelier des Médias, il y avait l'injustice qui consiste à dissocier les blogueurs des journalistes professionnels. Et c'est vrai. De quel droit? Pourquoi ne pas abattre les murs? Comme le rappelait Cédric Kalonji : « au Congo, par exemple, les blogueurs sont beaucoup plus libres de s'exprimer que les journalistes professionnels ». D'ailleurs la différenciation n'a parfois pas de raisons d'être. Beaucoup de journalistes « pro » cumulent, aujourd'hui, les deux activités. C'est ainsi qu'ils se font un nom. Un nom, une spécialité, qui pourrait bien les mener un jour au sein « d'agglomérats de marques personnelles », explique Philippe Couve, journaliste et fondateur de L'atelier des médias.
C'est justement une des composantes de ce qu'on appelle les rédactions « participatives ». La communauté Internet serait capable de donner une nouvelle dimension aux rédaction. Ce serait comme passer de la 2D à la 3D. Un retour de la mise en perspectives. Ce, sans quoi, la presse, poussée par des exigences financières, perd petit à petit sa faculté à la prise de recul. Pire, l'immédiateté dictée par l'hyperconnectivité lui ferait perdre la mémoire.
C'est ce que semblaient croire et espérer la plupart des invités, jeudi 29 octobre 2009, à la Cantine (Paris). L'atelier des médias, une Web émission « participative », diffusée sur la radio RFI (40 millions d'auditeurs dans le monde), y fêtait ses deux années d'existence. Nombre de journalistes, blogueurs et autres, étaient invités à se demander « à quoi pourraient bien ressembler les médias dans deux ans? ». Car, c'est la crise au sein des rédactions : budgets serrés, coupes sombres dans les effectifs, lectorat en baisse... Certains diront que le Net y est pour quelque chose. « Bien sûr » diront les autres, excités par de nouveaux horizons.
Parmi les idées abordées, hier, au cours de l'émission anniversaire de l'Atelier des Médias, il y avait l'injustice qui consiste à dissocier les blogueurs des journalistes professionnels. Et c'est vrai. De quel droit? Pourquoi ne pas abattre les murs? Comme le rappelait Cédric Kalonji : « au Congo, par exemple, les blogueurs sont beaucoup plus libres de s'exprimer que les journalistes professionnels ». D'ailleurs la différenciation n'a parfois pas de raisons d'être. Beaucoup de journalistes « pro » cumulent, aujourd'hui, les deux activités. C'est ainsi qu'ils se font un nom. Un nom, une spécialité, qui pourrait bien les mener un jour au sein « d'agglomérats de marques personnelles », explique Philippe Couve, journaliste et fondateur de L'atelier des médias.
C'est justement une des composantes de ce qu'on appelle les rédactions « participatives ». La communauté Internet serait capable de donner une nouvelle dimension aux rédaction. Ce serait comme passer de la 2D à la 3D. Un retour de la mise en perspectives. Ce, sans quoi, la presse, poussée par des exigences financières, perd petit à petit sa faculté à la prise de recul. Pire, l'immédiateté dictée par l'hyperconnectivité lui ferait perdre la mémoire.
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SUR : Le Vide Poches PAR : françois pérennès ACCÈS DIRECT A LA PLATEFORME PSST.FR
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