1/ La collecte des faits ? Partagée C’est la pratique aujourd’hui la plus facilement reproduite par d’autres et donc une fonction journalistique de plus en plus partagée avec l’audience, le public. Aucune rédaction ne peut plus concurrencer aujourd’hui des millions de téléphones portables, dotés d’appareils photos et caméras sur le terrain, et demain les capteurs qui enverront des infos automatiquement.
Le public, aime ce rôle de témoin, poste volontiers ses documents en ligne et les partage, via les réseaux sociaux (Twitter...). Tout le monde se souvient de l’avion dans l’Hudson et des attaques de Bombay. Avec des excès inévitables, comme récemment dans la tuerie sur la base du Texas ou dans les rues de Téhéran.
La collecte devient de plus en plus une commodité, donc de moins en moins monétisable.
Les quotidiens ont réalisé que les gens n’achetaient plus des journaux pour avoir les nouvelles de la veille.
2/ L’enquête journalistique ? Menacée
Elle est clairement menacée par les coupes claires effectuées actuellement dans les effectifs des rédactions et les demandes croissante des éditeurs de faire plus avec moins.
A tel point, qu’elle est financée aujourd’hui aux Etats-Unis par des fondations, qui apportent leur soutien à de petites structures (le Center for Investigative Reporting —performant récemment sur la crise financière et l’industrie du tabac-, le Center for Public Integrity, ProPublica, Sunlight Foundation). Des ONG activistes arrivent aussi désormais sur ce créneau. Des appels à des contributions citoyennes, voire à des subventions, se font jour, y compris en Amérique du Nord.
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SUR : Eric Schere
PAR :alexis mouthon
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