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Une des raisons de la perte de vitesse des canaux d’informations traditionnels comme la presse écrite est l’émergence des agrégateurs d’actualité : l’internaute décide des thèmes d’informations qui lui parviennent. A l’occasion du rachat d’iCurrent par le Washington Post, OSR se penche aujourd’hui sur les bénéfices et les risques que représentent ce nouveau mode consommation d’information.
Acte fondateur du passage du site d’information traditionnel à l’agrégateur : le phénomène de nouveauté. Passée cette étape, vient le gain de temps. Sur une seule et même page web, l’internaute peut placer librement des thèmes d’information, voir même créer des zones personnelles (courriels, réseaux sociaux, blogs, flux RSS …). Troisième étape, la création de disponibilité intellectuelle : le fait de ne plus se laisser parasiter par ce qui ne nous intéresse pas, se préserver d’une sollicitation supplémentaire.
Par cette nouvelle façon de s’informer, le gain de temps et l’aperçu plus ciblé d’actualité permis offrent une réactivité à chacun face à l’information, ce qui sera apprécié, entre autre, par vos collaborateurs.
Cette mutation dans la consommation de l’information est une évolution logique d’une offre toujours plus proche de son client. La sélection et hiérarchisation d’information professionnelle n’intéresse plus les native digitals qui, approchant aujourd’hui leur majorité, veulent eux-mêmes décider de qui est important et ce qui ne l’ai pas. Les agrégateurs d’informations ne sont qu’un outil vers une spécialisation de chacun dans sa démarque d’information. Alors que dans les années 60, ils étaient capables de débattre sur presque tout, les intellectuels français sont aujourd’hui spécialisés dans un domaine particulier, tout comme de nombreux médias qui s’essoufflent à présent de leur manque de spécialisation. Ces agrégateurs permettent donc de cumuler sur une même page les qualités de différents organes de presse, ce qui peut nous donner des pistes pour mieux comprendre le rachat d’iCurrent par le Washington Post.
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