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Rédigé le 02 mai 2013 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pourquoi tu cours ? (04/06/2010)
"Le modèle télévisuel va t-il évoluer avec le développement des réseaux sociaux pour nous permettre de suivre des évènements en LIVE à plusieurs sans être réunis dans la même pièce ?"
Table ronde animée par Jérémy Dumont, Président - Pourquoi tu cours ? - pour la 5ème édition de l'Université d'été du SNPTV avec la participation de :
> Patrick Attallah, Directeur Général France et Italie - 90:10 Group ;
> Thierry Espalioux, Directeur des contenus - E-TF1 ;
> Christophe Rebours, Président - In Process ;
> Thierry Briers, Marketing manager Interactive Services - Belgacom TV.
Rendez-vous le Mardi 29 juin 2010, de 16h à 16h50.
Eurosites - 28 avenue George V, Paris 8ème
Sélectionnez et réservez dès maintenant vos conférences sur www.snptv.org/conferences !
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SOURCE : SNPTV
PAR: glueman
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UNE INITIATIVE DE: POURQUOI TU COURS?
AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0
DIRIGÉE PAR: Jérémy Dumont
Rédigé le 04 juin 2010 dans 01 Perspectives dans les media, 02 Contenant, 03 Contenu, 04 Contexte, 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
PROGRAMME DE PARIS 2.0 : paris20.psst.pro
.
PARIS 2.0 : Pourquoi l'année 2010 sera l'année des réseaux sociaux et de l'innovation sociale ? from Paris 2.0 = 5 jours de reseaux s on Vimeo.
PARIS 2.0 : Pourquoi l'année 2010 sera l'année des réseaux sociaux et de l'innovation sociale ?
Christine Balagué Docteur en Sciences de Gestion, Présidente de Renaissance Numérique et auteur de : « Facebook, Twitter et les autres…comment intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d’entreprise »
André-Yves Portnoff, prospectiviste, spécialiste de l’innovation, il mène des études sur le rôle des facteurs immatériels à Futuribles où il a développé un outil d’évaluation du capital et du potentiel de développement à long terme d’une organisation, basé sur la prise en compte des regards croisés des parties prenantes, territoires y compris.
Xavier Dalloz organise des manifestations sur ses thèmes d'étude, et joue notamment un role de précurseur lorsqu'on regarde a posteriori les thèmes traités, il a notamment organise la premiere conference sur Internet en France (septembre 1994).
Isaac Getz, Professeur de Management des Idées, de l’Implication et de l’Innovation à ESCP Europe. Auteur de "freedom, inc".
Yves SIMON, Directeur des ventes, XWiki. Pour parler du "Social Computing".
Sebastien Ravut, Expert en développement durable et en communication responsable sur les médias sociaux.Fondateur du 1er annuaire internet pour consommer autrement LeMarcheCitoyen.net.
Pour lire sa présentation power point = slideshare.com/psst.
envoyez nous vos actualités + inscrivez vous a la newsletter : www.psst.fr
SOURCE : vimeo
PAR: jérémy dumont
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UNE INITIATIVE DE: POURQUOI TU COURS?
AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0
DIRIGÉE PAR: Jérémy Dumont
Rédigé le 28 mai 2010 dans 01 Perspectives dans les media, 05 Idees de professionels, 06 Actualites de la plateforme d'echange PSST | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
PROGRAMME DE PARIS 2.0 : paris20.psst.pro
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PARIS 2.0 : Pourquoi l'année 2010 sera l'année des réseaux sociaux et de l'innovation sociale ? from Paris 2.0 = 5 jours de reseaux s on Vimeo.
PARIS 2.0 : Pourquoi l'année 2010 sera l'année des réseaux sociaux et de l'innovation sociale ?
Christine Balagué Docteur en Sciences de Gestion, Présidente de Renaissance Numérique et auteur de : « Facebook, Twitter et les autres…comment intégrer les réseaux sociaux dans une stratégie d’entreprise »
André-Yves Portnoff, prospectiviste, spécialiste de l’innovation, il mène des études sur le rôle des facteurs immatériels à Futuribles où il a développé un outil d’évaluation du capital et du potentiel de développement à long terme d’une organisation, basé sur la prise en compte des regards croisés des parties prenantes, territoires y compris.
Xavier Dalloz organise des manifestations sur ses thèmes d'étude, et joue notamment un role de précurseur lorsqu'on regarde a posteriori les thèmes traités, il a notamment organise la premiere conference sur Internet en France (septembre 1994).
Isaac Getz, Professeur de Management des Idées, de l’Implication et de l’Innovation à ESCP Europe. Auteur de "freedom, inc".
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SOURCE : vimeo
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Rédigé le 28 mai 2010 dans 01 Perspectives dans les media, 05 Idees de professionels, 06 Actualites de la plateforme d'echange PSST | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
PROGRAMME DE PARIS 2.0 : paris20.psst.pro
TOUS LES CONTENUS DE PARIS 2.0 (5 JOURS DE RESEAUX SOCIAUX ET D'INNOVATION SOCIALE) :
- SITE DE L'EVENEMENT AVEC TOUTES LES INFOS = ICI
- TOUTES LES VIDEOS = ICI
- TOUTES LES PRESENTATIONS = ICI
- TOUTES LES PHOTOS = ICI
Rédigé le 25 avril 2010 dans 01 Perspectives dans les media, 05 Idees de professionels, 06 Actualites de la plateforme d'echange PSST | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
TABLES RONDES : TENDANCES 2009-2010
Dans le THEATRE en présence de tous les organisateurs de PARIS 2.0 : SEANCE D'OUVERTURE.
9h BIENVENUE SUR LA DEUXIEME EDITION DE PARIS 2.0 :
Présentation de PARIS 2.0 et remerciement des partenaires.
9h 15 QUELLES ETAIENT LES TENDANCES 2009 :
Synthèse de PARIS 2.0 de septembre 2009 par les membres fondateurs de PARIS 2.0 = Jean Maxence Granier co fondateur de Think Out, Serge Perez président des Ateliers Corporate, Xavier Cazard président d'Entrecom sur une initiative de jérémy dumont directeur de pourquoi tu cours.
10h QUELLES SERONT LES TENDANCES 2010 :
L'impact du 2.0 et plus particulièrement des réseaux sociaux sur linnovation, le marketing, la communication, les media, la création, le design et les entreprises (vues par tous les organisateurs de PARIS 2.0, mars 2010)
11h RESEAUX SOCIAUX ET INNOVATION SOCIALE :
Pourquoi l'année 2010 sera l'année des réseaux sociaux et de l'innovation sociale.
- Christine Balagué Docteur en Sciences de Gestion, Présidente de Renaissance Numérique et auteur de : « Facebook, Twitter et les autres…comment intégrer les réseaux sociax dans une stratégie d’entreprise »
- André-Yves Portnoff, prospectiviste, spécialiste de l’innovation, il mène des études sur le rôle des facteurs immatériels à Futuribles où il a développé un outil d’évaluation du capital et du potentiel de développement à long terme d’une organisation, basé sur la prise en compte des regards croisés des parties prenantes, territoires y compris.
- Xavier Dalloz organise des manifestations sur ses thèmes d'étude, et joue notamment un role de précurseur lorsqu'on regarde a posteriori les thèmes traités, il a notamment organise la premiere conference sur Internet en France (septembre 1994).
- Isaac Getz, Professeur de Management des Idées, de l’Implication et de l’Innovation à ESCP Europe. Auteur de "freedom, inc".
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ATELIERS : 10 START UPS INNOVANTES DANS LES MEDIAS EN 2010
Début* : 10:00 - Fin* : 12:30
11h05 : Quelles innovations vont transformer les médias et les marques et leur permettre d'offrir davantage de services à leurs clients ? Présentation des technologies innovantes à suivre en 2010.
Invités spéciaux: Amaury de Buchet - Conseil en management de l'innovation
Startups présentes:
LeNewz - Votre revue de presse interactive et en temps réel sur iPhone et iTouch
BrainSonic - Mise en place de plateformes WebTV
Tigerlily - Set of Facebook apps for marketers who want to get more from Facebook pages. Winner silver award au web09.
Senda - Senda software enables mobility intelligences on top of existing transport infrastructure.
Blumpit - Outils de support à la vente sur la tablette pc.
Pubeco - Dématérialisation des promos
Dismoiou - Ce site est un guide de bonnes adresses personnalisées (cityguide).
Sqli agency Paris - Multitouch/ Révolution
Mxp4 - Nouveau format audio. L'utilisateur peut "mixer" ou personnaliser son morceau.
TABLES RONDES : LA MUTATION DES MEDIAS A L'ERE DES RESEAUX SOCIAUX
Début* : 14:00 - Fin* : 18:00
Tables rondes organisées dans le THEATRE par Jean Maxence Granier Directeur associé et fondateur de THINK-OUT : www.think-out.fr
14h - 15h15 - Comment les médias organisent-ils leurs publics en réseaux sociaux ? Cela fait-il évoluer le rôle social des médias ? Comment cela renforce-t-il le sentiment d'appartenance du public au média, la fidélité, la participation, les échanges au sein des publics ? Comment ces nouvelles communautés de lecteurs et d'auditeurs contribuent à l’innovation sociale, aux nouvelles formes de citoyenneté ?
Pierre Haski, directeur de la publication Rue 89
Richard Poirot, rédacteur en chef adjoint libération.fr
Gilles Klein, journaliste Arret sur images et blogueur Le Monde du blog, Le phare
15h30 - 16h45 - Réseaux sociaux hyper locaux : vers de nouvelles formes de proximité.
Comment les médias de proximité renouvellent leurs approches à travers le web et les réseaux sociaux ? Quelle est la valeur ajoutée de ces réseaux sociaux de proximité ? Quelles relations privilégiées les médias construisent-ils avec leur public et au sein de leur public : partage d’information, entraide, débat ?
Nicolas Bel, fondateur de Spacefoot, le média du football local, directeur associé StartupAvenue
Ari de Souza, directeur des activités interactives, Metro
Atanase Périfan, fondateur de la fête des voisins, voisinssolidaires.fr, maresidence.fr.
Charles Berdugo, président de maresidence.fr, auteur du livre "le nouveau vivre ensemble" ( 2009 )
16h45 – 17h45 - Les réseaux sociaux, des nouveaux médias ?
Le “socialtainment” échange massif et continu de contenus informatifs ou distractifs au sein des réseaux sociaux devient-il une nouvelle pratique sociale ? Les réseaux sociaux permettent-ils à une information de trouver son destinataire ? Dans quelle mesure les réseaux sociaux sont-ils des portes d’entrée vers les médias traditionnels ? En quoi les “médias sociaux” (social medias) fonctionnent eux-mêmes comme des médias ? Comment les réseaux sociaux produisent –il leur propre information ? Quelle innovation sociale dans ce nouveau rapport à l’information ? Créent-ils une forme de citoyenneté différente, un rapport au politique et au social différent ?
Bertrand Horel, Chercheur Celsa, ParisIV-Sorbonne président du Social Media Club
Karim Eid, Zenith Optimedia
Olivier Dondain, responsable Ligne de Produits Communautés et Stockage en ligne
Clément Thibault, consultant Stratégie & management des telecoms et media, Novedia Consulting
Yann Leroux, Psychologue
ACCES AU SITE DE PARIS 2.0 : 5 JOURS DE RESEAUX SOCIAUX ET D'INNOVATION SOCIALE A PARIS
Rédigé le 04 mars 2010 dans 05 Idees de professionels, 06 Actualites de la plateforme d'echange PSST | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Intervenants :
Paula Braconnot, consultante en stratégie web , Brésil
Jean Marie Charon, Sociologue et chercheur au CNRS , spécialiste des médias, France
Stéphanie Hajjar Directrice de la plateforme Innovation, l’Atelier SFR , France
Eric Mettout, rédacteur en chef de L’express , France.
Amaury de Buchet, directeur de UlyssCo , France
Alban Martin, maître de conférence au Celsa, France
Marc Mentre, Journaliste, bloggeur, responsable de filière à l’EMI-CFD , France
Thibaut Deveraux, animateur design-platform.org designer produits et services, France
Introduction par Jean Maxence Granier Directeur associé de THINK OUT.
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Source : PSST
SUR : Le Vide Poches
PAR : françois pérennès
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DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 25 novembre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
ReadWriteWeb a récemment publié une sorte de guide (utile) des tendances du web aujourd’hui. Frank Pisani détaille « les 5 tendances qui comptent sur le web :
Ce qui est très impressionnant pour les entreprises, c’est la déstructuration des repères traditionnels : rapport à l’information, rapport au temps, rapport aux autres, rapport aux objets… Il nous semble qu’un énorme travail reste devant nous pour accepter et intégrer ces changements majeurs !
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Source : ReadWriteWeb
SUR : Le Vide Poches
PAR : françois pérennès
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Rédigé le 24 novembre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’argent c’est le nerf de la guerre. Et dans le Digital-Me, il est la contre-partie logique d’un retour en force des besoins à assouvir de l’internaute. Enfin, le Web éliminé, le réseau n’est plus le champ du possible ouvert à toutes les élucubrations pour “geeks”, mais un territoire commercial, ordonné, marketé, où le sens de l’équation “offre vs demande” revient hanter les business plans.
Finie l’errance. Place à la thune. Le Digital-Me est en rupture brutale avec le Web, dès qu’on parle business model. La porte d’entrée était symbolisée, jusque-là, par le fournisseur d’accès. C’est avec les meilleures intentions du monde, et la tournure d’esprit d’un douanier, que ces grands groupes prélèvent l’internaute avant de lui ouvrir les portes du réseau mondial. Derrière ce large portail c’est le règne de la gratuité. On est ainsi dérangé par quelques insectes publicitaires, plus ou moins accrocheurs. L’impression de gratuité qui transpire du réseau est la plus forte, et on entend d’ailleurs énormément de voix expliquer doctement qu’il n’existe pas d’autres voies. Comment pourrait on leur donner tort, lorsque l’on fait une énumération rapide des services proposés ? Tout compte fait, le Web en entier ne vaut pas plus de 30 euros par mois. Avec un inconvénient de taille, si l’on applique une méthode de type licence globale, prélevée sur les factures des FAI pour rémunérer les contenus dématérialisés, les sommes à distribuer seront d’autant plus faibles qu’il y a aura de demandeurs. Bref, le Web, c’est la paupérisation à courte échéance, voire la précarisation des petits au profit d’une nouvelle classe dominante capable d’engranger des audiences et une consommation maximum de ses contenus. Google est là encore pour en apporter la preuve concrète chaque jour.
L’âge du Digital-Me rompt avec le principe du portail d’entrée. il est basé sur la multiplication des points d’accès. Et à chaque point correspond un paiement, même minimal, ou presque indolore, mais réaliste. Ce qu’on appelle le micro-paiement est destiné à prendre une place conséquente avec la mutation des usages sur l’Internet. Il est d’ailleurs possible de le rapprocher de cette prophétie de la fin du Web, et le succès de services comme iTunes, qui est un exemple réussi de micro-paiement, face aux échecs des modèles successifs de consommation de musique contre publicité. Reste qu’il faut bien convaincre l’utilisateur de payer…
Là aussi, il y a une des grandes différence entre le Web et le Digital-Me. Il n’est plus question de s’interroger ou de gloser sur le concept proposé par tel ou tel site, mais de répondre à une question primaire : de quoi avez vous besoin ? En échange de quoi il faut payer pour avoir droit d’utiliser le dit service. Cependant la migration reste à effectuer pour la grande majorité des services vedettes du Web. Aujourd’hui, un site comme Facebook propose une version gratuite de son service, y compris sur iPhone, pareil pour Twitter, ou d’autres sites estampillés Web 2.0, pour lesquels le passage au Digital-Me pourrait représenter une bonne part du business model. Et la publicité reste l’unique source de revenus pour des sites qui n’ont pas encore osé franchir le pas. D’autres, comme Deezer, sont plus téméraires, et clament qu’ils vont bientôt sauter le pas en abandonnant la gratuité, notamment sur les mobiles. Toutefois, la peur de se faire souffler le marché par un autre site, dont le positionnement resterait centré sur la gratuité, est encore trop présente.
Très bien, vous avez payé une fois, et bien ne partez pas, ce n’est qu’un début ! Ce glissement du paradigme monnayable vers une accalmie de la relation entre le réseau et sa valeur commerciale, devrait tout aussi bien être l’avénement de l’abonnement. Et oui, quand on aime on ne compte pas, c’est bien connu… En instaurant ce lien de valeur, les services du Digital-Me, essentiellement ceux qui seront disponibles sur les plates-formes mobiles, pourront très bien être payés par échelonnement, mois après mois, ou à chaque nouvelle version. La refonte d’une application ça se paie ! Tout comme un accès à un bouquet de services inégalé par sa qualité ou, plus prosaïquement, totalement incontournable. Comme le préfigure l’arrivée progressive des systèmes de cloud-computing, dans lesquels une ferme de serveurs chauffés à blanc permet un accès à une série de comptoirs informatiques dotés d’applications ou de services accessibles depuis un ordinateur ou un appareil mobile. Microsoft, Apple, Google sont encore présents sur ce terrain, bien conscients de la manne qui s’ouvre à eux en liant durablement le client à des services mondiaux campés sur deux piliers : l’interopérabilité horizontale et la synchronisation globale. Les maîtres des OS ne sont pas les seuls à avancer sur ce terrain. D’autres projets sont dans les tuyaux, si l’on peut dire, pour installer sur le réseau ces super-structures informationnelles. Le P2P est certainement appelé à y tenir une place importante - un projet comme Spotify, par exemple, utilisant ces protocoles, pourrait bien en profiter. Plus largement, les services distribution et de vente de contenus culturels dématérialisés sont les mieux placés pour venir à courte échéance s’installer sur les ondes du Cloud-Computing.
L’astuce tient en fait dans la délocalisation de l’offre. Avec le Digital-Me, les futurs acteurs forts de l’économie digital renouvelée, seront ceux qui auront réussi à éloigner le client de l’objet de son désir. La musique, les jeux vidéos, la vidéo, mes applications, etc., tout doit être hors de portée, retiré du disque dur de la machine pour être soigneusement entreposé ailleurs. Dans un ailleurs virtuel évidemment, non situé, et pourtant toujours là, accessible à un clic de distance. Voilà un changement de paradigme dont on n’est encore loin d’avoir envisagé toutes les conséquences. D’un point de vue très terre à terre, les fournisseurs d’accès devront faire des progrès importants pour assurer la connexion, car, aujourd’hui, il n’est pas question de bénéficier d’un tel service en dehors des villes. Idem pour les sociétés qui investiront dans le Digital-Me, il faudra certainement encore des dépenses d’infrastructure de serveurs bien plus massives pour soutenir la demande, et garantir la qualité de service, comme l’on dit. Mieux, à bien y réfléchir, ces deux activités ont toutes les chances de fusionner pour se consolider et amortir les coûts d’investissement dans un avenir plus ou moins proche. Ainsi à l’avenir, Apple, Google, ou Sony pourraient très bien s’unir avec un opérateur de télécommunication afin de réaliser une nouvelle sorte d’intégration verticale plus colossale que toutes celles qu’on avait connues jusqu’ici. Cela poserait certainement des problèmes de compatibilité entre ces nouveaux géants des services. Aux autorités d’y mettre de l’ordre à bon escient, bien qu’il y ait fort peu de chance pour que ces nouveaux univers soient hermétiques les uns aux autres. Ils auront en effet tout intérêt à s’entendre sur des tarifs de “roaming data”mondiaux et multi-réseaux. Merci à l’interopérabilité horizontale !
Le moment est venu de conclure cette série. Il n’y était pas tant question que ça de jouer au futurologue, laissons cela aux spécialistes. L’enjeu était plutôt de s’essayer, à un tâtonnement, à l’aveugle, à saisir le présent, le plus actuel. Regardez-vous, que faites-vous, que voulez-vous du réseau là, maintenant, et comment le réalisez-vous ? La réponse tient à ce nouvel âge qui fuit sous nos clics et nos claviers.
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SUR : Le Vide Poches
PAR : françois pérennès
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DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 23 novembre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Web était un rhizome, fait de liens s’interconnectant, le Digital-Me est un océan, avec à sa surface des plis et des replis, des vagues pour continuer de filer la métaphore maritime. Pour que tout tienne en place, cette nouvelle matrice a besoin d’un ciment universel, nous l’appellerons l’intéropérabilité horizontale. Il ne s’agit pas d’un standard au sens où l’est le W3C - un ensemble de règles édictées pour la construction des sites internet. L’intéropérabilité horizontale est la nécessité pour les acteurs du Digital-Me d’être compatible entre eux, de s’entendre, bref de bâtir une nouvelle Babel.
“Je” n’existe que dans le rapport à l’autre, dans la manière où l’autre l’envisage. Pour ce nouvel âge du réseau, ce paradigme psychologique s’applique pleinement. La réalité, la satisfaction que l’on tire d’un service n’est fonction que de sa capacité à être le reflet du monde en ligne. Le pionnier du Digital-Me ne choisit pas un service sur ce qu’il lui apporte, mais sur la capacité que ce dernier a de lui permettre d’interagir sur le réseau. Plus ce service est capable d’inter-opérer et plus grande est sa valeur.
Aujourd’hui la force de Facebook tient essentiellement à cet avantage concurrentiel. En étant inscrit sur Facebook, l’internaute a accès à toutes sortes de contenus disponibles sur les autres sites, ou services. Il est possible tout autant d’aller sur YouTube pour sélectionner et visionner une vidéo, mais aussi de la faire partager, que d’aller sur iLike pour écouter de la musique et recommander des titres à ses amis. Tout comme il est possible depuis un simple site Web 2.0, ou même à partir d’une application comme iPhoto de poster une image sur Facebook, sans se poser plus de questions ou entrer dans des complications techniques. Les langages ne sont pas les mêmes et pourtant, ça se parle. Bienvenue dans l’intéropérabilité horizontale ! Les systèmes d’exploitation ont beau être différents, radicalement incompatibles, l’expérience de l’utilisateur plongé dans le Digital-Me ne souffre d’aucune barrière infranchissable, ou presque. L’échange des contenus est à la base de cette symphonie virtuelle.
Cette nouvelle loi de la communication électronique signe la fin des monopoles d’exploitation. Il n’est plus question désormais de se la “jouer perso”. Un service qui serait hors du jeu de l’échange n’a que peu de chance d’exister. L’isolement est fatal dans le Digital-Me. Pis, il serait une erreur stratégique et un pari trop risqué, même pour un acteur aux visées monopolistiques. Il suffit d’observer pour cela les tentatives navrantes des opérateurs de télécommunication dès qu’il s’agit de proposer un contenu comme, par exemple, de la musique. La quasi totalité de ces services ne sont pas ouverts et ne jouent pas le jeu de l’intéropérabilité horizontale, et d’ailleurs n’ont pratiquement pas d’existence dans le monde connecté. Ils ne sont là que par le dopage incessant pratiqué par leurs géniteurs qui dépensent sans compter en communication et promotion. Et cela en pure perte. Un autre indice est par exemple le lent déclin d’un service comme Hotmail de Microsoft, qui n’a pas joué ce jeu de l’intéropérabilité tant qu’il pouvait écraser la concurrence, et a décidé de changer son fusil d’épaule depuis janvier dernier pour éviter de se faire marginaliser. A condition qu’il ne soit pas déjà trop tard pour l’ogre de Redmond…
Cette circulation des contenus sans entrave modifie en profondeur les critères de réussite d’un service. Ainsi, il n’est plus impératif de détenir l’internaute dans son filet le plus longtemps possible en le baladant d’une page à une autre sur son site. La logique de la page vue multipliée au maximum a vécu, dans le Digital-Me l’important est la fidélisation de l’utilisateur avec, comme arme principale de séduction, la possibilité de lui offrir toutes les raisons de partir. Et pourtant, toujours il reviendra. Le paradoxe est là, au creux d’une pratique qui tient plus de la plate-forme de lancement que du Web-toile d’araignée tendu comme un piège pour internaute. L’affinité que l’on développe pour un service agit comme un aimant. On est très loin, encore une fois, de l’essence d’un site Web qui est de se rendre incontournable, au sens propre du terme.
Le service estampillé Digital-Me est la forme extérieure de l’identité virtuelle ; la coquille façonnée à coup d’interactions avec les autres internautes. Cette renommée virtuelle est déterminée par autant de facteurs que nécessaire, à condition qu’ils soient lisibles, qu’ils trouvent leur bonne transcription, pourrait-on dire, sur le Net. Les goûts en matière de musique, de cinéma, de livre, ou simplement les choix de vie sont facilement identifiés et exposés sur les sites du Digital-Me, mieux, ces derniers ont été très largement développés dans les premiers temps comme des bases de données personnalisées autour de différentes thématiques. Dans un second temps, le Digital-Me permet de développer une dimension supplémentaire : l’histoire. La renommée virtuelle ne sera plus arrêtée comme saisie dans une photographie, figée, ou suite de photogrammes, mais le récit d’une vie en accès sur le réseau - et c’est d’ailleurs, à partir de cette trajectoire visible que les marqueteurs auront à travailler. La continuité de l’activité en ligne, avec ses particularités, ses aspérités, pourra être désignée comme une ligne de vie virtuelle. Là, il deviendra intéressant de savoir comment cette agitation électronique incarnée enrichit l’existence.
Mais, laissons cela, l’enrichissement sera bien le sujet de l’épisode 5 de cette série, mais elle parlera modèle économique et monétisation dans le Digital-Me. Et le lecteur saura enfin si le meutre symbolique du Web aura sa justification dans l’annonce d’un univers mercantile.
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SUR : Le Vide Poches
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AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0
DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 23 novembre 2009 dans 05 Idees de professionels | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)