Présentation de ce rapport d'innovation le jeudi 27 mars lors de lesaperosdujeudi : www.lesaperosdujeudi.com
( photo )
Vers une communication alimentaire responsable
Le cours des matières premières végètales augmente, les agriculteurs sont tentés d'avoir recours aux OGM's pour nourrir le monde, les industriels se soucient plus des questions d'hygiène que de la réalité nutritionnelle finale, les distributeurs rachêtent des filiaires entières de production pour contrôler leurs fournisseurs...on voudrait nous faire croire que seul notre pouvoir d'achat nous préoccupe alors que notre santé, notre bien être, notre vitalité dépendent de ce qu'on mange.
La nature c'est la vie, ce n'est pas un produit comme les autres !
Nous
militons pour une communication alimentaire plus responsable : Bio,
fraiche, bonne pour la santé, nutritionnellemement juste...
Les membres de courtscircuits suivants feront 10 propositions :
Bruno David, président fondateur de Communication Sans Frontières/ directeur associé TBWA Non Profit.
Arnaud Lemoine, Responsable de la communication, FNSEA (federation nationale des exploitants agricoles)
Marie Martin-Pêcheux, mouvement CiTerrien, www.citerre.org
Natacha Benard Isautier, chargée de mission ONIGC (office interprofessionel des céréales)
Elisabeth Lerminier, direction des services éducatifs, France 5
Pascale Hébel, directrice département consommation, Credoc.
Corinne Ben Soussan, créatrice culinaire, Cuisines à Cœur à Marseille
Cédric Gossart, membre du conseil d’administration de l’office français
FEEE (fédération pour l'education à l'environnement)
Alexandre Pasche, écrivain et fondateur d’Eco and Co.
Véronique Sauret, directrice générale, Agence Verte.
Anne-Stéphanie Pierry, responsable communication commerciale, Crédit Coopératif.
Philippe Noël, Planneur Stratégique freelance.
Julien Ledortz, directeur associé, Agence Et Si.
Rudy Brancquart, journaliste, Questions de Santé, France 5.
Sauveur Fernandez, consultant en communication et innovation responsable et www.econovateur.com
Siegrid Dumas, fondatrice de www.menudujour.fr
Pierre Meneton, chercheur à l'INSERM sur l'hypertension
Janique Laudouar, présidente d'ARTANK
Pascale Laussel, Omnicom Media Group, Citoyenne du monde
Jacques Maret, agriculteur Bio, écrivain, "le naufrage paysan"
Ségolene Lefevre, historienne de l'alimentation
Emanuelle Pommetan, journaliste (projets alternatifs, créatifs culturels)
Hélène Binet, spécialiste en communication environnementale
Mélanie Fauconnier, animatrice et chargée de développement de Slow Food
ANGLES D'APPROCHE A DATE
1) Le vivant
L’Homme a « inventé l’Humanisme » en opposition à Dieu et à la Nature. Il s’est alors vu comme un fruit de la politique et de l’éducation plutôt que comme un fils de la Nature. Cet « arrachement » originel a été très productif (Droits de l’Homme, Démocratie) mais il se révèle « excessif » = l’homme ne peut pas tout comprendre et tout contrôler par la raison. Il est partie d’un tout, il est un animal, il est vivant.
Il se nourrit de vivant.
Une nouvelle approche de la nature et de l’alimentation vue comme étant « vivante ».
- tendance à manger des germinations de graines, ne pas mettre les oeufs au frigo pour stopper processus vivant, manger cru
Le vivant serait « bon par nature », « adéquat » à nourrir le vivant. Plus de vie dans le sol= plus de vie dans les récoltes=plus de vie dans les assiettes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biodynamique
En quoi le vivant est-il spécifique ? pour les philosophes :
http://sergecar.club.fr/cours/vivant.htm
Idée de pas de TVA sur les produits vivants, et pas de possibilité de s’approprier le vivant a travers le génie génétique
….la bioéthique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9thique
Qui porte cet angle ?
- Sauveur Fernandez, consultant en communication et innovation responsable www.econovateur.com/
- Dr. Christian Tal Schaller, www.santeglobale.info.
2) La bioéconomie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9conomie
La bioéconomie est peu ou prou une réduction de la théorie économique à l’économie des matières premières. Elle vise à intégrer des critères biologiques et environnementaux dans l’estimation des besoins et des capacités productives.
Problème de la bioéconomie : postule une autorégulation de l’écosystème planètaire. C’est un « acte de foi » : l’homme peut vivre en harmonie avec la Nature (mais : en quoi est-ce sur ? peut-être que l’homme est une « erreur » et qu’une telle harmonie n’existe pas).
On peut peut-être rapprocher l’approche bioéconomique de l’hypothèse (controversée) Gaïa ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_Gaïa
Une définition supplémentaire :
lue sur http://bioeconomie.12h60.com/index.php
Qu'est-ce que la bioéconomie ?
• La bioéconomie est l'économie qui permet de maintenir, d'entretenir et d'améliorer la vie du corps social planétaire humain.
• Le corps social planétaire humain est cet organisme vivant qu'est la société humaine. Il est formé de nombreuses cellules (chaque être humain), chacune de ces cellules appartenant à des organes ou sous-organes (nations, groupes sociaux, services publics, entreprises, etc.).
• Les principes de la bioéconomie sont fondés sur l'observation d'un organisme vivant et de ses interactions avec le milieu environnant. Cette observation est transposable à notre société tout entière et à ses fonctionnements.
• La bioéconomie se propose d'étudier et de définir les lois et les fonctionnements qui permettent le maintien en vie et en bonne santé du corps social.
• Ce maintien en vie et en bonne santé dépend étroitement de la bonne santé de l'ensemble des cellules, des organes et donc des flux qui circulent à l'intérieur du corps et qui nourrissent chaque élément de ce corps.
• La bioéconomie étudie aussi le rapport des cellules entre elles, des organes entre eux et des rapports entre les cellules et les organes.
• La bioéconomie se doit aussi d’étudier les rapports que le corps social entretient avec le milieu qui l'entoure, puisque c'est dans ce milieu qu'il puise sa substance pour se nourrir et se protéger, qu'il respire et puise l'eau dont il a besoin.
• Contrairement aux modèles économiques connus, sous-tendant des systèmes sociaux comme le communisme ou le "libéralisme", la bioéconomie est un modèle qui prône la solidarité et l'harmonie économique dans un seul but : le bien-être général ET particulier, non seulement pour maintenir l'état de santé optimum de la société et de la planète, mais aussi pour amener l’humanité vers une évolution supérieure.
• Un état de santé optimum est un état où la Vie est maintenue, favorisée, entretenue, encouragée. Cette santé n'est pas seulement matérielle, mais aussi affective, intellectuelle et spirituelle.
Problème : « santé spirituelle » : veut tout et rien dire, des centaines d’interprétations.
voir aussi :
Agriculture raisonnée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_raisonn%C3%A9e
Agriculture durable :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_durable
Agronomie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agronomie
Qui porte cet angle ?
- Marie Martin-Pêcheux, mouvement CiTerrien, www.citerre.org
3) La nutrition
La seule façon de réguler ce marché c’est de mettre au centre des nutritionnistes qui connaissent les besoins des hommes.
Proposer un indice d’evaluation de la qualité nutritionnelle des aliments
- Indice purement quantitatif aboutit à des cachets de vitamines.
- Versus Indice qualitatif = par exemple grain de la farine
- mais indice généralisé a tous les produits
Par ex, principe de l’indice biotique
http://hoche.versailles.free.fr/productions/rhindbio.htm
Le « principe d’équivalence en substance » :
http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/ocl/e-docs/00/03/36/29/article.md?type=text.html
Proposer des indices (vitalité, vivant non contrarié, localité, bio…).
Qui porte cet angle ?
- Gregory Pedileni ingénieur agro et chef de groupe produits nutritionnels
4) L’axe probiotique : pro vie (nourrir la vie / pas la défendre)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Probiotique
version anglo-saxonne plus complète :
http://en.wikipedia.org/wiki/Probiotic
Passer de …les Probiotiques favorisent la résistance de l’organisme aux agressions…a les pro biotiques et les pre biotiques nourrissent les ecosystemes de notre corps.
Qui prend cet axe ?
5) L’éducation des consommateurs:
Ce n’est pas que la responsabilité de l’état…les distrinuteurs en particulier devraient comme le faisait leclerc « servir d’intermédiaire » et nous éclairer sur nos choix.
Le plan national santé environnement : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/pnse/sommaire.html
Passer le stade de la culpabilisation et communiquer sur la positivité (mieux-être dans ma tête et dans mon corps)
Qu’est-ce qu’une nutrition adéquate ? Adaptée aux besoins nutritionnels, au métabolisme (critère numéro un). Le plaisir, c’est la santé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nutrition
Renversement des représentations :
Ce qui est bon pour les papilles=ce qui est bon pour le corps (activation des croyances).
Des tabous à lever : la vie est sacrée, psychanalyse de l’ingestion (lait maternel), changement de régime = changement culturel, des tabous religieux : hallal/ kacher/ carême…, ethnologie du cannibalisme, troubles alimentaires (anorexie, boulimie).
ENJEUX CULTURELS très importants.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troubles_des_conduites_alimentaires
Qui prend cet axe ?
- Bruno David, président fondateur de Communication Sans Frontières/ directeur TBWA non profit
- Julien Ledortz, directeur associé, Agence Et Si.
6) Systèmes production/distribution/consommation locaux :
Ex…les AMAP : http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_pour_le_maintien_d'une_agriculture_paysanne
Manger local, manger du terroir :
http://100milediet.org/
Qui prend cet axe ?
- Alexandre Pasche, écrivain et fondateur d’Eco and Co.
- Elisabeth Lerminier, direction des services éducatifs, France 5
Mais aussi le slow food, d'un indice de produits toxiques et non assimilables (ce qui rejoint la catégorie nutrition), et d'alimentation consciente (catégorie 1), des dangers (cancer, hypertension...)...
et une petite vidèo pour nous inspirer...