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Rédigé le 30 août 2008 dans 2 L'agenda des themes d'innovation, @ jeremy dumont | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le cercle d'innovation courtscircuits
fait avancer la réflexion et la création, il croise
les thèmes clefs, les compétences et
les secteurs d'activité, pour aller plus loin.
C'est une initative de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
et des ses planneurs stratégiques
qui ont ouvert leur réseau et encadrent la réflexion.
Le cercle d'innovation courts circuits mobilise les créatifs
culturels qui travaillent dans l'innovation, les médias,
la communication, le marketing et la création qui
souhaitent partager leur expérience et échanger leurs idées
(voir liste ci dessous).
A chaque fois un groupe de 10 professionnels
travaille sur un théme de prospective de son choix au
fil de 6 réunions sur deux mois. Le résultat de la mise en
commun de temps et d'intelligence est rendue public
sous forme d'un document power point rédigé et illustré
lors de Les Apéros du Jeudi d'abord, puis sur Courts Circuits,
en téléchargement libre au format .pdf.
Il est aussi possible de participer à nos différents
blogs collaboratifs "le vide poches", dédiés au planning tratégique
et à ses domaines d'application : marketing,
communication, création
et médias.
jeremy dumont, directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
Rédigé le 27 août 2008 dans 1 C'est quoi courts circuits ?, @ jeremy dumont | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rêv(é)volution ?
Les oiseaux de mauvais augure dressent un portrait sombre d'une société en mal d'avenir et d'ambitions collectives. A les entendre, les jeunes contestent moins, les créatifs suivent la mode, les philosophes bégaient...
Dans leur description, ils oublient que si le contexte économique, politique et social incite à la morosité, il est aussi porteur de contradictions génératrices de nouvelles énergies : Les excès d'individualisme redonnent le goût pour la réflexion collective ; Les pertes de sens incitent au bon sens créateur de nouvelles utopies ; La technologie crée des liens et autant de nouvelles envies de faire ensemble.
Ensemble...collectons, rassemblons, métissons tous les idées, rêves, énergies existantes. Les objectifs sont que chacun puisse avoir des rêves assez hauts pour ne pas les perdre de vue et écrire un futur commun désirable qui nous permettra de le choisir et non plus de le subir.
Faisons ensemble la Rêv(é)volution.
RDV ce mois ci sur www.courtscircuits.fr
Rédigé le 27 août 2008 dans 2 L'agenda des themes d'innovation, 3 Themes d'innovation en cours, 6 Courts circuits dans les medias | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
LES MEMBRES DE COURTSCIRCUITS 2008/2009
Achard Romain, Directeur associé, Nouveau Jour
Added André, président, Institut français de l'intelligence économique
Ait Kaci Yacine, Fondateur, Electronic Shadow
Amar Thierry ,fondateur, OffreMedia
Arnaud Christine, Directrice commerciale du pôle femmes, Express Roularta
Auckenthaler Brice, Président, Expertsconsulting
Audouin Alice, Responsable du développement durable, Havas Media
Auret Bruno Directeur associé, Saguez & Partners
Bacchieri Paule-Valérie, directrice adjointe de la publicité, ANOUS Paris
Bachelet Simon, Planneur Stratégique, Mediacom
Balle Nathalie, Chef de projet marketing mode, Galeries Lafayette
Bancquart Rudy, journaliste, France 5
Batiste Marine, Responsable de la communication, Mairie de Paris
Beau Frank,département prospective, RATP
Beaumont Véronique, directeur associé, Business Interactif
Beauvieux Alain, Président, Ami Software
Ben Soussan Corinne, Créatrice culinaire, Cuisines à Cœur
Benard Isautier Natacha, Chargée de mission, ONIGC
Berger Raphaël, Directeur adjoint du département consommation, CREDOC
Bernard Thomas, Chargé des projets spéciaux, Warner Chappell
Berne Emmanuel, Responsable des études, Heaven
Berrached Leïla, Chargée de la connaissance médias, Argus Presse
Berten Sébastien, président, Backelite
Berthelot Vincent, département gestion et innovations sociales, RATP
Bessé Eddy, Concepteur 3D, Neospline
Bidault Pascal, président, Cubb
Binet Hélène, photographe
Blanc Jean-Sébastien, designer et directeur associé
Blard Thomas, journaliste économique, LCI
Bonnet Pierre-Guillaume, développement de nouveaux produits , PSA
Bonnet Ludovic, responsable de la communication, IDTGV
Boué Laurence, agent de photographes
Bougaud Eric, Architecte, Zoevox
Bouyrie Sébastien, Responsable communication, Sportsandmarks
Braga-Postel Shirley, Responsable Veille, L'Oréal
Bron Juliette, Direction Stratégie et Produit, RATP
Broner Jacques-Olivier, président, Agence Rouge
Bruno Christophe, Net Artiste
Calle Sophie, artiste
Carcillo Stéphane, consultant marché de l'emploi, ministére de l'économie
Cattelat Philippe, Directeur, Sup de Pub
Caulier Dorothée, Directrice délégue à la promotion, ANOUS Paris
Cazard Xavier, fondateur, Entrecom
Certa Coco, responsable projets et développement, RPCA
Chanaud Michel, PDG, Pyramid
Cheleman Thierry, Directeur des sports, Direct 8
Cholle Francis, Président,The Human Company
Clin Éric, pdg, Nouvo.com
Cochard Hugues,Pdg, Alternative Channel
Colas Frédéric, président, Six&Co
Collet François, Directeur Associé, Heaven
Colucci Claudio, Designer
Coste Stéphane, Responsable prospective stratégique, Crédit Coopératif
Crépin-Burr Damon, Directeur de Création, Full Six
Crouzet Thierry, le 5eme pouvoir
Dantan Céline, Responsable Marketing Clients, Cortal Consors
David Bruno, Directeur associé, TBWA Non Profit
De Carayon Laure, directrice du développement, Titanium
Dechelotte Alban, Directeur du développement, Havas Sport
De Couët Jean, Directeur Associé, Grenade
Degos Stephan, directeur des opérations spéciales, MTV Networks
De Labarrière Aurelie, Directeur Agence, Publicis Consultants
Delacroix Eva, Maître de Conférences, Université Dauphine
De la Gorce Paul, directeur, Compagnie des Projets Spéciaux
De Montleau Marie-Camille, productrice, LMC Films
Delport Dominique, président, Havas Média
De Nicolay Jean, Directeur Général, CCA
Devillers Dylan, Community Chest
Deregnaucourt Jacques, Directeur Marketing et Études, TF1
Derein-Pozzi Cécile, Direction de la prospective, L'Oréal
Di Mattia Stéphanie, chargée des etudes, Reed Expositions
Dorangeon Jean-Marc, délégué à la direction des programmes, RTL
Dubos Jean-François, Consultant, Ergonomica
Dumas Sigrid, fondatrice, menudujour
Duringer René, directeur des études prospectives, CNSOEC
Duron Yves, Directeur, NextModernity
Ebguy Robert, Directeur de Recherche,CCA
Exertier Elisabeth, directrice associée, lesitemarketing.com
Faget-Bricaud Magali, Responsable Agence, Précision
Fassin Françoise, Directrice adjointe du marketing, Express Roularta
Fauconnier Mélanie, Secrétaire Générale, Slow Food
Fernandez Sauveur, consultant en communication responsable
Fille Pascale, Directrice de création, LePublicSysteme
Flammer Ivo, Président, XiLabs
Follenfant Teddy, journaliste et animateur, Radio RCF
Galienni Stéphane, Fondateur, Balistik Art
Garnier Marie-Aude, consultante comunication et marketing internet, Sokovision
Gaude Céline, responsable de la communication, Media Institute
Gayet Nicolas,président et fondateur, No Good Industry
Gilly Charlotte, Responsable Pédagogique, ESP
Girod de l'Ain Malo, Fondateur, M21 Editions
Godefroy Dominique, directeur général, Axense
Gombeaud Jean-Christophe, Directeur Marketing, Express Roularta
Gomez François, consultant en marketing événementiel
Gossart Cédric, membre du conseil d'administration de l'office français FEEE
Gotlib Michel, Directeur du marketing/ communication, COCA COLA France
Gourvennec Yann, global services, Orange
Gouvernaire-Thoral Sophie, directrice associée, Heidrick
Grange Samuel, The Semiotics Factory
Granger Fanny, créatrice de mode, OEF
Granier Jean-Maxence, Directeur et Fondateur, Think Out
Gravelle Alex, Directeur de la division Parfums, CARVEN
Guesnet Lionel, Fondateur "the brain company"
Guidetti Caroline, animatrice radio de l'émission Ressources
Guigou Rémi, Directeur de l'image et de la marque, MONOPRIX
Hanau David, responsable des contenus web, Isobar
Hebel Pascale, directeur du département consommation, CREDOC
Henry Jérôme, Directeur du marché des particuliers, Crédit Coopératif
Hermetet Julien, Directeur Marketing, Sport Magazine
Hogle Don, Directeur du planning stratégique, Euro RSCG New York
Hugon Stéphane, sociologue et associé, Eranos
Izel Nicolas, Planneur Stratégique, Havas Média
Jouve Michel, Directeur Marketing, Cortal Consors
Klein Sophie, responsable prospective "recherche et innovation", RATP
Levasseur Isabelle, responsable marketing Europe, Newell Rubbermaid
L'Hotelier Antoine, consultant Search Media, Néogilvy
La Carbona Pierre, Consultant New Media Orange TV
Lafourcade Jérôme, responsable de la cellule Funky Research, Millward Brown
Large Monique, Directrice et Analyste de Tendances, Dezineo
Laudouar Janique, chef de projet, Artank
Laurent François, coprésident ADETEM
Laussel Pascale, Chargé d'études, Omnicom Media group
Leblanc Claire, Adjointe au chef de département, ONF
Lelouet Pierre-François, Président, Nelly Rodi
Le Pichon François, Directeur Artistique, Virtuoz
Le Roy Isabelle, Directeur de l'innovation, Havas Média
Ledortz Julien, Directeur associé, Etsi communications
Lefevre Christine, responsable de la communication stratégique, MACIF
Lefevre Ségolène, Historienne de l'alimentation
Lemoine Arnaud, Chargé de la communication, FNSEA
Lerminier Elisabeth, Direction des Services Éducatifs, France 5
Le Seviller Marie, archiviste, médiatheque musicale, ville de Paris
Lesur Estelle, chargée de veille, Sésame
Liebert Charles, Chargé de Clientèle, Reflect
Litzler Eric, Associé responsable des partenariats, Sports Stratégies
Longuet Nicole, Département Marque et Communication, Crédit Agricole
Maghsoodi Leyla, Concertation & Communication, APSYS
Maillet Thierry, Président, TMV-H
Ma Kim Nam, planneur stratégique, Microsoft Advertising
Malnuit Olivier, rédacteur en chef du site technikart.com
Marchetti Luca, sémiologue, directeur du pôle design, Anomos
Marcou Thierry,Directeur du programme Villes 2.0 , FING
Maret Jacques, agriculteur et essayiste
Martin Alban, responsable du buzz marketing, Orange
Martin-Pêcheux Marie, essayiste
Mazal André, planneur de l'image, Euro RSCG
Menez Julien,consultant senior, Six & Co
Mezghiche Sabri sociologue
Milgrom Isabelle, Directeur du département qualitatif, IPSOS
Minckes Bertrand, Design Manager, Mont Blanc
Mohamed-Cherif Georges, cofondateur, Buzzman
Monfort Pascal, Responsable tendance, Nike France
Monot Corentin, planneur stratégique, Duke London
Morette Hugues, consultant en communication, Rumeur Publique
Morgant François, directeur, NMC productions
Mottola Ignazio, designer nouveaux médias, BartProject
Mouliérac Olivier, Directeur de Création, Euro RSCG
Morier Philippe, Directeur développement et innovation, Nestlé France
Mouton Yann, ING Direct café, ING DIRECT
Nasso Franck, directeur commercial, Bronx
Nifle Roger, président de l'institut Cohérences
Noël Phillipe, Planneur Stratégique Freelance
Ortal Pierre, directeur comunication, promotion, new business, Virgin Stores
Pasche Alexandre, Président, Éco&co
Pastore-Reiss Elizabeth, Directrice, Ethicity
Paucot Anne-Caroline, fondatrice, Hyaka Productions
Perrier Benoit, directeur des événements et de la promotion, Citizen K
Pican Véronique, directrice commerciale, Express Roularta
Pierry Anne-Stéphanie, Responsable Communication, Crédit Coopératif
Pometan Emmanuelle, journaliste indépendant
Ponthou Laurent, Directeur Deal Flow et Expérience Utilisateur, Orange Labs
Pouy Gregory, Directeur Associé, Vanksen/ Culture Buzz
Prioux Nicolas, designer scénographie, responsable ecole de design de nantes
Quinn Nick, réalisateur et photographe
Radenac Stéphanie, Designer
Rebiscoul Antoine, Directeur des Stratégies, Publicis
Rebours Christophe,président fondateur, In Process
Reveillon Gilbert, Prospective et Coordination, LASER
Revelli Carlo, fondateur, Agoravox
Rodier Arnaud, Rédacteur en Chef Adjoint, Le Figaro
Rossi Marie-Dominique, responsable de la diffusion, Stratégies
Rouffiac François, Directeur de la Rédaction, Editialis
Sargueil Anne-Marie, Présidente, Institut Français de Design
Sawicka Boris, Responsable du salon des médias, Media Spring
Sibaud Maud, Chargée de Développement, Design Pool
Sibertin-Blanc Jean Baptiste, Directeur de la création, DAUM
Siesz Henri, Directeur Associé, Grandear
Skinazy Cyril, fondateur, zerotv
Sorin Jérôme, Stratégie et Marketing, Société Générale
Soulet Caroline, responsable des études MMA
Steinmann Ariel, Senior Vice-Président Marketing, ING Direct
Tauvel Julien, Responsable Marketing et Publicité, Grandcrew
Teulière Michel, Directeur Général, Carat France
Tilly Géraldine, Responsable Marketing, Jet Multimedia
Touchard Jean François, scénariste lumière
Vaillant Emmanuel, Directeur de Création, Havas Sports
Veillon Julien, Directeur Marketing 360 et Mobile, BETC Eurorscg
Vila Marc, directeur de création, Génie Interactif
Vivier Emmanuel, président, Vanksen - Culture Buzz
Volatier Benoit, coprésident, Occurrence
Weizman Dominique, PDG, Dezineo
Zakarian Maral, Directrice Marketing, SNCF
Zara Olivier, président, Axiopole
Zeller Jean-Marc, directeur des études, Moet Hennessy Diageo
Ziliani Annie, directrice conseil New Business, Peclers Paris
Zilnyk Maud, Responsable Merchandising, Galeries Lafayette
Rédigé le 27 août 2008 dans 00 Les membres de courts circuits | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
ludovic bonnet, directeur de la communication iDTGV.
Jeremy est une personne très enthousiaste et en qui on peut avoir confiance ; il nous a été d'une grande aide lors en organisant notre compétition d'agences de publicité et a fait preuve d'une pronfonde maîtrise et de créativité, en suggérant une nouvelle approche et difféentes manières d'appréhender notre projet.”
Jean-Marc ZELLER , Directeur des études de consommation, Moet Hennessy Diageo
“Jeremy, est un expérimentateur de talent , qui a su renouveler la notion de Planning Stratégique et il en était temps. Il est devenu en quelques mois un des influenceurs important du web 2.0. Mais ce que j’aime chez Jeremy c’est qu’il ne s’est pas pris la grosse tête, qu’il reste lui-même , qu’il est curieux de tout, qu’il sait écouter, faire la fête, c’est grâce à des individus comme lui que le monde avance et progresse.”
Don Hogle, Directeur du planning stratégique, Euro RSCG New York
Jeremy est un créatif d'une grande originalité . Il a l'oeil pour capter les nouvelles tendances culturelles et utilise ce don pour faire emmerger de nouvelles idées. Il a un talent incroyable pour réunir les esprits créatifs dans n'importe quel domaine. Les résultats sont spectaculaires.”
Lionel Guesnet, directeur de création, The brain compagnie
“Jeremy offre l'attention nécessaire et une véritable écoute. A l'affût des tendances, il renouvelle le planning stratégique avec une approche créative mais aussi soucieuse de l'individu. Bref, l'opportunité d'avancer vite, bien, différemment… et de prendre une longueur d'avance.”
“Nous travaillons régulièrement avec Jeremy qui intervient à SUP de PUB en planning stratégique. Il réalise également les tables rondes thématiques autour des grands rendez-vous de la communication.”
Yann Gourvennec, Directeur d'internet et des média digitaux, Orange Business Services
“Jeremy est un des acteurs les plus influents du web 2.0 et son réseau est illimité. Pour lui, le réseau 2.0 s'étend au delà d'internet .”
Alexandre Pasche, président de Eco&co, agence conseil en choix écologiques
“J'apprécie beaucoup Jérémy Dumont. Sous ses airs cool et branché,
il est clair, rigoureux et novateur dans sa pensée. Planner stratégique
en agence depuis près de 20 ans, ayant rencontré beaucoup de
"visionnaires" auto-proclamés, je pense que Jérémy est un des seuls en
France à avoir une vision claire de ce que seront les marchés de la
mode, de l'alimentaire, de l'information (etc.) dans les années à
venir. . En fait, ses analyses valent cher, beaucoup plus cher qu'il ne
les vend. Les professionnels ne s'y trompent pas, les directeurs
marketing des grandes entreprises mettent un jean et viennent
discrètement espionner ce qui se passe aux Apéros du jeudi et aux
Courts circuits.”
Georges Mohammed-Chérif, Président-fondateur, buzzman
“Ce gars est sympa. Vous pouvez lui faire confiance. Bonne vision du
marché et du business. Intélligent et le meilleur RP que j'ai connu.”
Damien Chalret du Rieu, Co fondateur, www.viadeo.com
“Jeremy est aussi entrepreneur que professionnel. Il fait parti de mes partenaires dans le domaine du marketing. Je le recommande parce que vous pouvez compter ses compétences en communication et j'ajouterai que c'est un créatif d'un nouveau genre .
elisabeth exertier, président fondateur, Le Site Marketing
“Jeremy est le coeur du réseau des influenceurs parisiens dans les
domaines de la reflexion sur la marque et ses medias. Jeremy écrit les
tendances en temps réel en tandem avec les meilleurs experts métiers.”
Emmanuel Vivier, président et cofondateur, Vanksen|Culture-Buzz
“Jérémy
possède une connaissance détaillée des tendances présentes et à venir
et sais les communiquer et les partager avec talent.
De plus, il
possède un vrai talent pour connecter les gens entre eux. Grâce à son
enthousiame contagieux, sa grande curiosité intellectuelle et son sens
de l'échange il a créé un des rendez-vous évènementiel en networking
les plus remarquables à Paris (Les Apéros du Jeudi), à la fois par le
nombre de participants que par leur très grande diversité. Navigant
entre les mondes de la mode, de la publicité, de l'art, des nouvelles
technologies...”
Matthieu Guevel, directeur de QualiQuanti
“J'ai été heureux de voir comment il peut être créatif et innovant. Son enthousiasme à défier les modèles de pensées et essayer de nouvelles méthodes (spécialement en marketing , étude et recherche) est quelque chose de vraiment d'important, et trop rare dans notre métier.”
François Laurent, co président de l'ADETEM (association nationale du marketing)
“Un des créateurs de réseaux les plus dynamiques que j'ai jamais rencontré”
“Jeremy, on est en contact en de nombreux points de la toile, c'est dire si on gravite dans les mêmes réseaux, et si on est actif. Je dois avouer que tu as une implication dans tes projets digne d'un mania des médias web et humains... parce que tu les rencontres les gens, en plus de les titiller online :) Continues, on adore...”
Cedric Francois , Designer et Manager, Nouvel Oeuvre - design packaging
“Jeremy est comme une machine à idées , avec une grande énergie et une capacité à les rendre réelles.”
Yann Chapellon, président, Le Monde Interactif
“Jeremy : le parfait cocktail d'idées et d'énergies avec ce qu'il faut de ténacité.”
Laurent Blondeau, directeur du développement TPS
“Jeremy est l' "homme aux milles idées à la journée", avec plusieurs terrains de travail , un gars sympathique avec plusieurs compétences , capable de diriger et mener des projets, travailler en collaboration. Un gars bien, de façon sûr. Je voudrait travailler avec lui encore pour longtemps...”
Thomas DORTEL, Directeur marketing, AOL Europe
“Jeremy est une bête de communication ! Naturellement créatif, il connait parfaitement le monde du web et comment investir les gens dans un de ses projets.”
Ariel Steinmann , Directeur marketing, ING Direct France
"J'ai recontré Jérémy plusieurs fois et j'ai été impressionnée par son excellente vision stratégique et sa vision à long terme sur les marques. Il est très énergique et plein de ressoucres pour faire bouger le marché"
Alban Martin, responsable du Buzz marketing, Orange
“Jeremy Dumont est une des personnes les plus créatives et une personne charmante qu'il m'ait été donné de rencontrer ces dernières années. Prêt à tendre la main, avec pleins de solutions innovantes, quand j'en ai eu le plus besoin. Il est aussi un merveilleux "community manager", quand il s'occupe de la communication sur le net. Big'up Jérémy !”
Nathalie Wassermann, directeur artistique, saatchi&saatchi
“Jeremy Dumont m'a aidé à entrer en contact avec différentes personnes du monde de la publicité. Vif et ouvert d'esprit, il sait comment créer les opportunités, sa connaissance de la communication le rend incontournable.
Jean julien Guyot, Responsable du contenu, IPUB.CA.CX
“Jeremy Dumont est et sera encore pour longtemps une véritable source d'inspiration et de motivation au sein de la communauté des planneurs stratégique. Innovateur, téméraire et visionnaire, il incarne l'avenir des relations clients entreprises.”
Isabelle Le Roy, Directrice Innovation, Havas Media
“TU COURS après de nouvelles IDEES, de nouvelles personnes à rencontrer, des nouveaux débats à créer dans une quête perpétuelle du différent, du pertinent, de l'innovant. Ce qui est bien, c'est que tu arrives a rattraper tout cela.”
Isabelle Milgrom, Directrice de département qualitatif chez Ipsos
“Jeremy Dumont a réussi en quelques 2 ans à créer une dynamique et une force de proposition vraiment intéressante dans le domaine des idées de planning stratégique. Il apporte une vraie fraîcheur et une impulsion nouvelle qui font du bien !”
Rédigé le 27 août 2008 dans 00 Les membres de courts circuits, @ jeremy dumont | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
LES MEMBRES DE COURTSCIRCUITS 2007/2008
MARKETING
Sophie Klein, responsable prospective « recherche et innovation », RATP.
Juliette Bron, chargée de la prospective, PSA.
Bertrand Minot, Consumer Knowledge Management, Nestlé France
Shirley Braga-Postel, responsable veille, L’Oréal
François Laurent, coprésident de l'ADETEM et Blogueur (MarketingisDead)
Laurent Ponthou, Responsable insight et customer expérience, ORANGE LABS.
Jean-Maxence Granier, Directeur de THINK OUT.
Raphaël Berger, Responsable Adjoint Département Consommation, CREDOC
Pascale Hébel, directrice département consommation, CREDOC.
Siegrid Dumas, fondatrice de www.menudujour.fr
Marie Martin-Pêcheux, mouvement CiTerrien, www.citerre.org
Pierre La Carbona, SOFRECOM.
Mélanie Fauconnier, chargée de développement, Slow Food
Nathalie Balle, Responsable marketing de l'offre, Galeries Lafayette.
Maud Zilnyk, Responsable merchandising aux Galeries Lafayette
Emmanuel Berne, responsable études, HEAVEN
Sabri Mezghiche, groupe Chronos.
Francis Cholle, écrivain, « L’intelligence intuitive » et président, The Human Company
Robert Ebguy, sociologue et sémiologue, CCA
Caroline Guidetti, vice-présidente, le club de Budapest
Philippe Noël, planneur stratégique freelance
COMMUNICATION
Charles Liebert, accounts manager, groupe Reflect.
Sabrina Broggini, responsable marketing mobile, Mobivillage.
Grégory Pouy, CEO, BuzzParadise (VANKSEN Group)
Bruno David, directeur associé, TBWA Non Profit et fondateur de « Communications sans frontières ».
Arnaud Lemoine, Responsable de la communication, FNSEA.
Cédric Gossart, membre du conseil d’administration de l’office français FEEE
Natacha Benard Isautier, chargée de mission ONIGC (office interprofessionnel des céréales)
Alexandre Pasche, écrivain et fondateur d’Eco and Co.
Véronique Sauret, directrice générale, Agence Verte.
Anne-Stéphanie Pierry, responsable communication, Crédit Coopératif.
Julien Ledortz, directeur associé, Agence Et Si.
Sauveur Fernandez, consultant en communication responsable,, www.econovateur.com
Jacques Maret, agriculteur Bio, écrivain, "Le naufrage paysan"
Ségolene Lefevre, historienne de l'alimentation
Hélène Binet, spécialiste en communication environnementale
Marine Batiste, responsable de la communication, Mairie de Paris
Don Hogle, directeur du planning stratégique, Euro RSCG New-York
Juliana Dos Santos, présidente, Verakis
CREATION
Damon Crépin-Burr, directeur de création, Fullsix.
Fanny Granger, créatrice de mode et blogueuse, anosenfants.typepad.fr
Olivier Mouliérac, Directeur de création, EURO RSCG.
Dominique Weizman, Directrice générale, Dezineo
Monique Large, Directrice associée, Dezineo
Lionel Guesnet, concepteur-rédacteur freelance
Stéphane Galienni, directeur, Balistik Art
JF Dubos, consultant expérience utilisateur, Ergonomica
Christophe Rebours, président, Inprocess.
Corinne Ben Soussan, créatrice culinaire, Cuisines à Cœur à Marseille
Janique Laudouar, présidente, ARTANK.
Anne-Marie Sargueil, présidente, Institut Français du Design
Claudio Colucci, Designer Paris/Tokyo
Jean Baptiste Sibertin-Blanc, Directeur de création, Daum
Bertrand Minckes, design manager, Montblanc Design Studio
Eric Bougaud, architecte et designer, Zoevox
Eddy Bessé, concepteur real time, Neospline
Laurence Boué, agent de photographes
Cendrine Gabaret, agent de photographes
Yacine Ait Kaci, cofondateur, Electronic Shadow
Christophe Bruno, net artiste.
Ignazio Mottola, designer interactif, Bartproject
André Mazal, planneur de l’image, BETC Eurorscg
MEDIAS
Ivo Flammer, concepteur de jeux réalité augmentée, XiLabs
Sébastien Berten, président, Backelite.
Simon Bachelet, Planneur stratégique, MEDIACOM.
Julien Veillon, directeur marketing 360 et mobile, BETC eurorscg
Boris Sawicka, Responsable salons des médias (Média Spring).
Alain Beauvieux, président de AMI Software
Dylan Devillers, COMMUNITY CHEST.
Pascal Bidault, Président-Fondateur, CUBB.
Pascale Laussel, Omnicom Media Group
Christine Arnaud, Directrice commerciale femmes, Express Roularta Services
Francoise Fassin, directrice adjointe du marketing, Express Roularta Services
Véronique Pican, Directrice marketing, Express Roularta Services
Alice Auduin, Responsable du développement durable, Havas Média
Géraldine Tilly, Responsable Marketing, JET MULTIMEDIA.
David Hanau, responsable contenus, Isobar
Alice Henry, business développement manager, Nokia Interactive.
François Le Plichon, Directeur artistique et Responsable User Experience, VIRTUOZ
Leïla Berrached, Chargée de la connaissance médias, ARGUS PRESSE.
Elisabeth Lerminier, direction des services éducatifs, France 5
Rudy Bancquart, journaliste, Questions de Santé, France 5.
Emanuelle Pommetan, journaliste (projets alternatifs, créatifs culturels)
Julien Tauvel, Responsable Régie interactive, Mint
François Gomez, blogueur, www.marketing-evenementiel.com
Bruno Auret, Directeur associé Saguez&partners/Raymond interactive
Thomas Bernard, projets spéciaux, Warner Chapell Musique
Rédigé le 27 août 2008 dans 00 Les membres de courts circuits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé le 27 août 2008 dans 7 PSST (actualites de la plateforme) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Photo : sebastien chery
Chers tous...
je vous propose que le cercle d'innovation courts circuits (www.courtscircuits.fr) fasse sa rentrée le mercredi 10 septembre à 12h dans les bureaux de pourquoitucours au 8 rue Myrha, 75018 Paris. Comme avant les vacances je vous propose de nous réunir autour d'un charmant déjeuner et de terminer cette réunion pour 14h.
MERCI DE CONFIRMER VOTRE PRESENCE : olga(att)pourquoitucours.fr (thibaud pars à Londres, je cherche un nouveau stagiaire a partir de sept).
Au programme de cette réunion exceptionnelle qui nous permettra de nous synchroniser tous ensemble :
- le choix des thémes qui seront traités cette année 2008/2009,
- la validation d'un agenda (avec dates et désignation des chefs de groupes).
Voici ma petite liste de thèmes d'innovation à date...
- De nouvelles suggestions : les vieux (de nouveaux besoins, de réelles opportunité d'innovation produit/service/communication/media), l'interactivité dans les médias (même les mass médias sont devenus interactifs), le prix de l'information (quid de la gratuite dans les medias), les nouvelles valeurs des francais (ou en sommes nous de l'individualité ? de la famille ?), ...
- Et les 5 thémes dejà proposés avant les vacances (voir ci dessous) : la spiritualité, l'advertainment responsable (le storytelling, ou comment les marques racontent notre histoire), design (focus sur le design eco, ecolo, les interfaces, les nouveaux talents), la cooperation (l'entraide a travers les mises en réseau, dans la vie et dans le virtuel)....
Il nous en faut 9 au final. Nous y sommes presque...
Il est bien évident que chacun peut proposer un théme, que l'idée c'est que chacun participe a la préparation du power point sur un théme ou deux (et pas a tous) pendant 6 semaines, que certains se désignent comme chefs de groupe avec l'aide de pourquoi tu cours.
Nous avons deja commencé a travailler sur "rev(e)olution" avec Anne Caroline Paucot, Roger Nifle et nous ferons donc un point sur les utopies d'aujourd'hui lors de les aperos du jeudi qui aura lieu le 25 Septembre dans une galerie d'art : www.lesaperosdujeudi.com.
Merci bien
jérémy dumont, directeur de pourquoitucours : www.pourquoitucours.fr
Rédigé le 22 août 2008 dans 1 C'est quoi courts circuits ?, 2 L'agenda des themes d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une mutation de civilisation voilà ce qui se passe ici. Le problème? Quand on est dedans et que l’on observe de sa fenêtre on voit tout et son contraire.
Crédit photo : http://www.en-lorraine.com
L’après est à l’avant ce que l’avant est à l’arrière. Temps et espace se mélangent uchronie et utopie, la mutation ce n’est pas demain ou ailleurs mais maintenant, un autre Sens, dans l’histoire, de l’histoire.
Pour certains cependant, aller de l’avant c’est faire marche arrière, aller en arrière, c’est progresser; suivez mon regard. Pour d’autres rien ne change sauf quelques conditions conjoncturelles auxquelles il faut, bien sûr, s’adapter. Pour d’autres encore l’innovation est l’incantation conservatrice du primat de la technique et du règne des technocraties en tous genres.
Au cœur même de ce qui est un signe majeur de la mutation, le phénomène Internet, l’expertise triomphante se veut technique et de ce fait aveugle aux changements de fond.
Mais quels changements ?
Quatre titres :
1) La mutation, un phénomène humain, le seuil de maturescence.
2) La mutation, une crise de la civilisation antérieure, celle des représentations.
3) La mutation, une crise pour commencer une nouvelle civilisation, la crise de Sens.
4) La mutation, les clés d’un nouveau monde, l’âge du Sens et des communautés de Sens, la socio performance.
Les analyses ci-après sont issues de l’Humanisme Méthodologique,
ses apports de prospective humaine et l’ingénierie du Sens et des cohérences humaines
(socio performatique, espaces virtuels d’activités...
Crédit photo : http://pinktunez.blogspot.com
1) La mutation un phénomène humain, le seuil de maturescence.
Pourtant nous sommes les héritiers de la Renaissance, avec les “Lumières”, l’émergence de l’individu et toutes les institutions de la Raison, notamment dans un pays qui en a fait historiquement et structurellement une divinité d’Etat.
La catéchèse du progrès c’était : d’abord la préhistoire des hommes archaïques, nos bon sauvages, l’histoire moyenâgeuse faite d’obscurantisme et de domination féodale, la modernité avec la Raison qui chante (même la Marseillaise) et qui régit nos neurones comme nos actions citoyennes.
Et voilà la post modernité, sorte de tourbillon où on lâche prise, on tombe de l’échelle et on s’arrête de penser.
Nous serait-il venu à l’idée qu’il y a un chemin de l’homme, un axe du grandir, une trajectoire de l’accomplissement humain, une histoire, marquée par des phases de développement, des seuils de passage, une évolution de l’homme?
Cela touche les personnes (tiens pourquoi éduquer, mais jusqu’à l’adolescence seulement, n’est-ce pas ?), cela touche les groupes humains qui se cultivent, se civilisent, se professionnalisent, se développent et aussi l’humanité entière.
Même l’idéaliste le plus obtus ne peut ne pas voir que ça régresse aussi que ça recommence toujours, que le pire est toujours là. Mais seuls les pessimistes obtus endoctrinés par nos maîtres ès catastrophes et accusateurs de l’homme ne voient pas que malgré cela ça progresse d’âge en âge.
Alors la question : qu’y a-t-il en l’homme qui explique et justifie cette marche en avant, qui la structure en étapes et nous fait avancer de mutation en mutation?
L’humanisme méthodologique avec le thème de l’évolution humaine y répond (vaste sujet pour ceux à qui leurs distractions laissent encore un peu de temps pour l’essentiel).
Quatre âges:
- Archaïque, dominé par les affects (voir Boris Cyrulnik : “la naissance du sens”) voir aussi la tentation du retour défaitiste à l’origine. Les bouffées émotionnelles préparent les fusions passionnelles et les guerres de demain
- Primaire, occupé avec l’apprentissage de la subsistance, la coexistence et le confort, voué aux actes techniques visant toujours à court terme. C’est déjà un progrès celui de l’âge du faire.
- Secondaire, l’âge des représentations (mentales) régies par la Raison et capable de construire, structurer, modéliser les affaires humaines à toutes les échelles, même à moyen terme.
- Tertiaire, l’âge du Sens, celui du discernement, détermination, partage de Sens, engagement de Sens. Le Sens du bien commun devient l’axe d’accomplissement des hommes et des affaires humaines. Le temps des communautés de Sens est arrivé.
Des seuils de passage entre les âges:
- la “venue au monde”, seuil de la naissance, séparatrice, passage de l’âge archaïque à l’âge primaire,
- l’adolescence, seuil de l’indépendance individuelle (qui n’est pas encore l’autonomie), passage de l’âge primaire à l’âge des représentations,
- la maturescence, seuil de l’autonomie personnelle et communautaire, passage de l’âge des représentations à l’âge du Sens.
Chacune de ces mutations est un moment de crises, remises en question du niveau de maturité et de conscience antérieurs, épreuve de nouvelles problématiques et construction d’un nouveau monde.
Ces marches d’évolution n’éliminent pas les précédentes et nous sommes heureusement construits de ces différents étages. Malheureusement les “élites” à chaque fois croient régir le monde à leur seul étage, ignorant les réalités, les hommes et leurs propres affaires antérieures et se débrouillant pour retirer les échelles (sociales) ou construire des murailles.
Situons notre mutation, seuil de maturescence, hominescence dit Michel Serres.
Nous passons d’un âge dominé par la production et la maîtrise de représentations mentales avec la Raison, à un âge dominé par la question de Sens qui renvoie aussi toutes les affaires humaines à des affaires communautaires; communautés de Sens bien sûr et pas communautés archaïques seules connues des anti communautaristes coincés entre deux âges.
Les représentations ? L’imaginaire, les constructions juridiques, spatiales, les modèles de la science et de la culture, les discours et les œuvres d’arts, les titres et les lois, les idées et les mythes, hors de la Raison point de salut (on parlait même de la folle du logis à propos de l’imagination il y a peu).
Voyez comment la réflexion, reflet mental de ce qui est déjà là, prédomine chez nos contemporains et particulièrement dans les milieux scientifiques, artistiques, créatifs où la pensée créatrice est l’exception, la réflexion (narcissique souvent) la règle.
La mutation va nous apprendre que les représentations ne régissent pas le monde, elles sont seulement des médiations du Sens, des moyens, des modes d’expression humaine, révélateur et réalisateur.
Alors l’essentiel c’est le Sens et les représentations leur médiation, la raison a encore de beaux jours pour servir à les ordonner et à mieux maîtriser nos affaires primaires et même nos pulsions archaïques.
L’essentiel c’est le Sens parce que nous sommes des êtres de Sens et nous existons par les communautés de Sens (ConSensus) que nous constituons, et le Sens c’est l’esprit. (Sens et spiritualité c’est lié).
Crédit photo : http://ambassadeutopia.blogspot.com/
2) La mutation, une crise de la civilisation antérieure, celle des représentations
Au moment où la maîtrise des représentations par la Raison triomphe, une hiérarchie sociale et intellectuelle règne, surtout dans un pays qui en a fait un indépassable et l’a institutionnalisé. Mais voilà, les hommes progressent et la maîtrise des représentations est ébranlée.
Quatre tendances dans cette crise:
La crispation sur les représentations anciennes. Voyez comme les formules du passé font florès, incantations vaines.
La fuite en avant dans la prolifération des représentations, images, lois, modèles, discours, formules, euphorie morbide, vanités.
La régression vers les choses concrètes (primaires) ou archaïques, refus de penser puisque ça ne marche plus. La raison courte, utilitaire ou la déraison pour “s’éclater”.
Enfin le dépassement. Ce qui était un usage avancé des représentations, au-delà des formes, accès intuitif au Sens, devient la voie du progrès. La poétique, la créativité, le concept, ne sont plus l’ultime horizon de la culture mais le point de départ d’un nouvel âge, d’une nouvelle conscience, d’une nouvelle compétence humaine.
Crédit photo : la cinémathéque française
3) La mutation, une crise pour commencer une nouvelle civilisation, la crise de Sens.
Une crise c’est une épreuve de remise en question. Son dépassement un progrès humain qui engage une nouvelle étape de développement, d’accomplissement. C’est aussi une période de troubles. Non seulement ça va dans tous les Sens mais aussi cela réveille de vieilles crises, si bien que tout l’édifice en est ébranlé.
La crise de Sens nous place devant l’épreuve de la multiplicité des Sens, la prolifération des repères en tous Sens, que nous éprouvons comme quête de Sens, quête de valeurs. A quelle représentation se fier? Un pas en arrière. A quelle autonomie, à quelle responsabilité s’engager? Un pas en avant.
La crise des Sens, c’est d’abord un déboussolement, condition d’un re-boussolement.
Les girouettes rouillées et les girouettes en roue libre n’ont pas de problème de Sens. Le vent n’a pas de prise sur les premières et les secondes flottent au moindre souffle comme l’écume des vagues.
La crise de Sens, c’est la confrontation à une pluralité de Sens à discerner d’abord, à choisir ensuite et enfin à engager.
A l’âge du Sens en chaque chose, en chaque situation, il faut discerner, choisir et engager le meilleur Sens, le “bon” Sens, le Sens du “bien”. Comme rien n’existe en dehors de communautés de Sens, il s’agit toujours d’avoir recours au Sens du bien commun y compris pour ses affaires personnelles.
L’un des visages de cette crise de Sens est la crise des paradigmes autant de façons de voir, de penser, d’agir dans tous les domaines. Ils diffèrent selon leur Sens et leur cohérence propre.
Pour comprendre les courants qui agitent le monde et s’orienter, quatre repères correspondent à quatre Sens que l’on pourrait représenter sur une boussole:
Au sud-ouest, le Sens de la possession ou volonté de puissance
Au nord-est, le Sens de la rationalité idéale
Au sud-est, le Sens du naturalisme systémique
Au nord-ouest, le Sens des communautés engagées.
Chaque Sens a son système de valeurs, sa vision du monde, ses processus opératoires, sa cohérence.
Le premier est traditionnel. La crainte de l’autre suscite une volonté de domination, d’emprise, de possession. Les moyens sont la séduction ou la menace. Ici l’économie c’est forcément la guerre, le succès vient de la domination (des marchés). Les moyens des armes de puissance, des stratégies d’influence, des “mises en dépendance”. Le discours n’est fait que pour masquer, séduire, tromper, culpabiliser... C’est aussi celui des intégrismes comme des mafias. Volonté de puissance, signe d’impuissance ontologique, logique du pouvoir mais pouvoir d’empêchement.
Le second s’oppose traditionnellement au premier. C’est la raison qui commande selon les modèles idéaux, universels si possible, pour ne rien laisser passer de personnel. Structures techniques, hiérarchisées, rationalités à tous les étages. Supériorité des maîtres de la raison, d’Etat ou d’entreprise. Individualisme social, citoyens de la république, sauvés de toute emprise féodale par le dévouement au modèle rationnel de la cité idéale ou de la raison économique, juridique, administrative, etc. La créativité ? une technique programmée ou rien.
Le troisième est candidat au statut de “nouveau paradigme”. Ça tourne tout seul (le système, l’économie, la nature, la société). Ah s’il n’y avait pas l’homme avec sa prétention à la transcendance de son jugement et de son autonomie personnelle, de sa co-création. Puisque “ça tourne tout seul” alors la liberté individuelle c’est de tourner avec, pas d’exigence, pas de responsabilité sinon de laisser faire les lois de la nature des choses, en soi et autour de soi. Spontanéisme libertaire, horizontalité des plans, sans verticalité du progrès, du grandir. Échelles plutôt à descendre qu’à monter, pas de faute sinon celle de dysfonctionnement dû à la prétention d’être humain, dans le plan de la nature certes mais aussi dans la verticalité de son accomplissement. Alors ce qui est le milieu est autour, le centre c’est l’environnement et l’homme est invité à circuler là où il n’à rien à y voir. Jouez les enfants.
Le quatrième est celui d’un humanisme radical qui commence par reconnaître que nos expériences, nos discours, nos croyances, nos paradigmes, nos enjeux, nos environnements sont de nature humaine, des phénomènes humains. Cessons d’être ventriloques et de “faire parler” ce qui nous entoure pour ne pas l’assumer.
Alors toutes les affaires humaines, sans exception, relèvent de phénomènes humains. C’est pour cela que nous y avons quelque prise à la hauteur de notre conscience ou de notre maîtrise. Toute action est humaine, quelque soit les médiations et les vecteurs.
Alors la connaissance de l’humain, personnel et collectif devient primordiale.
Si l’homme est d’abord un être de Sens alors les questions de Sens sont essentielles. Si l’homme existe au travers des consensus et des communautés de Sens alors les affaires humaines y sont inscrites dans les registres de l’expérience humaine (affects, faits, représentations).
Oui mais, dirons quelques uns, “les choses sont ce qu’elles sont”, c’est évident! Qu’ils le prouvent sans aucune intervention, ni jugement humain. Oui mais les lois mathématiques de la nature ? Où sont-elles écrites ailleurs que dans nos représentations mentales ?
Oui mais... ? Eh oui, nous en sommes responsables et c’est notre accomplissement que de le découvrir, de pouvoir y contribuer et de l’assumer, avec nos limites.
Ça c’est une révolution copernicienne, post galiléenne. Le centre de l’univers humain c’est l’homme (en connaissez vous d’autres).
Quatre paradigmes qui font bouger le monde et comme la tectonique des plaques, créent des zones de turbulence, de violences, d’incertitude et même d’apparente immobilité, qui ne présage rien de bon nous disent les catastrophistes soulagés quand ça craque.
Crédit photo : la cinémathéque française
4) La mutation, les clés d'un nouveau monde, l’âge du Sens et des communautés de Sens, le temps de la socio performance.
Alors la mutation, une révolution ? Oui mais copernicienne.
Cela veut dire que si on utilise les référentiels antérieures pour observer et comprendre alors on ne voit rien de ce qui se trame.
Prospective au rétroviseur de ceux qui voient au devant ce qui est reflété de l’arrière par leur réflexion réfléchissante. Prospective au lampadaire de ceux qui cherchent (comme l’ivrogne) des clés dans les “Lumières” alors qu’elles sont ailleurs, dans l’inconnu. Crise des représentations, la multiplication des observatoires aveugles et impuissants.
Mais qu’y-a-t-il à voir ? D’abord à discerner le Sens du bien commun, bien de l’humanité en l’occurence parmi tous les autres Sens humains à l’oeuvre.
Ensuite à remarquer :
- Quête de Sens, d’autonomie personnelle et communautaire (empowerment), de valeurs (les valeurs sont des indicateurs du Sens du bien commun de la communauté de référence).
- Communautés de Sens, (seuls) lieux d’implication et d’engagement des affaires humaines, groupes, entreprises, territoires, pays, collectivités, communautés d’enjeux multiples.
- Mondes communautaires comme sphères d’existence partagées d’enjeux divers. (Voir Peter sloterdjik : sphères)
- Développement communautaire comme mise en mouvement, accomplissement des enjeux, maturation collective, vocation culturelle.
- Management communautaire, pour mettre en mouvement, en cohérence, faire monter en puissance et en performance les équipes, les entreprises, les groupements. Diversités et constellations de communautés.
- Mondes (espaces) virtuels d’activités comme lieux d’engagement et de performance communautaire grâce aux “relations de proximité à distance”. Les relations de Sens, conSensus, ne sont pas réduites aux seules questions de distances physiques ni exemptes d’affectivité et de représentations collectives).
Crédit photo : johan Florence
La socio performance
Voilà la question finale, celle des enjeux majeurs et des conditions de réussite “post coperniciennes”.
En effet :
- Il s’agit de performance communautaire, groupes, équipes, communautés de tous ordres, entreprises, collectivités territoriales, populations, quartiers, régions, groupements d’acteurs, pays, institutions;..
- Il s’agit de performance humaine impliquant:
un progrès d’autonomie (personnelle et collective)
un progrès de compétence collective
un progrès de conscience collective
- Il s’agit d’intégrer toujours ces facteurs issus du même Sens,
- les valeurs, indicateur du Sens du bien commun qui permettent aussi de qualifier et d’évaluer les résultats en toute matière, dans toutes les activités,
- les vecteurs, méthodes, pratiques, espaces virtuel d’activités, communications et compétences à renouveler profondément.
- les moteurs, groupes de consensus, initiatives, déterminations, décideurs, relais, appropriations communautaires, montée en puissance.
S’il y a une chose à retenir de la révolution à engager c’est la socio performance comme expression des enjeux nouveaux dans tous les domaines.
Reste que l’art et la maîtrise du Sens relèvent d’une “intelligence symbolique”, une intelligence du Sens dont il faut faire l’apprentissage.
La connaissance de l’antrhopologie du Sens à la base de l’Humanisme Méthodologique n’est pas inutile à ceux qui veulent que leurs pieds suivent leurs envies révolutionnaires.
A visiter :
Université de prospective humaine http://udph.org
Journal de l’Humanisme Méthodologique http://journal.coherences.com
Rédigé le 22 août 2008 dans 2 L'agenda des themes d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)