La socio-performance vise la réussite des enjeux collectifs, personnels et communautaires. Dans un contexte de mondialisation l’aventure humaine est plus que jamais collective. Ainsi la performance individuelle se situe de plus en plus dans un contexte de performance collective. Celle des groupes, des équipes, des communautés de tous ordres : communautés sociales, politiques, économiques, d’entreprises comme de pays ou communes, de sociétés ou d’associations et toutes les formes classiques ou nouvelles de communautés d’enjeu et de devenir.
La performance des entreprises dépend plus que jamais de leur capacité à mobiliser les personnes externes à l'entreprise autour du développement de leurs marques à chaque niveau d'interaction : corporate ou commercial, marketing ou communication, média ou RH....
On parle de socio-performance pour évaluer cette capacité à créer du lien social et culturel avec les parties prenantes et à faire fonctionner en mode participatif des communautés d'interets pourtant divergentes. Toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité.
C'est pourquoi les entreprises « socio performantes » sont celles qui parviennent à donner un sens commun à leurs activités sans perdre de vue l'intéret personnel poursuivit par chacun, et qui réussissent à faire interagir l'ensemble de leurs parties prenantes autour d'un projet collectif, de valeurs communes, et de rêgles plus justes.
Le thème a une portée sur : - le lobbying de marque et la mobilisation des communautés d'interet - les nouvelles valeurs et perspectives corporate en externe et interne - la nouvelle construction identitaire des marques qui étendent leur portée - l'innovation collective et le crowdsourcing - l'engagement planning, nouveaux discours de marque plus impliquants - nouvelle approche de connexion planning : créer du lien entre les gens - plus loin que le community management, le community planning - médias participatifs - l'interactivité dans les médias - les systèmes organisationnels coopératif et web 3.0
La liste des contributeurs de ce rapport d'innovation :
Roger Nifle (président de l’université de la prospective humaine) Jérémy Dumont et Sophie Demol (Pourquoitucours) Nicolas Marang (crisis manager l‘Oréal) Alain Lefebvre (consultant NTIC) Laurent Ponthou (directeur insight et expérience client, Orange Labs) Serge Perez (président, les Ateliers Corporate) François Marie Pons (auteur du livre «l’innovation à tous les étages »), Daniel Luciani, (directeur général Icom) Laurent Vanexe (stratégie et coordinateur réseau Good action) Laurent Térisse (directeur agence Limite) Olivier Maurel (Danone community) Michel Lévy Provençal (fondateur Zutopik) Yves Michel (éditeur indépendant, éditions Yves Michel) Mathieu Coste (chief chaos officer nearby) Martin duval (Ceo Blue Nove) Isabelle et Thierry Crouzet (Créatrice de Cozop) Florent Niwinsky (agence Elegangz) Laurence Saquer (planneuse stratégique et sociologue) Vincent Berthelot (responsable intranet RH) Céline Ruffet (directrice france, Qype) Anne-Stephanie Pierry (responsable communication, Crédit coopératif) Philippe Noel (planneur stratégique) Francis Cholle (écrivain, « l'intelligence intuitive ») Olivier Zara (écrivain, « management de l’intelligence collective »)
Les signes d’une
crise profonde de la presse écrite se multiplient et s’aggravent.
Les états généraux de la presse écrite sont en train
de se tenir pour remédier
à une baisse tendancielle de la diffusion, déficit chronique d’un
certain nombre de titres, menaces de disparition de journaux, vieillissement du
lectorat, contraction des rédactions. Confrontés à un redoutable effet de
ciseaux, avec la hausse des coûts d’un côté, la baisse des recettes de l’autre,
qu’il s’agisse des ventes, de la publicité, ou des annonces, de nombreux
journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.
Les groupes de presse qui évoluent suivant une logique
économique ne se sentaient pas en péril tant que leurs lecteurs estimaient
payer le prix acceptable pour leur publication. Mais aujourd’hui, la valeur de
l’information est mise en péril.
Et ceci alors que l’information, dans un monde
complexe et en mouvement rapide, est au cœur de toutes nos décisions, de nos
actions, et qu’elle attise les convoitises de ceux qui peuvent avoir intérêts à
manipuler l’opinion où influencer le comportement des masses : politiques,
industriels, publicitaires…
L'Elysée veut créer des groupes de presse qualifiés de
"champions internationaux" pour remédier à la crise. Ils veulent
s'inspirer des journaux à succès de l'étranger (BBC en Angleterre, El Pais en
Espagne, qui assurent un meilleur échange entre tous les supports (presse,
radio, télé, numérique (internet, mobile...). Mais qu’en est-il de
l’indépendance de la presse, de la qualité de l’information, du rôle du
journaliste si on s’achemine vers une solution ou l’information est traitée
comme de la data qu’on met dans plusieurs tuyaux ?
Le danger vient non moins de la presse gratuite
d'information qui attire les lecteurs qui n'ont jamais été tentés par le
payant, que par le Web. En effet, l'information émanant du Web est gratuite,
claire, immédiate, efficace, mise en images et en vidéo, on demand. Elle se
diffuse à chaque seconde, en même temps que l'évènement qui la fait, en même
temps que l ‘événement qui se déroule.
Alors que faire d'une information qui n'a semble-t-il
plus de valeur car posée sur le papier, figée, dépassée ? Et surtout quel prix
est-il bon de payer aujourd'hui pour de l’information relayée par la presse
écrite ?
L'information sur le papier se propose d'analyser,
débattre, discuter et prendre du recul sur ce qui a été communiqué tout au long
de la journée sur le web...Mais est ce que ca sera suffisant face aux
journaux ciblés à prix cassés (10 sports) qui sont une réponse anesthésiante
économiquement parlant. Le public répond positivement…c’est évident, presque mécanique…
Il faut être un peu plus visionnaire pour parvenir à
augmenter la valeur perçue de la presse. Plus loin que le papier qui
l'accueille, plus loin que le journaliste qui la traite, en dépassant notre
conception de l'information comme nous l'entendons jusque ici : une donnée
informative maitrisable et maitrisée pour être communiquée aux autres qui la
reçoivent. Il faut aussi observer autour de nous ce qui se passe et être
réactifs.
Le buzz et le
bouche à oreille prennent petit à petit le pas sur les médias traditionnels.
Qui ne sont plus la seule et unique source d’information fiable et suivie par
tous.
Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux
disposés à accueillir l’information divulguée par de parfaits inconnus via des
sites communautaires. Tout le monde devient producteur de contenu, et tout le
monde diffuse, via les agrégateurs d’information en ligne d’abord, les
plateformes de blogging ou micro-blogging, le tout aidé par les moteurs de
recherche. On est en droit de se demander si l’information qui ressort en
premier choix sur google est l’information la plus pertinente et plus
« chaude », ou celle dont personne ne s’est encore saisie ? Peut-on
faire confiance à Google, et sinon à qui se fier ?
La confiance aujourd’hui se construit de façon horizontale ou circulaire
entre pairs issus des mêmes sphères d’influence, qui sont jugés comme les sources d’information les plus
fiables, et non plus de façon verticale, d’un média qui pèse
de tout son poids sur des individus qui reçoivent. Cela met en avant la valeur
accordée au bouche-à-oreilles, qui nous renvoie donc à une recherche et un
besoin de proximité face à une information trop abondante.
La qualité de l'information dépend de plus en plus de
la transparence des sources et de la richesse des commentaires qu'elle a
suscité. Pour les journalistes, maintenant que les médias sont devenus
interactifs, c'est comme si le vrai travail commençait après la diffusion de
l'information quand il y a un débat à faire vivre et des avis à prendre en compte.
Le rôle nouveau de journaliste se dessine peu à peu : il sera à la fois
agrégateur mais également animateur de
débat.
La presse comme le journaliste doit se reconstruire
rapidement pour sortir de la crise. Le journalisme de liens et les média de réseaux
changent la donne. Cela répond à un besoin grandissant de filtrage, de
hiérarchisation et de simplification de l’information, tout comme à une
contrainte croissante de coût.
Les temps ont
changés : l’information n’est plus un objet, c’est un service qui permet aux
lecteurs de réaliser leurs projets, et les médias deviennent les facilitateurs
de ce service. Sa valeur réside donc dans ce qu'elle permet aux lecteurs de
faire.
Puisque Internet a démultiplié les points de relais de
l’information, on assiste à une scission entre le média et l’information. Il
est donc important de coller au plus près des usages et de mieux appréhender
les contextes de vie pour sélectionner au mieux les points de diffusion et la
nature des contenus. "Direct soir" n'est que le début d'un grande
vague d’innovations contextuelles dans la presse.
Les médias doivent coller a l’actualité des usagers
avant tout, en suivant leur consommation d’information d’un média à
l’autre : l'information doit décoller a la radio, s'imposer sur le papier,
s'étaler sur le net, se partager a la TV...se diffuser de bouches à
oreilles...et se retrouver en bas d'un article.
Mais surtout, en prenant pied dans la vie des gens qui
utilisent cette information pour réaliser des actions concrètes a un moment ou
Internet et le mobile bouleversent l’ordre établit dans la presse
traditionnelle : c'est le lecteur qui va vers le contenu et non plus
l'inverse….et il le fait quand il a un besoin immédiat, une envie a réaliser,
ou un projet a construire.
Il y a donc une réelle opportunité pour les contenus
de qualité, pointus, ciblés....de rencontrer leur public….encore faut il
s’avoir accueillir ce public.
C’est une évidence,
la presse écrite doit réagir rapidement. Mais les différents acteurs seront-ils
assez volontaire pour mener à bien les mutations nécessaires et assez créatifs
pour développer de la valeur ajoutée plutôt que de réaliser des économies
d'échelles en créant des grands regroupements médias ou ils sont surs d’aboutir
à des points de convergences ? Les journalistes auront-ils le courage
d’admettre que leur métier à changé et que des compétences différentes sont
requises ? En somme sauront-ils devenir des "chefs d’orchestre”
capables de travailler via plusieurs médias, et ainsi dispatcher texte, sons et
images au fil de l'information sur les supports actionnés par les lecteurs?
Liste
des gens intéressants
Bruno
Patino (directeur général de Radio France et ancien vice-président du Monde)
Claude
Droussent ancien de l’équipe
Bruno
Frappat (président du directoire de Bayard Presse)
François
Dufour (fondateur du groupe Play Bac Presse)
Guy
Bordessoule (journaliste blogueur, créateur de Novövision, alias Narvic)
Eric Scherer : journaliste
à l'AFP, directeur analyse stratégique et partenariats
Benoit Raphael :Rédacteur-en-chef, LePost.fr
Philippe Couve créateur
de Samsa news, Journaliste à RFI
Aurélien Viers : Rédacteur en chef Citizenside
Jeff
Mignon : CEO de Mignon-Media
Eric Mainville : auteur de crise dans les
médias
Xavier
Marvaldi : ancien directeur web chez M6, CEO de yoowalk
Liste
des gens intéressants et intéressés
Philippe Noël, Planneur Stratégique Freelance
Isabelle Fredriksson, Chargée de mission,
Association pour la promotion de la presse magazine
Eric Farro, Tivi pro
Michel Levy-Provencal, Responsable nouveaux
médias, France 24
La performance des entreprises dépend plus que jamais de leur capacité à mobiliser les personnes externes à l'entreprise autour du développement de leurs marques à chaque niveau d'interaction : corporate ou commercial, marketing ou communication, média ou RH....
On parle de socio-performance pour évaluer cette capacité à créer du lien social et culturel avec les parties prenantes et à faire fonctionner en mode participatif des communautés d'interets pourtant divergentes. Toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité.
C'est pourquoi les entreprises « socio performantes » sont celles qui parviennent à donner un sens commun à leurs activités sans perdre de vue l'intéret personnel poursuivit par chacun, et qui réussissent à faire interagir l'ensemble de leurs parties prenantes autour d'un projet collectif, de valeurs communes, et de rêgles plus justes.
Le thème a une portée sur :
- le lobbying de marque et la mobilisation des communautés d'interet
- les nouvelles valeurs et perspectives corporate en externe et interne
- la nouvelle construction identitaire des marques qui étendent leur portée
- l'innovation collective et le crowdsourcing
- l'engagement planning, nouveaux discours de marque plus impliquants
- nouvelle approche de connexion planning : créer du lien entre les gens
- plus loin que le community management, le community planning
- médias participatifs
- l'interactivité dans les médias
- les systèmes organisationnels coopératif et web 3.0