Rédigé le 29 janvier 2009 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Plus d'infos sur www.lesaperosdujeudi.com
http://www.lenouveleconomiste.fr
Le rapport d'innovation de courts circuits sur "la valeur de l'information dans la presse écrite" sera présenté a 20h30
Les titres de presse écrite ne se sentaient pas en péril tant que leurs lecteurs estimaient payer le prix acceptable pour leurs publications. Mais aujourd’hui, c'est la valeur de l’information qui est remise en question. Et ceci alors que l’information, dans un monde complexe et en mouvement rapide, est au cœur de toutes nos décisions, de nos actions....
Le danger vient non moins de la presse gratuite d'information que par le Web qui diffuse l'information en même temps que l ‘événement se déroule, que la conversation a lieu, et que les émotions jaillissent.
C'est certainement en abordant l'information dans sa circulation entre ceux qui font l'information, entre le papier et le web, entre les gens qui la lisent et la commentent ...que nous pourrons recréer des écosystèmes viables qui garantiront une information de qualité qui se paye a son prix.
Plus d'informations : www.courtscircuits.fr
NOUS JOUERONS AU VOLEUR ET A LA VICTIME A 21h
Façon «pickpocket » de R. Bresson, ou nous allons déborder d’imagination pour imaginer des situations de vol mises en scènes comme un roman photo. Comme une métaphore et une réflexion de la situation actuelle nous proposerons de vous mettre dans la peau d’un voleur. Jean Cemeli et David Dao shooteront des scènes de vols très glamour dont vous serez les acteurs.
A cette occasion des artistes vous exposeront leur vision du vol contemporain.
Nicolas Receveur, David Dao, Anne-Flore Cabanis, Natcha de la Grandville, Benjamin Hélion et Gaétan Bros.
Un évènement organisé par Jérémy Dumont, Cyril Skinazy, Sans Interdits ARTS avec l'aide du Nouvel Economiste
« Pour recevoir chaque semaine
gratuitement Le nouvel
Economiste, merci de cliquer ici »
Rédigé le 22 janvier 2009 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
LA VALEUR DE L’INFORMATION DANS LA PRESSE
De nombreux journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.
Les états généraux de la presse écrite sont en train de se sont tenus pour remédier à une baisse tendancielle de la diffusion, un déficit chronique d’un certain nombre de titres, et de nombreuses menaces de disparition de journaux, un vieillissement du lectorat, ainsi qu’à une contraction des rédactions. Confrontés à un redoutable effet de ciseaux, avec la hausse des coûts d’un côté, la baisse des recettes de l’autre, qu’il s’agisse des ventes, de la publicité, ou des annonces, de nombreux journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.
Les groupes de presse qui évoluent suivant une logique économique ne se sentaient pas en péril tant que leurs lecteurs estimaient payer le prix acceptable pour leur publication. Mais aujourd’hui, la valeur de l’information est mise en péril.
Et ceci alors que l’information, dans un monde complexe et en mouvement rapide, est au cœur de toutes nos décisions, de nos actions, et qu’elle attise les convoitises de ceux qui peuvent avoir intérêts à manipuler l’opinion où influencer le comportement des masses : politiques, industriels, publicitaires…
L'Élysée propose de créer des groupes de presse "champions internationaux" pour remédier à la crise. Il invite à nous inspirer des journaux à succès de l'étranger (BBC en Angleterre, El Pais en Espagne, qui assurent un meilleur échange entre tous les supports (presse, radio, télé, numérique (internet, mobile...). Mais qu’en est-il de l’indépendance de la presse, de la qualité de l’information, du rôle du journaliste si on s’achemine vers une solution ou l’information est traitée comme de la data qu’on met dans plusieurs tuyaux et le journaliste comme un homme orchestre qui doit retranscrire l’information en texte, son, vidéo, flux RSS pour tous les canaux simultanément ?
Le danger vient non moins de la presse gratuite d'information qui attire les lecteurs qui n'ont jamais été tentés par le payant, que par le Web. En effet, l'information émanant du Web est gratuite, claire, immédiate, efficace, mise en images et en vidéo, on demand. Elle se diffuse à chaque seconde, en même temps que l'évènement qui la fait, en même temps que l ‘événement qui se déroule.
Alors que faire d'une information qui n'a semble-t-il plus de valeur car posée sur le papier, figée, dépassée ? Quel prix est-il bon de payer aujourd'hui pour de l’information relayée par la presse écrite ?
Et surtout comment augmenter la valeur perçue de l’information pour que l ‘écosystème de l’information soit pleinement viable pour toutes les parties prenantes les médias, les journalistes, les lecteurs et les annonceurs ?
Des pistes pour revaloriser l’information en fonction des attentes des lecteurs
Aujourd’hui la valeur de l’information sur le papier réside dans son traitement.
Les journalistes l’analysent, la mettent en perspective, valident les sources, l’illustrent.
Il faut aller encore plus loin pour parvenir à augmenter la valeur perçue de l’information dans la presse. Plus loin…au plus prés des attentes des lecteurs…
Bref la traiter en fonction de leurs attentes spécifiques, en pleine affinité avec eux.
Il existe plusieurs pistes de réflexion possibles, puisque chacun de nous valorise une information d’une façon différente :
- Brute : le lecteur se fait son opinion
- Transparente : l’information transparente : le lecteur suit l’information à la trace pour la valider en fonction des relais d’information
- Opérationnelle : elle devient un moyen de réalisation
- Gratuite : sa valeur est aussi dans son rapport qualité prix
- Ethique : sa valeur vient des valeurs et opinion des personnes qui la diffusent
- Expérientielle : il y a partage d’expériences
- Exclusive : il n’est pas accessible a tout le monde, rédigée par des experts
- Hyper disponible : disponible immédiatement
- Hyper-pertinente : l’information est ciblée
Le nouveau rôle de la presse : aggrégateurs d’information et de communautés d’intérêts.
Jusqu’alors la presse faisait particulièrement autorité face à d’autres grands médias comme la télévision ou la radio. Mais les gens ont accès à de plus en plus de sources ultra ciblées, que ce soient des médias presse, la télé…là ou ils veulent, quand ils veulent.
De plus, tout le monde aujourd’hui peut devenir producteur de contenu, et diffuse via les plateformes de blogging ou micro-blogging.
Il faut se rendre à l’évidence : l’information n’est plus maîtrisable et maîtrisée. Nous assistons à la montée d’un besoin grandissant de filtrage, de hiérarchisation et de simplification de l’information.
Certaines personnes sur internet, choisissent et organisent de façon quasi professionnelle leurs flux d’information grâce aux applications netvibes ou autres igoogle, la ou un très grand nombre de personnes sélectionnent leurs chaînes de TV en choisissant tel ou tel bouquet satellite, ou en choisissant leur journal au kiosque.
On voit paraître un besoin d’agrégation de l’information à la fois individuelle et collective.
C’est pour cela que la presse doit s’adapter. La presse doit donc désormais se présenter comme le meilleur point d’entrée pour prendre connaissance de l’ensemble de l’information qui circule dans la presse, internet, à la TV, de bouche à oreilles et qui est pertinente pour les lecteurs. Elle doit ainsi agréger, en faisant remonter l’ensemble des prises de paroles et en les intégrant : il ne s’agit plus de faire cohabiter l’information «officielle » aux cotés de l’information « non officielle » comme par exemple sur le site web du monde.
Dorénavant pour les journalistes, c'est comme si le vrai travail commençait après la diffusion d’une information. Ils deviendraient plus que jamais aggrégateurs de contenus similaires a ceux qu’ils ont signés et animateurs de communautés d’intérêts autour de ces contenus réunit. Cela permettrait a certains contenus d’émerger dans la presse et sur internet alors qu’ils n’étaient pas encore connus par les journalistes, cela permettrait d’effectuer périodiquement une grande synthèse.
Le développement de services autour de l’information
Puisque Internet a démultiplié les points de relais de l’information, on assiste à une scission entre le média et l’information. Il est donc important de coller au plus près des usages et de mieux appréhender les contextes de vie pour sélectionner au mieux les points de diffusion et la nature des contenus. "Direct soir" n'est que le début d'un grande vague d’innovations contextuelles dans la presse.
Les médias doivent coller a l’actualité des usagers avant tout, en suivant leur consommation d’information d’un média à l’autre : l'information doit décoller a la radio, s'imposer sur le papier, s'étaler sur le net, se partager a la TV...se diffuser de bouches à oreilles...et se retrouver en bas d'un article.
Mais surtout, en prenant pied dans la vie des gens qui utilisent cette information pour réaliser des actions concrètes a un moment ou Internet et le mobile bouleversent l’ordre établit dans la presse traditionnelle : c'est le lecteur qui va vers le contenu et non plus l'inverse….et il le fait quand il a un besoin immédiat, une envie a réaliser, ou un projet a construire.
C’est une évidence, la presse écrite doit réagir rapidement. Mais les différents participants des états généraux de la presse seront-ils assez volontaire pour mener à bien les mutations nécessaires et assez créatifs pour développer de la valeur ajoutée plutôt que de réaliser des économies d'échelles en créant des grands regroupements médias ou ils sont surs d’aboutir à des points de convergences ? Repensons le rôle des médias, développons les services, revalorisons l’information avec créativité, courage et bon sens.
Jérémy dumont, directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)
Les membres de courts circuits suivants travaillent ensemble sur ce thème d'innovation :
-
Lisa Ernst, journaliste - chargée de communicaton audiovisuelle et éditoriale
- François Laurent, Consumer Insight
- Alain Giraudo, ancien journaliste et fondateur du "Monde
interactif"
- François Sergent, rédacteur en chef Libération
- François Kermoal, rédacteur en chef Stratégies
- Eric Scherer, directeur analyse stratégique AFP
- Jean Maxence Garnier, directeur et fondateur de Think Out
- Philippe Plassart, rédacteur en chef, Le Nouvel Economiste
- Isabelle Fredriksson, chargée de mission, Association de la promotion
de la presse magazine
- Michel Lévy Provençal, responsable nouveaux medias, France 24
- Bruno Ricard, directeur marketing, syndicat de la presse régionale
- Marie-Estelle Rybinski, Directrice de publicité cross media, Mondadori France
- Marcelle Blandel, Directrice audience marketing, Orange
- Marc-Philippe Dubreuil, Ad&So Consulting – Cohom
-
Judith Sautereau, Project manager, Symantec
- Benoît Raphael, Rédacteur en chef lepost.fr
- Isabelle Crouzet, fondatrice de Cozop
- Pascal Beauchesne, consultant, Lab Foundation
- Christophe Rebours, directeur In Process
- Stéphane Chirie, COO Yoowalk
- Leila Berrached, chargée de la
connaissance média (Argus presse).
-Jean Yves lemoine -Spécialiste de la convergence TIC,usage et contenu
-Eves demange blogueuse, spécialiste du web
-Xavier dordor directeur APPM
-Marie laure lerole directrice pôle presse, Ipsos média
-David Hanau Responsable des contenus web, Isobar
AXES DE REFLEXION
PREMIER AXE : Comment favoriser un écosystème
logique entre les 3 principaux systèmes de traitement de l’information
dans la presse : « les faits », « les opinions », et « le sensationnel
» ?
Il semblerait que la viabilité de la presse «
d’opinion » et de la presse « à sensation » soit bonne. Par contre
l’équilibre économique de la presse « de faits » est plus difficile car
l’information traitée par les journalistes a un cout qui n’est pas
couvert intégralement alors que la presse d’information gratuite et
internet font abonder l’information brute.
1) Analyse des quatre systèmes de traitement de l’information
2) Quelles synergies trouver entre les quatre systèmes ?
DEUXIEME AXE : Quels sont les nouveaux enjeux de la libre circulation de l’information portée par les NTIC?
Ou
comment les médias peuvent recréer les conditions d’un dialogue entre
les différents acteurs qui participent a sa circulation ? Les grands
médias ne sont plus les seuls émetteurs et les gens commentent les
informations diffusées. Pourtant, ces échanges ne sont pas organisés de
manière satisfaisante et aujourd’hui cette libre parole, rendue
possible a grande échelle par les technologies, mais non-organisée est
cacophonique.
1) Humaniser l’émetteur pour recréer les conditions d’un dialogue
2) Mieux gérer l’interactivité des médias
- Identifier les lieux d’échanges
- Clarifier les niveaux de prise de parole entre ceux qui font l’information et ceux qui la commentent
3) Faire « la grande synthèse » :
Comment les medias gardent la main en étant non seulement émetteur mais aussi opérateur de synthèse de la grande conversation.
TROISIEME AXE : L’accès personnalisé à l’information comme service ultime « à la carte »
Et si la personnalisation était un service ?
Et
si l’ultime moyen de personnaliser son offre c’était de permettre aux
gens de faire leurs choix eux même en fonction de leurs propres désirs ?
1) Fragmenter l’offre d’information en fonction de profils types pour permettre une agrégation personnalisée
2) Optimiser la synergie multimédia (papier/internet/multi mobile) autour de plateformes d’accès
Ex : Carte d’abonnement, site internet de pilotage
3) Offrir une vision panoramique de l’information (pour faire découvrir l’ensemble des possibilités)
QUATRIEME AXE : Renforcer la dimension communautaire des médias
L’enjeu de l’information est aujourd’hui économique, politique et social ?
A qui sert l’information ?
A quoi est elle nécessaire et utile ?
Une question de sens, le retour de la MARQUE !
1) Quels sont les enjeux de l’information pour les lecteurs, les annonceurs, les actionnaires.
2) Comment la presse se met au service de ses communautés d’intérêt (lecteurs, annonceurs, actionnaires).
3) La nouvelle approche des communautés : les communautés de sens (intra et intercommunautaire)
CINQUIEME AXE : Quels sont les nouveaux modèles d’éditorialisation de l’information dans la presse : Les avis d’experts
6-1) L’approche des agences de contenu
6-2) L’approche des concepteur-rédacteurs
6-3) Comment travaillent les comités éditoriaux en presse papier / web ?
SIXIEME AXE : Comment l’information se transmet-elle au quotidien ?
Questionnaire administrée à plusieurs personnes qui au quotidien transmettent de l’information.
"Quand vous avez une information à partager/communiquer à une autre personne,
1)
Comment vous y prenez vous ? (jouez vous sur un registre rationnel ou
émotionnel ?/Faites vous autorité ou jouez vous de votre empathie).
2) Dans quelle mesure lui laissez-vous la parole ?
3) Dans quelle mesure prenez vous en compte sa réponse ?"
Planning des réunions restantes:
· Vendredi 9 janvier 9h30 chez pourquoitucours (8 rue Myrha, 18eme)
· Vendredi 16 janvier 9h30
· Vendredi 23 janvier 9h30
une initiative de courts circuits
Publié sur : courtscircuits
CREDIT : Aldo perben
Rédigé le 12 janvier 2009 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Storytelling signifie littéralement raconter une histoire en anglais.
Le Storytelling est la version moderne de l’art de la transmission et de la conviction par le pouvoir des histoires. Il consiste à faire émerger une ou plusieurs histoires à fort pouvoir de séduction et de conviction. Selon le principe que pour parler à la tête, il faut souvent d’abord toucher le coeur. Autrement dit passer par l’émotion pour atteindre la raison.
4 points fondamentaux qui caractérisent le storyteling :
penser à l’auditeur, à ce qui l'intéresse
recontextualiser : temps, espace, action
donner la possibilité de vivre activement une expérience
proposer une vision collective
Rédigé le 18 décembre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours, 6 Courts circuits dans les medias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
"Le storytelling"
Nous présenterons donc le rapport d'innovation sur ce thème lors des Apéros du Jeudi le Jeudi 11 Décembre à partir de 19h au Social Club durant la soirée "The Perpetual Emotion Machine".
Nous avons choisit le thème de la musique comme illustration du storytelling pour cette soirée car la musique en elle-même est une histoire.
Elle est la
seule a pouvoir communiquer de façon simple et universelle des
émotions, des ressentis, des vibrations bien difficiles a transmettre
avec des mots ou des images...
Elle est l’expression d’une révolte
et d’un désir profond de liberté, d’une expression de nous même. Il y a
des morceaux qui immédiatement feront remonter à la surface une foule
d’émotions et de souvenirs. Que nous le voulions ou non notre histoire
est traversée de musiques.
(voir : www.lesaperosdujeudi.com)
Voici la date de notre derniere réunion :
- mardi 9/12 à 9h30 chez Pourquoi tu cours au 8 rue Myrha Paris 18e
Des histoires non, une histoire oui.
L’idée de Roland Barthes, selon laquelle le récit est l’une des grandes catégories de la connaissance que nous utilisons pour comprendre et ordonner le monde, s’est imposé dans la politique, le management et la publicité...
Mais les histoires que nous racontent en ce moment les écrivains, les politiques, les patrons d’entreprises, les marketeurs, les publicitaires, les scénaristes d’hollywood, les mères de famille, ne nous font plus rêver alors que la compétition mondialisée nous incite a être hyper performants et que la crise financière et économique dévoile la fragilité des systèmes de contrôle et de protection collectifs.
Et pourtant l’élection de Barack Obama, homme brillant, charismatique, un homme hors du sérail politique, génère une énergie collective qui prouve que le retour du rêve, l'utopie possible, supplante les forces du mal de la financiarisation, du chacun pour soi, des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres, efface huit années de gouvernance républicaine. L'état de dépression global généré par la crise économique et financière semble éradiqué par cet homme, Barak Obama, Nouveau Président des USA, funky
et zen qui bouge les lignes et bouscule les dogmes.
Comme le dit Christian Salmon dans son livre « Storytelling », toutes les classes, tous les groupes humains ont leur récit, et bien souvent des récits sont goûtés en commun par des hommes de cultures différentes, voire opposées : le récit se moque de la mauvaise littérature : international, transhistorique, transculturel, le récit est là comme la vie.
Dans un monde complexe et difficile à appréhender les grandes histoires collectives sont autant de réponses possibles à des visions et des aspirations profondes qui sommeillent en nous, autant de façons possibles de mettre en adéquation notre fort intérieur et nos actes.
C’est aux marques de porter ces histoires.
On attribue aujourd’hui aux marques le pouvoir de doivent proposer des scénarios projectifs que chacun peut suivre pour parvenir à ses fins et réussir sa vie.
Ce n’est plus le chat botté qui nous inspire, c’est ce joueur de foot qui porte des baskets performantes marquées avec un sigle qui signifie Victoire, on se donne rendez vous au Mc Do des Halles là ou avant on parlait de la Fontaine des Innocents.
Les consommateurs sont à la recherche de récits leur permettant de reconstituer des univers cohérents. Concevons la marque comme un récit et les « campagnes » publicitaires comme des « séquences narratives ».
Ne parlons plus de consommateur, mais d’audience. Remplacons les logos par des personnages. Les produits deviennent alors des moyens de réalisation.
Les magasins et les sites Internet sont aisni autant de points de contacts pour rentrer dans ces scénarios proposés.
La culture de la consommation comme la nôtre raconte des histoires à travers les produits, les transports, les loisirs, les vacances, l’intérieur de nos maisons et nous participons au déroulé de cette histoire au quotidien sans pour autant nous en rendre compte : en votant, en utilisant ou en achetant un produit.
Cette histoire collective dépend encore plus de nous qui travaillons dans le marketing, la communication, les médias, et la création…
Commençons tous dès aujourd’hui…en racontant des histoires, sans raconter d'histoires.
"Des histoires qu’on a envie de suivre"
Les individus auront envie de suivre des histoires qui les mettent en haleine, qui les font réagir des histoires porteuses d’informations, qui divertissent, sans être moralisatrice. Ils aiment les histoires qui les emportent plus loin dans l’avenir, qui donnent des points de perspective vers lesquels ils peuvent se diriger et qui font progresser vers le bonheur.
"Racontons une histoire sans raconter d’histoires"
Arrêtons de mentir. Pour obtenir la confiance des personnes qui écoutent l’histoire il est important qu’il y ait une part de vérité et que les parts de fiction soient clairement identifiées comme telles.
L’histoire, pour être entendue, doit être honnête, nous devons être conscient de sa portée et assumer nos responsabilités.
"Une seule et même histoire"
On ne peut plus dissocier l’histoire de la ville, de celle de l’entreprise, de l’histoire de l’entrepreneur, du produit, du consommateur, du citoyen….
Pour cela la marque doit retrouver une identité forte et cohérente qui parle aussi bien aux consommateurs qu’aux collaborateurs de l’entreprise, sans contradictions. Elle doit condenser sans incohérences dans un même récit
tous les éléments constitutifs de l’entreprise : son histoire, la nature des produits qu’elle fabrique, la qualité du service à la clientèle, les relations de travail, le rapport à l’environnement, ses valeurs…
"Une histoire qui reste dans l’histoire"
Les marques peuvent créer leur propre histoire, leur propre réalité.
Mais les marques réussiront le challenge du storytelling lorsqu’elles auront su proposer des scénarios collectifs qui auront une portée au-delà de leurs produits ou entreprise.
La marque peut permettre à un groupement de personnes de progresser, d’avancer ensemble dans une belle histoire commune.
La marque doit évoluer au même rythme qu’eux et se développer au fil de l’évolution de la communauté, au fil de l’histoire de chaque parties prenantes.
Nous avons tous une place dans une longue histoire, une histoire qui continue, dont on ne verra pas la fin et que personne ne maitrise, contrôle et dirige.
"Une histoire qui raconte mon histoire"
Les marques quand elles parlent, racontent des histoires, elles nous captivent, quand ca colle avec les attentes et les visions du monde des individus.
L’histoire devient alors son histoire, notre histoire, l’individu la vit dans sa vie au quotidien. Le héros de l’histoire n’est plus le produit ou la marque, mais "lui".
Et les marques ont aujourd'hui la capacité de récréer une réalité, de modeler sa réalité et de rendre le produit ou la marque essentiels dans son existence.
Le storytelling met en place des engrenages narratifs, suivant lesquels les individus sont conduits à s’identifier à des modèles et à se conformer à des protocoles comme le dit Christian Salmon dans son livre « Storytelling ».
Une histoire « prête à vivre »
Et si nous allions plus loin que tout discours rationnel actuel.
C’est en touchant l’émotionnel que l’individu mémorisera l’expérience et aura envie de la vivre. Les émotions que vont susciter l’histoire vont faire de l’individu partie intégrante de celle-ci, il se sentira concerné et s’identifiera à cette histoire et donc à la marque
Proposons des expériences aspirationnelles, des expériences réussies qu’ils aient envie de vivre et de revivre. Des histoires qui fidélisent alors que le produit est le moyen de vivre au mieux l’expérience.
Les valeurs que va développé l’histoire vont permettre aux individus de se sentir proche de la marque, d’être complice. Les émotions et la raison vont alors se retrouver.
"Une histoire qu'on commence et fini quand on veut"
L'histoire a une vraie valeur si elle permet à chacun, quel que soit son parcours de vivre l’histoire à sa façon, à son rythme.
C’est en décomposant l’histoire en séquences narratives, qui remplacent les « campagnes publicitaires », qu’on permet à chacun de vivre l’histoire à sa façon. C'est aussi en multipliant les points d’entrées, en proposant des cycles qui se répètent dans le temps ou en proposant de multiples points de contacts, qu'on y arrive.
"Une histoire qu’on partage"
La fascination qu’inspire une bonne histoire nous pousse à la répéter.
L’histoire transforme l’individu en storytellers à son tour. Cela crée de la viralité, du bouche-à-oreille.
Cela a lieu lorsque l’individu aura vécu l’expérience et l’aura apprécié, y aura trouvé son intérêt personnel, celui-ci voudra la partager pour la faire découvrir à d'autres.
Cela crée du lien.
Les membres de courts circuits suivants travaillent ensemble sur ce thème d'innovation : Leaders de ce groupe
: Jérémy Dumont directeur du planning stratégique de pourquoi tu cours
(l'agence des idées), Simon Bachelet (Planneur Stratégique, Mediacom), David Hanau, (Responsable des contenus web, Isobar), François Gomez, marketing-evenementiel.com
Posté sur : courts circuits
- Jérôme Barbe, Directeur Artistique, TBWA/EXCEL
- David Bourguignon, Directeur du Développement, Masa Group
- Janique Laudouar, Chef de Projet, Artank
- Alexandre Pasche, Fondateur, Eco&Co
- Cyril Dedieu, Consultant, 5eme Gauche
- Virginie Breton, Consultante en stratégie de Marque, Argile
- Alexandre Rizos, Bloguer
- Frédéric Farrugia, Co-Fondateur, You to You
- Yoann Gicquel, auteur
- Sandrine Clavelly, The Place To Be
- Maud Sauvagé, Planneur Stratégique, Adgency
- Gill Wildman, Plot agents
- Jean-Pascal Debailleul, La Voie des contes,
- Frédéric Elalouf, Responsable, Label Ping Pong
- Robert Zarader, Equancy
- Anne Caroline Paucot, Hyaka
- Stéphane Dangel, Consultant en storytelling
- Ibrahim Sorel, Président, BDM TV
- Jean Yves Le Moine, Créateur et Ingénieur
- Pablo Altes, designer numérique
- Helge Tenno, Directeur stratégique, Screenplay
- Laurence Malenson, Directrice planning stratégique, Rouge
- Nicols Mirguet, Chef de projet, Vanksen
- Hugues de la Richodière, Directeur éditorial, La Télé des Marques
- Djamchid Assadi, Séminariste et auteur du livre "Storytelling et marketing"
- Luc Offerlé, journaliste, directeur éditorial, Pressendo
- Cédric François, Directeur de création, Nouvel Oeuvre
Posté par : jérémy dumont
Rédigé le 04 décembre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Crédit photo :
http://www.aldosperber.net
THEME
DE REFLEXION NOVEMBRE-DECEMBRE-JANVIER
« LE
PRIX DE L’INFORMATION DANS LA PRESSE »
www.courtscircuits.fr
Les signes d’une
crise profonde de la presse écrite se multiplient et s’aggravent.
Les états généraux de la presse écrite sont en train
de se tenir pour remédier
à une baisse tendancielle de la diffusion, déficit chronique d’un
certain nombre de titres, menaces de disparition de journaux, vieillissement du
lectorat, contraction des rédactions. Confrontés à un redoutable effet de
ciseaux, avec la hausse des coûts d’un côté, la baisse des recettes de l’autre,
qu’il s’agisse des ventes, de la publicité, ou des annonces, de nombreux
journaux sont dans l’impasse économique ou s’y acheminent.
Les groupes de presse qui évoluent suivant une logique
économique ne se sentaient pas en péril tant que leurs lecteurs estimaient
payer le prix acceptable pour leur publication. Mais aujourd’hui, la valeur de
l’information est mise en péril.
Et ceci alors que l’information, dans un monde
complexe et en mouvement rapide, est au cœur de toutes nos décisions, de nos
actions, et qu’elle attise les convoitises de ceux qui peuvent avoir intérêts à
manipuler l’opinion où influencer le comportement des masses : politiques,
industriels, publicitaires…
L'Elysée veut créer des groupes de presse qualifiés de
"champions internationaux" pour remédier à la crise. Ils veulent
s'inspirer des journaux à succès de l'étranger (BBC en Angleterre, El Pais en
Espagne, qui assurent un meilleur échange entre tous les supports (presse,
radio, télé, numérique (internet, mobile...). Mais qu’en est-il de
l’indépendance de la presse, de la qualité de l’information, du rôle du
journaliste si on s’achemine vers une solution ou l’information est traitée
comme de la data qu’on met dans plusieurs tuyaux ?
Le danger vient non moins de la presse gratuite
d'information qui attire les lecteurs qui n'ont jamais été tentés par le
payant, que par le Web. En effet, l'information émanant du Web est gratuite,
claire, immédiate, efficace, mise en images et en vidéo, on demand. Elle se
diffuse à chaque seconde, en même temps que l'évènement qui la fait, en même
temps que l ‘événement qui se déroule.
Alors que faire d'une information qui n'a semble-t-il
plus de valeur car posée sur le papier, figée, dépassée ? Et surtout quel prix
est-il bon de payer aujourd'hui pour de l’information relayée par la presse
écrite ?
L'information sur le papier se propose d'analyser,
débattre, discuter et prendre du recul sur ce qui a été communiqué tout au long
de la journée sur le web...Mais est ce que ca sera suffisant face aux
journaux ciblés à prix cassés (10 sports) qui sont une réponse anesthésiante
économiquement parlant. Le public répond positivement…c’est évident, presque mécanique…
Il faut être un peu plus visionnaire pour parvenir à
augmenter la valeur perçue de la presse. Plus loin que le papier qui
l'accueille, plus loin que le journaliste qui la traite, en dépassant notre
conception de l'information comme nous l'entendons jusque ici : une donnée
informative maitrisable et maitrisée pour être communiquée aux autres qui la
reçoivent. Il faut aussi observer autour de nous ce qui se passe et être
réactifs.
Le buzz et le
bouche à oreille prennent petit à petit le pas sur les médias traditionnels.
Qui ne sont plus la seule et unique source d’information fiable et suivie par
tous.
Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux
disposés à accueillir l’information divulguée par de parfaits inconnus via des
sites communautaires. Tout le monde devient producteur de contenu, et tout le
monde diffuse, via les agrégateurs d’information en ligne d’abord, les
plateformes de blogging ou micro-blogging, le tout aidé par les moteurs de
recherche. On est en droit de se demander si l’information qui ressort en
premier choix sur google est l’information la plus pertinente et plus
« chaude », ou celle dont personne ne s’est encore saisie ? Peut-on
faire confiance à Google, et sinon à qui se fier ?
La confiance aujourd’hui se construit de façon horizontale ou circulaire
entre pairs issus des mêmes sphères d’influence, qui sont jugés comme les sources d’information les plus
fiables, et non plus de façon verticale, d’un média qui pèse
de tout son poids sur des individus qui reçoivent. Cela met en avant la valeur
accordée au bouche-à-oreilles, qui nous renvoie donc à une recherche et un
besoin de proximité face à une information trop abondante.
La qualité de l'information dépend de plus en plus de
la transparence des sources et de la richesse des commentaires qu'elle a
suscité. Pour les journalistes, maintenant que les médias sont devenus
interactifs, c'est comme si le vrai travail commençait après la diffusion de
l'information quand il y a un débat à faire vivre et des avis à prendre en compte.
Le rôle nouveau de journaliste se dessine peu à peu : il sera à la fois
agrégateur mais également animateur de
débat.
La presse comme le journaliste doit se reconstruire
rapidement pour sortir de la crise. Le journalisme de liens et les média de réseaux
changent la donne. Cela répond à un besoin grandissant de filtrage, de
hiérarchisation et de simplification de l’information, tout comme à une
contrainte croissante de coût.
Les temps ont
changés : l’information n’est plus un objet, c’est un service qui permet aux
lecteurs de réaliser leurs projets, et les médias deviennent les facilitateurs
de ce service. Sa valeur réside donc dans ce qu'elle permet aux lecteurs de
faire.
Puisque Internet a démultiplié les points de relais de
l’information, on assiste à une scission entre le média et l’information. Il
est donc important de coller au plus près des usages et de mieux appréhender
les contextes de vie pour sélectionner au mieux les points de diffusion et la
nature des contenus. "Direct soir" n'est que le début d'un grande
vague d’innovations contextuelles dans la presse.
Les médias doivent coller a l’actualité des usagers
avant tout, en suivant leur consommation d’information d’un média à
l’autre : l'information doit décoller a la radio, s'imposer sur le papier,
s'étaler sur le net, se partager a la TV...se diffuser de bouches à
oreilles...et se retrouver en bas d'un article.
Mais surtout, en prenant pied dans la vie des gens qui
utilisent cette information pour réaliser des actions concrètes a un moment ou
Internet et le mobile bouleversent l’ordre établit dans la presse
traditionnelle : c'est le lecteur qui va vers le contenu et non plus
l'inverse….et il le fait quand il a un besoin immédiat, une envie a réaliser,
ou un projet a construire.
Il y a donc une réelle opportunité pour les contenus
de qualité, pointus, ciblés....de rencontrer leur public….encore faut il
s’avoir accueillir ce public.
C’est une évidence,
la presse écrite doit réagir rapidement. Mais les différents acteurs seront-ils
assez volontaire pour mener à bien les mutations nécessaires et assez créatifs
pour développer de la valeur ajoutée plutôt que de réaliser des économies
d'échelles en créant des grands regroupements médias ou ils sont surs d’aboutir
à des points de convergences ? Les journalistes auront-ils le courage
d’admettre que leur métier à changé et que des compétences différentes sont
requises ? En somme sauront-ils devenir des "chefs d’orchestre”
capables de travailler via plusieurs médias, et ainsi dispatcher texte, sons et
images au fil de l'information sur les supports actionnés par les lecteurs?
Liste
des gens intéressants
Bruno
Patino (directeur général de Radio France et ancien vice-président du Monde)
Claude
Droussent ancien de l’équipe
Bruno
Frappat (président du directoire de Bayard Presse)
François
Dufour (fondateur du groupe Play Bac Presse)
Guy
Bordessoule (journaliste blogueur, créateur de Novövision, alias Narvic)
Eric Scherer : journaliste
à l'AFP, directeur analyse stratégique et partenariats
Benoit Raphael : Rédacteur-en-chef, LePost.fr
Aurélien Viers : Rédacteur en chef Citizenside
Jeff
Mignon : CEO de Mignon-Media
Eric Mainville : auteur de crise dans les
médias
Xavier
Marvaldi : ancien directeur web chez M6, CEO de yoowalk
Liste
des gens intéressants et intéressés
Philippe Noël, Planneur Stratégique Freelance
Isabelle Fredriksson, Chargée de mission,
Association pour la promotion de la presse magazine
Eric Farro, Tivi pro
Michel Levy-Provencal, Responsable nouveaux
médias, France 24
Cédric Guillouet, Directeur Associé,
AUTOROUTEMEDIA
Eric Genevois, Directeur Général, Corbis
Ricard Bruno, Directeur marketing, Syndicat de
la Presse Quotidienne Régionale
Marie-Estelle Rybinski, Directrice de publicite
cross media, Mondadori France
Marcelle Blandel, Directrice audience
marketing, Orange
Cyril Dedieu, Responsable du développement,
5ème Gauche
Jérôme Bell, EXTRA LIVE
Ana María Olcina, Directrice Marketing et Trade
France, Altadis
Rédigé le 05 novembre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les réunions pour le rapport d'innovation sur la socio performance prennent fin. Le rapport d'innovation sera présenté jeudi 30 octobre à 20h30 au Social Club lors des Apéros du Jeudi. La soirée "Kikekoidonou" sera l'occasion d'expérimenter la socio performance en live...
Posté par : Sophie Demol
Publié sur : courtscircuits
Rédigé le 29 octobre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
PRESENTATION DU RAPPORT D'INNOVATION
A 20h30 le 30 oct lors de les apéros du jeudi
Les entreprises qui sortiront le plus vite de la crise seront celles qui réussiront à redonner du sens à leur marque.
UNE PERTE DE SENS GENERALE
Si seulement la crise des marchés boursiers n'était qu'une crise financière ou économique… c'est plutôt une crise de confiance qui amène les acteurs du marché à réduire leurs échanges.
L'Argent, au cœur des échanges, est bien sûr le premier à être questionné. Mais la crise de confiance est plus profonde, se sont les institutions, la finance, l'économie, l'entreprise, le travail, la consommation qui se révèlent être des représentations dangereusement vides de signification pour une partie des acteurs des ces systèmes et qui de façon indiscutable ne font plus consensus. D’ailleurs lorsque l’état investit dans le système financier ou intervient dans la capitalisation d’une entreprise privée, on ne peut pas ne pas se poser une question essentielle : « POURQUOI » ?
La question du sens se pose au niveau des entreprises elles mêmes, comme en témoigne l'enquête récente du cabinet Burson-Marsteller menée auprès de 200 hauts dirigeants d'entreprises et leaders d'opinion dans onze pays européens…
D’après cette enquête la valeur d'une entreprise dépend désormais à 40% du sens immatériel qu'elle parvient à donner à son activité contre 60% pour sa performance économique effective.
On retrouve cette valeur intangible provenant du sens perçu dans le cours d'une action échangée, dans le prix d'un produit payé, dans le montant d'un salaire accepté à l'embauche.
Ainsi, les entreprises qui voient leur puissance financière, économique, industrielle fondre comme neige au soleil, réalisent soudain que leur seul capital durable, dynamique, réactif se trouve du coté des hommes et des femmes à l’intérieur et à l’extérieur de leurs murs : ils contribuent à leur développement et leur niveau de contribution dépend du sens commun qu’ils perçoivent.
LE SENS, MOTEUR DES ENTREPRISES HUMAINES
Les entreprises qui veulent rapidement rétablir le cours de leurs actions en bourse, maintenir leurs prix ou lancer des produits ou services à forte valeur ajoutée doivent parvenir à intéresser et à impliquer dans leur développement les parties prenantes de leur activité.
Parce que la progression de toute construction collective dépend de l'implication de chaque individu et n'est que la somme des actions engagées dans une même finalité, les entreprises qui retrouveront le plus vite le chemin de la croissance seront celles qui parviendront à dégager un sens commun sans perdre de vue l'intérêt poursuivit par chacune des parties prenantes de leur activité.
Roger Nifle, président de l’université de prospective humaine, parle de "socio performance" pour évaluer la capacité d'une organisation à mobiliser et à faire interagir de façon dynamique des communautés d'enjeux diverses entre elles de façon coordonnée. La socio performance résulte de la ré-alliance des parties prenantes de l'entreprise autour d'une vision aspirationnelle, d'un projet commun, de valeurs partagées, et de règles plus justes. Elle permet à l'entreprise de s'ouvrir à des communautés d'intérêts proches de son champs d'activité mais plus ou moins éloignées de ses considérations propres.
Les entreprises socio performantes qui peuvent être source d'inspiration pour ces entreprises qui cherchent a devenir socio performantes sont celles qui se développent via le web sur des formats organisationnels 2.0 et les nombreuses entreprises organisées de façon coopérative qui parviennent aujourd'hui à réaliser ce grand écart entre les besoins de leur activité à vocation économique et l'intérêt individuel de chacun de leurs sociétaires…
LA MARQUE PORTEUSE DE SENS, CREATRICE DE LIEN
La première question que les patrons d’entreprise peuvent se poser c’est si leur marque retraduit et véhicule bien un sens et des valeurs communes permettant aux acteurs du marché d’interagir ensemble dans une même finalité. En prenant de la hauteur pour bien inclure toutes les communautés d’intérêt puisque aujourd’hui même les consommateurs ont le pouvoir, celui d’acheter ou pas. De façon cohérente : la marque porte le Sens qui doit être exprimé aussi bien aux niveaux corporate que commercial, marketing que communication, média que RH...
Pour créer des produits innovants ou vendre les produits existants en tirant les prix vers le haut, ceux qui manipulent les marques dans le marketing et la communication seraient bien avisés de se demander si leur marque parvient à réunir autour d’elle et si elle contribue à créer des dynamiques porteuses. Le Sens de la marque n’est pas que dans les bénéfices du produit.
La marque doit devenir un lien, un lien entre le produit et son utilisateur, mais surtout un lien entre les utilisateurs qui partagent les mêmes valeurs, projets, rêgles.
Cette expression de la marque ne pourra plus être encapsulée dans un logo ou une signature institutionnelle excluant les « forces vives », elle pourra encore moins être communiquée à travers les mass médias sans distinguer les parties prenantes.
Le sens indiqué par la marque ne peut être communiquée que à force de "mises en situations porteuses". Tant il est vrai que le Sens se traduit toujours par une histoire de progrès donc une dynamique de progression comme par exemple les " histoires" racontées et/ou mises en scène….des mouvements qui nous emportent parce qu’on a envie de les suivre, et auxquels on peut y contribuer en laissant notre emprunte dans son sillage.
D’ailleurs…
Les membres de courts circuits suivants ont répondu à l'appel pour travailler ensemble sur ce thème clefs d'innovation : isabelle crouzet (créatrice de cozop), Florent Niwinsky (agence Elegangz), gérard borth et roger nifle (institut coherences), stephane coste (prospective, credit-cooperatif ), celine ruffet (directrice france, qype), kenneth grand (écrivain, la campagne électorale sur internet), Anne-Stéphanie Pierry (Responsable communication, Crédit Coopératif), Caroline Guidetti (Animatrice radio de l'émission Ressources), Nicolas Marette (directeur marketing, the best match), julien tauvel (grand crew), frédéric leguen (responsable relations sociales, ACCOR), Christophe Aguiton (chercheur et sociologue Orange R&D), Nicolas Marang (crisis manager, L'Oréal), philippe noel (planneur stratégique), isabel pascoa (responsable de communication, alternative channel tv), francis cholle (écrivain, l'intelligence intuitive), malo girod de l'ain (éditeur, M 21 editions), Olivier Zara (écrivain, Guide du Personal Branding), serge perez (président, les ateliers corporate), Danielle Rapoport Conseil (DRC), alexandre pasche (président eco and co), christophe misrachi directeur de keydrivers, anne devron (consultante adn), Mathieu Coste (Chief Chaos Officer Nearbee), Jean Marc Zeller (directeur des études Moet Hennessy Diageo), Alain Lefebvre (consultant NTIC), Birgitta Ralston (Fondateur Transplant & Nordic Materials), xavier charpentier (créateur de la société d'études free thinking), jean julien guyot (ipub).
Le thème a une portée sur :
- le lobbying de marque et la mobilisation des communautés d'interet
- les nouvelles valeurs et perspectives corporate en ext et interne
- la quête identitaire des marques qui cherchent à se réinventer
- l'innovation collective et le crowdsourcing
- l'innovation par la demande
- l'engagement planning, nouveaux discours de marque plus impliquants
- plus loin que le community management, le community planning
- nouveaux medias, et façons pertinentes et créatives de les utiliser
- l'interactivité dans les médias
- les systèmes organisationnels coopératif et web 3.0
Posté sur : courts circuits
Posté par : jérémy dumont
Rédigé le 03 octobre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Photos : Raeda_Saadeh
REVONS LES YEUX GRANDS OUVERTS ENSEMBLE
Une initiative de jeremy dumont, anne caroline paucot et roger nifle.
Comme vous le savez certainement nous avons lancé un appel à la Rêv(é)volution le 27 août (voir ici) qui a été diffusé à ceux dont le métier est d'innover, de créer des produits et des images aspirationnelles, et à nous tous qui travaillons, consommons, aimons, révons, pouvons...
À partir d'aujourd'hui jusqu'au 20 septembre, chacun d'entre nous va pouvoir proposer son rêve, son utopie sur ce blog et commenter les autres utopies pour "apporter de l'eau à leur moulin" et trouver des façons concrètes decommencer à les réaliser.
Une note sera postée sur le blog courts circuits pour chacune des utopies et vous pourrez y contribuer en laissant un commentaire en-dessous. Faites connaître les utopies qui pourrons génèrer de nouvelles tendances, de nouvelles envies, devenir de nouvelles aspirations collectives, nous inspirer au quotidien ... en envoyant un mail à : contact att courtscircuit.fr.
Le cercle d'innovation Courts circuits espère ainsi compiler dans un powerpoint une centaine d'utopies autour desquelles nous pourrons échanger. Nous espérons ainsi écrire un futur commun désirable, sensé et inspirer de nouvelles pratiques dans le marketing, la communication, les médias et la création.
Ce document powerpoint sera présenté à 20h lors de la soirée "les apéros du jeudi" "collision de rêves" dans la galerie d'art "le laboratoire des suppositions", au 3-5 passage des gravilliers 75003 Paris.
À l'occasion de cette soirée unique, les invités contribueront à 5 utopies portées par 5 artistes dont Reynald Driez, Anne-Flore Cabanis, VLP, Cyril Skinazy, qui deviendront l'espace d'une soirée leur "wish doctor".
De plus, chaque invité sera encouragé à exprimer son utopie personnelle en étant habillé d'une certaine façon, en apportant un objet ou une idée, une phrase.
PS : Si vous voulez consulter les autres études réalisées par Courts circuits, allez ici.
Rédigé le 24 septembre 2008 dans 3 Themes d'innovation en cours, @ jeremy dumont | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)