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Rédigé le 16 mars 2008 dans 06 Aller, Voir, Faire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Vous vous rappelez ? C'était il n'y a pas si longtemps, on enregistrez nos programmes sur des disquettes (C'est fou ce que le temps passe vite). Ici, ce sont des dessous de verres très pop et colorés, et c'est terriblement vintage !
Ces deux designers grecs de Thessalonique ont d'ailleurs plein d'autres idées sympas comme faire la course avec ses verres d'Ouzo. A apprécier sans modération !
Lu sur popflower
Rédigé le 16 mars 2008 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 15 mars 2008 dans 02 Images (photos, videos, graphismes...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le président israélien Shimon Peres, en visite d'Etat depuis lundi en France, doit inaugurer jeudi le Salon du livre de Paris, événement culturel dont l'Etat hébreu est l'invité d'honneur, mais qui sera boycotté par de nombreux pays arabes et musulmans
La manifestation, où la politique risque de prendre le pas sur la littérature, sera placée sous haute sécurité, en raison des appels au boycott qui se sont multipliés ces dernières semaines, et en pleine recrudescence de la tension au Proche-Orient. M. Peres a déploré lundi le boycott, estimant que "celui qui décide de boycotter se punit lui-même".
Le Salon du livre qui se tient aux portes de la capitale françaises jusqu'au 19 mars, ouvrira vendredi. Le choix d'Israël comme invité d'honneur à l'occasion du 60ème anniversaire de l'Etat hébreu, vise à faire connaître "une littérature dynamique, d'une immense richesse, à l'image d'une société multiculturelle", précise-t-on sur le site du Salon du livre, la plus importante manifestation littéraire de France.
Mais cette année, la politique a pris le pas sur la littérature, dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient. Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël. Plusieurs pays, comme le Liban, l'un des fers de lance de la francophonie dans le monde arabe, l'Arabie saoudite, l'Iran, mais aussi l'Union des écrivains palestiniens, des éditeurs algériens, marocains ou égyptiens ont appelé à boycotter la manifestation, pour protester contre la politique d'Israël envers les palestiniens.
En Italie, le choix d'Israël comme invité de la Foire du livre de Turin, du 8 au 12 mai prochain, a également suscité polémiques et appels au boycott.
Organisateur du salon, le Syndicat National de l'Edition (SNE) a répondu que que c'est "la littérature israélienne" qui est invitée et non l'Etat d'Israël en tant que tel. Les écrivains israéliens invités du Salon ont dénoncé des appels qui visent selon eux, non pas la politique d'Israël, mais l'existence même de l'Etat hébreu.
"Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycott des livres (...) Les livres sont faits pour éveiller la réflexion, pour essayer de faire se rejoindre les idées", a déclaré pour sa part M. Peres. Trente-neuf écrivains, représentant toutes les composantes et les générations de la littérature israélienne, sont invités à Paris.
Parmi les plus attendus, Amos Oz , Avraham B. Yehoshua ou David Grossman, sont des figures de la gauche israélienne, souvent très critiques avec les orientations de leur propre pays. Mais la délégation fait aussi la part belle à des auteurs de la jeune génération, comme Eshkol Nevo ou Ron Leshem.
Le Salon proposera également un espace "Lectures de demain" qui permettra aux visiteurs de tester les nouveaux outils de lecture numérique : "e-book et encre numérique", téléphonie mobile, ordinateurs ou blogs.
Le Salon du livre de Paris est l'un trois grands salons du livre francophone, avec Montréal et Beyrouth. Il accueille près de 200.000 personnes.
Rédigé le 13 mars 2008 dans 06 Aller, Voir, Faire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La
plupart des bâtiments administratifs, open space ou grands centres
d'affaires excellent tous dans des atmosphères hautement soporifiques
et sans goûts. Mention spéciale pour les salles de meeting qui ont
l'air toujours neuves et font preuve d'une stérilité décorative pour
laquelle il faudrait créer un «award». Pas toujours facile de
s'épanouir professionnellement dans ces endroits aseptisés laissant
croire à une vague impression de bien être.
Heureusement des alternatives commencent à voir le jour en matière de design comme l'idée des Canadiens de Eventscape. Dans un souci de monde idyllique et relaxant, la société basée à Toronto a mis au point Kapsel.
Kapsel
est un espace multi-sensoriel qui peut s'installer dans n'importe quel
hall, salle ou lieu de travail. Sa mission est de relaxer le personnel
en l'aidant à s'évader de son environnement de travail. Basée sur une
technologie d'écran tubulaire, la capsule diffuse des images en haute
définition, des éclairages apaisants, du son mais aussi des fragrances
de parfum... Tout est réuni pour faire en sorte de détendre au maximum
les collaborateurs stressés. L'innovation de Kapsel vient surtout de sa
modularité. L'univers créé par la capsule n'est pas figé, il se recycle
en changeant de forme et d'atmosphère.
Le concept est aussi
disponible pour les milieux médicaux et hospitaliers et pourquoi pas
les environnements éducatifs, les aéroports, les tribunaux et tous les
lieux susceptibles d'accueillir des tensions ambiantes. L'effet
relaxant cache peut être un rôle thérapeutique, voir éducatif, le
terrain est large pour cette innovation. Ça fleure bon le potentiel
tout ça!
Rédigé le 13 mars 2008 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Walt Disney (1901-1966) est certainement l’un des créateurs les plus originaux du XXe siècle. S’il n’est pas l’inventeur du dessin animé, il est le premier à lui donner une audience universelle. La réussite exceptionnelle de ses productions les range parmi les modèles de la culture américaine de masse, jusqu’à faire oublier leur extraordinaire genèse.
Culture populaire et culture savante s’ignorent le plus souvent, et les liens qui les unissent sont mal étudiés et mal connus. Les longs métrages d’animation de Walt Disney, depuis Blanche-Neige et les Sept Nains, en 1937, jusqu’au Livre de la Jungle, en 1967, sont un des exemples les plus frappants d’influences réciproques entre ces deux cultures. Dans cet esprit, l’exposition se propose de rapprocher les dessins originaux des studios Disney des œuvres et créations de l’art occidental qui les ont inspirés.
La production des studios Disney suscite très tôt l’intérêt des artistes, et d’abord celui du monde du cinéma. Eisenstein et Prokofiev, alors qu’ils conçoivent Ivan le terrible (1945), s’intéressent au travail accompli par Disney et le chef d’orchestre Léopold Stokowski pour Fantasia. Au milieu des années 60, la popularité de Disney est immense, universelle. Depuis la sortie de Blanche-Neige en 1937, plusieurs générations ont été élevées au rythme de ses films et elles en gardent un souvenir. Avec le Pop Art, les personnages de Mickey et de Donald gagnent le statut d’icônes.
Comme le résume le peintre français Robert Combas en 1977 : « Mickey n’est plus la propriété de Walt, il appartient à tout le monde ». Après avoir largement puisé dans l’art occidental de toutes les périodes, l’univers de Disney devient à son tour une source d’inspiration pour des aussi divers que Christian Boltanski, Bertrand Lavier, Peter Saul, Errό ou Gary Baseman.
Lu sur le site de arte tv
Rédigé le 12 mars 2008 dans 09 Planning Strategique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les fidèles sont venus en nombre écouter la bonne parole du révérend Billy. Brushing et costume en tergal, le bouillant prédicateur américain n’a pas hésité à traverser les mers pour remettre dans le droit chemin ses brebis égarées dans les allées des supermarchés. Depuis 1998, ce comédien à la tête de la Church of Stop Shopping multiplie sermons aux accents antimondialistes et rituels anticonsommation, comme ces séances d’exorcisme à la carte de crédit effectuées dans les Wal-Mart ou les Starbucks. «Ce sont les multinationales qui sont les fondamentalistes aujourd’hui, qui décident pour nous et manipulent nos enfants. C’est pourquoi il faut perturber le consommateur, complice de ces sociétés», s’enflamme-t-il devant une assemblée de pécheurs goguenards, convertis d’avance.
Malice. La scène se passait samedi dernier au centre d’art Vooruit à Gand (Belgique), qui accueille Art for Sale jusqu’au 15 mars. Sous ce titre, un brin provocateur, la curatrice Eva De Groote convie des artistes qui ont fait de la société marchande leur terrain de jeu. Ils infiltrent le système, adoptent ses stratégies ou pervertissent ses règles, détournent son langage, souvent avec malice et dérision. Ainsi, le guitariste Noël Akchoté, figure des musiques improvisées, a interprété des reprises anticommerciales des tubes de Kylie Minogue, réduits à leur expression minimale, émouvants de fragilité.
«Nous avons poussé la logique mercantile jusqu’au bout,précise Eva De Groote, en demandant aux artistes de créer des artefacts spécialement mis en vente dans des automates.»
Pour deux euros, on pouvait par exemple acquérir dix billes de métal gravées, représentant chacune 1/50 d’une action etoy. Ce collectif zurichois s’est fait un nom en tenant tête au géant du jouet américain Etoys lors d’une bataille historique en 1999 pour conserver son nom de domaine, menant une agressive campagne de désinformation en ligne qui avait fait chuter la valeur de l’action du fabriquant. Etoy invite l’acquéreur des billes à les réinvestir aussitôt dans le pachinko attenant, afin de doubler sa mise… au risque de tout perdre. L’argent généré par la vente d’actions, permet à etoy de financer ses opérations artistiques. La dernière en date - Mission Eternity - un ambitieux projet funéraire consistant à récolter les traces digitales laissées de notre vivant pour pouvoir les consulter post-mortem.
Sans papiers. Matthieu Laurette s’est fait connaître en dévoilant comment manger et se laver gratis grâce aux stratégies marketing «satisfait ou remboursé». Laurette a promu son «talent» particulier de talk shows en journaux télévisés. Ses projets utilisent les ficelles du système médiatico-marchand pour des mises en abyme grinçantes. Il met en vente de petites mécaniques musicales emballées dans des sacs de shopping numérotés, interprétant l’Internationale : un hommage à Pierre Degeyter, né à Gand, et qui a composé la musique de l’hymne des travailleurs. 10 euros dans le distributeur, ou 50 cents si on le pêche dans la machine foraine.
«Tout est aujourd’hui changé en biens de consommation. Même la citoyenneté peut s’acheter», constate Laurette.
Une hypothèse confirmée par Heath Bunting, pionnier du Net-art à la retraite, qui montre comment s’y prendre pour voter en Grande Bretagne quand on est sans papiers, à partir d’une carte de fidélité de supermarché. Bunting, 41 ans, met à disposition sur son site des guides de survie en milieu hostile. BoderXing explique comment passer les frontières sans papiers et sans encombre. L’artiste documente des sentiers qu’il a lui même arpentés, indique le niveau de difficulté, le matériel nécessaire, etc. Plus jeune, il bombardait les panneaux publicitaires de peinture, et appelait ça poétiquement «Advert expressionism».
Commando. En réaction à l’annexion de l’espace public par la propagande commerciale, le Billboard Liberation Front, collectif fantôme basé à San Francisco, mène depuis trente ans des actions commando sur les panneaux publicitaires.«Nous corrigeons les messages, révélons ce qui est caché. On n’est pas contre les panneaux d’affichage,on pense que chacun devrait avoir le sien», ironisent les trois membres masqués. Leurs clients ? Exxon, Apple, Cisco, McDo… Quelquefois, une altération légère suffit, couper le courant sur quelques lettres de Hillsdale (centre commercial) en prenant soin de conserver leur slogan et on obtient «LSD : The beginning of something wonderful.»
Christophe Bruno détecte lui les logos subliminaux cachés dans les images grâce à un logiciel de reconnaissance de forme. Comme celui de Gaz de France inscrit dans les plis du visage de Villepin, à découvrir sur son site www.logohallucination.com
Rédigé le 11 mars 2008 dans 06 Aller, Voir, Faire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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«Comment se révolter contre un système, le capitalisme néolibéral, qui intègre toute idée subversive, toute critique ?» interroge Johannes Grenzfurthner, du collectif Monochrom, qui refuse néanmoins de capituler. Tout comme les autres invités de The Influencers (1), qui a rassemblé, ce week-end, à l’occasion de sa quatrième édition, amuseurs radicaux et guerrilleros de la communication au Centre de culture contemporaine de Barcelone, autour de projections et conférences suivies par un public jeune et réactif.
Croisade. Aux manettes de ce «talk-show que vous ne verrez pas à la télévision», le chercheur indépendant Bani et le couple italien Eva et Franco Mattes, alias 0100101110101101.org, qui ont propagé le premier «virus artistique» à la 49e biennale de Venise ou piégé les Viennois en leur faisant croire que Nike allait rebaptiser une place à son nom. Le plateau aligne «imposteurs, musiciens pseudo totalitaires, hackers conceptuels, géographes déviants, anarchitectes»… Une collection de gens transdisciplinaires qui infiltrent les médias afin de susciter une réaction dans ce monde anesthésié. «Nos invités agissent comme des chevaux de Troie, ils se suridentifient au système qu’ils cherchent à déconstruire, et rendent visibles des choses d’habitude dissimulées», explique Franco.
Le festival accueillait Alan Abel, l’autoproclamé «professionnel du canular», dont les Yes Men seraient la progéniture ultime. Comédien, batteur de jazz et cauchemar des journalistes, son portrait hante les rédactions bernées par le roi du gag médiatique. En 1959, il lance Sina (Society for the Indecency to Naked Animals), une croisade contre la nudité des animaux. A sa grande surprise les gens gobent cette histoire absurde et les médias se l’arrachent. Abel réalise qu’avec peu de moyens et un sérieux à toute épreuve, il peut convaincre l’Amérique entière. Il prend conscience de l’immense pouvoir des médias mais aussi de leur vulnérabilité. «SINA était une campagne allégorique contre la censure, mais les gens l’ont pris au pied de la lettre.»
Il n’a plus arrêté depuis, comme le montre le documentaire Abel Raises Can : campagne à la présidentielle d’une candidate inexistante, école pour apprendre à mendier de manière créative, jeux olympiques du sexe et, ce qui lui vaut aujourd’hui encore des bordées d’injures, «croisade contre l’allaitement maternel» à cause de son «caractère incestueux et pervers». Toujours vert à 78 ans, l’agitateur déplore que «le bon sens soit une valeur déclinante».
«Quand le système lui-même veut que vous soyez un dissident, nous avons un problème en tant qu’artistes», dit le membre de Monochrom confronté à ce cas lorsqu’on leur a proposé de représenter l’Autriche à la biennale de São Paulo en 2002, au moment même où la droite nationaliste arrivait au pouvoir. Les Monochrom se désistent en faveur de l’artiste Georg Paul Thomann… qu’ils ont en réalité fabriqué de toutes pièces. Comédie musicale sur les dérives de Facebook, chansons sur les puces RFID, théâtre de marionnettes où deux chaussettes, Kiki et Bubu, décryptent la mécanique néolibérale, le collectif investit tous les segments de la pop culture dans sa «guerilla communication».
Bases secrètes. Même stratégie chez les Italiens d’Alterazioni Video, qui promeuvent un circuit touristique inédit, à la découverte du style architectural «Incompiuto siciliano». En Italie et plus particulièrement en Sicile, de nombreux batiments inachevés témoignent de liens entre la mafia et les pouvoirs publics. Proclamée capitale de ce style architectural, la petite ville de Giarre, sa piscine olympique inutilisable (il manque 10 cm), son stade de polo (sans joueurs), son théâtre lyrique en construction depuis trente-six ans… Chaque année, les promoteurs demandent de nouvelles aides publiques pour restaurer ces bâtiments neufs à l’abandon. Alterazioni Video documente ces tentatives inabouties et demande qu’elles soient reconnues comme des œuvres d’art.
Trevor Paglen documente lui aussi un monde invisible, qui emploie des milliers d’Américains et engloutit plus de 30 milliards de dollars par an. Artiste, journaliste d’investigation, il achève à Berkeley une thèse de géographie sur l’histoire des programmes secrets américains. Il traque la piste des avions utilisés par la CIA pour les détentions secrètes, collectionne les écussons ésotériques des militaires impliqués dans ces programmes classés. Il tente de représenter ce «Black World», se heurtant à une contradiction fondamentale : «Comment peut-on voir quelque chose qui n’existe pas ?» Armé de lentilles utilisées par les astronomes, il photographie les bases secrètes invisibles à l’œil nu dans le désert californien, paysages abstraits qui prolongent la métaphore.
C’est également dans ce désert que l’artiste Brody Condon assiste à une scène irréelle : des centaines de personnes costumées rejouent les Croisades alors que la guerre bat son plein en Irak. La violence de la société américaine, son irrationalité, sa religiosité, transpirent dans son œuvre, via ses jeux vidéo modifiés. Dans Suicide Solution, l’artiste, grandi dans le Midwest entre un père vétéran du Vietnam, reconverti dans le trafic de drogue et une mère hystérique, rejoue jusqu’à l’absurde la logique des jeux de tir en trouvant les mille et une manières de tuer son personnage. Depuis son enfance, les jeux vidéos sont une échappatoire, une manière de se projeter dans un autre monde. Un peu comme cette plante mexicaine hallucinogène aux effets fulgurants qui fait fureur chez les ados américains. L’artiste a compilé des vidéos spectaculaires trouvées sur YouTube où des jeunes se filment sous son emprise.
Uniforme. Tout aussi politiquement incorrect, Laibach, vieux groupe culte d’artistes politiques troubles, prêcheurs musiciens, né en Slovénie en 1980, à l’époque du communisme, du bloc de l’est, de la Yougoslavie : «Plus rien de ça n’existe, sauf Laibach.» Un groupe conceptuel qui prône la dissolution de l’ego et explore les relations entre art et idéologie, dont l’uniforme, la musique martiale, le discours ambigu, fascinent et effraient. Brigades rouges pour les uns, jeunesses hitlériennes pour les autres, dernier grand mouvement d’avant-garde enfin, Laibach ne dit pas ce qu’il faut penser ou faire, et tend au public un miroir de ses propres peurs. «Laibach est une mission qui demande du fanatisme.» Laibach sera en tournée en France à la fin du mois.
(1) http://theinfluencers.org
Rédigé le 04 mars 2008 dans 06 Aller, Voir, Faire, 08 Paroles de creatifs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 04 mars 2008 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le thème de l'appropriation des oeuvres par les spectateurs fonde la trame de la dernière réalisation de Michel Gondry :
Dailymotion et Michel Gondry célèbrent la sortie du prochain film du cinéaste «Soyez sympas, rembobinez», prévue le 5 mars prochain, en lançant un concours original sur le site de partage vidéo. Explications.
Depuis le 25 février, les cinéastes amateurs postent leurs films sur dailymotion dans le cadre d’un concours établi par Canal +, Dailymotion et Michel Gondry lui-même à l’occasion de «Soyez sympas, rembobinez».
En 2 jours, 30 vidéos sont déjà en ligne, sélectionnées par Dailymotion avant leur parution. Le concours dure jusqu’au 26 mars et toutes les vidéos resteront en ligne bien après cette date, promettent les concepteurs du concours. Règles du jeu : Le cinéphile doit tourner un film d’après une œuvre qu’il a admiré ou qu’il a détesté.
La durée du film n’est pas définie. Seul impératif pour le réalisateur : son film doit être une parodie. L’internaute ne doit surtout pas la jouer ressemblant.
«Le mimétisme est l’ennemi de la créativité. Or, nous nous différencions des autres sites de partage vidéo par le nombre de courts métrages et de réalisations originales que nous diffusons. J’emploie le mot diffusion à dessein, nous devenons des diffuseurs à part entière», déclare Martin Rogard chez Dailymotion.
Et justement, le lauréat remportera un prix digne des plus grands cinéastes puisque son film sera diffusé sur Canal + et qu’il sera intégré au prochain DVD du film de Michel Gondry.
Le jury sera constitué de Laurent Weil, le Monsieur cinéma de Canal +, de Martin Rogard avec Julien Hory de Dailymotion et de Michel Gondry.
L’univers onirique et fantastique du cinéaste se nourrit des technologies les plus raffinées pour mettre en œuvre son inventivité visuelle, notamment dans les clips qu’il a réalisés pour Björk mais aussi dans ses clips publicitaires, de Levi’s à Nespresso avec George Clooney, et dans son dernier long métrage «La science des rêves».
Que Gondry soit partenaire avec Dailymotion ne peut qu’encourager les artistes à se lancer, comme les grands du cinéma.Colette Mainguy
Rédigé le 04 mars 2008 dans 06 Aller, Voir, Faire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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