Google lance son Google Web Lab au London Science Museum offrant aux visiteurs et aux internautes une expérience innovante et unique qui transforme l'approche de la visite du musée.
« Web lab made by Google » c’est l’espace dédié à Google au « sciences museum » de Londres, le « Google web lab ». Accéder, agir à distance, comprendre, interagir en temps réel, tel sont les sujets que Google Lab propose d’aborder dans le musée et aussi via ChromeWebLab.com…
Les cibles en termes de visiteurs du « science museum » sont clairement les enfants et les adolescents. Il était logique de concrétiser, dans ce lieu, une approche de la technologie de l’information à travers 5 expérimentations pour un public qui est né sous l’ère du web.
Expérimentation 1 : Orchestra
L’expérimentation s’intitule « orchestra » et consiste à programmer une série de sons sur une interface très épurée (en collaboration avec des internautes et d’autres visiteurs du musée). L’atelier nous montre comment programmer et jouer de la musique en même temps et en temps réel avec d’autres utilisateurs via un « web socket » permettant une communication server-navigateur bidirectionnelle. Le résultat s’entend en direct sur une série d’instruments reliés à la machine. Pour en savoir plus : Universal Orchestra.
Expérimentation 2 : Teleporter
Avec le « Teleporter », vous visionnez à travers un « périscope » les images en direct de différentes webcams situées dans une boulangerie aux Etats unis, dans un jardin miniature à Hambourg ou dans un aquarium au Cap en Afrique du sud. Il vous est possible de prendre des photos quand bon vous semble. L’expérimentation permet de voir concrètement comment il est possible d’agir à un endroit où vous n’êtes pas. Pour en savoir plus : Teleporter.
Expérimentation 3 : Sketchbots
L’expérience permet de voir comment une machine va traduire à d’autres supports les informations qu’on lui soumet. Sur place, au musée, ou devant votre écran, chez vous, vous vous prenez en photo avec une webcam, comme pour faire des photos d’identité. L’information est alors traitée pour être interprétée dans un premier temps par l’unité centrale et transférée à un bras mécanique qui reproduira votre portrait dans un bac de sable. Pour en savoir plus : SketchBots
Expérimentation 4 : Data Tracer
L’expérimentation permet de choisir une image sur votre écran et, à travers une carte, découvrir où elle est réellement stockée. En quelques secondes, une ligne identifie le chemin parcouru par l’information de la photo à travers le réseau. Ce test permet de voir que l’information où qu’elle se trouve dans le monde est facilement accessible via le « world wide web ». Pour en savoir plus : Data Tracer
Expérimentation 5 : Lab Tag Explorer
L’expérience met en évidence la facilité d’avoir une information. Dans un premier temps, nous pouvons voir en direct la représentation des visiteurs présents sur le site web www.chromeweblab.com ainsi que dans le musée. Un code identifiant est associé à chaque visiteur sur le web. Dans le musée une carte « lab tag » vous est remise et vous devez l’insérer dans les fentes des écrans de contrôle des ateliers au début de chaque expérimentation. Les détails des expérimentations que vous aurez faites seront alors stockés sur la carte ou sous le code. Ces informations sont retrouvables et visibles par tous les utilisateurs. Pour en savoir plus : Lab Tag Explorer.
Conclusion
J’ai été assez perplexe par rapport à l’approche proposée par Google Lab. Outre la mise en situation très ludique, l’accessibilité à l’information est mise en valeur. Mon avis est que Google a voulu que les jeunes aient conscience que l’information est accessible, et dans une certaine mesure, de manière quantitative et qualitative. Cette sensibilisation est justifiée, dès aujourd’hui, à l’heure où la communauté s’inquiète des avancées des réseaux sociaux en termes de protection des données personnelles.
DAVID FONT
Passionné de voyage, j'ai eu l'occasion de vivre ou avoir des expériences professionnelles dans des régions du monde très différentes. C'est en Finlande, pays précurseur en nouvelle technologie, que j'ai découvert et appris les fondamentaux d'Internet. C'était en 2001, aujourd'hui, je travaille dans le tourisme, en web-marketing.