FWT14 LIVE HERE ! - SWATCH FREERIDE WORLD TOUR... par FreerideWorldTourTV
Longtemps réservé aux skieurs et snowboardeurs chevronnés, le freeride compte aujourd’hui de plus en plus d’adeptes. Plusieurs raisons peuvent expliquer cet engouement, à commencer par l’évolution du matériel, aussi bien en ski qu'en snowboard. Le développement d'événements, comme le Swatch Freeride World Tour by The North Face qui s’aventure sur des spots mythiques aux quatre coins du monde, contribue aussi au succès de la pratique. Mais ce sont surtout les vidéos postées par les marques ou boîtes de production, sur des sites comme Youtube, qui ont permis au freeride d'exploser.
Comment ne pas être charmé, voire envoûté, par ces films qui ont tout pour faire rêver skieurs et snowboardeurs? Des paysages magnifiques voire exotiques, des pentes enneigées et vierges de toutes traces, de la poudreuse à volonté, le tout provoquant un sentiment d'évasion presque jouissif. Mais derrière ces belles images se cache un travail énorme de préparation, pour faire en sorte de ne pas se faire surprendre par l'un des nombreux dangers que cache la montagne.
Léo Slemett
“Le freeride est aussi une prise de conscience, car on s'expose à des dangers, on prend des risques...”
« Les gens s'imaginent que l'on fait ça comme ça, que c'est simple et sans danger, à la portée de n'importe qui », confie le snowboardeur pyrénéen Xavier De Le Rue, triple champion du monde de freeride et habitué des tournages. « Mais ces images ne retranscrivent que quelques jours précieux dans toute une saison. On passe un hiver entier à attendre ces moments pour réaliser ces quelques plans, ces quelques actions un peu folles qu'on ne tenterait pas si les conditions n'étaient pas parfaites et les risques parfaitement calculés. Car la plupart du temps, ce qui est montré est vraiment très dangereux. Il y a donc des mois, voire parfois des années de préparation, pour ne capturer que quelques secondes ou minutes de vidéo. Cela exige beaucoup de patience. Il faut se renseigner, comprendre, attendre le bon moment pour se lancer... Tout repose là-dessus. »
« Sur ces vidéos, seul ressort le rider au sommet de son art », poursuit son homologue américain Ralph Backstrom. « Mais en fait, sur chaque projet, il y a toute une petite armée qui intervient en coulisses. Et on suit à chaque fois le même rituel, avec beaucoup de recherches, de coordination et de communication en amont du tournage. C'est une obligation pour espérer filmer les meilleures images, mais surtout pour assurer notre sécurité. Les lignes doivent être minutieusement préparées et le terrain parfaitement repéré. On ne peut pas risquer de se faire prendre par une avalanche ou se rater sur une barre rocheuse, car cela n'arrive pas qu'aux autres. La montagne peut parfois se révéler joueuse et pleine de mauvaises surprises, or c'est notre vie que l'on risque en s'y aventurant. » Ralph Backstrom, comme Xavier De le Rue, peuvent en témoigner...
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