Le vide poches du directeur de creation édité par jérémy dumont. Un blog de veille PSST www.PSST.fr

18 décembre 2020

LES PROJETS LAURÉATSLES PROJETS LAURÉATS : WORKSPACES FOR TOMORROW

  • LES PROJETS LAURÉATS

    6 projets sélectionnés par le jury, parmi 413 équipes inscrites représentant plus de 733 participants de 60 nationalités différentes :

  • PREMIER PRIX

    clic-clac
    by thibaut blondet

     

    Utopie d’hier, Architecture d’aujourd’hui. La mutation des villes doit se construire sur le patrimoine existant. Par superposition, addition, extension ou bien mutation.

    Nous devons nous adapter avec ce que l’on a déjà bâti plutôt que de sans cesse vouloir repartir d’une feuille blanche. De trop nombreux bâtiments sont sous exploités.

    Les espaces de Coworking, sont les nouvelles formes de bureaux émergents. Les horaires d’ouverture sont bien souvent compris entre 09h et 19h. Mis à part pour le nettoyage, ils sont ensuite inoccupés 13h/24.

     

    Pourquoi ne pas attribuer à ces espaces une fonction à ces heures perdues ?

     

    Cela serait possible grâce à un module de 15m2 qui s’installe facilement dans n’importe quel espace de Coworking. Il est livré avec un service de conciergerie et une application de réservation. Tout utilisateur de l’espace de Coworking pourra avoir accès à l’application pour réserver le module.

     

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  • DEUXIÈME PRIX

    typologies

    by marie roels

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  • TROISIÈME PRIX

    ¡we share!
    by paolo burattini

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  • PRIX COUP DE COEUR

    in door
    by sophie picoty & romain de santis & axel de stampa

     

    A l’heure du confinement imposé par la crise sanitaire, le télétravail est devenu LA solution pour continuer à exercer sa profession en toute sécurité. Aujourd’hui, plus que jamais, il est question d’aménager un espace de travail professionnel à son domicile. Néanmoins, les mètres carrés de nos appartements sont parfois restreints. Il n’est pas évident de pouvoir travailler chez soi, l’espace et les conditions ne sont pas les plus favorables. Il faut donc réinventer nos logements en les optimisant à moindre coût et penser nos lieux de vie comme résilients, évolutifs et modulables.

     

    Afin de répondre à cette problématique, nous proposons une solution très simple : adapter son intérieur en intégrant un bureau chez soi grâce à un élément facile à interchanger : la porte. Ouvrage mobile, ce dispositif d’ouverture/fermeture se transforme en bureau individuel ou collectif pour adultes comme pour enfants.

     

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  • MENTIONS

    hackable workspace

    by lucien desmenez

     

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    migratio

    by pavol siska

     

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28 juin 2018

La Ville de Paris a choisi les lauréats du concours Faire Design 2018. Autant d’innovations à tester bientôt dans les rues.

Stries et compagnie, par Matali Crasset.

 

Stries et compagnie
Une aire de jeux colorée « entre sculpture et installation ». Par Matali Crasset.

Bossage, par h2o architectes et GGSV (Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard).

 

Bossage
Comment installer sur les trottoirs des protections contre les voitures-béliers et autres camions tueurs ? En prenant des rochers usinés numériquement pour obtenir « certains fragments du paysage architectural parisien ». Réponse élégante et cultivée à un problème difficile.

Podophone, par Pierre Charrié, Sandrine Nugue, Rolan Cahen, AC3.

 

Podophone
Un « terrain de jeu graphique et sonore », « basé sur la traduction visuelle du son et sa spatialisation qui reflète l’identité plurielle d’un quartier ». Pourquoi pas ? Par Pierre Charrié, Sandrine Nugue, Roland Cahen, AC3.

Aéro-Seine, par Isabelle Daëron, OGI et CSTB.

 

Aéro-Seine
Une « bouche de rafraichissement » reliée au réseau d’eau non potable. Pour humidifier l’air en cas de forte chaleur. Intrigant. A tester.

Réservoir d’eau de façade, par Faltazi.

 

Réservoir d’eau de façade
L’eau de pluie ne part pas dans les égouts, mais est stockée dans un réservoir collé au mur pour servir à l’arrosage. Bonne idée a priori. Là aussi, à tester. Par Faltazi (Laurent Lebot et Victor Massip).

 

Lire l'artcile : https://www.telerama.fr/sortir/les-douze-inventions-qui-vont-changer-le-quotidien-des-parisiens-%28ou-pas%29,n5709920.php#xtor=EPR-158

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05 février 2016

Art & Olfaction. L’odeur encensée .... les fragrances se répandent dans les lieux d’art contemporain.

The Fear of Smell - The Smell of Fear Sissel Tolaas big_20C_BelleHaleineTolaas_email.jpg Pluridisciplinaire Art & Olfaction
De l’odeur de l’argent voulue par Sophie Calle à celle du vide souhaitée par Dane Mitchell, des murs en purée de carottes signés Michel Blazy aux dessins olfactifs de Julie C. Fortier, des « Osmoboxes » d’Eduardo Kac aux installations odorantes d’Ernesto Neto, les fragrances se répandent dans les lieux d’art contemporain. Respirer l’art, renifler une œuvre, avoir le droit de mettre son nez partout sans se soucier des conventions, voici ce qu’une poignée d’artistes proposent aujourd’hui. Grâce à ce sens en prise directe avec nos émotions et nos souvenirs, les créateurs poursuivent une réflexion sur le quotidien et le réel, mais aussi tentent une approche synesthésique de la création. Dans tous les cas, ils élargissent leur périmètre de recherche et d’intervention. C’est tout un nouveau monde qui s’offre à eux et à nous. En mars dernier ArtsHebdoMédias publiait son opus pour tablettes numériques dédié à l’olfaction dans les arts plastiques. Le réalisateur québécois Kim Nguyen, multiprimé pour ses fictions, a pour sa part articulé son premier film documentaire, L’odorat (2014), non sans un certain sens de l’humour et de la dramaturgie, autour du rôle primordial de l’olfaction dans les plaisirs gustatifs, la stimulation amoureuse et le cheminement mémoriel. Et puisqu’on ne perd rien pour avoir attendu sa sortie officielle en France, le 10 février 2016, le film – somme toute un peu plus rigoureux que le « cultissime » Polyester de John Waters –, se jouera en odorama, dès son avant-première, ce dimanche 7 janvier à 13 h au Publicis Cinéma sur les Champs-Elysées. Programmée dans le cadre des « Dimanches de la Connaissance », la séance sera suivie de l’intervention du chef et compositeur d’épices, Olivier Roelinger – l’un des onze protagonistes du film – et d’une conférence de Roland Salesse – ingénieur agronome et chercheur en neurobiologie olfactive à l’Inra –, l’un des interlocuteurs de cet article. Si vous aussi, vous souhaitez capter l’odeur du vent du Nord-Ouest, observer l’énergie dégagée par la communication amoureuse des fleurs ou ressentir l’odeur de votre propre cerveau, rendez-vous ce week-end au cinéma.
http://www.artshebdomedias.com/article/050216-art-olfaction-odeur-encensee?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

 

 

 

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22 décembre 2015

Raconterlavie.fr. Si les Français ne s'aiment pas, c'est d'abord parce qu'ils ne se connaissent pas, et ne se reconnaissent plus dans leurs représentants. Une collection de témoignages denses (90 pages) et intenses et le site participatif.

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http://raconterlavie.fr/
 
 
Rejet de l'autre, repli sur soi… la société se déchire. Et si on se parlait ? L'historien Pierre Rosanvallon entend rendre la parole aux oubliés, aux invisibles.

Les Français ne font plus société. Ils ne se font même plus d'illusion sur leur capacité à vivre ensemble, d'après un sondage CSA publié en novembre. Le populisme a trouvé sur ce terreau de quoi nourrir un sentiment d'insécurité et de ­morosité qui pourrait décider du résultat des prochaines élections, municipales et européennes. Il faut réagir.

L'historien Pierre Rosanvallon et les éditions du Seuil associent leurs efforts pour colmater la brèche – pour panser la plaie, profonde et infectée, du corps social français. Selon Rosanvallon, si les Français ne s'aiment pas, c'est d'abord parce qu'ils ne se connaissent pas, et ne se reconnaissent plus dans leurs représentants, leurs institutions et leurs médias.

D'où l'idée de rendre la parole, et la plume, à ces « invisibles » qui s'effacent dans la nuit politique. Une collection de témoignages denses (90 pages) et intenses et le site participatif Raconterlavie.fr brosseront le portrait de cette France qui change sous nos yeux. En espérant que, demain, elle retrouvera ce qui l'unit.

 

PS : on parlait deja des invisibles en 2006 http://levidepoches.blogs.com/weblog/05_evnements/page/60/

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21 octobre 2015

Sur les Bancs est la première application de réalité augmentée sonore qui propose des bulles de fictions géolocalisées en son 3D dans les parcs et jardins de la ville de Paris

Parc des Buttes-Chaumont (XIXe), ce mardi. L’application mobile « Sur les bancs » propose aux promeneurs de s’immerger dans quinze fictions sonores en 3D.
Parc des Buttes-Chaumont (XIXe), ce mardi. L’application mobile « Sur les bancs » propose aux promeneurs de s’immerger dans quinze fictions sonores en 3D. (LP/J.D.)

« Viens, assieds-toi, écoute ce qu’ils se disent », soufflent deux voix dans les écouteurs. Depuis quelques jours, les promeneurs de quatre parcs parisiens (Buttes-Chaumont, Luxembourg, Monceau et Montsouris) sont invités à tenter une expérience inédite et plutôt poétique. Guidés par le GPS de leur smartphone, ils peuvent s’asseoir sur un banc pour écouter au casque de courtes histoires en son 3D spécialement écrites par quinze romanciers français (Hélène Frappat, Martin Page, Nina Léger ou le dessinateur de BD Lewis Trondheim).

Pour se plonger dans ces « bulles de fiction » de 3 à 5 minutes, il faut télécharger l’application mobile gratuite « Sur les bancs », développée parFrance Culture et Gédéon Programmes ou flasher un QR code (sorte de gros code-barres) placé sur le banc. « Toutes les histoires ont été créées en fonction d’un banc précis, souligne Thomas Baumgartner, producteur à France Culture à l’origine du projet. Il n’y a pas de voix off mais un dialogue entre deux personnages et tout est fait pour donner l’illusion qu’ils sont vraiment là. On est dans une immersion sonore et narrative. »

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Sur les Bancs est la première application de réalité augmentée sonore qui propose des bulles de fictions géolocalisées en son 3D dans les parcs et jardins de la ville de Paris. Cette application te permettra de repérer les histoires qui se trouvent autour de toi et d'être notifié de la parution de nouveaux épisodes. Une voix à gauche, une autre à droite, te voilà physiquement au milieu d'un dialogue entre deux personnages écrit par un romancier français. A chaque banc, une histoire, à chaque fois une fiction courte (5 min), vivante, drôle ou émouvante. Entre les bancs, les histoires se répondent, les personnages voyagent, certaines histoires se prolongent pour nourrir cette revue sonore en constante évolution. A vos casques, prêt partez !

15 épisodes, 11 auteurs de talents

source : http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/a-paris-les-bancs-vous-racontent-des-histoires-20-10-2015-5203863.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F

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25 juin 2014

REXONA & LA PHOTOCABINE INVESTISSENT LES COURTS DE ROLAND GARROS

http://www.laphotocabine.com/location/rexona-la-photocabine-investissent-les-courts-de-roland-garros

Troisième année consécutive sur les courts pour la Photocabine qui répond à l’appel de l’agence Havas SE pour Rexona.

 Une collaboration qui permet à tous les supporters d’immortaliser et de partager l’un des rendez-vous les plus attendus de l’année.

A ce propos, victoire incontestée de la Photocabine qui enregistre un score impressionnant :

-  3308 impressions sur toute la durée du tournoi

-  1655 emails récupérés

Le + du projet :

A chacun son témoignage ! La Photocabine Rexona a permis à chaque participant d’ajouter le texte de son choix sur sa photo.

Rédigé le 25 juin 2014 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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26 mars 2014

Le IIIe arrondissement de paris métamorphosé. "La Jeune Rue" dans le Marais, le projet gastronomique et design qui va changer Paris. 36 adresses sur trois rues et un cinéma

"La Jeune Rue" dans le Marais, le projet gastronomique et design qui va changer Paris

Ils s'apprêtent à transformer un quartier entier de Paris en marché arty, gastronomique et écologique. Le fondateur de la Jeune Rue, Cédric Naudon, a choisi L'Express Styles pour dévoiler son projet pharaonique. 

source : http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/la-jeune-rue-le-projet-gastronomique-et-design-qui-va-changer-paris_1503184.html#D1ajryVei8aT3Oil.99

La Jeune Rue (de g. à dr.): Ramy Fischler (designer), Christian Aguerre (éleveur), Paul-Henry Bizon (écrivain), Fanny Leenhardt (chercheuse nutritionniste), Charles Hervé-Gruyer (producteur), Jacques Abbatucci (éleveur), Johann Berger (directeur technique du projet), Jacques Dereux (conseiller), Arnaud Cooren (designer), Julie Boukobza (curatrice), Maud Bury (designer), José Lévy (designer), Aki Cooren (designer), Marc Ange (designer), Rob McHardy, (mixologue), Cédric Naudon, Roland Feuillas (semencier, meunier et boulanger), Jaime Hayon (designer), Mickael Jammes (professeur de service en restauration), Alain Canet (agroforestier), Vincent Darré (designer), Arnaud Daguin (chef), Antonin Bonnet (chef), Eugeni Quitllet (designer), Jean-François Gaillard (activiste de l'environnement).

Ces temps-ci, l'iPhone de Cédric Naudon vibre à tout-va. Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet insistent pour le rencontrer. Philippe Starck tente de l'approcher à coups de textos enamourés. Son ami Tom Dixon, pape britannique du design, l'appelle pour le sermonner quand il vient à Londres sans le prévenir. Alain Ducasse le convie à un petit déjeuner dans son hôtel du Meurice. Et quand, par une belle journée printanière, on l'accompagne dans le Gers à la découverte de nouvelles exploitations agricoles tournées vers le développement durable, on se retrouve, en un coup de fil, invité à déjeuner dans la ferme entièrement restaurée d'un baron local: Philippe Martin, le nouveau ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.  

Le IIIe arrondissement métamorphosé

Autour d'un buffet dressé en plein champ, débordant de produits bio et locaux, le successeur de Delphine Batho, en jean et chaussures de randonnée, cause infatigablement loi sur la biodiversité et gastronomie durable. Cédric Naudon n'en perd pas une miette. Il boit même du petit-lait quand le ministre et ex-député (PS) du Gers se tourne vers L'Express Styles: "Il en faut, des entrepreneurs comme lui, pour faire bouger les lignes! S'il a vraiment l'intention de construire une passerelle entre l'agriculture vertueuse et la capitale, je serai là pour soutenir son projet..." Le projet en question, tout le monde en parle beaucoup mais personne n'en sait grand-chose.  

Je suis éditeur de lieux à vivre et à manger, et j'ai fait un rêve humaniste: mieux nourrir les citadins, au juste prix. 

Dans les dîners en ville, on a tout entendu: "Un nouveau Disneyland bobo!" ou bien "Il n'y aurait pas encore un Qatarien derrière?". Le 13 janvier, une conférence de presse a tenté de clarifier les choses. Derrière son pupitre, l'homme d'affaires déclare, avec l'accent cocardier, devant un parterre de 150 journalistes: "Je suis éditeur de lieux à vivre et à manger, et j'ai fait un rêve humaniste: mieux nourrir les citadins, au juste prix, parce que j'aime Paris!" Et quand Cédric Naudon aime, il ne compte pas. En guise de cadeau de mariage, il s'apprête à offrir à la capitale rien de moins qu'un quartier entièrement métamorphosé!  

36 adresses sur trois rues et un cinéma

Au coeur du IIIe arrondissement, entre la place de la République et le Conservatoire national des arts et métiers, il a fait main basse sur 36 boutiques dans les rues du Vertbois, Volta et Notre-Dame-de-Nazareth, qu'il s'active à transformer en poissonnerie, épicerie, fromagerie, boucherie, pâtisserie, glacier -tous les artisanats de bouche sont représentés-, bistrots, bar à huîtres, marché couvert, quincaillerie... Autant d'adresses approvisionnées en denrées exceptionnelles, naturelles et durables en provenance de fermes modèles partout en France. Avec un credo: pas d'intermédiaires pour des prix justes.  

Ce nouveau "ventre de Paris", dont les premières boutiques ouvriront en mai, accueillera même d'ici à quelques mois un cinéma en partenariat avec Nathanaël et Elisha Karmitz, dirigeants de MK2, une galerie d'art et un concept store piloté par le magazine britannique de design Wallpaper! Le nom de cet îlot? La Jeune Rue. Une expression tendrement poétique, empruntée à Guillaume Apollinaire, pour désigner un impressionnant "hub" arty et gastronomique, genre de mini-Rungis écoresponsable au carrefour du haut Marais, du Sentier et du canal Saint-Martin. 

Casting international pour la Jeune Rue

Plus qu'une nouvelle zone commerciale, c'est un geste esthétique. Son fondateur s'est offert les services des meilleurs architectes et designers du moment. Le casting est international: les Français José Lévy et Vincent Darré; les Italiens Andrea Branzi, Michele De Lucchi et Paola Navone; les Espagnols Patricia Urquiola et Jaime Hayon; les Britanniques Tom Dixon et Jasper Morrison; le studio japonais Nendo; l'Allemand Ingo Maurer; les Brésiliens Campana... Nulle part dans le monde tant de créateurs avaient été réunis dans un tel périmètre! "Je n'ai jamais vu, même à Londres, un projet si excitant. Paris bouge plus que jamais!", se réjouit le designer britannique Tom Dixon. 

Comment une idée si folle a pu naître dans la tête de ce dandy fortuné? "Rien n'était prémédité, assure-t-il. J'ai eu un coup de foudre pour un local situé au 40-42, rue du Vertbois, où je voulais créer une trattoria. Puis j'ai eu l'opportunité d'acheter en juillet 2012 trois autres emplacements quelques numéros plus loin... J'ai eu alors l'idée d'ouvrir une boucherie, une fromagerie et d'autres commerces de bouche, puis de confier la conception de chaque lieu à un designer différent." Pour ses quatre premières affaires, il adresse le même jour une proposition par e-mail à quatre pointures internationales: Patricia Urquiola, Michel De Lucchi et Paola Navone, les frères Campana. Quelques heures plus tard, quatre réponses positives. "Cela a été un formidable encouragement pour continuer!"  

Six mois passent, et il rachète à huit propriétaires différents plus d'une trentaine de boutiques dans le quartier et recruté autant de créateurs! Seule une adresse ose lui résister: le bistrot l'Ami Louis, un mythe parigot connu dans le monde entier. "On finira par l'avoir!" se console-t-il.  

Ouvertures prévues au printemps

Dès le printemps, les gourmets parisiens auront trois superbes échoppes à se mettre sous la dent: au 11, rue du Vertbois, Medle, une fromagerie signée par le Catalan Eugeni Quitllet, habillée de marbre blanc, équipée d'un meuble en bois de 6 mètres de longueur et déclinant les meilleures pâtes au lait cru; au 13, Gopang, un spot de street food coréenne, imaginé par Paola Navone comme un précieux écrin en céramique blanche et roche de lave noire avec une grande table d'hôte face aux cuisines; au 50, rue Volta, l'Ecorcheur, une boucherie-steakhouse contemporaine conçue par Michele De Lucchi, où brillera le haut du pavé des viandes françaises... 

Ce n'est pas tous les jours qu'on voit passer un projet aussi ambitieux et visionnaire! 

Question budget, le joueur de Monopoly n'est pas du genre à s'épancher... Son enveloppe globale avoisinerait les 30 millions d'euros: 35 % de la somme sur ses fonds personnels et le reste réparti entre trois banques. Egalement de la partie, la Banque publique d'investissement (BPI), qui apporte sa caution financière au montage et prend même des parts dans le restaurant italien. Pedro Novo, directeur de la BPI Ile-de-France: "Ce n'est pas tous les jours qu'on voit passer un projet aussi ambitieux et visionnaire, porté par un homme qui est prêt à déplacer des montagnes!" 

Cédric Naudon, Gatsby des temps modernes

L'homme en question n'en est pas à son premier sommet. Il est même, dans la catégorie business, un alpiniste chevronné. Pourtant, aucune trace de ses exploits sur Google. Il n'a répondu jusqu'à maintenant à aucune interview. Dans un article de janvier 2013, le Financial Times le surnommait même "Mister X" tant il aime entretenir le mystère sur sa carrière flamboyante.  

Dans les années 1990, il fait fortune avec sa femme aux Etats-Unis en créant une cinquantaine de concept stores autour du design et de l'art de vivre. De retour à Paris, en 2003, il monte pendant plusieurs années des opérations immobilières pour le compte de Länder allemands, sur lesquelles il touche de très juteuses commissions. "J'ai gagné beaucoup d'argent, mais je n'étais pas heureux, déclare celui qui, à 42 ans, est toujours à la tête d'une société de finance basée à Strasbourg. La seule façon de redonner un sens à ma vie est de renouer avec ce que j'ai toujours aimé plus que tout: le beau et le bon." 

Le beau, ce Gatsby des temps modernes en veut dans toutes ses adresses et le porte sur lui: montre Rolex, costume trois pièces Yves Saint Laurent, manteau en cachemire Loro Piana, sans oublier ce gimmick vestimentaire, l'écharpe en soie, dont il possède une collection invraisemblable et qui ajoute une touche de folie à sa silhouette de nabab gominé. Quant au bon, il l'a toujours traqué dans son assiette. Jusqu'à l'obsession. Issu d'une riche famille italo-marocaine immigrée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dans les années 1970, il est nourri aux pâtes, aux boulettes de merlan et au calzone de sa mère, et prend goût aux restaurants étoilés avec son père. "A 14 ans, je préparais un cochon de lait rôti et un risotto de truffe pour le réveillon familial; à 16 ans, je suis soufflé par la crème de chou-fleur en gelée de caviar de Joël Robuchon au Jamin; à 17 ans, j'ai une révélation devant les cromesquis de Marc Meneau à Saint-Père [Yonne]..." 

L'homme derrière le Sergent recruteur

Le gourmet enregistre tout ce qu'il mange, aiguise ses papilles, boycotte McDonald's, prend un peu de poids au fil des années et réalise enfin son rêve, né d'une promesse faite à sa mère: ouvrir un restaurant. En 2012, il s'empare du Sergent recruteur, une vieille taverne à touristes de l'île Saint-Louis, à Paris. "Ce n'est ni le bon quartier ni la bonne clientèle pour faire du gastronomique!" l'avertissent ses amis dans la profession.  

Qu'à cela ne tienne: il le rhabille d'un chic costume médiévalo-contemporain griffé Jaime Hayon, la nouvelle star du design catalan. Et l'escorte d'un petit génie des fourneaux débauché à Londres, Antonin Bonnet, un "enfant" de Michel Bras. Résultat: une étoile au Michelin l'année d'après et un carnet de réservations en surchauffe. "Cédric m'offre la chance de travailler des matières premières très haut de gamme qu'on ne trouve dans aucun autre établissement à Paris, comme la vache tigre de Corse ou l'agneau manech du Pays basque, confie le chef quadragénaire. C'est un gentil fou, son amour du produit bon, sain et juste est sans limites!" 

Fort de sa réputation, son Sergent recruteur est devenu à la fois la vitrine et le laboratoire de la Jeune Rue: il forme actuellement les futurs cuisiniers de la trattoria et du Club japonais de la rue du Vertbois. On apprend même au hasard de la conversation qu'un Petit Sergent, version bistrot de la table gastronomique, sera inauguré au 42, rue Saint-Louis-en-l'Ile, avant l'été... 

Un globe-trotteur intraitable

"Il est impossible à suivre, il a toujours un coup d'avance! témoigne Jacques Dereux, conseiller gastronomique au carnet d'adresses étoffé. C'est un affectif. Il est poli, généreux et a besoin de se sentir soutenu et aimé par sa 'famille', comme il appelle ses proches collaborateurs. Mais dès qu'il s'agit de faire des choix, il est intraitable et ne laisse rien au hasard!" Jusqu'à sauter dans un avion pour São Paulo, afin de régler quelques détails sur le projet de restaurant de poissons des frères Campana, filer à Kyoto pour rencontrer un ébéniste japonais ou faire un saut de puce dans les Abruzzes, juste histoire de vérifier si le chef italien Niko Romito vaut bien trois étoiles dans son restaurant Reale. Au risque d'alourdir son bilan carbone. 

Les destinations de ce voyageur au long cours se nomment aussi Auch, Hasparren, Porticcio, Camembert... Bref, la France profonde! "C'est ici que se cachent tous les talents qui vont insuffler de l'énergie à la Jeune Rue, s'enthousiasme Cédric Naudon. Quand je vais dans un restaurant gastronomique, j'en ai assez de trouver sur la carte 'cochon ibérique', 'boeuf black Angus des Etats-Unis' et 'cerf d'Ecosse'! Malgré les dégâts de l'agriculture intensive, il y a bien plus de producteurs qu'on ne le pense qui travaillent intelligemment, mais ils sont trop isolés. Tout l'enjeu est d'offrir une caisse de résonance citadine à des pépites fabriquées dans le respect de l'environnement et de susciter ainsi d'autres vocations." 

Des vaches nourries au cidre en Normandie, des cochons Kintoa élevés en semi-liberté au Pays basque, un miel de maquis de l'île de Beauté... Depuis deux ans, dans les pas de l'ancien chef étoilé Arnaud Daguin, militant de la gastronomie durable, l'homme d'affaires arpente l'Hexagone presque toutes les semaines pour pister les meilleurs savoirfaire traditionnels. Et si ses chaussures Berluti s'enlisent parfois dans la boue, il patauge rarement quand il s'entretient avec Alain Canet, pape de l'agroforesterie dans le Gers (un mode de culture qui consiste à réimplanter l'arbre au coeur des exploitations); Jacques Abbatucci, éleveur de vaches tigres et figure de l'agriculture bio en Corse; ou Roland Feuillas, paysan boulanger de Cucugnan (Aude), spécialiste des variétés anciennes de blé... Autant de sentinelles du terroir embarquées dans l'aventure pour essaimer à leur tour d'autres initiatives. 

On doit faire comprendre aux consommateurs qu'on peut sauver la planète en mangeant! 

"A leur contact, on a gagné dix ans dans le sourcing de nos produits!" lance celui qui n'hésite pas non plus à mettre la main à la poche pour soutenir des filières écoresponsables. Il vient de monter un partenariat avec la ferme du Bec-Hellouin, dans l'Eure, un agrosystème unique en France pour les fruits et les légumes ; il "accompagne" la création d'une exploitation de 2 000 hectares près de Fontainebleau (Seine-et-Marne) pour planter des céréales destinées à façonner un pain 100 % naturel; il est même en négociation pour acheter l'exploitation de Bénédicte et Michel Bachès, l'un des plus beaux vergers d'agrumes du monde, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales).


En lire plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/la-jeune-rue-le-projet-gastronomique-et-design-qui-va-changer-paris_1503184.html#D1ajryVei8aT3Oil.99

Rédigé le 26 mars 2014 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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26 septembre 2013

Une playlist sur-mesure réalisée à partir d’un casque mental

http://leblog.wcie.fr/2013/09/26/une-playlist-sur-mesure-realisee-a-partir-dun-casque-mental/

LE CONCEPT
Afin de promouvoir ses playlists faites pour tous les goûts, Polski Radio, une radio polonaise, vous propose de réaliser la bande son de votre vie. Cette opération nommée « the soundtrack to your life » a pour objectif de constituer une playlist vraiment adaptée à votre humeur, celle-ci étant relevée grâce à l’utilisation d’un casque mental.

L’ORIGINALITÉ
Avec cette campagne Polski Radio met en avant sa capacité à écouter ses auditeurs et à leur proposer toujours les sons qu’ils veulent entendre. L’utilisation d’une technologie en vogue n’est qu’un gage de viralité : bonus.

Rédigé le 26 septembre 2013 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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18 mai 2013

Quelle musique font les villes ? Citymusic "Stadsmuziek" Akko Goldenbeld

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26 avril 2013

L’idée géniale de Microsoft : utiliser un magazine papier comme routeur wifi !

http://mdelmas.net/lidee-geniale-de-microsoft-utiliser-un-magazine-papier-comme-routeur-wifi/

« Vous voulez internet ? Ça tombe bien, j’ai mon magazine ! »

Qu’y a-t-il de plus désagréable que de ne pas avoir de connexion internet ? Rien, on est d’accord. On dispose bien de la 3G surtout via nos Smartphones mais rien ne vaut une bonne connexion Wifi.

C’est exactement ce que s’est dit Microsoft lors de la promotion de leur suite bureautique Office 365. Cette dernière est en fait une version cloud des célèbres logiciels de bureautique (Word, Excel et compagnie) : autrement dit, vous avez intérêt d’avoir un bon réseau pour l’utiliser.

Pour marquer les esprits, Microsoft a sorti les gros moyens et a lancé un partenariat avec le magazine Forbes à Londres.

L’objet du partenariat ? Chaque magazine devra intégrer… un routeur Wifi ! Rien que ça !

Ainsi, en ouvrant un exemplaire, vous remarquerez qu’il contient une page plus épaisse que les autres. Celle-ci cache : un point d’accès Wifi, un modem 3G et une mini-batterie rechargeable par port USB.

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Pour que ça fonctionne vous avez juste à recharger le routeur en USB et vous pourrez surfer pendant 3 heures maxi, le tout pendant 15 jours. Pour ceux qui s’imaginez déjà télécharger la trilogie du Seigneur des Anneaux dans le train, je risque de vous décevoir : seul le site d’Office 365 était accessible pour voir les démos et tester le service.

Dans tous les cas, cela reste un projet fou et très ambitieux qui a dû coûter une petite fortune à Microsoft.

Rédigé le 26 avril 2013 dans 03 Objets (design, produits...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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