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L’expérientiel se vit et ne se contemple pas
J’aurais tendance à dire que c’est une sorte de fusion entre le présentiel, cet instant « réel » et immédiat que l’on vit a un instant donné, avec une pratique innovante, interactive, divertissante, digitale…ou pas.
Bref, l’expérientiel c’est avant tout une expérience qui donne du plaisir à celui qui la vit, et peut-être dans un deuxième temps au spectateur qui le regarde afin d’avoir envie à son tour de vivre l’expérience.
En street marketing, ces expériences sont difficiles à expliquer car elles ne peuvent être que filmées en live puis retransmises de telles façon qu’elles montrent le dispositif au spectateur (l’internaute à coup sûr). En effet, quand par exemple une Marque lance un buzz via une opération sur les Champs Elysées un dimanche après-midi du mois de Septembre, c’est autant pour en faire profiter aux passants et touristes ce jour là que pour montrer tout le génie de la Marque à la terre entière, alors même que l’opération parait pourtant très ciblée et figée dans le temps, sur un lieu donné, sur une catégorie de personne etc. D’autant plus qu’on a parfois l’impression que les meilleures opérations se font uniquement dans notre capitale… Soit…
Cette frustration, les Marques la gère avec la réalisation de vidéos du dispositif qui donnent « envie »…et c’est un peu ce qui m’énerve. Ces vidéos d’illustration censées être prises sur le vif (genre caméra cachée), sont de plus en plus scénarisées, storyboardées… : lumière optimale, candidats de classe mannequin, mixité sociale : un noir, un blanc, un vieux, un jeune…les cibles idéales, dents banches et bruching parfaits.
Ça manque de spontanéité tout çà Mr Coca ! Et c’est pas parce qu’on s’achète la licence Skyfall que l’on fait une opération qui cartonne… ouais bon ok, 8 millions de vues en moins d’un mois,…c’est un bon score .
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