Berceau du « penser global, agir local », Seattle est l’une
des locomotives américaines du développement durable. Exemple à High
point : depuis 8 ans, ce quartier populaire fait l’objet d’une
réhabilitation exemplaire sur les plans écologique et social.
« Nous n’héritons pas la Terre, nous l’empruntons à nos enfants. »
Est-ce parce qu’on doit la célèbre formule au chef indien
Seattle que la ville qui porte son nom se montre si décidée à protéger
l’environnement ? Il y a cinq ans, en pleine ère Bush, Seattle prenait
en effet la tête d’une coalition de 131 villes américaines favorables
au protocole de Kyoto. Depuis, la capitale de l’état de Washington
multiplie les mesures destinées à réduire l’impact environnemental de
ses habitants. Au programme : maîtrise de l’étalement urbain, offre
ambitieuse de transports en commun et amélioration des performances
énergétiques du bâti.
A l’ouest de la ville, le quartier de High Point est ainsi en passe
de devenir un modèle d’écoquartier à l’américaine. Présentation.
Un maître-mot : mixité
Loti dans les années 1940 sur une surface de 48 hectares, High Point
est dès l’origine un quartier populaire. A telle enseigne que lorsque
la Seattle Housing Authority décide sa réhabilitation en 2002, c’est
d’abord pour y créer une meilleure mixité sociale. Sur les 1 700
logements prévus par le développement du site, 50% sont destinés aux
locataires à très bas revenus - généralement des immigrés venus
récemment d’Asie ou d’Afrique de l’est. Le reste se distribue entre
locations au prix du marché et logements en accession. La Seattle
Housing Authority a également envisagé de mêler les générations, de
sorte que 235 logements sont destinés aux seniors. Quant aux espaces
publics, ils sont assez nombreux pour que les habitants de High Point
puissent se rencontrer : centre communautaire, bibliothèque publique,
clinique, jardins partagés…
Au premier plan : un jardin potager à destination des habitants de High Point. Crédit photo : Vidal Benchimol
Une gestion ambitieuse des ressources naturelles
Surtout, la réhabilitation de High Point à l’ambition de gérer au
mieux les ressources naturelles. La réalisation la plus remarquable en
ce domaine est le système de drainage : captées grâce
à un revêtement de sol poreux et filtrées naturellement par les
plantes, les eaux de ruissellement sont ensuite stockées dans un bassin
situé en contrebas du quartier (voir photo ci-dessous). L’intérêt d’un
tel système n’est pas seulement écologique, mais aussi esthétique :
venant s’ajouter aux nombreux espaces verts que compte le site, le
bassin constitue un lieu de promenade apprécié des habitants…
Au premier plan, le bassin destiné à recevoir les eaux de ruissellement. Crédit photo : Vidal Benchimol
Autre point fort de la réhabilitation de High Point : les performances
énergétiques des logements. Tous sont certifiés BuiltGreen, un label
écologique local, et répondent aux standards de la certification Energy
Star. Par ailleurs, 35 logements « breathe easy » (littéralement :
respirez facilement) ont été spécialement conçus pour prévenir l’asthme
et autres maladies respiratoires, grâce à un choix rigoureux de
matériaux de construction…
Point noir : les transports
Pourtant, malgré ses efforts pour gérer au mieux les ressources
naturelles, High Point ne s’écarte pas vraiment du modèle de Suburbia -
banlieue dévoreuse d’espace, et dont la faible densité consacre la
dépendance à la voiture.
Pour les Américains, le quartier n’en présente pas moins quelques
éléments exemplaires. Fait rare outre-Atlantique : les rues y sont
bordées de larges trottoirs à destination des piétons et cyclistes !
Les rues de High Point sont équipées de larges trottoirs. Crédit photo : Vidal Benchimol
Pour en savoir plus :
Une présentation complète du quartier, mais en anglais, ici.
Créé en 1953 par arrêté ministériel, le label Janus consacre les meilleures
réalisations en termes de design. Il valorise les démarches collaboratives
d’entreprises et de concepteurs qui s’attachent à développer le
mieux-vivre pour « la Personne, l’Entreprise et la Cité ».
Pour cette première session, l’Institut Français du Design a sollicité les lauréats du label Janus des années 2006 à 2009, toutes catégories
En 2009, l’Institut Français du Design crée la mention écodesign
pour récompenser les lauréats du label Janus les plus engagés.
Pourquoi créer une mention écodesign?
Inscrit dès l’origine* dans son attribution, ce critère environnemental
gagne peu à peu tous les domaines de vie de la société. L’évolution de
celle-ci nous pousse alors à davantage de transparence en termes de
progrès social, de développement économique et d’implication
écologique.
Notre action vise à valoriser les démarches engagées par les lauréats
des Janus auprès de leurs publics et à entreprendre une plus large
sensibilisation auprès des entreprises.
Après une analyse de l’ensemble des dossiers, la mention écodesign récompense vingt-cinq démarches.
Entreprise : AEOLTA Agence de design : INNOVATION IN DESIGN Produit labellisé : Éolienne de toiture, Aeolta ◆ Janus de l’Industrie 2009 Une technologie brevetée qui, à l’heure où les énergies renouvelables s’installent de plus en plus dans nos quotidiens, tend à réconcilier l’homme et l’éolien, voilà ce qui a séduit le jury ! Combinable, standardisé et adaptable, ce produit porte au plus proche du domicile une source d’énergie autonome et absolument écologique.Agence de design : Pierre-André SCHALLER Produit labellisé : Bouche d’extraction auto-réglable, Bap’Si ◆ Janus de l’Industrie 2009 Moderniser un produit industriel aux spécificités complexes déjà bien ancré sur son marché, tel est le défi relevé par Aldes, leader du marché des solutions de ventilation. C’est cette réflexion et cette nouvelle génération de bouches d’extraction auto-réglable qui allie performance, modularité, adaptabilité, ergonomie et esthétisme qu’a saluée le jury.
Entreprise : ARBALETE GENES DAVID
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Couteau, Le Vulcanien ◆ Janus de l’Industrie 2009 Quand une entreprise s’appuie sur son savoir-faire artisanal et ancestral pour lancer une nouvelle gamme de produits d’arts de la table haut de gamme, cela donne naissance au Vulcanien. Premier né de la gamme Signature ce couteau dont la démarche de production intègre les contraintes d’ergonomie, d’esthétique et de développement durable, a obtenu l’unanimité lors de sa présentation.
Entreprise : CEFLA ARREDAMENTI
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Séparateur 8B ◆ Janus de l’Industrie 2008 Fabriqué à partir de huit bouteilles en plastique recyclées, le séparateur 8B est transparent, léger et s’adapte à tous les systèmes d’agencement. Né d’une volonté affirmée de se distinguer sur le marché des solutions d’agencement et repensé tant dans son process de conception que dans son style, ce produit se veut une alternative innovante aux séparateurs de produits en chrome.
Entreprise : DELPHA – FOURNIER
Agence de design : LES SISMO Produit labellisé : Mobilier de salle de bain « Si on prenait le temps ◆ Janus de l’Industrie 2008 Des lignes épurées et des teintes sobres définissent le mobilier de ce nouveau concept de salle de bain. Il réaffirme l’aspect fonctionnel de la pièce sans oublier d’être une solution aux consommations d’énergie excessives. Avec Si on prenait le temps, Delpha Fournier a voulu valoriser et faire partager son implication en termes de développement durable.
Entreprise : ETAP HOTEL
Agence de design : PRIESTMAN & GOODE Produit labellisé : Nouveau concept de chambres, Cocoon ◆ Janus du Commerce 2009 Parce que nos comportements évoluent, Etap Hotel a créé Cocoon, une nouvelle génération de chambres. Des nouvelles technologies présentes dans les différents espaces, une lumière et des volumes travaillés dans un esprit relaxant revalorise l’image de l’hôtellerie lowcost. Modularité des espaces, détente et préoccupations environnementales, des valeurs aujourd’hui accessibles au plus grand nombre.
Entreprise : FAGORBRANDT
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Lave-linge, Dose-e ◆ Janus de l’Industrie 2009 Si le lave-linge est aujourd’hui dans tous les foyers, son point faible reste son impact environnemental. Avec Dose-e, FagorBrandt lance une nouvelle génération de lave-linge répondant aux attentes actuelles en termes d’économie d’énergie. Une pompe interne permet ainsi de calculer automatiquement la juste dose de lessive nécessaire à chaque lavage et donc de diminuer les rejets polluants.
Entreprise : FRANPRIX
Agence de design : MALHERBE DESIGN Produit labellisé : Nouvelle identité des magasins, Franprix ◆ Janus du Commerce 2009 S’écarter de l’image triste et paupérisée du discount et passer d’un magasin de dépannage à un magasin principal de proximité pour les courses alimentaires, telle est la vocation des nouveaux magasins Franprix. L’achat est valorisé par des nouveaux services, une ambiance chaleureuse, proche du client tout en conservant les codes de l’enseigne.
Entreprise : IMPEX MY NOTE DECO
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Mobilier gonflable, Air Concept ◆ Janus de l’Industrie 2009 Quand une entreprise a l’ambition de redéfinir un positionnement stratégique vers l’éco-responsabilité, elle forme ses collaborateurs à l’écodesign et à l’éco-conception. Telle a été la démarche qu’Impex a développé avec My Note Déco, une gamme de fauteuils gonflables. Pratique, nomade, ultra résistant et respectueux de l’environnement ce produit n’en a pas oublié d’être confortable.
Entreprise : INTERFACEFLOR
Agence de design : D. OAKEY Produit labellisé : Revêtement de sol aléatoire Straightforward ◆ Janus de l’Industrie 2006 Revêtement textile modulaire pour sol, Straightforward offre l’alliance de deux procédés innovants développés par InterfaceFlor : le microtuft et la aléatoire, qui offrent de nombreuses possibilités décoratives. Toujours actif dans le développement de solutions innovantes, InterfaceFlor propose avec Straightforward un produit qui va vers toujours plus de simplicité. De l’installation à la maintenance du produit, l’usage demeure au cœur de la réflexion stratégique de l’entreprise.
Entreprise : JCDECAUX
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Système de vélos en libre service, Vélib’ Afin de proposer aux collectivités une solution à la pointe de l’innovation à l’engorgement des transports publics et à l’utilisation de la voiture, JCDecaux a imaginé Vélib’. Nouveau type de service, ce système offre une alternative innovante aux problématiques urbaines actuelles de transports, Vélib’ est un système complet de mise à disposition de vélos en libre service.
Entreprise : LG ELECTRONICS
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Aspirateur Kompressor Plus ◆ Janus de l’Industrie 2008 Aspirateur sans sac avec compresseur de poussière motorisé intégré, Kompressor Plus est le fruit d’une recherche sur une solution hygiénique de la vidange du bac à poussière des aspirateurs sans sac. Son innovation Le compactage, grâce à une force centrifuge décuplée, les particules de poussières sous forme de galets. Ainsi comprimées, les particules allergènes précédemment aspirées ne se retrouvent pas en suspension lors de la vidange du bac.
Entreprise : MERCIALYS
Agence de design : SAGUEZ & PARTNERS Produit labellisé : Nouveau concept de magasin Franprix ◆ Janus du Commerce 2009 Grâce à l’Esprit Voisin, son nouveau concept, Mercialys réinvente l’ambiance et l’accueil des centres commerciaux. Une nouvelle identité de marque, une prise en compte réelle de l’environnement avec un système de récupération d’eau ou l’utilisation de matériaux HQE, et un client accompagné tout au long de son parcours signe cette nouvelle génération d’espaces commerciaux.
Entreprise : NICOLL
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Système de gouttière, Vodalis ◆ Janus de l’Industrie 2009 Parce que la gouttière constitue un élément identitaire important dans l’apparence d’un bâtiment, Nicoll a choisi de développer une nouvelle gamme de produit à forte valeur ajoutée. De solutions techniques innovantes et brevetées en recherches stylistiques, le système de gouttière Vodalis offre une solution originale aux évolutions du marché.
Entreprise : PHILIPS
Agence de design : PHILIPS DESIGN Produit labellisé : Lampe, MasterLed ◆ Janus de l’Industrie 2009 Alternative au remplacement de l’ampoule à incandescence, la MasterLed de Philips intègre les problématiques économiques et environnementales actuelles. Durée de vie augmentée, capacité d’éclairage optimisée, dépense d’énergie réduite, pérennité de l’installation d’origine lors du changement du produit ; le jury a salué la bonne stratégique et le design d’un produit indispensable à notre quotidien.
Entreprise : PLASTIC OMNIUM ENVIRONNEMENT
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Bacs à ordures ménagères Ibac ◆ Janus de l’Industrie 2006 Afin d’être toujours plus dynamique dans sa politique d’innovation, Plastic Omnium a décidé d’agir en faveur des collectivités pour les aider à optimiser leurs filières déchets. Ibac, collecteur d’ordures ménagères aux codes visuels intuitifs, est l’éco-solution proposée par l’entreprise pour amener les non-trieurs à trier mais aussi à encourager et aider les trieurs à trier encore
Entreprise : POUJOULAT
Agence de design : IDA Produit labellisé : Gamme de sortie de toit, Luminance ◆ Janus de l’Industrie 2009 Modularité des composants, possibilité de traitements différenciés et intégration de matériaux coordonnés, ouvre de nouvelles perspectives aux sorties de toit. Les possibilités de déclinaisons illimitées, adaptables à la diversité paysagère et architecturale des régions ainsi que la dimension décorative de la gamme Luminance ont convaincu le jury.
Entreprise : PROLUDIC
Agence de design : DESIGN INTÉGRÉ Produit labellisé : Aménagement d’espace de loisirs, Ludic’Area ◆ Janus de l’Industrie 2009 Pour faire vivre la ville, Proludic lance un concept d’aménagement d’espace de loisirs et de détente multi-générationnel. Lieu de loisirs, d’activités de jeux et de rencontres en milieu urbain, ce grand espace en accès libre mise sur le confort des usagers pour créer un sentiment d’attachement entre les habitants et leur quartier.
Entreprise : RAIDLIGHT
Agence de design : AXOME Produit labellisé : Plateforme web 2.0 ◆ Janus de l’Industrie 2009 Des premières réflexions au suivi de la fabrication, Raidlight, entreprise spécialisée dans la fabrication de matériel et d’équipement pour sports outdoor, a choisi d’associer ses clients à sa démarche créative. La mise en ligne d’une plateforme collaborative sur leur site initie une réelle démarche participative des utilisateurs.
Entreprise : SALM-CUISINES SCHMIDT
Agence de design : PAGNON & PELHAITRE Produit labellisé : Ligne de meubles, In & Out ◆ Janus de l’Industrie 2009 À l’origine du concept In & Out : une affirmée de modifier l’apparence de la cuisine traditionnelle. Pour cela, le cuisiniste a choisi d’alléger le style en proposant un mobilier aux piétements aériens, des rangements ouverts dans des lignes épurées et des matériaux de qualité comme le mariage du bois et du métal. La démarche éco-design de la conception de cette nouvelle gamme a fini de séduire le jury.
Agence de design : IDA
Produit labellisé : Convoyeur profilé Série 20 ◆ Janus de l’Industrie 2008 Gamme de convoyeurs pour la manutention continue de charge unitaire dans les entrepôts logistiques, le convoyeur profilé série 20 initie un virage pour SEDEP. L’utilisation de nouveaux matériaux, le choix d’une standardisation des composants qui de 90 à 6 références, des efforts esthétiques pour dissimuler les pièces techniques font la signature de ce produit à usage professionnel.
Agence de design : TEAMS DESIGN
Produit labellisé : Chariot élévateur RX20 ◆ Janus de l’Industrie 2006 Chariot élévateur électrique d’une capacité de charge de 1,5 à 2 tonnes, le RX 20 s’inscrit dans une nouvelle gamme basée sur une construction modulaire. Le produit présente également une innovation majeure qui réside dans le changement latéral de la batterie, ne nécessitant ainsi plus l’intervention de grue ou de palan. Optimisation du coût, innovation technologique, ergonomie, sécurité et productivité des caristes, le
Entreprise : TECHNAL
Agence de design : AKDV Produit labellisé : Maisons de lumière by Technal ◆ Janus du Commerce 2008 Si Technal bénéficie déjà d’une notoriété certaine auprès des professionnels de l’habitat, la marque a souhaité avec ce nouveau concept de boutique s’implanter dans les centres-villes. Pour cela, l’entreprise a imaginé des « maisons de lumière » qui présentent davantage les solutions proposées par l’enseigne que la technicité des produits. Leurs espaces modulables selon les opérations en cours et les besoins spécifiques des clients s’adaptent à cette nouvelle clientèle particulière.
Entreprise : TOTALGAZ
Agence de design : DIEDRE DESIGN Produit labellisé : Bouteille de gaz, Shesha ◆Janus de l’Industrie 2009 Quand un géant de l’énergie s’attaque à l’image désuète des bouteilles de gaz, il lance Shesha, une bouteille de butane de 10 kg. Une ergonomie optimisée pour une installation et une mobilité facilitées, une silhouette fuselée, un contenant en acier 100% recyclable, des services associés de garantie et de dépannage tout le scénario de vie et d’usage du produit depuis l’achat jusqu’au recyclage a valu à ce produit un Janus de l’Industrie.
Entreprise : YVES ROCHER
Agence de design : SAGUEZ & PARTNERS Produit labellisé : Nouvelle identité des magasins, Yves Rocher ◆ Janus du Commerce 2009 Parce que l’originalité des produits et le savoir-faire original avait été dissipé par le nom même de la marque, Yves Rocher a choisi de faire de ses points de vente un atelier où les clientes vivent l’expérience végétale, expertise de la marque.
Nous avions réalisé cette étude collaborative sur l'éco design avec l'institut francais du design pour explorer cette notion et évaluer si l'éco design devait se limiter a l'eco conception.
Vidéos de PARIS 2.0 du mardi 09 mars 2010 placé sous l'intitulé LA MARQUE SOCIALE : DU MARKETING PARTICIPATIF AU MARKETING COOPERATIF
Table ronde organisée par jérémy dumont, directeur du plannings tratégique de pourquoi tu cours.
THEME = LES CHAMPS DE CONCOURANCE ENTRE INTERET ECONOMIQUE ET SOCIAL (la question du bien commun)
Intervenant = Alexandre Pasche, eco and co pour Emmanuel Castro, responsable communication d'Optymo, le réseau de bus parcourant le Territoire de Belfort
Pour lire sa présentation power point = slideshare.com/psst.
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Vidéos de PARIS 2.0 du mardi 09 mars 2010 placé sous l'intitulé LA MARQUE SOCIALE : " La marque sur les réseaux sociaux : au delà des biens, le bien commun "
Table ronde organisée par jérémy dumont, directeur du planning stratégique de pourquoi tu cours.
THEME = L'ALIMENTATION 2.0 : Les réseaux et l’innovation
Un phénomène récent : la création de réseaux de compétences collaboratives dans le secteur agro alimentaire, création d’éco-réseaux mêlant écoles, laboratoires, Pôles, groupements professionnels
Intervenant = Fernandez Sauveur, eco innovateur "Percevoir et communiquer le meilleur de l'homme"
Pour lire sa présentation power point = slideshare.com/psst.
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SOURCE:vimeoPAR: alexis mouthonACCÈS DIRECT A LA PLATEFORME: PSST.FR
Une
étude Unica-Salloway & Associates montre que le marketing online
prend de l'ampleur. Les responsables marketing interrogés ont dressé
les 10 grandes priorités de l'année dans les entreprises tout en
exprimant les difficultés à mettre en place des stratégies efficaces
pour transformer en actions les données clients.
Avec
la transformation des usages sur Internet et l'essor des canaux
mobiles, les entreprises transfèrent de plus en plus leur budget vers
le marketing online pour conquérir de nouveaux clients. La mise en
place d'outils de marketing interactif devient une priorité. Exploiter
au mieux les informations transmises par les clients ou prospects sur
tous les canaux pour leur proposer des offres adaptées en temps réel,
tel est le nouvel enjeu des entreprises.
Une étude réalisée par le cabinet Salloway & Associatespour le compte d 'Unica,
éditeurs de solutions logicielles marketing, auprès d'un échantillon de
155 responsables de marketing, établit les10 axes prioritaires pour ces
décideurs. L'e-mailing reste encore une des stratégies privilégiées pour plus de 80% des sondés.
Les canaux émergents tels que les mobiles, le rich media et les médias
sociaux connaissent un intérêt croissant auprès des consommateurs, ce
qui incite ces professionnels à mettre en place des actions
appropriées. Près de la moitié des sondés indiquent avoir déjà diffusé des campagnes marketing sur les réseaux sociaux. Le
marketing mobile prend également plus d’importance. Un tiers des
professionnels interrogés a déjà mis en œuvre des campagnes sur ce
canal.
L'attention devra également se porter sur les moteurs de recherche qui,
en se démultipliant, vont compliquer la recherche des clients.
L'analyse des données, avec l'utilisation d'outils de web analytique,
va s'affiner et fonctionner en synergie avec les sites web pour
proposer des offres personnalisées. Par ailleurs, les responsables
interrogés estiment que lorsque les clients prennent contact avec
l’entreprise et partagent des informations, ils s’avèrent beaucoup plus
réceptifs à d’autres offres. Ainsi, près de trois quarts des sondés
exploitent ces interactions pour diffuser leurs messages et actions de
marketing.Enfin,
l’usage du marketing entrant dans les centres d’appels et sur les sites
Internet devrait être plus élevé que dans les points de vente.
L’étude met également en évidence que les responsables marketing
tiennent compte des données web et des données offline pour décider des
offres marketing à diffuser. Cette tendance devrait se poursuivre :
l’utilisation des données web devrait passer de 51 % à 92 % et celle
des données offline de 43 % à 81 % au cours des douze prochains mois.
Par ailleurs, c’est par la voie du e-mailing que seront le plus souvent
diffusées les offres issues d’une analyse conjointe des données online
et offline.
Proposer des offres personnalisées en temps réel
Les décideurs marketing vont donc focaliser leurs stratégies sur ces
grandes tendances. Toutefois, les responsables sondés citent la difficulté à transformer les données client en actions marketing et la mise en place de technologies appropriées au premier rang de leurs préoccupations. « Internet
est au milieu de tout le dispositif marketing des entreprises. Bien
évidemment, le web est utilisé depuis dix ans pour mettre en place des
campagnes d'e-mailing et des actions de marketing, mais le grand
changement aujourd'hui, c'est l'exploitation de tous les nouveaux
outils sur les différents canaux et la création de sites web pour
personnaliser des offres en temps réel » explique Georges
Anidjar, directeur général d'Unica pour la région EMEA qui poursuit son
analyse sur les difficultés exprimées par les sondés. «Avec le développement des usages, les entreprises accumulent de plus en plus de données et elles expriment effectivement
leurs difficultés à exploiter la masse croissante d'informations
qu'elles reçoivent. Ainsi, chaque clic de client ou de prospect devient
une donnée supplémentaire à décrypter et à analyser pour mettre au
point une action personnalisée. Là est l'enjeu du marketing interactif.
Entretenir un dialogue permanent, analyser les comportements sur tous
les canaux, recouper les données, les analyser tels sont les stratégies
à mettre en place pour transformer les besoins exprimés en discours ».
Unir le marketing Internet au marketing direct
Pour parvenir à ce résultat, les technologies relatives à
l’optimisation des contacts vont donc prendre une place prépondérante
dans les entreprises bien que des freins existent quant à leur mise en
oeuvre. « Il faut effectivement mettre en place de très bons outils et les exploiter au mieux », reprend Georges Anidjar. « Par
exemple, les outils de web analytique ne doivent pas uniquement servir
à mesurer l'audience d'un site et analyser les comportements des
internautes. Ils doivent également servir à mettre en place différents
types de campagnes de marketing et à analyser leurs résultats pour
savoir où investir au mieux. Ce dispositif doit être au centre du
marketing online et offline. Un changement d'organisation est
nécessaire dans les entreprises pour rassembler toutes les données. Il
faut marier le monde du marketing Internet avec celui du marketing
direct. Le retour sur investissement n'en sera que meilleur. Beaucoup
d'entreprises n'ont pas encore pris conscience de cette réalité ni de
l'enjeu que peut représenter Internet dans leurs activités. Les budgets
s'en ressentent et la part consacrée au marketing online est encore
insuffisante. 2010 devrait être une année de changement. Les canaux
mobiles sont à leur tour en plein développement. Les entreprises vont
devoir en tenir compte et consacrer une part plus importante de leurs
investissements au marketing interactif. La tendance s'amorce également
pour la mise en place de plateformes à la demande. Toutes ces
évolutions prennent du temps dans les entreprises, mais d'ici à deux
ans, l'adoption de ces technologies va devenir une réalité » conclut le directeur général d'Unica pour la région EMEA.
DEFINITION : Fake = faux. Du mot FAKE, Faux, désignant un montage photographique, ou une rumeur non -fondée.
Synonyme : TROLL
Un troll est une action de nature à créer une polémique en provoquant les participants d'un espace de discussion sur un réseau informatique, notamment Internet et Usenet. Le mot désigne également un utilisateur qui a recours à ce type d'action
Par métonymie,
on parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de
générer des polémiques ou est excessivement provocateur, sans chercher
à être constructif, ou auquel on ne veut pas répondre et que l’on tente
de discréditer en le nommant ainsi.
Le mot « troll » peut également faire référence à un débat
conflictuel dans sa globalité. Dans la majorité des cas, l'évaluation
repose sur l'aspect récurrent ou caricatural de l'argumentation, les
participants peuvent alors tout aussi bien être qualifiés de « trolls »
que de « trolleurs » (source wikipedia).
Un web 2.0 qui serait plus qu'un miroir déformant de la réalité = une fausse réalité.
Le web a toujours regorgé de fakes de toutes natures :
- des sites internets reprenant le style et les thématique de vrais sites
- des photomontages ou parodies vidéos
- des fausses rumeurs causées par un blogueur un peu pressé qui ne recoupe pas ses informations ou un journaliste qui vérifie pas ses sources et diffuse sur TF1 de faux reportages.
On se souvient des fakes blogs, ces blogs créés de toutes pièces par des marques, souvent leur service marketing, en faisant croire qu’ils sont animés par des particuliers, de manière totalement désintéressée. Un des premiers exemples de fake blogs est devenu un cas d’école : en avril 2005, Claire ouvre le blog « Journal de ma peau » de Vichy.
La seule chose qui soit vraiment nouvelle, avec le développement des medias sociaux, c'est la profusion de fake profiles sur facebook et twitter = des individus se faisant passer pour des personnes celèbres = britney spears, nicolas sarkozy...
Et ces derniers mois, les internautes ou bloggeurs ayant acquis une certaine notoriété de par le nombre de visites, de commentaires ou d'articles lui étant consacrés sont de nouvelles cibles qui génèrent un bon niveau de visite = recrudescence-de-fake-sur-twitter
De plus, le monde réel a aussi son lot de "faux" et de "faussaires".
Mais ce qui est vraiment inquiétant c'est que bientot on ne saura plus avec qui on est en conversation alors qu'internet permet cette connexion directe entre les gens, quasi intime. Et que internet, c'est avant tout des outils 2.0 qui permettent la diffusion a grande échelle et en masse de l'information mais aussi des contacts et ... de l'argent !
Même en web cam, qui pourtant est utilisé comme un lien vers le réel, des fois on peut se faire avoir = chat roulette avec une fausse web cam . Fake Webcam est un programme qui existe et permettant de simuler de fausses sessions de webcam (telecharger ici)
Et même sur les blogs se développe une pratique vraiment détestable qui consiste a ouvrir de faux profils pour commenter en dessous d'une de ses propre notes de blog, et certains blogugeurs vont même jusqu'à effacer les commentaires qui ne leur plaisent pas. Si le sblogs ne sont plus garants d'une démocratiqation de l'information sur internet ....ou va t'on ????
La limite de l'information 2.0 = fausses informations et désinformation 2.0
Des fois, détourner une publicité, une marque ou un site web ca peut être drôle et on est bien dans le registre de la parodie = carglass et avec « Baby, baby, baby » ca devient vraiment drole quand tout le monde y va de sa parodie (tout le monde a poil dans la rue)
Que faire ? On pense bien sûr au site HOAX BUSTER qui permet de lutter chaque jour contre les hoax = http://www.hoaxbuster.com/
Mais le problème est plus large. C'est celui du "journalisme de liens" = nouveau concept qui est en train d'émerger en parallèle au concept du journalisme participatif : il s'agit de proposer des informations en continu. Cela peut être des actualités ou des liens vers des articles qui ont été trouvés sur le Web. L'objectif est d'informer rapidement la communauté et de diffuser des actualités sous forme de brève (source )
Le problème semble être que la quantité de liens prime sur la qualité des liens : la nature humaine est ainsi faite que les gens diffusent plus facilement une information négative et que les gens qui font des recherches sur google vont rechercher des informations contradictoires pour justement mettre en perspective l'information trouvée et se faire leur opinion. Une information moins formatée par les médias, portée par "des vrais gens", est donc jugée plus "vraie" (plus vivante).
En créant des liens hypertexte entre les infos, en créant des liens sur google en apportant eux même des informations ou en écrivant des twitts de 140 caractères, les bloggeurs et les internautes contribuent a l'information mais peu d'entre eux font vraiment le métier du journaliste qui cherche l'information, vérifie ses sources, la recoupe pour la mettre en balance avant de la diffuser surtout quand l'information se fait en temps réel sur twitter et que c'est celui qui sort l'info le premier qui peut être à l'origine d'un buzz et cité comme tel par les internautes et les médias.
C’est exactement ce que Bourdieu appelait la circulation circulaire : tout le monde reprend en choeur et en boucle une information sans prendre le temps de la vérifier = Mediapart a linké deux informations fausses (22/03/09)
Alors donc soit «Internet est une machine à fabriquer des polémiques» comme nous dit Alain Duhamel, ou alors comme lalejand contredit alain duhamel"Internet est une machine à révéler les polémiques" (source)
Les chroniqueurs du 2.0 = de chroniqueurs à polémiqueurs
La tendance a polémiquer pour animer le débat est déjà présente a la TV avec des chroniqueurs comme Eric Zemour, qui, en tenant des propos de nature a provoquer l'opion et totalement invérifiables devient « polémiqueur » et non simplement "chroniqueur" : après ses propos controversés sur les "trafiquants" noirs et arabes.
Ou encore face a augustin legrand = "Eric Zemmour est quelqu'un d'intelligent qui se sert très mal de son intelligence. Il a été particulièrement lamentable hier soir face à Augustin Legrand, qui est quelqu'un qui se bat pour les autres et qui ne mérite pas qu'on le critique sans argument. Eric Zemmour a été là pour le casser juste pour augmenter l'audimat, c'est scandaleux. Pourquoi a-t-on donné la parole à quelqu'un qui n'y connaissait rien et qui avait pour seul objectif, comme à dit M. Legrand, de "passer au zapping" ? Ridicule" source
Certains, suivent l'exemple sur internet et en ont fait une marque de fabrique. Pas la peine de chercher bien loin, sur internet la polémique s'appelle BAD BUZZ, en tapant bad buzz dans google on les identifie très vite (voir ici)
Et si au départ un fake désigne seulement une personne postant intentionnellement de fausses informations ou une fausse histoire, en vue d'être pris au sérieux sur un forum, aujourd'hui plus largement, un fake est une personne postant intentionnellement de fausses informations ou une fausse histoire, en vue d'être pris au sérieux" (wikipedia)
De plus, la tendance est comme sur internet, au LIVE. La polémique sur internet en LIVE c'est sur twitter que ca se passe et ca s'appelle clasher
"Le goût pour le clash : venu semble-t-il du rap et des invectives / interpellations entre groupes dans une chanson, le clash s’est répandu en tant que tel (nommément, avec cet anglicisme-là) et en particulier dans les médias sociaux. Les billets croisés et commentaires provocateurs (trolling) furent le premier avatar de cette tendance à la provocation, le terme clash s’est semble-t-il popularisé plus tard. Si l’on recherche dans Google un nom de personnalité un peu polémique, « clash » fait souvent partie des suggestions du moteur de recherche. Dans Youtube, on obtient plus de 160 000 occurences sur le terme, il s’agit souvent d’extraits d’émissions (talk, interviews) où un ou plusieurs invités en viennent à un affrontement verbal voire une réaction physique violente.
Sur Twitter, machine à gazouillis, pensées instantanées et humeurs du moment, le tweet clash est devenu une figure de style qui a ses amateurs et ses orfèvres, des journalistes (Xavier Ternisien, Eric Mettout), des blogueurs (Versac) et bien entendu des politiques (l’inénarrable troll Frédéric Lefèvre). Un compte Twitter et un site sont même dédiés à cette pratique. Et même, il semble que ces prises de bec numériques soient addictives car elles génèrent du manque."
Le "FAKE", un phénomène qui permet de réflêchir, sans juger, à l'évolution des médias 2.0
C'est un concept interessant qui a été bien géré = "il est assez intéressant d'observer les réactions et les conséquences de ce bidonnage pour en tirer quelques enseignements sur l'époque, manifestement prise au dépourvu par les NTIC (nouvelles technologie de l'information et de la communication). Selon une opinion très répandue aujourd'hui, Internet, qui a bon dos, serait la cause des difficultés des relais d'informations traditionnels, le responsable indirect de tous les écueils journalistiques. N'est-il pas plutôt un bouc-émissaire facile pour justifier la perte de contrôle ou la mauvaise appréhension du nouveau monde connecté par des gens dépassés ?"
1- « Chronic'art #46 trompe ses lecteurs puisque le magazine ne délivre aucune information véridique ».
2- « Chronic'art #46, c'est tout sauf du journalisme ».
3- « Chronic'art #46 n'est qu'une énième critique des médias ».
4- « Chronic'art #46 est un gros coup de buzz pour faire parler de vous ».
Pourtant les entreprises créent un nouveau poste =
responsable de la gouvernance internet (community manager ?)
Ce poste correspond à la consolidation de différentes activités présentes depuis quelques années au sein des entreprises. Ce besoin d’une vision globale est nécessaire pour réagir en temps et en heure face à l’augmentation des fraudes et tentatives d’escroqueries sur internet (phising, détournement de nom de domaine...) et à une exposition croissante des marques sur les réseaux sociaux, les blogs..
Il s’agit de la bonne gestion du média internet. Cette fonction regroupe des activités parfois déjà existantes au sein de différents services (Direction de la communication, Direction des Systèmes d’information...) pour les coordonner et leur donner les moyens (humains et matériels) d’une veille active et si nécessaire d’un système de prévention et d’alerte :
■ gestion administrative des noms de domaines (stratégie et charte interne de nommage...),
■ traitement des problèmes d’atteinte à l’image (fuite d’informations, commentaires hostiles...),
■ veille et prévention des menaces liées à la cybercriminalité (fraude, escroquerie...).
Au delà du probleme de la e reputation, la question de LA vérité face à l'histoire ?
Wikipedia, systématiquement, falsifie l'histoire nous dit alithia. Pourquoi ?
Ainsi les articles sont, très logiquement, le reflet des opinions de ses participants, qui choisissent librement l'interprétation à donner de l'histoire, hors de tout critère de scientificité et en toute ignorance des ouvrages et travaux de référence. en glanant les sources qui leurs plaisent, avec un goût prononcé pour l'anecdotique et les informations qui font sensation. Malheureusement on constate que ces rédacteurs de wikipedia témoignent tous d'a priori caractéristiques d'ignorants extrêmement partisans. Selon wikipedia et ses wikipédiens l'histoire doit s'écrire comme ils l'entendent, comme il leur convient et les livres d'histoire des historiens reconnus ne font pas référence contre leurs convictions qui se révèlent simplement être des croyances et des préjugés. La notion de vérité historique leur est étrangère. Et si l'on tente de corriger des interprétations fallacieuses, en prenant référence auprès de l'histoire telle que connue et établie par les historiens véritables, c'est peine perdue, la correction est impossible, la référence à l'histoire est refusée au profit des rédactions que wikipedia préfère et promeut.
Wikipedia n'est pas une démocratie. Wikipedia n'admet aucun débat d'idées. les preuves n'en finissent pas d'être administrées avec brio par nos pieds nickelés de l'encyclopédisme. (source)
les apéros du jeudi, THE FAKE PARTY = internet est devenu une grande roulette russe tellement il y a de faux profils d'ouverts et de fausses informations qui circulent. Le 20 mai jouons a un chatroulette géant a l'espace KIRON.
RDV A "THE FAKE PARTY = Jeudi 20 mai 2010, 19:05 - 23:05
Nissan
propose d'utiliser les téléphones pour rester en contact avec son
véhicule électrique avant et pendant un trajet. L'appareil sert alors
de télécommande pour - entre autres - gérer la climatisation ou la
charge.
Publié le 30 Mars 2010
Le
succès de la voiture électrique n'est pas qu'une question de
technologies. Mais également d'un ensemble de services permettant
d'optimiser son fonctionnement. A cet égard, Nissan a décidé de
connecter son nouveau modèle, la Nissan Leaf, au réseau cellulaire.
Pourquoi ? Pour permettre le contrôle de plusieurs fonctions depuis son
téléphone ou son ordinateur. Cela depuis une plate-forme de gestion
reliée à un centre de données auquel le véhicule et le mobile sont
connectés. Avec ce système, le téléphone agit comme une télécommande
qui peut activer ou désactiver à distance l'une ou l'autre fonction,
mais aussi les programmer. Avant un trajet, le conducteur pourra ainsi
vérifier la charge du véhicule, mais aussi la climatisation.
Le téléphone agit comme une télécommande
L'activation
de cette dernière en amont du départ permet - outre un gain en confort
-, de réduire la consommation de la batterie au moment où elle est le
plus utile, à savoir sur la route. L'avantage est que cela permet aussi
de profiter des heures creuses pour lancer le chargement de sa voiture
à moindre coût. Inversement, le système propose aussi un service de
notification par email pour avertir le conducteur que la batterie est
chargée à plein. La connexion de la voiture au réseau téléphonique
permettra également le recours à plusieurs services pendant la conduite.
Mise à jour en temps réel des informations sur les stations de chargement
Comme
l'affichage d'une carte délimitant la zone que le véhicule est en
mesure d'atteindre en fonction de son niveau de batterie. La liste des
stations de chargement, mise à jour en temps réel, sera également à la
disposition des conducteurs. Le numéro de téléphone de la station, le
nombre de bornes disponibles et la distance par rapport à la position
actuelle du véhicule seront affichés. La voiture et les appareils
concernés seront en fait reliés via un centre de données accessible par
Internet 24 heures sur 24. La Nissan Leaf sera disponible sur le marché
français courant 2010.
Exit les simples cartes de crédit semblables à de banales cartes téléphoniques. Le designer new-yorkais Jacob Palmborg
présente une vision futuriste et utile de système de paiement.
Développé pour le compte du géant Visa, ce concept de carte de crédit
affiche en temps réel les données du compte bancaire auquel celle-ci
est liée : l’utilisateur pourrait ainsi visualiser directement sur
l’interface le montant actuel, les derniers achats effectués ainsi que
d’éventuelles statistiques. La carte utiliserait également les données
biométriques personnelles présentes dans une puce RFID pour sécuriser
chaque paiement, notamment grâce à une reconnaissance des empreintes
digitales. Novateur, ce concept permettrait également aux utilisateurs
dépensiers d’obtenir un ultime avertissement avant d’éventuels achats
compulsifs !