Rédigé le 13 décembre 2015 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé le 12 novembre 2015 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0)
Les critiques sur Internet peuvent faire la renommée d'un restaurant, ou bien l'amener à mettre la clé sous la porte. A une époque où tout le monde peut donner son avis sur le Web, les notations de restaurants, hôtels, cinémas via des sites comme tripadvisor.fr, yelp.com ou lafourchette.com n'ont jamais eu autant d'importance. Mais jusqu'à aujourd'hui, aucun outil n'avait évalué à quel point ces notes impactaient le taux de fréquentation de tel ou tel établissement.
C'est fait. Deux économistes de l'université de Berkeley en Californie ont publié une étude dans l'Economic Journal de septembre sur les effets des notations du site Internet de critiques en ligne Yelp.com, premier guide local de bouche à oreille pour les commerces aux Etats-Unis. L'étude, qui porte sur 328 restaurants de San Fransisco met en valeur qu'une amélioration de la note d'une demi-étoile (sur une échelle de 1 à 5) accroît le taux de fréquentation d'un restaurant en heure de pointe. En passant de 3 à 3,5 étoiles, ce taux augmente de 13 % à 34 %, et en passant de 3,5 à 4 étoiles, il augmente de 19 %. «Les notations de Yelp affectent le flux de clients et la probabilité de réservation» expliquent Michael Anderson et Jeremy Magruder. Et ceci sans que les prix ou la qualité du service des restaurants ne soient changés.
Depuis son lancement en 2004 à San Fransisco par deux anciens informaticiens de PayPal, Yelp est devenu un guide pour les villes du monde entier. Le site estime avoir 30 millions de critiques sur ses pages et environ 78 millions de visiteurs par mois fin 2012. Les utilisateurs sont encouragés à ajouter de nouvelles localisations au répertoire. Les clients peuvent venir sur le site et trouver les meilleurs endroits où manger, acheter et se relaxer. Les utilisateurs fondent leurs décisions d'achats sur le système de notation par étoiles et sur les critiques.
«Nos résultats indiquent que les notations de Yelp ont un effet substantiel sur le flux de clients d'un restaurant. Nos estimations devraient donc inciter les restaurants à laisser de fausses critiques positives» s'amusent à préciser les deux économistes à l'origine de l'étude. Une boutade qui n'est pas sans rappeler l'affaire RJ Ellory. Cet auteur britannique de romans policiers a été contraint d'admettre, en début de semaine, qu'il avait posté sur Amazon des critiques favorables à ses ouvrages, et défavorables à ces certains concurrents.
Comme plusieurs autres guides Web, Yelp a été critiqué pour la justesse des commentaires et des notes publiées. Quelques propriétaires d'établissements aux Etats-Unis ont même affiché sur le devant de leur commerce «No Yelpers» en signe de frustration, face à des notes jugées peu flatteuses. Se sont même développées des sociétés proposant d'écrire de toute pièce des critiques pour que de petits établissements améliorent leurs notes jusqu'à 4 ou 4,5 étoiles.
Rédigé le 15 septembre 2012 dans 02 Les tendances cote consommateurs, 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les Parisiens achètent trois fois plus de lait frais que la moyenne des Français. Découvrez quelles sont les habitudes alimentaires dans votre département.
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Grâce aux données de notre partenaire Nielsen, le Journal du Net a établi cette carte de France interactive, avec les 10 produits les plus surconsommés par département. Attention : il ne s'agit pas des produits les plus consommés dans le département, mais bien de l'écart des achats par rapport à la moyenne des Français. Dans les Alpes-Maritimes, par exemple, les habitants achètent 106% de pâtes fraîches de plus que la moyenne. Dans le Morbihan, les habitants boivent trois fois plus de cidre que la moyenne des Français. Et dans l'Hérault, on apprécie particulièrement les fruits de mer, les bonbons et les olives.
Les écarts à la moyenne sont parfois importants d'autant plus que les produits sont relativement peu achetés dans le reste de la France. On pense par exemple aux escargots et grenouilles surgelées, dont la consommation dans la Loire dépasse de 112% celle de la moyenne nationale. A l'inverse, certains produits sont consommés de façon relativement homogène dans toute la France (les yaourts, le riz, le café...) : ils sont donc invisibles sur cette carte.
Méthodologie
Les données nous ont été fournies par Nielsen. Les chiffres portent sur la moyenne de l'année 2011. Ne sont comptabilisées que les catégories représentant des ventes supérieures à 10 millions d'euros par an. The Nielsen est une société internationale d''information et de médias, leader sur plusieurs marchés. Nielsen est active dans les secteurs de l'information marketing et consommateur, de l'information sur les médias, de l'information en ligne, de la mesure de la téléphonie mobile, des salons commerciaux et des publications commerciales.
Rédigé le 26 août 2012 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le comportement des adolescents peut occasionner des implications importantes sur les terminaux mobiles et la technologie à venir. Conscient de cet enjeu, l’observatoire ConsumerLab d’Ericsson a mené une étude entre juin et novembre 2011, afin d’analyser ces implications. « Les comportements s’inscrivent dans une dynamique et évoluent au cours d’une vie. En grandissant, les adolescents emploient les mêmes outils de communication que les adultes. Bien sûr, ils continuent d’utiliser "leurs" outils, c’est-à-dire les SMS, Facebook et le chat vidéo, mais ils comprennent peu à peu la nécessité d'utiliser également l'e-mail ou la voix », explique Ann-Charlotte Kornblad, consultante senior du ConsumerLab d’Ericsson.
L’étude révèle que l’usage courant des SMS et de Facebook a modifié la dynamique des rencontres chez les adolescents. Les principaux changements apparaissent notamment dans le processus de drague, où le but est d’essayer d’obtenir un rendez-vous avec l’autre. Toutefois, c’est aujourd’hui encore dans « le classique tête à tête » que se jouent les rencontres amoureuses.
Autre point marquant : faire passer son statut facebook de « célibataire » à « en couple » est désormais perçu par les amis comme une déclaration officielle.
Lorsqu’une rencontre en tête à tête n’est pas possible, l’échange de SMS reste pour les adolescents l’outil de prédilection. Il a pour avantage de leur permettre de communiquer sans interrompre le cours de leur vie quotidienne. Les appels vocaux, en revanche, sont perçus par les adolescents comme étant plus adaptés aux adultes.
Les résultats de l’étude montrent également que le taux de possession de smartphones et de téléphones mobiles classiques est le même chez les jeunes de 17 ans, tandis que le désir de posséder un smartphone est beaucoup plus fort chez les ados de 13 ans lorsqu’ils n’en n’ont pas déjà un.
Dans le cadre de cette étude, près de 2 000 personnes ont été interrogées parmi un échantillon représentatif de 20 millions d’adolescents âgés de 13 à 17 ans, sur l’ensemble des Etats-Unis. Les comportements identifiés sont similaires à ceux constatés dans de nombreux autres pays. L’étude a également eu recours à 44 interviews qualitatives.
A propos du ConsumerLab d’Ericsson
Le ConsumerLab d’Ericsson a pour mission d’observer les tendances de consommation afin d’orienter la démarche du Groupe en termes de stratégie, de marketing et de gestion des produits. Ce laboratoire de recherche possède plus de 15 années d’expérience dans ce domaine, son travail consistant à analyser les valeurs et les comportements des gens, notamment leur perception et leur attitude vis-à-vis des produits et services dans le domaine des TIC. Cette connaissance permet aux opérateurs de développer des services attractifs, générateurs de revenus.
Rédigé le 11 janvier 2012 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Éclatement de la cellule familiale, explosion du travail féminin (pour la première fois en 2010, la population active féminine a été plus importante que la masculine)… L’identité masculine se trouve dans un nouveau contexte sociologique (pour les sceptiques, voir le buzz autour de la campagne Eram !). L’identité virile et le partage bien cadré des sexes a vécu, place à des modèles qui se situent dans un périmètre large de “la masculinité à la carte”, dans un contexte d’attention croissante apportée à l’apparence : ce ne sont que des déclarations, mais 65% des hommes disent prendre soin de leur peau, 65% font très attention à leur coupe de cheveux, 58% à leur ligne… (source Marketing Book 2010).
Quels sont les codes utilisés par les marques lorsqu’elles s’adressent aux hommes ? Quels nouveaux imaginaires sont mis en scène dans les médias ?
Françoise Hernaez-Fourrier, directrice du planning stratégique de Kantar Media rappelle la fragilité de l’identité masculine en reconstruction : « Définir la spécificité masculine est aujourd’hui complexe. Les représentations se sont en effet considérablement diversifiées et les frontières entre les genres sont moins nettes. »
La nouvelle étude Men Spirit de Kantar Media (la précédente date de 2008) tente pourtant de mettre en évidence les nouveaux repères du marketing au masculin(*). Men Spirit confirme le jeu des extrêmes qui se joue entre les archétypes masculins : les publicités passent d’une virilité radicale et l’apologie des nouveaux machos à des imaginaires d’hommes objets, soumis au pouvoir des femmes. Au-delà de ces jeux de masques qui animent le discours des marques, l’étude dévoile une vraie crise des repères, autour d’une identité masculine qui se recompose doucement, s’émancipant progressivement des modèles virils, sans pour autant adopter toutes les valeurs féminines.
Men Spirit dégage quatre imaginaires. Deux sont des émanations de repères classiques réaffirmés : “le corps/virilité sursignifié” et “la virilité détournée/caricaturée” ; deux autres sont de nouveaux repères : la virilité reconstruite et la virilité diversifiée ou “identités à la carte”. A chacun, correspondent des modèles et des “images” qui structurent le discours des marques.
- La virilité sursignifiée (le corps)
Pour parler aux hommes, les marques reviennent aux fondamentaux de l’identité masculine, le corps. Soit par l’apologie de corps statufiés (Dolce & Gabbana, Emporio Armani…) ; soit en se focalisant sur les muscles (Terraillon, Kérastase…) ; soit en virilisant les produits (coupé Peugeot) ; soit en mettant en scène des sportifs (Moncler…) ; soit en exposant des corps objets (Marc Jacobs, Dsquared2, Diesel…) ; soit encore en réduisant l’homme à sa plastique (Sephora et la tablette de chocolat, Monoprix et son “Sois beau et tais-toi”) ou, à l’extrême, en faisant de l’homme un objet de consommation (Renault, Leclerc), voire un accessoire (ligne Roset).
- La virilité détournée (caractère)
Pour flatter les consommatrices, les marques caricaturent les traits de comportement masculins. L’homme est soit animalisé (Orangina, Aigle, Winamax), soit infantilisé (Mercedès, Panzani), soit ringardisé (Castorama), soit montré comme égocentrique (Krys, aufeminin.com), soit caricaturé dans ses défauts (Discovery Channel, Mc Donald’s), soit “machisé” (Kellogg’s Extra), soit présenté comme le séducteur sûr de lui (Heineken, Calvin Klein), ou maladroit physiquement (Renault) ou psychologiquement (Party Poker), soit encore ridicule ou faible (Club Med), ou à l’extrême présenté dans une position associée traditionnellement à la femme (INPES/accouchement).
- La virilité reconstruite (relation)
De nouveaux repères masculins émergent : démonstration d’une responsabilité familiale (Crédit Suisse, Skoda) ; renouvellement de la figure du père (Guigoz, La Halle, Nivéa) ; pérennité de la notion de transmission (Patek Philip, Mercedès, BMW) ; nouvelle proximité père/fils (Sandro, Kickers, Azzaro) ou père/fille (Nintendo, Center Parcs) ; complicité (Béghin Say, Volvo) ; couple égalitaire (Meetic, Etam, Esprit) ; activité at home (Electrolux et son, une des rares publicités à montrer un homme passant l’aspirateur) ; réconciliation dans le couple (The Kooples) et avec son image (Dove, Lacoste) et son travail “repensé” (Orange, Bougues Telecom), plus léger (La Mutuelle Générale), enfin un homme plus émotif (EDF, BNP Paribas).
- La virilité diversifiée (identité)
L’homme est pluriel, physiquement (Petit Bateau, Evian, American Apparel), présenté comme libre avec cheveux longs, barbus ou rasés (Schott, Franch Connection, ING Direct, Henry Cottons), tatoué (Moncler) ou imberbe (Krys), efféminé (Paul Smith) ou viril (Dockers). La communauté homosexuelle n’est plus ghettoisée (The Kooples, Orangina, Mc Donald’s).
(*) Étude basée sur des analyses croisées : contexte sociologique, analyse sémiologique, réflexion marketing/media, avec trois sources d’informations de Kantar Media (Plusquelinfo, AdScope et Adexpress). Men Spirit comporte deux grandes parties : bilan sémiologique des tendances marketing masculines en France et étude internationale des imaginaires masculins dans l’univers de la beauté. Men Spirit dresse un bilan global sur les évolutions de l’identité masculine depuis deux ans sur des marchés masculins matures (prêt-à-porter, accessoires, sport, auto, alimentaire, services…) puis une analyse détaillée du marché de la beauté masculine en 2010-2011, en GB, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Italie, France, Russie, États-Unis, Japon, Chine.
À lire : Enquête Veille sur "L'homme pluriel" dans le N° 152 de Marketing Magazine (octobre 2011)
http://www.e-marketing.fr/Article-A-La-Une/Kantar-Media-decrypte-l-homme-2726.htm
Rédigé le 04 octobre 2011 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les habitudes de consommation changent et les méthodes de ventes aussi. Pour séduire leur cœur de cible, les marques doivent savoir adapter leur discours à un environnement en perpétuelle évolution. En marketing, la vérité d'aujourd'hui est rarement celle de demain. A quoi ressemblent les packagings de nos jours ? Quels sont les produits qui séduisent les consommateurs ? Comment les marques donnent elles un nouveau souffle à leur relation client ? Découvrez les nouvelles préoccupations des consommateurs... et des marketeurs.
http://www.journaldunet.com/management/marketing/tendances-marketing-2011/?f_id_newsletter=5734&utm_source=benchmail&utm_medium=ML158&utm_campaign=E10207621&f_u=18183159
Rédigé le 27 septembre 2011 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
GreenSI vous parle souvent de Mme Michu, cette ménagère de moins de cinquante ans qui a deux ados qui la poussent à découvrir les usages du numérique, engager la relation dans les réseaux sociaux et dépenser une partie toujours plus grande de son budget en ligne ou tout au moins a en décider l'achat en ligne avant de se rendre dans un magasin physique.
En quelques années Mme Michu est devenue une énigme pour nos Direction Marketing et de la Communication et pour leurs agences qui continuent à conseiller aux entreprises des actions totalement dépassées comme le marketing direct, l'emailing voire de créer un site web. Bien sûr à la clef on le comprend, leur modèle économique en dépend, car leur marge ne se réalise peut être pas sur le conseil mais sur les services annexes comme l'édition de livres, de brochures, d'affiches, la rédaction de page web et même sur... l'hébergement de site web (si, si, je peux donner des noms si vous me demandez).
Et quand on parle d'agence et de réseaux sociaux, il y a agence et Agence! Certaines (les agences) n'ont pas encore compris qu'il ne fallait pas cocher l'option "protéger ses tweets" sinon l'effet buzz qui est l'intérêt principal de Twitter tombait (si, si, je peux encore donner des noms...)
Et bien une Agence, Web media group a compris le coté relationnel des réseaux et s'est attaquée avec IPSOS au sujet en étudiant plus en profondeur l'évolution de comportement de Mme Michu ces dernières années. Elle arrive à la conclusion que c'est devenue une "Digital Mum" et il y en a déjà plus de 8 millions en France. Elles se diviseraient en quatre groupes:
Cela amène de l'eau au moulin de GreenSI qui prône une rupture dans la construction des systèmes de relations tournés vers le grand public (social crm, open data, plateforme SI de l'entreprise sur le web...).
Je vous laisse découvrir la présentation de cette étude que je trouve très bien faite :
Digital mums2011
Et pour relire sur GreenSI les impacts de Mme Michu sur votre SI :
Rédigé le 06 septembre 2011 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Puretrend.com | 01.04.2011, 10h00 | Mise à jour : 04.04.2011, 13h12
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La beauté est passée de mode. Aujourd'hui, on subjugue non pas par la parfaite symétrie de son visage, mais par sa singularité, voire son étrangeté... La tendance hybride boulverse les canons de la beauté. Une nouvelle forme d'esthétisme s'impose.
L'implant facial ou le cheveu bleu accessoirisent le corps des stars. Un militantisme vers une nouvelle forme de beauté fait son entrée sur le red carpet.
Focus.
Le phénomène Lady Gaga
La surprise chez Lady Gaga est devenue presque une philosophie de vie. Comme un leitmotiv, elle tente quotidiennement de surprendre. Une robe de gala en viande fraîche, un chapeau cousu à la fibre capillaire, les robes SM en latex... La chanteuse enchaîne les looks "freaks" pour, non pas atteindre le coeur de ses fans, mais leurs esprits. Son dernier happening arty était son clip Born this way, où la chanteuse s'affiche avec de faux implants au visage. Une métamorphose corporelle qui place le make-up au-delà du simple maquillage de scène. Des faux implants aux épaules, au front et aux pommettes, la chanteuse renoue ainsi avec la scène underground du Body Art.
Les implants, une philosophie de vie...
Orlan, la célèbre plasticienne française est l'une des premières à oser l'implant facial. Ambassadrice de l'art charnel, elle se concentre sur la métamorphose de son propre corps. Elle se fait poser deux implants (normalement utilisés pour rehausser les pommettes) au-dessus de ses sourcils, de chaque côté du front.
L'implant force l'interrogation et pose le débat. Le corps, la liberté, le beau est remis en question à travers cet acte chirurgical. Plus qu'une simple opération esthétique, l'implant s'impose comme une réflexion sur l'esthétisme. Un activisme corporel qui tente de dépasser les frontières biologiques. Un besoin de se rapprocher physiquement de l'idée que l'on se fait de l'être du futur.
Les spécialistes comme le chercheur David Le Breton, auteur de Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles (Editions Métailié), considère ce désir de mutations physiques comme une influence indirecte de la série Star Trek. Cette série cristalliserait tous les fantasmes humains de l'être idéal du futur. Un désir de perpétuer la célèbre théorie de l'évolution des espèces de Darwin, vers une vision nettement plus futuriste. Après avoir évolué du singe à l'Homme, ces militants veulent pousser cette évolution de l'Homme vers le cyborg.
Vers une nouvelle définition du Beau
L'image d'Épinal du Beau ennuie. La Vénus de Boticelli, censée représenter l'idéal du beau, ne fait plus rêver. La génération 2.0, nourrie de mangas et de science-fiction, veut une nouvelle Joconde, à l'image de ses références. Des défilés Alexander McQueen à Orlan en passant par Lady Gaga, la beauté hybride s'impose comme une forme de militantisme esthétique.
La beauté ne se définit plus par un tour de poitrine généreux, une bouche pulpeuse, une chevelure épaisse. Le néo-beau est freak. Il s'accessoirise d'implants, de cheveux bleus ou d'ongles customisés.
L'implant sous cutané sort de sa torpeur underground pour faire son coming-out esthétique. La couverture d'ID magazine avec Lady Gaga célèbre l'implant 3D comme le nouveau tattoo. Un moyen de casser les canons actuels de la beauté pour les faire évoluer vers une image nettement plus hybride.
Moins déroutant que l'implant facial, le cheveu bleu tente d'orienter l'être humain vers une beauté plus cyborg. Une influence du blockbuster Avatar qui pousse à imaginer la nymphette du futur avec le cheveu indigo. De Katy Perry à Anna Piagi, le bleu klein s'impose comme le nouveau noir... En seulement une saison, beaucoup de stars y ont succombé. Aperçu en version nuances bleutées au défilé Proenza Schouler, en bleu de méthylène chez Manish Arora, le bleu permet de militer pour un futur, ni blond, ni roux, ni brun... mais bleu !
Hybridité, j'écris ton nom...
Le Body Art doit-il rester underground pour être une vraie philosophie de vie ? Démocratisé par les tattoos de Rick Geneste, la muse de Thierry Mugler, rendu populaire par les implants de Lady Gaga ou encore popularisé par la chevelure bleue de Katy Perry, l'allure hybride devient presque mainstream, en s'installant sur les podiums ou le red carpet. Doit-on considérer ces nouveaux accessoires beauté comme une forme de militantisme ou comme une simple mode ? la question reste sans réponse. Une chose est sûre, le Beau bouscule, comme l'étrangeté...
Monia Kashmire
source = http://www.leparisien.fr/laparisienne/beaute/insolite-la-beaute-hybride-01-04-2011-1388578.php
Rédigé le 11 avril 2011 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Stephen Reily et Carol Orsborn, de VibrantNation, viennent de publier le livre téléchargeable “What Boomer Women 50+ know, think, do & buy “, dont voici les idées-forces :
- Les femmes 50+ ont les moyens d’être des consommatrices influentes : si ces femmes sont devenues une cible incontournable pour les marketeurs, c’est qu’aucune autre génération féminine n’a été aussi puissante, riche et éduquée. Ces femmes apprécient leur autonomie financière inégalée, gèrent 80% des dépenses de leur foyer, et sont des leaders d’opinion auprès de leur enfants. Ce sont par exemple elles qui ont fait le succès de la chanteuse Susan Boyle : découverte dans l’émission « Britain’s got talents », cette célibataire de 47 ans, sans enfants, au chômage et en surpoids a vendu plus de 10 millions d’albums en 2009…
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Rédigé le 23 février 2011 dans 02 Les tendances cote consommateurs | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)