Rédigé le 12 novembre 2015 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0)
A gauche, l'évolution du chiffre d'affaires des 3 majors. A droite, leus parts de marchés. © Xerfi
source : http://www.journaldunet.com/media/publishers/warner-music-ventes-digitales-xerfi.shtml
Le marché de l'industrie musicale est un marché extrêmement concentré, contrôlé à 75% par trois acteurs, Sony Music, Universal Music et Warner Music. Des majors qui ont vu leurs revenus en provenance des ventes physiques dégringoler d'année en année et qui ont réussi à endiguer cette érosion de leur chiffre d'affaires en concentrant leurs efforts sur une offre digitale en plein boom. Les contrats noués avec des pure players comme Deezer ou Spotify, qui reversent l'équivalent de 60% de leurs recettes à chacun des acteurs (au prorata de leur part de marché) ont fait vivre le tiroir-caisse. Ainsi 2013 a-t-il permis aux trois groupes de renouer avec la croissance de leur chiffre d'affaires, après trois exercices périlleux.
Longtemps considéré comme l'ennemi à abattre, Internet a, sans aucun doute, constitué une véritable bulle d'oxygène pour ces majors, avec des ventes digitales qui n'ont cessé de croître au fil des années, pour dépasser les 4,3 milliards d'euros en 2012 (soit une part de marché de 35%).
Warner Music, qui pèse à peu près 15% du marché de la musique, a poussé la logique encore plus loin, multipliant les partenariats avec des acteurs tels que la plateforme Myxer (dont il alimente la communauté en clips vidéos et sonneries de téléphone), Qtrax (une plateforme gratuite de téléchargement de musique) ou MySpace. Warner Music a ainsi vu ses ventes digitales passer de 255 millions d'euros en 2006 à 776 millions d'euros en 2013, alors que dans le même temps ses ventes physiques chutaient de 177%, pour passer de 1,9 milliards d'euros à 700 millions. Warner Music gagne donc plus avec la vente digitale qu'avec la vente physique !
Evolution de la répartition du chiffre d'affaires de Warner Music. © Xerfi
Entre, d'une part, une offre par abonnement portée par des pure players comme Deezer, Spotify et bientôt Beats, et, d'autre part, un achat à l'acte initié par les iTunes, Amazon et consorts, on se rend compte que la situation diffère énormément selon les marchés. Ainsi l'Hexagone, la Suède ou la Corée du Sud donnent-ils la part belle à l'abonnement alors qu'aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni, le rapport de force est inversé.
Téléchargement vs Streaming, par pays. © Xerfi Source
L'étude "Industries du film de et la musique. Analyse de marché – tendances à l'horizon 2019 – stratégies des acteurs" est publiée par Xerfi, éditeur indépendant d'études économiques sectorielles.
Rédigé le 11 mai 2014 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
(Inside Airbnb’s Grand hotel Plans – fastcompany.com – infographic by Valerio Pelligrini)
Je viens de réaliser un tour du monde de 230 Jours à la rencontre des acteurs de l’économie collaborative. J’ai utilisé le site AIRBNB pour être hébergé par des locaux dans les onze pays traversés. En plus de la richesse des rencontres que cela supposait, je souhaitais comprendre comment une start-up arrive en l’espace de six ans à révolutionner un secteur qui pèse presque 10% du PIB d’un pays comme la France.
AIRBNB a fait l’objet de milliers d’articles à travers le monde. L’incroyable success story de ces trois fondateurs, aujourd’hui milliardaires, renvoient aux rêves américains. Celui de petits génies qui commencent dans un garage et finissent à la tête d’un empire. En l’occurrence, ici, le garage a été remplacé par un living room et les ordinateurs par des matelas gonflables.
Si ce rapprochement peut prêter à sourire, il est en fait révélateur de la rupture de ce modèle. Il ne s’agit pas d’une révolution technologique, le commerce sur internet existe depuis plus de trente ans et le Bed & Breakfast depuis deux cent ans. Il n’y a donc aucune invention majeure, et pourtant en l’espace de six ans, ils se sont hissés au cinquième rang mondial à côté de groupes comme Hilton ou Intercontinental.
La véritable innovation réside dans l’utilisation des technologies numériques pour construire une communauté d’hôtes où tout repose sur la confiance.
Il n’existe pas de cahier des charges pour devenir hôtes. Pas de classement, un, deux, trois épis. Pas de validation avant publication sur le site. En trente minutes, vous pouvez devenir hôte et recevoir votre première demande de réservation, d’une personne que vous ne connaissez pas, à l’autre bout du monde.
Quelle chaîne oserait se lancer sans former son personnel, sans définir une politique relationnelle, une stratégie prix, un retour sur investissement ?
C’est pourtant ce qu’ils ont fait: vous pouvez réserver une chambre à 7€ comme une villa à 10.000€, vos hôtes peuvent être modestes, riches, jeunes, âgées. L’accueil peut aller de l’attente à l’aéroport à seulement un code pour ouvrir la porte de l’appartement. L’offre et les cas de figure sont illimités.
AIRBNB est une innovation majeure dans la relation client
Le client n’est plus un consommateur mais un acteur
En réalisant ce tour du monde, il est à parier qu’avec un opérateur hôtelier traditionnel, le programme de fidélité m’aurait attribué une carte GOLD avec des remises et des services particuliers. Chez AIRBNB, aucun message de remerciements, je suis passé complètement inaperçu. Tous les efforts marketing et relationnel sont dirigés vers les hôtes, c’est à dire les personnes qui hébergent.
Appartement Santa-Teresa Rio de Janeiro
Derrière chaque porte se cache une pépite
Ils envoient, par exemple gratuitement, un photographe professionnel pour mettre en valeur le logement sur le site. Ils organisent des réunions dans des cafés, des espaces de co-working, où les hôtes et futurs hôtes se rencontrent et reçoivent des informations pour que l’expérience d’hébergement soit positive : quels sont les six points à prendre en compte pour être sélectionné par les voyageurs? Quels sont les petits plus qu’ils apprécient ? Sur quoi se basent-ils pour dire si un logement est propre?
Selon un représentant d’AIRBNB, lors du OuiShare Fest en 2013, 60% de la croissance du groupe était assurée par ces rencontres.
Le système ne peut fonctionner que si les expériences sont positives et si la confiance existe.
A ce niveau, c’est la communauté, elle-même, qui crée cette confiance à travers les commentaires laissés. Comme sur les plateformes de réservation traditionnelles, les personnes laissent leurs commentaires après avoir été hébergées. La grande différence ici, c’est que les personnes qui hébergent donnent également un avis sur les personnes qu’elles ont reçues. De même, en plus du commentaire public, vous pouvez laisser un commentaire à titre privé uniquement pour votre hôte, votre invité, ou AIRBNB.
Cela signifie que si pour des raisons exceptionnelles, l’expérience a été négative, chacun peut en faire part au site, sans pour autant stigmatiser la personne. C’est essentiel dans la construction de la confiance.
Lors du voyage, pour des raisons techniques, je n’ai pas pu publier mon commentaire. Dans les jours qui ont suivi, j’ai reçu un message me relançant et me proposant 19€ pour le rédiger. Preuve de l’importance de ces commentaires dans la mécanique du site.
lire la suite de l'article :
Rédigé le 24 avril 2014 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La nouvelle application digitale F# propose aux marques de marketer
leur propre contenu musical exclusif pour mieux interagir avec les
consommateurs.
Avec l'évolution des rapports entre artistes et marques, les chanteurs ont de plus en plus un rôle de prescripteur auprès des fans. La startup F# - prononcez F-Dièse – a bien cerné cette nouvelle donne. Fondée depuis un an et basée à New-York, elle permet aux marketeurs de créer sur la Toile leurs propres stations de radio brandées. Dans la prochaine Revue digitale INfluencia sur la culture, Oxmo Puccino évoque avec pertinence cette évolution. Sollicité par Nike en 2011 pour un spot sur l’équipe de France de football, le rappeur se faisait le porte voix de deux univers très proches. Les réseaux sociaux et les sites de streaming peer-to-peer comme Spotify et Deezer sont passés par là, modifiant le contrat de mariage publicitaire entre musique et annonceurs.
En proposant depuis quelques jours son nouveau produit publicitaire, la startup de 50 employés fondée par Dan Merritts et Pete Jimison offre à la musique un nouveau pouvoir d’attraction auprès des marques. Les marketeurs peuvent brander leurs propres chaînes de radio pour ensuite les placer dans des bannières de pub sur des sites Web ou des réseaux sociaux comme Facebook. De plus, chaque marque peut profiter de F# pour s’associer avec des artistes et des labels et sponsoriser des playlists de nouveaux morceaux. « Ce que nous avons construit depuis un an nous permet de savoir avec quoi les consommateurs aiment interagir, quelles marques veulent en faire partie et ce que les plateformes musicales et sociales doivent faire pour monétiser leurs expériences par le branding », commente Dan Merritts dans Business Insider.
Créateur d’expériences musicales pour marques, F# les aide à créer des stations populaires comme celles qui cartonnent sur Pandora. Le but ? Amener ces chaînes de radio jusqu’aux esgourdes des consommateurs grâce à des unités publicitaires que les auditeurs peuvent partager avec leurs amis. Dans sa campagne pour l’émission The Carrie Diaries, qui se passe dans les années 1980, l’application a combiné ses propres informations sur les tendances des utilisateurs avec les metadata des chansons fournies par des partenaires comme Rovi ou Moodagent. Au final, la jonction donne une application Spotify qui analyse les playlists modernes des utilisateurs, mais prédit également quel genre de musique ils auraient aimé il y a trente ans. Brillant !
Pour Mike McGuire, analyste IT chez la société de conseil Gartner, les produits proposés par F# sont tout aussi intéressants pour les artistes et les maisons de disque. Ils leur procurent des données précieuses sur ce qu’écoutent les consommateurs en fonction des régions, chaque artiste étant enclin à programmer plus de concerts dans une zone géographique où sa musique est plus populaire. « Je pense qu’on va voir les marques devenir créatives dans leur interaction avec les gens. Si les artistes en retirent des bénéfices financiers sans avoir le sentiment que leur intégrité a été spoliée, alors c’est du win-win », poursuit McGuire. Pour juger de la véracité du propos, laissons le temps au temps comme disait Cervantes.
Rédigé le 05 novembre 2013 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les critiques sur Internet peuvent faire la renommée d'un restaurant, ou bien l'amener à mettre la clé sous la porte. A une époque où tout le monde peut donner son avis sur le Web, les notations de restaurants, hôtels, cinémas via des sites comme tripadvisor.fr, yelp.com ou lafourchette.com n'ont jamais eu autant d'importance. Mais jusqu'à aujourd'hui, aucun outil n'avait évalué à quel point ces notes impactaient le taux de fréquentation de tel ou tel établissement.
C'est fait. Deux économistes de l'université de Berkeley en Californie ont publié une étude dans l'Economic Journal de septembre sur les effets des notations du site Internet de critiques en ligne Yelp.com, premier guide local de bouche à oreille pour les commerces aux Etats-Unis. L'étude, qui porte sur 328 restaurants de San Fransisco met en valeur qu'une amélioration de la note d'une demi-étoile (sur une échelle de 1 à 5) accroît le taux de fréquentation d'un restaurant en heure de pointe. En passant de 3 à 3,5 étoiles, ce taux augmente de 13 % à 34 %, et en passant de 3,5 à 4 étoiles, il augmente de 19 %. «Les notations de Yelp affectent le flux de clients et la probabilité de réservation» expliquent Michael Anderson et Jeremy Magruder. Et ceci sans que les prix ou la qualité du service des restaurants ne soient changés.
Depuis son lancement en 2004 à San Fransisco par deux anciens informaticiens de PayPal, Yelp est devenu un guide pour les villes du monde entier. Le site estime avoir 30 millions de critiques sur ses pages et environ 78 millions de visiteurs par mois fin 2012. Les utilisateurs sont encouragés à ajouter de nouvelles localisations au répertoire. Les clients peuvent venir sur le site et trouver les meilleurs endroits où manger, acheter et se relaxer. Les utilisateurs fondent leurs décisions d'achats sur le système de notation par étoiles et sur les critiques.
«Nos résultats indiquent que les notations de Yelp ont un effet substantiel sur le flux de clients d'un restaurant. Nos estimations devraient donc inciter les restaurants à laisser de fausses critiques positives» s'amusent à préciser les deux économistes à l'origine de l'étude. Une boutade qui n'est pas sans rappeler l'affaire RJ Ellory. Cet auteur britannique de romans policiers a été contraint d'admettre, en début de semaine, qu'il avait posté sur Amazon des critiques favorables à ses ouvrages, et défavorables à ces certains concurrents.
Comme plusieurs autres guides Web, Yelp a été critiqué pour la justesse des commentaires et des notes publiées. Quelques propriétaires d'établissements aux Etats-Unis ont même affiché sur le devant de leur commerce «No Yelpers» en signe de frustration, face à des notes jugées peu flatteuses. Se sont même développées des sociétés proposant d'écrire de toute pièce des critiques pour que de petits établissements améliorent leurs notes jusqu'à 4 ou 4,5 étoiles.
Rédigé le 15 septembre 2012 dans 02 Les tendances cote consommateurs, 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’agence bancaire du futur se prépare aujourd’hui. Plusieurs enseignes développent des nouveaux concepts, écoutent les tendances et recherchent les opinions comme par exemple l’initiative du Crédit agricole reportée ci-dessous:
Si vous avez été intrigués par les paperboards géants, vous invitant à « dessiner la banque d’après », qui ont couvert pendant deux semaines la façade du 11 avenue Delcassé à Paris 8, vous vous êtes certainement demandés, comme moi, ce qu’avait pu inventer le Crédit Agricole d’Ile de France.
La banque a eu la sympathique idée d’inviter quelques blogueurs (et journalistes), un soir, dans son Alpha Agence pour répondre à cette question. Ayant eu la chance d’être du lot, je vous invite à en découvrir un peu plus sur cette initiative unique.
Et la vidéo du lancement publique « Dessine-moi la banque d’après » … une façade d’agence coloriée par les passants:
Rédigé le 13 janvier 2011 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Avant de plonger sur les tendances 2011, vous pouvez revisiter, une étude réalisée en 2009 sur les tendances du monde du luxe… sous forme de deux téléchargements séparés, grâce à l’aide de spécialistes de cet univers !
http://www.scribd.com/doc/10213342/Rapport-Luxe-Duringer-...
http://www.scribd.com/doc/10973085/Presynthese-Etude-Tend...
Pour actualiser cette étude nous avons posé la question suivante « Quelles seraient les 3 tendances 2011 pour les acteurs du monde du luxe ? »
Le luxe générationnel [ciblé en fonction des générations entrantes], la désacralisation du luxe, la déclinaison du bespoken forever, la web révolution appliquée au luxe, le retour de la vraie culture du service, la relationship pas cheap, l’attention, les synergies flagship et vente sur internet, les convergences mobile [smartphone]/luxe, le retour des artisans, le développement durable, la simplicité, le minimalisme, l’éphémère non stop, les alliances luxe/people, l’éthique, le style, la poésie, l’histoire des marques et leur storytelling, le prix [avec la tentation du low cost], le marché chinois, l’excessif, l’exception/l’unique, la nature, les propositions d’expériences uniques avec les marques, le rêve encore plus fort, l’ethnique, etc
Les échanges ont eu lieu sur le groupe Observatoire de Tendances sur Linkedin http://www.linkedin.com/groups?mostPopular=&gid=1416777
Plutôt que prendre le risque de dénaturer les visions des 22 témoins qui ont accepté de réagir, j’ai préféré vous donner la version intégrale. N’hésitez pas à les contacter en direct sur Linkedin pour en savoir plus ! Merci pour la richesse de leurs visions.
• pour moi les deux tendances que le luxe va devoir développer sont :
-le retour de la vraie culture du service [le meilleur exemple en est le Brésil]
- la web révolution -surtout l'utilisation des réseaux sociaux- appliquée au luxe [déjà entamée bien sûr mais le phénomène va exploser]
Bien sûr également les propositions d’expériences uniques avec les marques. Et l'histoire des marques et leur storytelling : les deux phénomènes vont s'intensifier mais ce n'est plus nouveau
Et la Chine n'est déjà plus une tendance mais une réalité qui pèse lourd!
Témoin 2 # Christian Radmilovitch
• Personnellement, j'en vois plus que 3 :
Le Luxe fait sa révolution dans les BRIC [Brésil, Russie, Inde et Chine], la Chine en tête où près de 250 millions de Chinois sont capables de s'acheter un produit de luxe;
Le Bespoke où l'avènement du sur-mesure ou de la personnalisation, voire de l'hyperlocalisation, à l'image de l'implantation d'Hermès via la création de la marque Shang Xia pour le marché chinois;
La [con]quête de sens ou comment faire-savoir son savoir-faire à l'époque de la mondialisation et de la délocalisation, que ce soit par l'intermédiaire de campagne classique [affiche, presse, ...] à l'image de celle de Patek Philippe ou par l'utilisation de la vidéo [je devrais dire l'essor] pour faire du "brand content" / storytelling à l'image de la saga Lady Dior;
Le Luxe durable qui prend de plus en plus de poids ces dernières années grâce notamment à des PME, et avec une mise en lumière plus importante ces derniers mois via le partenariat Bono, sa femme et LVMH sous la marque Eden;
L'Homme rentre au cœur des stratégies de conquête des maisons, longtemps délaissé, voire même boudé alors que les hommes sont devenus de + en + consommateurs;
Enfin, et non des moindres, la Digital Experience au travers des marques de luxe et de prestige, par le biais de 4 différents leviers qu'elles se décident enfin à exploiter, à savoir : #e-commerce, la rentrée a d'ailleurs été riche dans ce domaine pour le luxe
#réseaux sociaux, avec Facebook, Twitter et YouTube [les 3 premières françaises sur FB sont Lacoste, Chanel et Vuitton] #mobile marcom, grâce notamment à l'iPhone et l'iPad
#geomarketing, encore embryonnaire avec Foursquare [Vuitton London ou encore la chasse au trésor Jimmy Choo]
Témoin 3 # Loulee Arts
• la désacralisation du luxe, la web révolution appliquée au luxe, le retour de la vraie culture du service, le retour des artisans, sont également à notre avis les tendances de demain, en tout cas ce sont sur ces critères que nous misons. Les consommateurs de notre domaine "reviennent" du "pas cher" pour se concentrer sur des achats peut être moins nombreux, mais de meilleurs qualité
Témoin 4 # Nathalie de Breda
• avant toute chose le produit : savoir faire traditionnel, choix des matières, une grande qualité de fabrication par des artisans, un retour à l’unique, au sur-mesure. De vrais pros et pas des vendeurs.
Témoin 5 # Boris LEJUDE
• Pour moi le luxe passera par des produits réellement EQUITABLE voir "BIO" éthique, et le web rapprochera encore plus les producteurs/consommateurs au travers des réseaux sociaux. Le consommateur commence à comprendre que moins cher est un slogan et que le luxe devient abordable grâce la crise. Les ventes privées, système de couponing, les bons de réduction, les chèques cadeaux voilà ce qui est hyper tendance. Est-ce le produit qui est intéressant ou la hauteur de la réduction. That is the question !
Témoin 6 # Didier Carre
• Le luxe de demain se sera de survivre en milieu urbain, la mode sera donc influencée par les grandes périodes historiques où la survie passe avant le luxe un paradoxe pour que le luxe l'exprime. think Twice before?
Témoin 7 # Marianne Carron
• un mélange discrètement réussi, entre nature/naturel/simplicité et luxe/qualité/technologie
Témoin 8 # Karine Cevoz-Goyat
• Du story telling, mais authentique, vrai, argumenté, et fondé sur une incontestable qualité, une âme, un patrimoine, un savoir-faire, une histoire, ou pour les marques plus récentes effectivement de l'éthique qui est devenu d'une certaine manière un code apparenté au luxe. Commerce équitable, développement durable, bio, peuvent apporter du sens dans le luxe et l'anoblir davantage encore. Les consommateurs du luxe se sentent alors investis d'une mission citoyenne valorisante elle aussi, qui est à l'opposé de la consommation qui fut dite ostentatoire et superflue, et ainsi réhausse encore l'image et les valeurs du luxe au-delà des images d'excès, de superflu, etc.
Témoin 9 # Longpre Robert-Charles
• Je serais tenté de répondre le français, un français dénué d'anglicismes mais bon, on ne refait pas les «marketers». Je ne serais pas surpris que le vrai luxe passe par le travail de l'artisan [hors de prix] en cette époque de production à la chaîne et de bas prix. Évidemment les objets seraient affichés sur un site web en 3D. J'ajouterais comme tendance l'unicité et la rareté du produit qui, de tous temps, ont toujours conféré à l'objet une valeur inestimable, logeant le machin sous l'enseigne du luxe d'une classe et d'une élégance certaines. Enfin, par opposition à tous les réseaux sociaux aux étendues presque planétaires, seraient tendances les cercles restreints de savoir et de connaissance, les cercles d'amis intimes partageant des valeurs plus spirituelles que matérielles. Pour faire vraiment tendance, ces cercles seraient jumelés à un désir d'engagement envers la communauté, et là, par opposition aux réseaux de corruption publique érigés en systèmes. Bien sûr, vous me direz que Noël approche et qu'on peut toujours croire au gros monsieur sympathique qui réalise tous les souhaits, même les plus utopiques... Mais comme tendances porteuses d'avenir je ne verrais pas mieux. Mais les tendances doivent-elles être porteuses?
Témoin 10 # Bruno Lancement
• Pour ce que j'en vois, de loin, on dirait que certains semblent vouloir repartir sur du packaging "luxe" notamment au travers de l'élargissement d'un peu plus de 350% que winter&co vient d'imposer à sa gamme de supports packaging [leur finition cuir-ciré est juste démente!], sans parler des quelques recrutements notamment dans les domaines horloger et joaillers....
Témoin 11 # Steve Marion
• histoire de la marque , le savoir faire, la qualité, désirabilité du produit, le service, l'innovation, l'unique , voilà ce que cherchera le consommateur de demain tout en respectant un certain commerce équitable
Témoin 12 # Lucie Antoniol
• Le seul luxe, ce sont les relations humaines. Le produit de luxe le plus tendance, pour 2011, c'est la philosophie.
Témoin 13 # Christophe De Lavenne
• Sans aucun doute le service qui enrichit encore davantage les vraies propositions du luxe rare par rapport aux pseudo propositions du luxe d'industries de plus en plus « dolcegalbanisées ». Partant de là le vrai retour d'artisans pour un échange créatif avec les clients, au diable les marketers…
Témoin 14 # Eric Fritsch-Renard
• Au-delà de la course à la croissance [BRIC] en cours, trois évolutions pourraient être importantes:
- Le luxe générationnel, pour reprendre l'expression, mais avec différents sens selon les pays [secondes générations du luxe dans les pays émergents, avec des actes d'achats moins compulsifs; ruptures Genération Y dans les pays occidentaux avec un retour à la qualité et une moindre adhésion a priori aux marques]
- Elever le niveau de connaissance des marques et des savoir-faire de la masse des nouveaux clients récemment acquis au Luxe afin de les fidéliser
- L'Environnement et plus généralement la Responsabilité Sociale des Entreprise avec une pression externe qui pourrait être forte, les groupes de pression cherchant à utiliser l'aspect Modèle, faiseur de tendances du secteur du Luxe
Témoin 15 # Isabelle George [formerly Bricknell]
• Le Luxe a connu un développement sans précédent aux cours des 30 dernières années. Aujourd’hui les marques de Luxe sont copiées par des marques mass market à travers ses codes, ses modèles de développement et d’expression.
Nous sommes à un tournant de ce développement pour de nombreuses raisons, notamment la « révolution digitale » et « la révolution durable » qui modifient profondément les règles du jeu du business et qui impactent durablement les marques dans leur relation avec leurs clients.
Or par essence, les marques de luxe se doivent de sublimer le lien avec leurs clients et de créer une aspiration à travers leur design, leur fabrication, leur distribution et leur communication. Elles ont vocation à être leader ce qu'elles ne sont pas encore en numérique et en durable!
Témoin 16 # Sébastien Pagès
• Les marques de luxe se doivent d'être innovantes et ainsi définir les tendances de demain sur le web.
Témoin 17 # Jean-Marc BAKOUCH
• synergies Flagship/ventes online/ventes mobiles…propositions d'expériences uniques avec des marques…je rajouterai : maitrise de la communication sur les réseaux/média sociaux.
Témoin 18 # Aurore Dulieu
• le retour du service et de l'écoute client, l'exploitation des médias sociaux et des events, se montrer pour se faire connaître mais aussi pour ne pas être oublié.
Témoin 19 # Liliane GONZALEZ
• consommateurs acteurs chez Brandalley.. écoute client via le net...à suivre http://ind.pn/9iKtjA et le luxe seconde main.
Témoin 20 # Patrick Zanello
• Nous venons de réaliser pour la 2e année une étude spécifique sur le luxe auprès de la population la plus riche de Suisse romande [cette population comprend bon nombre de français, tant mieux pour nos responsables des impôts...]. Le développement durable est désigné pour la 2e fois comme la valeur montante et émergente pour le luxe à 70% [contre 49% en 2009]. La créativité, l'innovation et le design arrivant sur les places suivantes du podium [avec des légères différences entre les hommes & femmes]. Il est évident que cela ne peut pas être une valeur worldwide, par contre, c'est un vrai défi pour les marques du luxe. Imaginez deux secondes que Vuitton ne vous donne plus de carton et de sac papier pour repartir avec votre sac à main... Inimaginable ! Bien que...
Il est intéressant de suivre quelques expériences menées par des marques de groupes prestigieux dans certains pays de Scandinavie ou dans le domaine de la haute horlogerie en Asie, il y a quelques pistes qui sont expérimentées pour renforcer la notion d'un produit de luxe de plus en plus "Green". Enfin, je crois beaucoup aux idées de certains revendeurs, qui connaissent fort bien leur clientèle et apportent une réponse ad hoc sur ces questions de société. Le magazine Business Week vient de présenter quelques personnalités "Green" dont certains acteurs du luxe. Sans aucun doute, le marché chinois demeure la clé de succès d'un monde du luxe mondialisé. Et je ne voudrai pas oublier qu'une grande tendance de 2011 sera celle du "capital financier". Le dernier exemple étant la montée en puissance de LVMH dans Hermès, le rachat de Cavalli, etc...
Témoin 21 # Joël Séguin
• Le service, priorité 1. Un client qui se sent apprécié en en sécurité dans son achat de luxe sera plus favorable à investir. Le produit se doit d'être d'une qualité irréprochable, c'est la fondation de la confiance en l'investissement. L'histoire de la marque offre aux clients un choix et un sentiment d'appartenance. Si l'histoire les rejoints, ils seront plus enclins à aller vers elle. Ces 3 aspects important du développement de mon entreprise et présentement, celle-ci connait une croissance fulgurante grâce à ces 3 points.
Témoin 22 # Olivier Mondon
• le temps
Rédigé le 09 janvier 2011 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L'innovation alimentaire mondiale
Pour Xavier Terlet, président de XTC World Innovation et consultant Tendances & Innovations du Sial, "L'industrie agroalimentaire est confrontée à un changement radical du regard du consommateur face aux produits alimentaires. Celui-ci exige de disposer des arguments de sa propre conviction. Refusant l'infantilisation, il ne croit plus sur parole le prétendu " expert " qui affirme sans preuve ni démonstration que tel ou tel produit est " bon " pour lui. Il refuse les arguments marketing qu'il ne comprend pas ou qui lui paraissent douteux. Il réclame de la transparence et une information qu'il maîtrise, rejetant celle qui lui paraît trop complexe. Il sait gré au professionnel qui lui traduit de manière compréhensible et honnête la réalité de son produit. Manger est avant tout affaire de plaisir. Et le plaisir ne s'accommode pas du doute !"
Dans ce cadre, Xavier Terlet dégage les ingrédients de l'innovation, des nouveaux goûts : goûts relevés, mélange fruits et épices, chocolat piment, miel, wasabi, gingembre…, des nouvelles textures : mousseux, multitexture, croustillant avec inclusions, perles…, des nouveaux ingrédients : graines (potiron, lin), " superfruits " (açai, acérola, cranberries, goji, guarana, noni, yumberry, myrtilles, goyave, griottes…), édulcorants naturels (stevia), lait de brebis, de chèvre, fleurs..
En résumé, pour ce spécialiste : "une innovation répond aux attentes d'un consommateur toujours plus responsable qui autorise l'audace (goût, texture, design…), permet le fait maison valorisant, privilégie la simplicité nutritionnelle comprise par le consommateur, met en avant des promesses crédibles, la non-utilisation d'ingrédients suspects, répond de mieux en mieux aux intolérances et aller gies, facilite la manipulation des produits, apporte des garanties éthiques (citoyenneté, écologie…) et rompt avec les codes du passé… "
Les 11 tendances pour demain
Les produits Ultra : Le produit trop classique, milieu de gamme, ne fait plus recette. Le simple rapport qualité/prix, modèle des dernières décennies, a laissé la place au rapport bénéfice/prix, comme ce trio d'huiles d'olives récoltées à différents degrés de maturité, ou ce camembert avec une fine couche de truffes, ultrachic !
Le mélange des genres : Pour apporter de nouvelles découvertes gustatives, le consommateur apprécie les associations d'ingrédients, les textures plus franches, des goûts forts, comme cette terrine de porc au fromage de chèvre et au thym, cette spécialité de poisson et fromage à tartiner, ou encore cette terrine de sanglier noisettes et mandarine acidulée à la roquette..
A la maison comme un chef : le " fait maison " ou " c'est moi qui l'ai fait " est de plus en plus revendiqué. Le consommateur recherchera les mêmes produits de base ou d'assemblage que ceux utilisés par les chefs, comme cette préparation de miel et d'épices pour cuisiner avec les conseils d'utilisation..
Restons simples : le besoin de compréhension des produits favorise l'émergence d'innovations qui jouent de leur simplicité comme d'un avantage. Retour aux sources où superflu et complexité n'ont pas leur place comme la " confiture " naturelle avec 80 % de fruits en flacon souple. Respect des saisonnalités comme cet assortiment de légumes de saison dans un panier en carton..
Naturel et sans risque : la naturalité est un gage d'innocuité pour le consommateur. Elle vient avec l'explosion des produits bio, les préparations naturelles et respectueuses des ingrédients, de leur valeur nutritive, comme ce plat cuisiné biologique pour bébés, un parmentier de topinambours, sans sel ajouté, sans épaississant, sans conservateur..
L'allergie, une problématique majeure : en 1980, 10 % de la population souffrait d'allergie ou d'intolérance, en 1999 plus de 30 %. L'offre adaptée se structure de manière inégale selon les pays mais on peut parier sur son potentiel tant les attentes seront importantes en la matière. Un exemple de cette tendance, une préparation pour crème catalane affiche le " sans gluten " !
La chasse aux ingrédients suspects : On remarque une volonté du consommateur de comprendre les produits, les ingrédients qui le composent, leurs origines. Alors, le café biologique et équitable décaféiné à l'eau affiche " sans solvant ", certifié AB, issu du commerce équitable, le camembert réduit de 25 % le sel..
Des bénéfices santé nouveaux : l'alimentation intervient sur les principaux risques, maladies cardio-vasculaires, l'ostéoporose, le mauvais transit. On note l'apparition de produits dont les promesses sont liées à l'allongement de l'espérance de vie, l'intellect, la mémoire, la protection cellulaire, comme ce jus de mangoustan biologique et antioxydant pour une cure de 10 jours, ou ce lait " future star " enrichi en DHA pour le développement intellectuel des enfants et précisant en japonais "la vie, c'est le DHA. Un bon cerveau, de bons yeux, un bon cœur."
Look et self-control : le consommateur cherche à comprendre les effets de ce qu'il mange sur son corps, et devenir, de ce fait, acteur de sa consommation. A l'opposé des produits " light ", ces produits jouent sur la satiété et facilitent le dosage calorique, comme ce plat cuisiné équilibré de 249 kcal par portion, avec la volonté d'expliquer ce que le consommateur va manger, féculent, légumes, protéines..
Green attitude : les produits responsables en matière d'environnement sont boostés. La diminution des emballages est un levier. Le développement de produits qui mettent en avant leur bilan CO2 avantageux, comme ce jus de citron biologique présenté dans une bouteille écologique à base de maïs, 100 % biodégradable et compostable..
De la moralité dans nos produits : manger pour le plaisir certes, mais pas au détriment d'autrui. Il faut protéger les petits producteurs locaux, respecter les libertés syndicales, interdire le travail des enfants. Une nouvelle dimension " morale " comme le chocolat biologique équitable issu de l'agriculture familiale, avec l'indication du pays d'origine, de la coopérative qui produit le cacao et la photo du producteur.
Source : la cuisine collective
Rédigé le 05 janvier 2011 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce sont les petits galets de miel canadiens Honey Drops, destinés à sucrer les boissons chaudes ou consommés comme une friandise, qui ont obtenu le Global Sial d’Or, remis le 17 octobre sur le salon. A cette occasion, LSA TV republie l’intégralité du palmarès des produits distingués par un Sial d’Or.
Le Global Sial d’Or pour le Canada
Le Canada ne produit pas que du sirop d’érable, il y a aussi le miel. Un produit traditionnel que le fabricant Island Abbey Foods a décidé de réveiller en proposant du miel solide, garanti 100 %canadien, présenté en petits galets plats en forme de quinconces pour sucrer ses boissons chaudes ou pour soutenir les sportifs. Outre leur packaging sympa, les Honey Drops ont pour principale originalité d’être sans conservateur et sans aucun additif, une première mondiale, selon son fabricant qui compte exporter très vite ses galets de miel en Europe.
Les autres Sial d’Or :
Tout un monde d’innovations
O2
Vins
Argentine
Un vin blanc mousseux sans sucre, développé par Bodegas Chandon, la filiale de Moët Hennessy en Argentine. Destiné aux jeunes femmes actives qui font attention à leur poids, il titre 10,9° d’alcool. Lancé en octobre 2009 en bouteilles de 75 cl, ce premier vin garanti sans sucres est doté d’une capsule à vis, mieux adaptée à sa cible, selon ses concepteurs. À base de raisins sémillon et torrontés.
Surgelés Sucrés
Afrique du Sud
Le fabricant de glace Dynamic Commodities PTY LTD a voulu faciliter la vie des amateurs de citrons mais pas de pépins. Il propose donc du citron congelé avec sa pulpe mais sans pépin, le tout conditionné en tranches individuelles. Une grande réussite dans le pays, avec 300 tonnes vendues en un an.
Tillman’s Toasty
Allemagne
Ces snacks de poulets panés à toaster, en forme de toasts rectangulaires de 10 x 5 cm présentés en boîte de 4 sticks de 70 g emballés dans des sachets individuels, ont été lancés fin 2008.L’un des plus gros succès du rayon de ces cinq dernières années, malgré un prix assez élevé(entre 2,99 et 3,49 €) pour 270 g, offrant une belle valeur ajoutée. Mais ça marche : les ventes se chiffrent à plus de 110 000 € par semaine.
Hamburger et saucisses de thon réfrigérés
Frais non laitier
Espagne
Difficile de faire manger des poissons en Espagne, notamment aux enfants. Pour y remédier, Calvo, première entreprise de thon ibérique, a lancé des hamburgers (2×75 g) et des saucisses (5 en pack de 200g) de thon sauvage en sachets, vendus aux rayons frais, qui rencontrent un gros succès en Espagne avec plus de 100 tonnes vendues et les premières MDD qui apparaissent.
Sedlcanský Troubelín
Produits laitiers
République tchèque
Camembert se dit « troubelín» en tchèque et c’est un fromage très apprécié. Le fabricant Povltavske Mlekarny a imaginé un pack de 2 camemberts de 100 g à cuire, avec leur petite assiette de cuisson en carton et un sachet d’épices pour accompagner le tout. La préparation se fait en quinze minutes. Initiées en septembre 2009, les ventes ont bondi de 300 % sur les six premiers mois. C’est un nouveau mode de consommation pour les Tchèques, très convivial et à un prix assez raisonnable de 1,70 €.
Isio Actistérol
Épicerie Salée
France
Les dosettes de vinaigrette anti-cholestérol sont les seuls produits de la sélection affichant une allégation santé à avoir été primés en 2010. Les lourds investissements R&D de Lesieur et les premiers résultats concluants (1,5 % de PDM, 50 de DV en hypers) de ce lancement opéré mi-2009 ont emporté la décision du jury. D’autant plus que la promesse de ces packs de 7 dosettes de 20 ml de sauce pour salade repose sur le principe d’une cure (trois semaines d’utilisation permettent de commencer à réduire le cholestérol),ce qui incite au rachat. Malin.
Martini Soda
Boissons Alcoolisées
Italie
Voila un produit qui a peu de chance d’arriver en France si la législation reste en l’état, puisque c’est un premix (surtaxé dans notre pays) à base de Martini blanc et d’eau gazeuse. Dommage, car cette boisson titrant8° d’alcool et conditionné en petite bouteille de 10 cl (pack de 4), prête à servir et à boire, est un très beau lancement qui surfe sur la tradition de l’apéritif en Italie –où les boissons rouges dominaient. Lancée en mai2009, elle a pris 5 % du marché en valeur en un an.
Greenup
Boissons non alcoolisées
Pologne
Sur les sept energy-drinks présents dans la sélection internationale, Green-up, du polonais Herbapol, a eu la bonne idée d’aller à contre-courant des concurrents en proposant un breuvage 100 % écolo, et lui aussi accompagné d’un fort marketing et d’un look très étudié. Green-up s’interdit tout recours à de la taurine ou à de la caféine synthétique –un goût chimique qui rebute 50 % des Polonais– et mise sur le guarana et le fruit. Et ça marche: en moins d’un an, le breuvage est diffusé dans un quart des GMS, pour un CA de 2 M€.
Rédigé le 19 octobre 2010 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Comme chaque année, à la rentrée, la société de conseil en marketing et communication Molitor Consult organise ses Trophées de l’Assurance. Ces derniers récompensent les solutions innovantes, en assurances de personnes et vie comme en assurance de biens, dans les domaines des produits, des démarches citoyennes, du web et du marketing. Pour 2010, Molitor Consult a reçu 194 dossiers de candidature et 88 d’entre eux ont été soumis à délibération.
Le jury, composé de professionnels du secteur, était présidé par Danielle Wajsbrot, directrice du pôle assurances de La Banque Postale pour les assurances de personnes et vie, et par Michel Lungart, directeur général d’Amaguiz, pour les assurances de biens. 11 prix ont été décernés, dont prix coups de cœur.
En assurances de personnes, ont été récompensés cette année :
- Dans la catégorie Innovation produit : CNP Assurances pour son contrat d’assurance perte d’emploi en couverture de prêt immobilier, Protection Active Emploi. Une des particularités du contrat est de faire bénéficier l’assuré, d’un accompagnement personnalisé pour le retour à l’emploi avec l’aide d’une société spécialisée. Ce service d’outplacement est mis à disposition pendant 6 mois. Le contrat est ouvert à toutes les personnes (salariées ou non) âgées de moins de 60 ans.
- Dans la catégorie Innovation citoyenne : l’Ocirp pour sa Fondation Ocirp avec son initiative « Au cœur de la famille ». L’Union d’institution de prévoyance a créé cette fondation en vue de soutenir toutes les actions en direction des familles face aux risques de la vie et plus particulièrement celles destinées à aider les enfants et les jeunes orphelins. 800.000 jeunes de moins de 25 ans sont aujourd’hui orphelins en France, l’Ocirp s’est donné comme objectif de faire connaître et reconnaître cette situation.
- Dans la catégorie Innovation web : Cmonassurances.com pour son application Iphone « Cmasanté ». Ce portail rassemble différents services, dont celui permettant de trouver la pharmacie de garde la plus proche.
- Dans la catégorie innovation marketing : MACSF pour sa plate-forme participative baptisée « Vous et la MACSF ». Celle-ci propose aux internautes de noter et commenter les produits et services de la société ainsi que le site institutionnel, mais aussi d’engager des débats libres. « Le site est ouvert à tous, n’a aucune vocation commerciale et fonctionne avec une modération qui s’effectue a posteriori pour ne pas fausser la libre expression », précise la MACSF.
Toujours en assurance de personnes, le coup de cœur du jury s’est porté cette année sur deux sociétés :
- La Maif pour sa mallette de sensibilisation tactile à l'art picturale. Cet outil pédagogique est destiné à aider les enfants, mal voyants ou non, à comprendre et connaître les techniques utilisées par un artiste.
- Malakoff Médéric pour sa solution « Ma complémentaire santé ACS », dont l’objectif est de permettre aux personnes hors Couverture maladie universelle, n’ayant pas les moyens suffisants pour une complémentaire santé, d’accéder à des garanties, notamment grâce à une tarification solidaire (9,50 euros à 23,50 euros par mois).
En assurance de biens, les récompenses ont été attribuées :
- Dans la catégorie Innovation marketing à la MACSF pour « Vous et la MACSF » (comme en assurances de personnes et vie)
- Dans la catégorie Innovation citoyenne à La Mutuelle des motards pour son service « Save »
- Dans la catégorie Produit à Solly Azar pour sa solution « Garentimmo »
- Dans la catégorie Innovation web à Europ Assistance pour son application pratique sur IPhone TripOrganizer
Le coup de cœur du jury s’est porté sur les solutions du groupe Verspieren : « Assurance-privée.com » et « Batigreen ».
En 2010, les Trophées de l’Assuré, décernés à partir des résultats obtenus auprès d’un panel de 336 consommateurs, ont récompensé Allianz pour sa garantie « Mes objets de cœur » et Malakoff Médéric pour son guide « ComparHospit ». Les produits sont présentés de façon anonyme aux consommateurs.
Les Trophées ont été remis le 16 septembre 2010 à l’occasion d’une cérémonie.
Rédigé le 04 octobre 2010 dans 03 Les tendances cote produits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)