Jouons a un petit cadavre exquis :...
Le mélange des genres de Philippe Découfle d'accord mais cela fait un peu trop cirque et le cirque me rend triste
lire Libération jours après jours, je lis Le Monde mais je suis déçu que Colombani soutienne Le Nain
la générosité de Tati, j'adhère
les sieges à deux des MK2, aussi
cinepanorama, je ne connais pas
les personnages de Fellini, surtout celles avec des gros seins : j'adore les gros seins
les documentaires, à condition que ce ne soit pas un prétexte pour le réalisateur de se mettre en scène lui même
le langage des signes, je l'ai appris pendant deux ans grâce au livre d'emmanuel laborit
les reportages sans commentaires, surtout avec des animaux
les séries TV comme 6 Feet Under, je n'ai pas de lucarne à blaireaux depuis 5 ans
courir, je nage
HBO, BBC
observer les gens vivre, et les écouter parler
le romantisme de Truffaut, je dors dès le générique
la créativité de Michel Gondry, seulement les clips
l`humanité de Woody Allen, je n'ai pas le mode d'emploi pour comprendre tout son humour juif new yorkais
les grands formats d`Andréas Gursky, connais pas
la curiosité impertinente de Sophie Calle, elle me gave, c'est la Christine Angot de l'art contempourien
les premiers meubles en série d`Heywood Wakefield, d'accord
l`abstraction rassurante de Nicolas de Stael, aussi
la sensibilité de Depeche Mode, la noirceur de Depeche mode
l`esprit contradictoire de Picabia, bof bof
la délicatesse de Olivier Theyskens, tu me le fais découvrir?
les odeurs poudrées de Kenzo KI, je n'aime que les vieux parfums.
l`accessibilité du pop art, Rosenquist?
rire, et pleurer
la nature vue par Andy Goldworthy, surtout les paysages en hiver
les couleurs de Rothko, à tomber à la renverse, surtout ceux dans la grande salle de la Modern Tate
jouer aux cartes, j'y pige rien et je suis mauvais joueur
la maison dans la montagne de Frank Lloyd Wright, pour la transparence vers la nature
l`hamonie de Anna Teresa De Keersmaeker, ???? c'est trop calé pour moi
l`excessivité d`être des années 80, les épaulettes en moins, please.
les chorégraphies de Blanca Li, depuis minautaure, elle stagne.
la rue Charlot, pour le bar bear?
aller partout à vélo, surtout la nuit dans paris
la gentillesse de Sempé, un peu trop connoté Figaro
les dialogues de jacques Doillon, aussi
la qualité des scénarios de Philippe Le Gay, aussi
les baskets retro, ma vieille paire de Puma réédition des années 50
le descriptif par oeuvres du TATE, la typo et l'identité graphique
le traitement du réel par Frédérick Wiseman, d'accord
le graphisme architectural de Nicolas Ghesquiere, la mode m'emmerde : j'y ai bossé trop longtemps
Calder, pour m'y pendre
l`économie de signes de Miro, pour m'y perdre
la modernité de Charlotte Perriand , pour l'analyse des volumes et des formes
le trait charnel de Cocteau,... pour son génie protéiforme