VOIR LA SAGA ZEN / ZAP STORY : http://www.idtgv.com/598i/zen-zap-story/accueil.html
31/01/2008 - Pensé il y a trois ans comme un laboratoire, IDTGV est un incontestable succès commercial. Pour installer la marque, No Good Industry a conçu une campagne décalée reposant sur une série de fictions.
Êtes-vous plutôt Zap ou plutôt Zen ? Depuis le 28 janvier, il faut choisir son camp. Lancée sur Internet (www.idtgv.com), la nouvelle campagne IDTGV repose sur une série animée. Imaginée par No Good Industry, « Zen/Zap Story » raconte l'histoire des amours contrariées d'un Zen et d'une Zap, du nom des deux « tribus » qui se partagent les espaces ID Zap (ambiance décontractée et ludique avec location de DVD, consoles de jeux et musique) et ID Zen (silence et relaxation avec magazines, kits sommeil et massages) composant les trains.
Autour des deux héros, une galerie de personnages plus hilarants les uns que les autres : Yanni, gourou new age, Thierry, dont la vision du monde se réduit à des Power Point, Fat Nikolai, concepteur de logiciels russe, Jurgen, baba pas si cool, Candy, 100 % bimbo, etc. Les treize épisodes de quatre minutes seront diffusés au rythme d'un par mois. Lancée comme un film - teasing et bandes-annonces sur le Net, annonces presse (À nous Paris, 20Minutes, etc.), affichage tactique, Cart Com - « Zen/Zap Story » sera relayée à bord des trains par une signalétique violette (Zen) et rose (Zap).
Concerts à bord
« Nous nous donnons un an pour que les gens s'approprient les personnages. Ils pourront même créer leur avatar en choisissant leur tribu », raconte Nicolas Gayet, président et fondateur de No Good Industry, qui insiste : « Ce n'est pas un programme court de marque, mais une authentique fiction. » De fait, deux scénaristes anglo-saxons, Neil Bishrey (qui a travaillé sur la série d'animation Daria) et John von Sothen, ont imaginé ce Roméo et Juliette transposé dans l'univers du train.
« Ce n'est pas un simple coup de com. Il s'agit d'installer la marque dans la durée », poursuit Nicolas Gayet, qui rappelle le brief de l'annonceur : « Exprimer ce je-ne-sais-quoi qui différencie un voyage en IDTGV. Ce sentiment de liberté, d'expérience, d'appartenance à une communauté, d'où l'idée des tribus. » « Ce train, c'est un média de l'entertainment », renchérit Ludovic Bonnet, directeur marketing et communication d'IDTGV, qui met en avant les animations, concerts et événements à bord... avant le lancement, en avril prochain, d'ID Night, des trains de nuit pour les 18-25 ans.
« Nos clients apprécient IDTGV autant pour le prix que pour l'ambiance du voyage », poursuit Ludovic Bonnet. D'où la nouvelle signature : « Choisissez avec qui vous voyagez ». « Aujourd'hui, 50 % des gens choisissent réellement leur espace. Notre objectif est d'arriver à 80 % », ajoute Ludovic Bonnet, qui annonce l'inauguration l'hiver prochain d'un nouveau service permettant d'affiner ses choix.
Côté commercial, « en trois ans, nous avons conçu une offre alternative qui séduit une clientèle spécifique, plutôt jeune et CSP + », se félicite Ludovic Bonnet. Le concept - commercialiser sur Internet une rame de TGV à bas prix quatre à six mois à l'avance - a largement fait ses preuves. Sur la seule ligne Paris-Marseille, IDTGV a gagné en deux ans huit points de part de marché sur le transport aérien. De quoi aborder avec sérénité l'ouverture prochaine du rail à la concurrence.
http://www.strategies.fr/actualites/marques/r47285W/idtgv-remet-romeo-et-juliette-sur-les-rails.html