La conférence de Jérémy Dumont du 24 avril dernier «Tendances de laCommunication Digitale 2013 » qui a eu lieu à l’Echangeur PME CCI-Paris met l’emphase sur un sujet qui est au cœur des stratégies aujourd’hui : comment gérer l’expérience de marque via des contenus transmédia ? Et comment sommes-nous passés de la notion de plurimédia/cross-média à celle de transmédia ?
Avant tout, un petit rappel sociologique. D’après Zygmunt Bauman, nous vivons depuis plusieurs années dans l’ère de la « Modernité Liquide » qui connaît son apogée avec les réseaux sociaux et la montée en puissance du digital.
Z. Bauman oppose la notion de « réseaux » à celle de « structure », présente dans les organisations précédentes, car « contrairement aux structures dont les nœuds sont difficiles à dénouer », les réseaux « servent autant à déconnecter qu’à connecter ». Quant à la digitalisation, cette dernière permet bien évidemment l’instantanéité et c’est là que réside toute la difficulté actuelle des annonceurs.
« Autrefois », les annonceurs menaient des campagnes « plurimédia » voire « cross-media ». Grâce au digital, les interactions marque/consommateur peuvent avoir lieu en temps réel dorénavant, et c’est dans cette instantanéité que les marques doivent arriver à tisser des liens durables avec leurs consommateurs.
Nous sommes donc passés de la notion de « plurimédia » à celle de « transmédia ».
Le « plurimédia » déclinant un contenu sur des médias différents quand le « transmédia » permet lui, de délivrer des contenus sur des devices différents qui vont venir nourrir tout un système narratif global. Chaque device apporte ainsi grâce à sa spécificité d’usage et son interactivité un éclairage complémentaire sur le message de l’annonceur. Cette expérience permet ainsi bien évidemment une participation plus active et un engagement plus profond.
