Rédigé le 01 août 2019 dans d- Mon actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
COMMENT PRESENTER SES IDEES POUR CONVAINCRE ?
TRAVAUX PRATIQUES : PLAN DE PRESENTATION ORAL
COMMENT EVALUER L'EFFICACITE D'UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION ?
Rédigé le 27 juin 2019 dans h- Mes formations aux professionels | Lien permanent | Commentaires (0)
LE DESIGN D'EXPERIENCE, EN 1 MN TOP CHRONO
La valeur économique est aujourd'hui liée à la personnalisation de l’offre, son absence engendre la banalisation ayant comme conséquence, une concurrence qui s’exerce principalement sur le critère prix.
L’expérience client est, par erreur, envisagée comme la somme de toutes les rencontres d’un client avec un produits et un service. En fait, l'expérience client résulte à la fois de la valeur perçue communiquée par la marque et de la qualité des moments vécus par le client / usager.
Tout est expérience : la mission sociale de l'entreprise, la création d'un service, le brand content de la marque sur mobile, les espaces de rencontre du magasin, le nouveau format de réunion, le logiciel de collaboration inter services...
Ne pas développer une expérience de marque c'est se priver d'une approche qui va personnaliser l'offre afin de séduire ceux qui n'ont pas encore essayé ce produit, ce service, ce canal relationnel pour des raisons souvent irrationnelles comme par exemple des habitudes bien installées.
Il s'agit de libérer la créativité pour concevoir expériences personnalisée que les clients peuvent à vivre sur tous les points de contact avec l'entreprise.
La tentation est grande de juste améliorer les services existants, de fluidifier les processus, de simplifier les parcours... Il est vrai que des fois rattraper le retard sur les pure players digitaux apparait comme une prouesse. Nous pouvons proposer mieux à leurs clients, du "time well spent" , c'est à dire des expériences où il ne s'agit plus de faire gagner du temps aux clients mais de le réenchanter.
Une telle démarche exige, au-delà des logiques de «silos», que le responsable de l'expérience devienne central au sein de l’entreprise. Les postes actuels de "experience strategist" ne permettent pas cette transversalité : ils ne sont pas "designer d'expérience". C'est aux directeurs de la communication / marketing de prendre cette responsabilité en investissant le champ applicatif de la marque.
Rédigé le 26 juin 2019 dans b- Mes rapports d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0)
Au total, les médias en ligne captent 41 % des investissements nets, mais ne représentent que 29 % du total de « l'utilité publicitaire ».
L'analyse publiée dans les echos d'Erik-Marie Bion vice-président France et Allemagne de Verizon Media à lire ici est alarmante.
Près de 5 milliards d'euros : c'est ce qu'ont dépensé l'ensemble des annonceurs français en 2018 en publicité digitale. C'est près de 40 % du total des investissements publicitaires, et la proportion ne cesse de grimper. Logique : les Français passent aujourd'hui quatre fois plus de temps sur Internet qu'il y a dix ans (Médiamétrie, février 2019), aller les chercher là où ils se trouvent semble purement une affaire de bon sens.
Mais cette publicité est-elle efficace ? Deux études récentes sèment le doute. Elles montrent que 71 % des Français jugent les médias « traditionnels » plus efficaces que le digital pour guider leur parcours d'achat (Media Impact, avril 2019), et que 62 % jugent la publicité digitale intrusive (Baromètre Integral Ad Sciences, avril 2019).
En 10 ans, les annonceurs cloisonnent toujours leurs investissements entre medias traditionnels et digitaux, répliquent des formats TV, et utilisent des formats intrusifs.
Autre élément essentiel, le type d'écran : le mobile, pourtant roi de l'investissement digital (il pèse à lui seul 56 % du total) s'avère un piètre relais publicitaire : la publicité qui y est diffusée enregistre une visibilité inférieure de 12 points à celle obtenue sur ordinateur et tablette (étude Verizon Media Group/Oath, janvier 2019). Pourquoi ? Tout simplement parce que la majorité des annonces sur mobile se contentent de répliquer des formats TV. Or, un message diffusé sur mobile doit être pensé spécifiquement pour ce format : de la création au contenu en passant par son mode d'affichage, s'il a été créé pour le mobile, il sera accepté et performant.
Enfin, une tendance de fond apparaît : une forte appétence pour l'éditorial digital. Les moins de 35 ans en particulier le jugent aussi utile que la TV pour guider leur parcours d'achat (baromètre Integral Ad Sciences, avril 2019). Ce qui explique le succès du « native advertising » : ces articles ou posts publicitaires, parfaitement intégrés à leur environnement éditorial, enregistrent un taux de clic huit fois supérieur à celui d'une publicité classique.
Se montrer plus créatif qu'intrusif. Voilà le mot d'ordre du brand entertainment, ces dispositifs de marque qui, pour capter l'audience, investissent le créneau du divertissement et de la culture populaire. "Web-série, court-métrage, jeu vidéo, concert... La pub n'est plus un format en soi et ne se résume plus à un spot de 30 secondes ou à une parution presse", face à des consommateurs multi-écran qui ont désormais les moyens d'éviter la pub traditionnelle, la bataille de l'attention se joue désormais sur le contenu. Les annonceurs divertissent et proposent des expériences immersives et engageantes. Loin du placement de produit ou du sponsoring, le brand entertainment vise à créer des univers fictionnels, transformant les marques en agents et producteurs culturels.
L'authenticité et la vraie vie sont une autre des tendances de fond du brand entertainment. Et les résultats sont au rendez-vous, pour peu toutefois que ces campagnes soient soutenues car leur médiatisation et leur intégration sont la condition sine qua non de leur émergence.
J'ai organisé Paris 2.0 pour donner la parole à 60 annonceurs et mesuré l'efficacité du brand content pour éviter aux marque de dépenser leur argent sans retour probant....Voila les enseignements.
Rédigé le 06 juin 2019 dans b- Mes rapports d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0)
Rejoindre le club des planneurs strategiques https://www.facebook.com/groups/strategicplanners
Rédigé le 20 mai 2019 dans e- Les rencontres | Lien permanent | Commentaires (0)
Réunion des #goodplanners 👉https://www.facebook.com/events/1857146184387247/
Un nouveau profil de planneur stratégique à découvrir le 20 mai : le stratège en développement durable pour les marques #goodplanner.
Le developpement durable représente un défi considérable pour les marques à un moment ou les entreprises revoient leur modèles économiques, leur raison d'être, leurs produits, leurs process de fabrication et leur réseau de distribution au filtre de la responsabilité sociale et environnementale.
La mission de ces planeurs stratégiques, aussi appelés stratèges en développement durable, c'est d'aider les marques à rendre le développement durable désirable pour les consommateurs tout en parvenant à réduire l'impact négatif des produits sur la société et l'environnement.
Ce sont des profils capables de générer des solutions innovantes, des stratégies de développement durable et élaborer la feuille de route à mettre en place dans des domaines allant de la justice climatique à l’économie circulaire, à l’autonomisation des femmes jusqu'aux droits fondamentaux.
Au programme, des témoignages de planneurs stratégiques ayant réussit à convaincre des marques à atteindre un impact social et environnemental positif
Un evenement réservé aux planneurs strategiques (et métiers similaires). Ouvert aux chomeurs et étudiants.
La réunion des #goodplanners aura lieu le 20 mai à paris 👉 https://lnkd.in/d7PGDHS
Rédigé le 18 mai 2019 dans e- Les rencontres | Lien permanent | Commentaires (0)
Créer unis pour le climat pour mobiliser les citoyens a été une expérience intense jusqu'en mai 2019, date ou j'ai jugé que la mobilisation citoyenne n'était plus nécessaire, voire contre productive, et j'ai quitté unis pour le climat. La radicalisation du mouvement et le sentiment d'urgence commençaient a avoir un effet paralysant voire décourageant. Le moment est venu de communiquer à nouveau sur les solutions et encourager les acteurs du changement.
Unis pour le Climat à été crée au soir de la #marchepourleclimat du 8 septembre 2018 sur cette base : " Unis pour le climat oeuvre à engager une vraie transition écologique en France pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour cela Unis pour le climat promeut la formation de la coalition la plus large possible entre citoyens, associations, partis politiques, entreprises, ... "
Le groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/282323685828662/
L'enjeu était de faire pression sur le gouvernement pour qu'il prenne des mesures permettant d'enclencher la transition écologique :
Ce qui était complexe à gérer c'est la multitude des mouvements.
Je suis très fier que les marcheurs pour le climat aient utilisé le Discord "unis pour le climat" pour coordonner leurs actions. https://www.wedemain.fr/Boycott-manif-mensuelle-quelles-suites-pour-la-Marche-pour-le-climat_a3592.html. Par la suite la plateforme en ligne de "lobbying citoyen", ilestencoretemps.fr a permit de mobiliser les citoyens en parallèle des réseaux associatifs. Le réseau Citoyens pour le climat qui s'est constitué s'est coordonné avec les autres mouvements au sein de l'inter orga réunissant l'ensemble des organisateurs dont les associations. Les échanges se sont déplacés sur télégram vers Fevrier 2019.
Je crois que nous avons contribué a la prise de consience des enjeux. Les résultats d'Europe Ecologie les verts aux européennes étant un signal fort.
Mes principales contributions au mouvement climat au sein d'unis pour le climat ont été :
De nombreuses organisations nationales ont publié une tribune “Printemps climatique et social“ pour la marche du siecle. Unis pour le climat a rédigé les revendications climat https://www.change.org/p/les-revendications-que-nous-porterons-le-16-mars-face-%C3%A0-l-urgence-climatique-et-sociale-marchedusiecle-revendicationsdusiecle-unispourleclimat
Rédigé le 17 mai 2019 dans d- Mon actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qui caractérise l’innovation sociale c’est son impact positif au sens large : des employés aux clients, de l’économie locale à l’environnement.
L’impact social consiste en l’ensemble des conséquences (évolutions, inflexions, changements, ruptures) des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires, usagers, clients) directes ou indirectes de son territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires), que sur la société en général.
L’impact social recouvre les dimensions politiques, sociétales, environnementales et économiques. S’intéresser à l’impact social généré par une organisation, c’est dépasser la dimension uniquement économique de la valeur créée.
Toutes fois, il n’y a pas de consensus sur la mesure de l’impact social.
L’innovation sociale est devenue une nécessité :
L'innovation sociale c'est quoi :
L’innovation sociale consiste à aller au devant des besoins insatisfaits d’une population.
À l’inverse des approches marketing traditionnelles, qui travaillaient sur les masses, la dimension de personnalisation et la réflexion sur les usages sont ici fondamentales. La conception et le repérage des futurs services exigent une capacité d’empathie. Cela implique une vraie immersion dans la tête de l’utilisateur, pour mieux le comprendre, aller au-delà de ses propres besoins, les assimiler et anticiper les crises qui vont le secouer.
Il s'agit d'innover en étant utile aux personnes appartenant à toutes les classes sociales dont les classes moyennes, pour avoir une portée sociale. Selon un rapport de l’OCDE, les mutations de l’emploi, l’automatisation ou la hausse du coût du logement expliquent un lent déclin des classes moyennes dans les économies industrialisées (article)
On peut citer notamment, sans prétendre à l’exhaustivité, les circuits courts alimentaires, la consommation collaborative, la mutualisation des services comme le covoiturage ou l’autopartage entre particuliers, l’habitat participatif, les projets d’énergie renouvelables participatives, les communautés énergétiques locales…
L'innovation sociale se développe dans tout type d’entreprise, pour tout type de produits et de services, pour tout type de population.
Le social business n'est plus périphérique à l'activité économique, utilité sociale et activité économique sont intrinséquement liées.
Développer des produits et services positifs dans une entreprise à but commercial n’est plus systématiquement incompatible avec le progrès social et l’écologie. Et ce n'est plus "réservé" aux entreprises de l'économie sociale et solidaire, dont l'innovation est par contre "solidaire" (différents types d’entreprises peuvent contribuer à un objectif social). Ce qui est d'autant plus vrai désormais avec les entreprises à mission.
Ce qui a changé c’est que, pour la premiere fois, la responsabilité sociale et écologique n’est plus perçue comme “un frein” au developpement d'une entreprise commerciale, mais comme “une condition” de la croissance économique et financière, croissance qui doit avoir un impact positif sur les économies locales et l’environnement pour se maintenir.
L'innovation sociale permet d'intégrer toutes ces considérations dés la conception des produits / services, les process de production / distribution, l'organisation des équipes / partenaires.
Profit et RSE ne s'opposent plus.
La grande nouvelle c'est que les marques qui s’engagent dans cette voie affichent aussi de meilleurs résultats financiers : ainsi, la dernière édition de l’étude menée par Havas Media sur les « meaningful brands » (les marques qui ont placé au cœur de leur mission l’amélioration du bien-être et de la qualité de vie) fait apparaître une performance boursière supérieure de 133% au marché. De manière intéressante, elle établit aussi que 74% des marques pourraient disparaître aujourd’hui sans que les consommateurs n’en soient affectés - d’autant que 28% seulement sont perçues comme impactant positivement la vie des consommateurs. Mieux encore : une amélioration de 10% du score de « meaningfulness » se traduit par une augmentation significative du sentiment de proximité/familiarité avec la marque (+2,5%), de l’impression générale positive (+4,9%), de l’intention d’achat (+6,6%) et de ré-achat (+3,2%), de la capacité de convaincre d’autres gens de l’acheter (+4,8%) et enfin de la capacité à payer un prix plus élevé (+10,4%).
Les 50 marques engagées de l’indice « Stengel 50 » (constitué par l’ex-patron du marketing chez Procter & Gamble Jim Stengel, avec l’institut d’études Millward Brown) affichent une croissance de leurs résultats de 382,3% entre 2000 et 2011... alors que l’indice boursier classique S&P 5000 enregistre sur la même période une baisse de 7,9% ! Parmi les marques de l’indice, à nouveau choisies pour avoir inscrit le développement durable et l’engagement responsable au cœur de leur mis- sion et de leur offre : l’enseigne de fast-food respon- sable déjà citée Chipotle, les marques de cosmétique engagées Natura et L’Occitane, les marques de luxe Hermès et Louis Vuitton, les cafés Starbucks, le pionnier américain du yaourt bio Stonyfield Farm, la marque de smoothies Innocent, les fabricants de détergents écologiques Method et Seventh Generation, des marques high-tech comme Apple et Sam-sung, etc.
Les entreprises qui prennent ce tournant, explorent de nouveaux business modèles / façons de produire / réseaux de distribution
Guibert Del Marmol donne 5 piliers pour une économie dite régénératrice qui permettent d’orienter la transformation des entreprises :
Ainsi l’innovation sociale requiert de sortir du cadre et de repenser les modèles conventionnels, d’intégrer des réflexions sociales et environnementales au coeur d’enjeux économiques.
Si l’entreprise dans laquelle nous travaillons ne partage pas notre ambition, à nous de la transformer en innovant pour avoir un impact social et écologique positif.
En effet, aprés l’open innovation pour collaborer avec les starts ups, les grands groupes s'ouvrent à la société pour collaborer et co créer et vont jusqu'a se réinventer en créant des starts ups dans des start up studio pour se lancer dans ce nouveau monde qui s’ouvre à elles.
Le leadership du top management et en particulier du directeur de l'innovation évolue (donner Du Sens A L’Intelligence : Comment Les Leaders Eclairés Réconcilient Business Et Sagesse). Il s'agit pour lui :
Le défit à venir : priorité au vivant
L'élite politique a fini par comprendre la réalité du changement climatique, mais pas compris la dimension systémique de la nature. Les actions humaines doivent donc etre prises en compte au global (développement durable : économie, environement, société) mais ausssi pour chaque bien (l'eau, l'air...) et dans chaque territoire (le local comme le monde).
C’est le moment d’oser innover AVEC et POUR la société, de faire émerger un sens qui motive les collaborateurs, d’ouvrir des perspectives durables à l’entreprise. Nous oublions trop souvent que nous innovons pour améliorer le quotidien des gens, dont le notre et celui de nos proches. A nous de concevoir des innovations à la hauteur des attentes profondes de la société : PSST le réseau des acteurs de l'innovation sociale.
Rédigé le 17 avril 2019 dans b- Mes rapports d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé le 05 décembre 2018 dans S- this blog translated in english | Lien permanent | Commentaires (0)
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LIRE L'ARTICLE COMPLET SUR LE DESIGN D'EXPERIENCE : ici
Il est urgent de concevoir des expériences personnalisées qui donnent envie aux clients actuels ou futurs de faire appel aux marques pour mieux vivre leur vie et laisser une trace positive.
Le principal actif de l’entreprise : l’expérience de marque
Dans un monde en proie à de forts bouleversements économiques, sociaux, technologiques… comment les entreprises peuvent-elles faire valoir leur valeur ajoutée ? En misant résolument sur l’expérience, préconise Christophe Rebours. Fondateur et CEO d’InProcess, une agence spécialisée dans l’innovation au moyen d’approches centrées sur l’humain.
La valeur économique est liée à la personnalisation de l’offre et c’est l’absence d’innovation, de renouvellement de l’offre, ou des offres de services sans personnalisation qui engendre la banalisation ayant comme conséquence, une concurrence qui s’exerce principalement sur le critère prix. « The Experience Economy » par Jean-Philippe Gold
« Un client n’achète jamais vraiment l’offre d’une entreprise, il achète un moyen d’arriver à ses fins », explique B.J. Pine. Il cherche donc une expérience.
L’expérience client est, par erreur, envisagée comme la somme de toutes les rencontres d’un client avec un produits et un service.
En fait, c'est une construction à la fois de la valeur perçue communiquée par la marque et de la qualité délivrée et expérimentée dans le vécu par le client. C'est pourquoi je parle de design d'expérience sans préciser "client" ou "marque". Parler d'expérience de marque serait la réduire à la promesse d'expérience, parler d'expérience client serait la réduire aux clients existants.
Brian Solis définit l’expérience comme la combinaison de UX (User Experience : l’expérience délivrée au sein du produit et du service lui-même), CX (Customer Experience : l’expérience délivrée par les points de contact entre le produit/service et ses clients), and BX (Brand Experience : l’expérience spécifique proposée par la marque au travers de sa vision et de sa mission).
Ne pas développer une expérience de marque c'est se priver d'une approche qui va personnaliser l'offre afin de séduire ceux qui n'ont pas encore essayé ce produit, ce service, ce canal relationnel pour des raisons souvent irrationnelles comme par exemple des habitudes bien installées.
Ce n'est pas en additionnant les marques et les produits qu'on créé de la valeur.
Les entreprises ont prit l'habitude d'adapter les nouveaux concepts de produits / services qui marchent, de racheter les starts ups qui ont trouvé comment répondre aux besoins du marché.
La tentation est grande de juste améliorer les services existants, de fluidifier les processus, de simplifier les parcours... Il est vrai que des fois rattraper le retard sur les pure players digitaux apparait comme une prouesse. Ils peuvent proposer mieux à leurs clients, du "time well spent" , c'est à dire des expériences où il ne s'agit plus de faire gagner du temps aux clients mais de le réenchanter. Comme le propose Laurence Baudy Fondatrice de X+M | Pionnière de l'innovation par l'expérience client | co auteur de l' Experience Client' Ed Eyrolles.
C’est en travaillant leur expérience de marque que de nouveaux acteurs sont parvenus à devenir les référents de leur catégorie.
Les startups sont de plus en plus nombreuses en France, il y a eu plus de 4 000 créations en 2015. Cependant, la route vers la réussite est longue. Le taux de mortalité est de 30% après 15 mois. La mise en avant de l’expérience et des valeurs de la marque représente une véritable opportunité de positionnement.(Le design d’expérience : le pilier des startups)
Marques nouvelles ou historiques, toutes ont un bout de chemin à faire pour concilier ces deux approches d'après Mathilde Lauriau-Tedeschi, directrice de l'agence Fjord Paris (Accenture Interactive). Pour les entreprises digitales, travailler son expérience sans la marque, c’est courir le risque de développer une expérience générique, non différenciée, qu’un nouvel acteur ne tardera pas à supplanter. Pour les marques historiques, ignorer l’expérience utilisateur, c’est s’exposer à la disruption (source)
La dernière étude BrandZ en Grande-Bretagne le confirme: en travaillant sur leur capacité à faciliter la vie des gens grâce aux technologies, les marques historiques continueront à être pertinentes et appréciées. L’étude nous révèle que le nerf de la guerre sont le sens et l’engagement que portent les marques.
C’est ce sens qui manquerait cruellement aux marques françaises aujourd’hui, un sens qui vient chapeauter et orienter à la fois l’innovation produit, la communication et l’expérience de marque de manière à créer un lien affectif fort avec ses consommateurs (source)
Les marques qui s’engagent dans cette voie affichent de meilleurs résultats financiers.
Ainsi, la dernière édition de l’étude menée par Havas Media sur les « meaningful brands » Le ca(les marques qui ont placé au cœur de leur mission l’amélioration du bien-être et de la qualité de vie) fait apparaître une performance boursière supérieure de 133% au marché. De manière intéressante, elle établit aussi que 74% des marques pourraient disparaître aujourd’hui sans que les consommateurs n’en soient affectés - d’autant que 28% seulement sont perçues comme impactant positivement la vie des consommateurs. Mieux encore : une amélioration de 10% du score de « meaningfulness » se traduit par une augmentation significative du sentiment de proximité/familiarité avec la marque (+2,5%), de l’impression générale positive (+4,9%), de l’intention d’achat (+6,6%) et de ré-achat (+3,2%), de la capacité de convaincre d’autres gens de l’acheter (+4,8%) et enfin de la capacité à payer un prix plus élevé (+10,4%).
Vers une nouvelle approche du design : le design d'expérience
Le design est une approche centrée client, une intervention créative sur la forme et le fond, le livrable est un concept global. Quand un designer travaille sur un produit, il créé un produit dont l'enveloppe peut être esthétique mais il concoit surtout le produit comme réponse à un besoin ou à un projet.
Pourtant le design thinking est encore trop souvent utilisé comme démarche de “résolution de problèmes complexes et persistants” dans nos sociétés. Dans ce cas, le designer permet de rendre visible, visuelle ou tangible la vision d’un innovateur ou d’un stratège, et permet ainsi de donner vie aux scénarios imaginés. Mais il n'est pas en posture de designer qui concoit dans le fond et la forme une expérience.
Revenons aux fondamentaux du design, c'est à dire penser l'innovation en amont avec des études client et marque, faire émerger un concept central qui détermine l'objet innovant, et manager l'innovation en plannifiant son implémentation.
LIRE L'ARTICLE COMPLET SUR LE DESIGN D'EXPERIENCE : ici
Rédigé le 30 novembre 2018 dans b- Mes rapports d'innovation | Lien permanent | Commentaires (0)