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Rédigé le 03/03/2024 | Lien permanent | Commentaires (0)
La nouvelle version de l’affichage nutritionnel Nutri-Score, critiquée la semaine dernière par la ministre de l’Agriculture, va bien pouvoir entrer en vigueur avec la signature par les ministères concernés de l’arrêté qui organise sa mise en place, a indiqué le gouvernement vendredi. «Compte tenu des enjeux impératifs de santé publique, les ministres ont décidé de signer l’arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score», peut-on lire dans un communiqué des ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Agriculture et du Commerce. Il s’agit avant tout de «lutter contre le surpoids, l’obésité» qui génère «des sujets aussi lourds que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers». Source
Le nouveau Nutri-Score a changé sa base de calcul. Le calcul du Nutriscore va devenir plus sévère. 30 à 40% des produits alimentaires vont devoir changer leur étiquette de notation présente sur leurs emballages. Cette nouvelle mouture est plus sévère à l’égard de certains produits transformés par l’industrie agroalimentaire pour tenir compte de récents travaux scientifiques. Elle permet notamment « d’améliorer la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucres », et celle entre les aliments complets riches en fibres et leurs alternatives raffinées. S'il n'est pas obligatoire pour les industriels, pour Alexandra Retion, nutritionniste, il était de toute façon à revoir. "On se retrouvait avec des produits ultra transformés qui avaient une très bonne note et n'étaient pas forcément intéressants pour la santé sur le long terme", détaille-t-elle. Les entreprises et marques engagées dans cette démarche volontaire ont «deux ans pour mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score», selon leur communiqué. Source
Conçu par des scientifiques experts en nutrition, le Nutri-Score a été mis en place en 2017 en France, sur la base du volontariat, et six autres pays européens. Il classe les produits alimentaires de A à E selon leur composition et leurs apports nutritionnels. Le nouveau mode de calcul améliore notamment "la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucre", ainsi que la classification des poissons gras, des huiles moins riches en acides gras saturés et des boissons. Autre nouveauté importante : les notes seront plus sévères pour les produits les plus transformés et ceux contenant des édulcorants, comme les sodas. Parmi les produits qui vont voir leurs notes changer figurent par exemple certaines céréales jugées trop sucrées, comme les Chocapic rétrogradés de A à C, ou encore certains laits demi-écrémés, rétrogradés pour leur part de A à B, car jugés trop gras. source
Est ce que le fait de manger des aliments bien classés par le Nutri-Score est prospectivement associé à un moindre risque de maladies chroniques ? 27 études de cohorte en Europe portant sur de larges échantillons de population (certaines portant sur plus de 500 000 sujets) avec un long suivi ont retrouvé une association prospective entre la consommation des aliments moins bien classés sur l’échelle du Nutri-Score et un risque plus élevé de cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité ainsi qu’une mortalité accrue. Diverses études épidémiologique ont également montré que les sujets qui consommaient des aliments avec un faible score Nutri-Score présentaient des marqueurs intermédiaires moins favorables ( profil de particules lipoprotéiques, obésité abdominale, taux sanguins en certaines vitamines,…) et un risque de fragilité augmenté chez les personnes âgées. source
Une étude de Havas / Sensia confirme que le Nutri-Score joue un rôle dans les décisions des consommateurs, mais ne suffit pas à lui seul. Les marques doivent conjuguer plaisir gustatif, bienfaits nutritionnels et engagement durable pour se démarquer. Par exemple les yaourts et skyr nature, riches en protéines et faibles en matières grasses, sont plébiscités pour leur goût naturel et leur praticité. Signal émergent : une attention croissante aux aspects écologiques et éthiques des marques. Et les céréales sucrées Nutri-Score A, comme les céréales bio ou à faible teneur en sucres, séduisent grâce à leur équilibre entre plaisir et santé. Signal émergent : une demande accrue pour des produits sans sucres ajoutés et aux saveurs authentiques.
Le Nutri-Score booste les ventes en particulier quand d'autres informations sont données. Après s’être fait connaître avec sa proposition de l’affichage Origin’Info, le collectif milite pour un affichage complet qui reprendrait Origini’Info, le Nutri-Score, le Planet-Score en s’appuyant sur une étude réalisée du 5 au 19 septembre 2024 auprès de 1000 répondants âgés de 18 et plus, représentatifs de la population française. Ainsi, la pâte à tartiner leader profite du bénéfice du doute mais dès que les informations sont affichées, un rééquilibrage s’opère, et les marques plus vertueuses voient leurs intentions d’achat multipliées par près de 20 », souligne le collectif En vérité. Ce phénomène se vérifie également pour les alternatives végétales (avec des intentions d’achat multipliées par 3,5) et les sauces tomates (intentions d’achat multipliées par 3,5). source
Rédigé le 16/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
En ce lendemain de journée internationale des femmes, rappelons nous ce que disait Marguerite Duras "Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n’est pas possible, on ne peut pas les supporter"
Ces dernières années, certains hommes ont entrepris une remise en question radicale des héritages, des modèles et des valeurs que nos sociétés leur demandent d'épouser aveuglément. Ils ont longtemps été prisonniers d'un système qui leur a appris la conquête, l'ambition, le profit, la compétition, la puissance ou encore la performance. Aujourd'hui, ils se découvrent à travers de longs processus évolutifs qui mettent en lumière leur aptitude pour l'introspection, l'intériorité, le silence, le renoncement et la vie spirituelle.
Jean-Philippe de Tonnac dans son livre "Éloge de la vulnérabilité des hommes : du masculin blessé au masculin sacré" est allé à la rencontre de quatorze d'entre eux, acteurs de ces profondes transformations pour leur demander de raconter leur chemin. Ils partagent avec nous les outils, thérapies et initiations qui leur ont permis de soigner le fils mal-aimé, le père déserteur, le compagnon immature, le citoyen distrait, le vivant inconséquent, le Sapiens déconnecté...
Ce livre voudrait les inviter à s’asseoir quelque part sous un arbre et leur donner envie de découvrir au-dedans d’eux-mêmes la sauvage et inaliénable beauté. Quand suffisamment d’hommes aimeront parler comme se taire, pénétrer comme accueillir, agir comme ne pas agir, performer comme rêver, changer le monde comme se changer au-dedans, guérir, en somme, alors nous pourrons commencer à parler d’avenir. Anne Ghesquiere relève dans son podcast Métamorphose, éveille ta conscience « Il y a tellement de façons d’être homme ou femme ou être humain que vous ne pouvez pas en déduire un quelconque jugement par rapport à la posture de l’autre. »
Comme dit si bien Anne-Laure Nicolas Permacultrice, à Le Bois Du Barde, un homme vulnérable n’as pas besoin d’une sauveuse, il a besoin d’une femme qui soit à l’écoute et dans l’accueil de sa sensibilité. Elle peut t’accueillir dans son unicité, avec toutes ses particularités. Car avant lui elle a déjà cheminé, elle a parcouru ce chemin, elle en connaît les moindres recoins, c’est pour cela qu’elle ne veut pas être la sauveuse, car elle sait que l'homme est capable d’avancer. Il faut une femme équilibrée aussi bien dans son féminin que dans son masculin, pour aimer un homme équilibré dans son masculin autant que dans son féminin!
Il est important que chaque Humain trouve enfin sa juste place, apprenne individuellement à se connaître, à s'aimer pour ce qu'il est, à accepter ces ombres comme ces lumières. La permaculture humaine est un des outils pour permettre de mieux comprendre qui nous sommes. Quelle place nous avons dans le puzzle de la vie, quelle forme, quelle couleur et dans quelle matière est fait notre propre pièce du puzzle? Podcast sur la permaculture humaine
La permaculture s’appuie sur 12 principes fondateurs :
La permaculture vous inspire telles de nouvelles formes de leadership au moment ou le leadership de Trump est qualifié de leadership "puissant" ?
Prendre le leadership du vivant c'est intégrer le vivant dans son périmètre d'action, donc les HUMAINS comme LES NON HUMAINS, au coeur de la nature dont nous faisons tous partie. Lire la note https://lnkd.in/egbgTgy9
Les organisations pionnières du mouvement régénératif ont mis en place des pratiques régénératives aussi bien de la nature que des humains avec leurs parties prenantes, sur les bases du design de systèmes vivants. Elles sont menés par des hommes et des femmes qui ont prit le leadership du vivant. On peut citer Yvon Chouinard pour Patagonia aux USA, et les lauréats de l’édition 2024 des lauriers de la régénération en France.
Chaque année, avec les lauriers de la régénération, nous mettons en lumière comment la régénération s’incarne dans des alternatives viables économiquement qui contribuent à la résilience des territoires et plus largement la régénération du vivant. Sans oublier les projets menés par les collectivités territoriales qui contribuent à la qualité de vie des habitants dans de nouvelles relations mutuellement bénéfiques. En savoir plus
Vous pouvez déposer gratuitement un dossier ici https://lnkd.in/eYTSKnxB
Rédigé le 09/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé le 03/03/2025 dans 6- LA VIE DU COLLECTIF | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans son article « Regenerative—The New Sustainable? » Leah Gibbons souligne que la régénération transcende les objectifs du développement durable car elle vise la pleine prospérité du monde dans une co-évolution mutuellement bénéfique entre les humains et non humains. Il s'agit toujours de réduire les impacts négatifs, c'est à dire de réduire l'exploitation des ressources naturelles, éliminer la pollution, recycler les produits qui ne sont plus utiles... Mais au delà de la réduction des impacts, la régénération propose d'augmenter nos impacts contributifs au vivant d’une manière qui est mutuellement bénéfique aux humains et non humains.
Ainsi, la régénération s'inscrit dans le mouvement Net Positif qui fait référence à des actions, des politiques ou des initiatives visant à promouvoir la santé et le bien-être des écosystèmes et de la biodiversité. Il vise en effet non seulement durabilité, mais la contribution active à la régénération du vivant et des écosystèmes qui l'abrite pour améliorer leur état au-delà de leur état actuel. Avec la régénération il s'agit de redonner plus à la nature que ce qu'on lui prend. Et il en est de même pour la société humaine. Dans un processus continu qui exige que les acteurs locaux soient à la fois capables et désireux de collaborer dans le temps long pour délivrer ces impacts contributifs.
Cet objectif contributif challenge les processus d'éco conception actuels qui visent au mieux le net zero via la seule réduction des impacts négatifs et nécessite donc un nouvelle démarche de conception régénérative permettant de viser une prospérité partagée via la création de valeur ajoutée mutuellement bénéfique aux humains et non humains. Regenensis dans leur livre "Regenerative Development and Design" (Mang & Haggard) résument le Regenerative Development and Design (RDD) comme « une approche par les systèmes vivants et un ensemble de stratégies visant à améliorer la capacité des êtres vivants, en harmonisant les activités humaines avec l'évolution continue de la vie sur notre planète, alors même que nous continuons à développer notre potentiel en tant qu’êtres humains".
Le Regenerative Development and Design (RDD) est donc une méta-discipline qui vise à faire basculer la perception des humains comme espèce qui dégrade le vivant vers une espèce qui peut contribuer à la capacité du vivant à prospérer dans son écosystème Medard Gabel. Mang & Reed soulignent que la permaculture a été la première approche conceptuelle de design en amont d'un projet à introduire le concept d’effets contributifs parce que elle est basée sur la génération d’un surplus d’énergie et de ressources qui pourraient être réinvesties pour faire évoluer les systèmes vivants naturels et humains comme un tout intégré. Au même moment, Robert Rodale a utilisé le terme régénératif pour décrire l'agriculture bio et régénérative comme permettant le renouvellement de systèmes vivants complexes en reliant un sol sain, une alimentation saine et des personnes en bonne santé “Regenerative economic growth” Rodale Institute
L'approche la plus utilisée à date c'est l'éco-conception basée sur la réduction d'impact d'un produit dont on connaît les caractéristiques et pour lequel on va réaliser une analyse du cycle de vie (ACV). L'ACV permet d'associer les flux de substances à des impacts potentiels en se basant sur des facteurs de caractérisation. Selon la norme ISO 14062, l'éco-conception consiste à "intégrer les aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits" de manière à "améliorer la performance environnementale des produits tout au long de leur cycle de vie" après avoir définit une "unité fonctionnelle" pour poser un cadre permettant de couvrir toutes les étapes de la chaîne de valeur et d'identifier toutes les destructions de valeur résultant en externalités négatives, communément nommés "impacts négatifs". Cette approche est également valable pour un service : même si les enjeux environnementaux sont différents, le cycle de vie de la fonction rendue par le service sera analysé (source). Selon la norme ISO 14062, l'éco-conception consiste à "intégrer les aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits" de manière à "améliorer la performance environnementale des produits tout au long de leur cycle de vie".
L’éco-conception telle que pratiquée ne permet que la réduction des impacts environnementaux matériels (non biotiques) engendrés par le produit ou le service à toutes les étapes de son cycle de vie, de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie en passant par les étapes de fabrication et d’utilisation. Ces évaluations quantifient les impacts les plus importants, parmi 16 critères environnementaux (la biodiversité n'étant pas incluse dans ces 16 critères préconisés par la Commission européenne dans le cadre du programme PEF Product Environmental Footprint : l’EPLCA (European Plateform on Life Cycle Assessment). L’expérimentation de la PEF en Europe a permis de conclure que le rejet de dioxyde de carbone (CO2) ne représente en fait qu’un tiers de l’impact global d’un produit d'ou la nécessité d'adopter une démarche multi-critères et d'étendre le périmètre couvert par ceux ci. source
Même si l’éco-conception se base uniquement sur les 16 critères environnementaux cités ci dessus, il est possible d’étendre ces critères environnementaux à des critères biodiversité et à des critères sociétaux pour aboutir à une éco-socio-conception régénérative du vivant humain et non humain. Toutes fois à date, seuls les indicateurs de dommage (appelés aussi endpoint) estiment les dommages potentiels causés par les impacts environnementaux du produit étudié. On trouve souvent comme indicateurs de dommage : santé humaine, écosystème ou encore ressources. Néanmoins, ils sont moins utilisés car moins précis.
L'éco-socio-conception va plus loin que l'éco conception, elle consiste à intégrer les impacts sociaux en plus des impacts environnementaux au moment de la création d'un produit ou d'un service pour viser des impacts environnementaux réduits et des impacts sociaux et sociétaux positifs selon la norme pour l’analyse sociale du cycle de vie ISO 14075. source De plus, un impact environnemental est défini comme « toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux d’un organisme »
dans la norme ISO 14001 qui certifie la prise en compte effective des enjeux environnementaux par une entreprise.
La notion de biodiversité est relativement récente dans le paysage de la recherche et de la société civile puisqu’elle a été popularisée au début des années 1980(Franco et al., 2013). Définie de façon simple comme « tissu vivant de la planète », source de nombreux services, la biodiversité est avant tout le fruit de plus de trois milliards d’années d’évolution. Il existe une diversité d’approches et de méthodes d’évaluation des impacts, mais deux cadres sont particulièrement mobilisés par les outils étudiés ici : le cadre Pressions – État – Réponses (PER) et l’Analyse du cycle de vie (ACV). Le cadre Pressions – État – Réponses (PER) a été développé au Canada au début des années 1980 (Stanners et al., 2009) et les « indicateurs de pression » décrivent les pressions exercées sur l’environnement par les activités humaines, quand les « indicateurs d’état » décrivent la qualité de l’environnement (ce sont les indicateurs liés à la biodiversité elle-même) et les aspects qualitatifs et quantitatifs des ressources naturelles enfin les « indicateurs de réponse » correspondent aux réponses de la société. Notons que les indicateurs européens sont aujourd’hui classés en cinq catégories destinées à décrire l’état de l’environnement et, surtout, à évaluer les politiques mises en place, entremêlant ainsi indicateurs « écologiques » et indicateurs « socio-économiques ». Source
A partir de 2006, des auteurs ont commencé à proposer des chaînes de causalité, pour calculer les conséquences sociales de changements dans les cycles de vie. En parallèle, d’autres se sont investis dans l’estimation des performances sociales des entreprises qui composent le cycle de vie. C’est l’ensemble de ces travaux en mouvement qui constitue le champ de l’évaluation sociale du cycle de vie. (source). L’impact social consiste en l’ensemble des conséquences (évolutions, inflexions, changements, ruptures) des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires, usagers, clients) directes ou indirectes de son territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires), que sur la société en général. L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales (source )
Ainsi l’éco-socio-conception régénérative pourrait potentiellement prendre en compte des impacts négatifs et positifs d'un produit ou d'un service aussi bien sur la société que la nature en révisant à la marge les normes actuellement en vigueur pour avec de légères modification de la norme sur l'ACV cadrée par la norme ISO 14040 qui permet aux entreprises d'évaluer l'impact environnemental de leurs produits, de la production à l'usage pour les réduire voir les éliminer. Justement la norme cadrant l'éco-conception est en cours de révision pour intégrer la biodiversité et ajouter aux « effets négatifs potentiels (menaces) des effets bénéfiques potentiels (opportunités) pour se positionner en miroir de la matrice d'impacts en double matérialité de la CSRD et la collecte des informations sur toute la sphère ESG (environnement, social, gouvernance). L’amendement ISO 14001/A2 :2026 apportera des clarifications et renforce des notions essentielles (source) :
-Cycle de vie : prise en compte plus précise des impacts environnementaux sur toute la chaîne de valeur
-Gestion des risques et opportunités : meilleure articulation avec les enjeux environnementaux
-Approche systémique : intégration renforcée de la biodiversité, du changement climatique et des ressources naturelles
Au sujet de l'approche systémique, l’éco-socio-conception via l’ACV vise à prendre en compte les « impacts » et n’est pas du tout appropriée pour prendre en considération les dépendances, ni les enjeux spatiaux comme la fragmentation d’écosystèmes par exemple ou encore la surexploitation de ressources. De plus c’est un outil uniquement quantitatif, ne pouvant donc intégrer les enjeux qualitatifs en lien avec la qualité des écosystèmes ou des « services écosystémiques ». source Les interactions au sein du monde vivant et de celui ci avec l’environnement physique, sont nombreuses, de diverses natures, rendent difficilement intelligibles, en première instance, l’état et les dynamiques de la biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes. Interrelations, rétroactions, interactions, effets non-linéaires, diversité des échelles temporelles et spatiales... les informations multiples qui peuvent être collectées et analysées dessinent une partie de cette complexité du vivant. source
La dimension collaboration de la conception régénérative invite aussi à repenser les parties prenantes invitées à collaborer au moment de la conception. Les parties prenantes de la chaîne de valeur d'un produit ou d'un service peuvent influer sur le bien-être des êtres humains et plus largement du vivant. Les parties prenantes sont traditionnellement les personnes qui subissent cette influence ou qui peuvent influencer les décisions des entreprises, seules les entités humaines et donc personnes sont prises en compte en éco-socio-conception. Celles-ci sont classées par rapport à leur relation au produit et à l’activité de l’entreprise : les travailleurs qui contribuent à la chaine de valeurs ; la communauté locale représentant les personnes vivant à proximité de l’entreprise ; la société en général ; les clients qui achètent le produit final ; les acteurs de la chaine de valeur, comme les fournisseurs. Il faudrait que l’éco-socio-conception régénérative considère considère les entités non humaines pour leur donner une voix décisionnaire ou à minima inviter leurs représentants comme les ONG et associations à collaborer pour limiter l'impact sur l’environnement et maximiser les contributions au vivant.
Enfin l'analyse de cycle de Vie (ACV) et le Bilan Produit® (méthode d’ACV simplifiée) servent de base à l’affichage environnemental. Le 27 janvier 2025 dans une lettre commune 15 organisations représentant des organisations de la société civile et des entreprises de toute l'Europe appellent le Conseil et le Parlement Européen à soutenir une directive solide comportant une procédure de vérification significative et des règles claires sur les allégations environnementales afin de protéger les consommateurs et les entreprises durables. source Les régulateurs nationaux et les tribunaux ont tous reconnu que la « compensation » est un concept très imparfait qui ne correspond pas aux preuves scientifiques. Le transfert d'impact est aussi dans le viseur, c'est le fait de transférer des impacts environnementaux d'une étape du cycle de vie à l'autre ou d'un critère d'impact à l'autre. Plutôt, la directive devrait permettre aux entreprises de communiquer sur leur contribution à des projets environnementaux en dehors de leur chaîne de valeur, sans notion de compensation. source
À l’échelle européenne, la directive Green Claims, votée en février 2024 et à l'agenda ces prochaines semaines, vise à protéger les consommateurs contre les affichages environnementaux trompeurs, en imposant des mesures de justification, communication et vérification. Elle a ainsi permis l’apparition de nouveaux systèmes de score environnemental des produits alimentaires, comme le Planet Score qui informe du degré d’usage de pesticides à la production. Des enseignes, comme Biocoop ou Picard, l’ont déjà adopté dans leur magasin physique, et des applications, comme « QuelProduit » de l’UFC-QueChoisir, permettent d’obtenir l’information sur son Smartphone. Cette législation inédite survient après le litige en France qui a opposé l’application Yuka et des marques de charcuterie qui s’offusquaient du fait que Yuka dévoile la présence de nitrites cancérigènes dans leur produit. Les trois jugements en appel (rendus entre 2022 et 2023) ont cependant fait prévaloir la liberté d’information des consommateurs pour favoriser un débat d’intérêt général majeur de santé publique. Une telle appli aurait pour vertu, selon la cour d’appel de Paris, « d’aider les consommateurs à faire les meilleurs choix pour leur santé et à représenter un levier d’action pour conduire les industriels à proposer de meilleurs produits, et ce, aux fins de réduire les inégalités en matière de santé ». Selon les juges, cette information doit être fondée sur une science consolidée, abondante et sérieuse, sous réserve que l’opérateur numérique informe les utilisateurs des choix de notation des produits. source
Notre approche de la régénération quand il s’agit de pratiques est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols vivants ou la biodiversité au dessus du sol, le bien être animal et la juste rémunération des producteurs. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales avec des résultats économiques pour les agriculteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers. Nous puisons notre inspiration dans deux autres secteurs – l’architecture régénérative et le tourisme régénératif – deux secteurs qui ont posé les principes du design régénératif sur les bases du design des systèmes vivants.
Les organisations pionnières du mouvement régénératif sont en lien direct avec la nature (agro alimentaire, alcool dont vin, textile, cosmétique, parfumerie, tourisme, construction,…) et ont mis en place des pratiques vertueuses aussi bien envers la nature que les humains : réduction émissions gaz à effet de serre, préservation de l’eau, charte fournisseurs éthiques, économie circulaire (plastique…). Découvrez les lauriers de la régénération du vivant 2024
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Le business model canvas de l'entreprise régénérative
Rédigé le 23/02/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
Que les entreprises mesurent leurs impacts et les communiquent dans un rapport extra financier est essentiel pour parvenir à une croissance durable et inclusive. Pourtant, une législation Omnibus visant à harmoniser et simplifier des réglementations issues du Green Deal européen portant sur la CSRD, la CS3D et la taxonomie verte sera dévoilée le 26 février 2025 par la Commission Européenne. La législation "green claims" n'est pas sur la table alors qu'elle pourrait permettre la bascule vers des modèles d'affaires durables.
Cela fait suite au rapport sur la compétitivité de Mario Draghi qui préconisait une « simplification » des réglementations sociales et environnementales mettant en danger 10% de son potentiel de PIB. Et ceçi mmême si le cap de l'Europe restant "la compétitivité soutenable" avec de nombreux engagements environnementaux et sociaux.
La France a fait une proposition de mesures de simplification réglementaires et administratives dans un climat particulièrement hostile pour les normes environnementales en France et en Europe. Mais aussi de réduction des investissements soutenant la transition écologique, aussi bien environnementale que sociale. A lire ici.
Absente des débats aussi bien en Europe qu'en France, la législation "green claims" aussi issue du green deal. Pourtant elle pourrait permettre aux entreprises les plus responsables de valoriser leurs actions déjà engagées auprès de leurs clients via un affichage sur leurs produits, en se basant sur des faits et impacts certifiés par des tiers. Un coup d'accélérateur pour la RSE et un passage à l'échelle de l'impact dans des modèles économiques viables.
Les prises de position des acteurs les plus engagés
Douze réseaux d’entreprises et de financiers français ont publié une note de position commune sur la CSRD, le 20 janvier. Ils appellent à ne pas « renoncer aux ambitions » du texte. La CSRD « [offre] aux entreprises une base solide pour intégrer les risques environnementaux et sociaux tout en transformant leurs modèles économiques », saluent ces réseaux dans une note de position commune. Elle « constitue un levier stratégique pour renforcer la compétitivité de l’Union européenne », avancent-ils. Parmi eux : le Mouvement Impact France, regroupant 15 000 entreprises engagées ; la Communauté des entreprises à mission, ou encore l’ONG B Lab France, porteuse du label B Corp certifiant les bonnes pratiques des entreprises en matière d’impact social, sociétal et environnemental. source
D’autres organisations se sont mobilisées en défense du texte : le Collège des directeurs du développement durable (C3D), une association regroupant plus de 380 dirigeants chargés de la responsabilité sociétale des entreprises, parmi lesquels on retrouve Amundi, EDF, Carrefour ou encore L’Oréal, ont envoyé une lettre, le 6 janvier dernier, aux commissaires européens, a également écrit à plusieurs commissaires européens. L’organisation estime que « les règles prévues [par la CSRD] fournissent des outils essentiels » pour la transition des entreprises. source
La position de la France est "irresponsable et incompréhensible", écrivent ainsi huit ONG dans un communiqué, parmi lesquelles Oxfam et Reclaim Finance. Les fonds intitulés “Environnement”, “Impact” ou encore “Durable” devront exclure “les entreprises dont une part significative du chiffre d’affaires provient des énergies fossiles”. En revanche, les fonds intitulés “Social” ou “Gouvernance” et même “Transition Climat” n’exigeront aucune exclusion sur les développeurs fossiles. source
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et plusieurs commissaires européens, le 17 janvier, de grandes entreprises, dont Ferrero, L’Occitane ou Primark, expriment aussi leur soutien aux règles de reporting européennes. Elles pointent notamment les « investissements » déjà réalisés pour la préparation des législations de reporting comme la CSRD et la CSDDD. Et demandent de ne pas modifier en profondeur ces textes accouchés dans la douleur après de multiples négociations entre les parties. source
"Trop simplifier, c’est prendre le risque de l’ESG-washing" pour Patrick de Cambourg, président du Sustainability Reporting Board de l'EFRAG qui vient de présenter sa proposition de standards volontaires sur le reporting de durabilité pour guider les PME qui souhaitent prendre l'initiative de présenter un tel rapport, Source
Comme les dirigeants Qwetch ou Data Major, plusieurs patrons de PME se sont mis en tête de se plier volontairement à l’exercice, en mettant en avant l'atout pour la communication : « Nous faisons très attention à ce que nous mettons en avant pour ne pas verser dans le greenwashing. Avec les données normées et vérifiées de la CSRD, cela nous met plus en confiance pour communiquer sur nos engagements auprès de nos parties prenantes » source
Il est indéniable que les rapports de durabilité des grandes entreprises CSRD sont d'un meilleur niveau, déjà sur la qualité des informations données, mais aussi la diversité des indicateurs d'impact couverts et l'adéquation des actions aux objectifs, qui favorisent donc la prise de conscience voir la confiance des parties prenantes. Par exemple celui publié par Givaudan. ICI
L'Europe n'est pas en train de renoncer aux ambitions des textes. Les grandes entreprises vont pouvoir continuer à progresser avec la CSRD suivie par les PME alors que des allégements vont être prévus pour les autres. Mais la taxonomie verte ne va pas pouvoir flécher suffisamment de fonds pour alimenter cette transition économique, sociale et environnementale. Alors que le recul (possible mais peu probable) sur le devoir de vigilance envoie des signaux contradicteurs aux entreprises.
La taxonomie verte
La taxonomie verte est une classification des activités économiques dites “durables” visant à orienter les investissements vers des projets et des entreprises qui contribuent de manière significative à la lutte contre le changement climatique et à la protection de l’environnement. Les investisseurs doivent indiquer la part des investissements durables dans leur portefeuille. Mais la taxonomie verte ne concerne pas les fonds intitulés “Social” ou “Gouvernance” qui peuvent suivre d'autres logiques.
La France souhaite modifier la taxonomie, en proposant notamment la refonte du ratio d’actifs verts “Green Asset Ratio” (la mesure utilisée pour évaluer la proportion d'actifs verts détenus par les institutions financières). En moyenne, le Green Asset Ratio des établissements européens est établi à 3 %, selon KPMG. 3 %, c’est peu. C’est pourquoi certaines banques ont choisi de publier un GAR alternatif complémentaire, relève KPMG. La Banque Postale a par exemple communiqué un GAR excluant le critère DNSH et BNP Paribas la proportion d’actifs « alignés » par rapport aux actifs « éligibles ». Leurs GAR alternatifs ressortent respectivement à 7,6 % et 11,6 %. source
La CSRD
La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), entrée en vigueur en janvier 2004 pour les plus grandes entreprises, oblige à publier, suite à une analyse de double matérialité, un rapport de durabilité portant sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (les normes ESRS). 12 standards de reporting sont obligatoires pour couvrir l'essentiel des impacts environnementaux tels que le changement climatique, l'eau et la biodiversité, mais aussi les impacts sociétaux comme les conditions de travail jusqu'à la consommation, et enfin la bonne conduite des affaires.
La France souhaite alléger la charge de la CSRD et reporter de deux ans de l’entrée en vigueur des dispositions pour les PME. Pour cela, elle veut réduire drastiquement le nombre d’indicateurs obligatoires en ciblant le reporting sur les objectifs climatiques, élargir aux ETI l’accès à des normes de reporting simplifiées et introduire dans la directive un principe de plafonnement du rapportage pour les sous-traitants dans la chaîne de valeur.
La CSDDD
La CS3D ou CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive, 2024) impose un “devoir de vigilance” aux entreprises oblige les entreprises à identifier, prévenir et réduire les impacts négatifs de leurs activités sur l’environnement, le climat et les droits humains, et ce, sur l'ensemble de leurs chaînes de valeur. Contrairement à la CSRD, la CS3D ne se limite pas à une obligation de reporting sur certaines données puisqu’elle impose aux entreprises d’agir en mettant en place des process d’identification, de prévention et de gestion de leurs impacts.
Les autorités françaises sont favorables à un report sine die (ie une suspension indéfinie) de l’entrée en vigueur de la directive” sur le devoir de vigilance jusqu’au jour où “elle sera simplifiée”. La France propose de réduire le champ d’application du texte et que seules les entreprises dépassant le seuil de 5 000 salariés et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Ces nombreuses modifications entraîneraient une exclusion de près de 70 % des entreprises concernées, alors même que seules 3 400 des 32 millions d’entreprises européennes (soit moins de 0,1%) étaient couvertes sous les seuils précédents selon l’ONG SOMO. source
La directive "green claims"
L'un des derniers dossiers hérités du Green Deal, la directive sur l'affichage environnemental fait l'objet de négociations au niveau Européen alors que 76 % des produits sur le marché de l’UE portent une allégation verte implicite ou explicite et qu'une étude de la Commission européenne de 2020 a révélé que plus de la moitié des produits portant des allégations environnementales trompent les consommateurs en particulier dans le textile, les cosmétiques source
Exiger une vérification indépendante de toutes les allégations avant leur entrée sur le marché éliminerait d’emblée le greenwashing. Mais les États membres s'efforcent d'affaiblir le processus de vérification et d’autoriser les allégations écologiques fondées sur la compensation des impacts environnementaux, ce qui pourrait ouvrir la porte à davantage d’écoblanchiment.
Une lettre ouverte envoyée fin janvier par les associations professionnelles, les entreprises et la société civile aux co-législateurs les appelle à garantir « une procédure de vérification significative par un organisme tiers » et de permettre aux entreprises de faire connaitre leurs contributions positives sur le climat ou la biodiversité au sein même de leur chaîne de valeur plutôt que de faire part de leurs efforts de compensation d'impacts négatifs sans repenser leurs activités économiques. source
Relier la directive sur l'affichage environnemental aux ambitions en particulier portées par la CSRD permettrait aux entreprises de valoriser leurs actions en faveur de la transition écologique non seulement dans leurs rapports extra financiers mais sur l'étiquette de leurs produits, en toute transparence, avec des informations certifiées.
Un affichage multi critères serait le mieux à même de communiquer sur les réduction d'impacts sur lesquels l'entreprise et ses parties prenantes évoluent dans le cadre de la CSRD (les 12 standards de reporting, avec des critères prioritaires par secteurs d'activité.
La CSRD invite a sortir du tunnel climat pour adopter une vision plus systémique. En effet, les interactions au sein du monde vivant et de celui ci avec l’environnement physique sont nombreuses, et de diverses natures. Il en est de même pour les consommateurs qui souhaitent avoir une vision globale des externalités induites par leurs achats. C'est le succès du planet-score dans l'alimentaire porté par 300 entreprises en France.
Enfin pouvoir faire connaitre leurs contributions positives sur le climat ou la biodiversité permettrait aux entreprises les plus engagées de réaliser plus de ventes et aux bonnes pratiques initiées au sein des chaînes de valeur de ces produits de passer à l'échelle. C'est le succès du seul affichage positif Regenerative Organic Certified, qui porte aussi bien sur les sols, que les animaux, ou les producteurs.
Aligner toutes les directives telles que la CSRD avec l'affichage socio environnemental permettrait ainsi la bascule vers des modèles économiques durables. D'un coté en récompensant les entreprises les plus engagées dans la transition de leurs modèles d'affaires, de l'autre, si l'affichage produit est imposé pour toutes les entreprises, en pénalisant celles ci directement sur les ventes de produits non responsables.
Toutes fois, le groupe de travail sur l'écoconception qui se réunit le 19 février se focalise sur l'économie circulaire qui n'intègre pas correctement la biodiversité et encore moins le social sans prendre en compte les aspects contributifs. L’éco conception regenerative reste à être posée. ici
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Rédigé le 16/02/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)