youtube / instagram / twitter / facebook / linkedin
S'INSCRIRE A LA NEWSLETTER DE NOUS SOMMESVIVANTS
youtube / instagram / twitter / facebook / linkedin
S'INSCRIRE A LA NEWSLETTER DE NOUS SOMMESVIVANTS
Rédigé le 03/03/2024 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans cette nouvelle logique économique, l’entreprise menée dans une coalition de parties prenantes à visée régénérative, délivre des services socio écosytémiques sur un territoire : climat, eau, sols, biodiversité, nutrition, juste rémunération, éducation…
Ces services rendus par les humains avec la nature visent à restaurer les ressources vitales pour permettre aux êtres vivants (dont les humains) d’atteindre leur plein potentiel dans leur écosystème. C’est la définition que nous avons posée de la régénération.
Cet objectif contributif challenge les processus d’éco conception actuels qui visent au mieux le net zero impacts négatifs. Viser la contribution au vivant nécessite donc une nouvelle démarche de conception régénérative qui s’enclenche via des pratiques régénératives une fois un seuil incompressible de réduction des impacts négatifs est atteint avec des pratiques spécifiques dans chaque secteur (voir shéma).
La CSRD qui incite à mesurer ses impacts sur le vivant et la directive green claims qui remodèle les affichages environnementaux permettent de valoriser les pratiques régénératives et leurs résultats jusqu'aux usagers finaux. ICI.
Les lauriers de la régénération c’est un dispositif qui vise à mettre en lumière les initiatives pionnières en matière de pratiques régénératives. Concrètement, il s’agit d’un concours suivi d’un événement réunissant des entreprises ou organisations ayant lancé des produits, services contribuant activement à la régénération de la nature et du vivant humain tout en étant économiquement viables. https://noussommesvivants.co/les-lauriers-de-la-regeneration/
Pitch lauriers de la régénération 2025
Rédigé le 14/04/2025 dans 6- LA VIE DU COLLECTIF | Lien permanent | Commentaires (0)
Pitch lauriers de la régénération 2025
Notre conviction c’est que les entreprises à vocation économique basculent d’un modèle économique à l’autre au niveau de leurs offres commerciales. Ainsi transformer son business modèle passe par l’abandon des projets délétères et le lancement de produits, services qui contribuent au vivant.
Dans cette nouvelle économie, les entreprises réunissent l’ensemble de leurs parties prenantes pour délivrer des services socio écosytémiques sur un territoire : climat, eau, sols, biodiversité, nutrition, juste rémunération, éducation… Ces services rendus par les humains en connexion avec la nature visent à permettre aux êtres vivants (dont les humains) à atteindre leur plein potentiel dans leur écosystème.
La conception régénérative permet d’intégrer les enjeux environnementaux et sociaux, au même titre que les enjeux économiques. Ce que le design régénératif apporte de nouveau c’est la recherche d’impacts contributifs au delà du net zero impacts, la possibilité de valoriser ses impacts contributifs et une collaboration accrue entre les parties prenantes de la chaîne de valeur des offres au niveau d’un territoire.
C’est pourquoi nous proposons aux organisations pionnières de la régénération du vivant de déposer un dossier de candidature qui sera soumis à un jury pour sélectionner celles le plus à même d’inspirer d’autres organisations dans plusieurs secteurs d’activité.
Déposez un dossier gratuitement https://form.typeform.com/to/bItfBqCN
En savoir plus : https://noussommesvivants.co/les-lauriers-de-la-regeneration/
Rédigé le 10/04/2025 dans 7- NOS EVENEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0)
Interdire les publicités pour des produits nocifs pour l'environnement et la santé, c'est l'une des recommandations émanant d'un rapport co-écrit par l'Inspection générale des finances (IGF), l'Inspection générale de la culture (IGAC) et l'Inspection générale du développement durable (IGEDD). Ce rapport souligne que les études disponibles, comme l’expérience acquise grâce à la loi Évin, montrent que les mesures d’interdiction de la publicité sur certains produits, jugés nocifs, sont les plus efficaces pour en diminuer la consommation. Tout en appelant à un affichage environnemental généralisé aux produits et aux communications commerciales tout aussi efficace que le Nutri-Score.
Ce rapport choc de près de 500 pages, révélé par le média l'Informé, souligne que les publicités financent essentiellement des produits nuisibles à la consommation durable : c'est 34 milliards d’euros utilisé pour les deux tiers (22 milliards) à promouvoir des produits aux « caractéristiques souvent contraires à une consommation durable et de qualité », de la grosse voiture à la nourriture ultratransformée ou aux sodas en passant par la fast fashion. Seuls 2 % revenant aux campagnes d’information et sensibilisation publiques et d’organisations non gouvernementales.
Sous l’angle macro-économique, une étude réalisée pour l’Institut Veblen et Communication et démocratie montre que le volume total de communications commerciales aurait un effet significatif, mais limité, sur celui de la consommation et donc sur le PIB à court terme : les dépenses de communications commerciales auraient conduit à une hausse de 5,3 % de la consommation en 27 ans, soit une contribution totale à hauteur de 0,2 % de croissance de la consommation par an.
Mais les communications commerciales sont insuffisamment orientées vers une consommation durable. Cinq cents annonceurs représenteraient environ deux tiers des dépenses annuelles et 0,2 % des entreprises portent 97 % des investissements, qui soutiennent donc majoritairement des acteurs déjà établis. Parmi ceux-ci, les secteurs de l’alimentation et de l’industrie automobile cumulent pression publicitaire (34 % des dépenses), et impacts environnementaux (36 % des émissions de carbone et effets sur l’eau, l’air, ou la biodiversité). Les données disponibles révèlent en outre des contenus dirigés vers des produits non durables (45 % de publicité automobile à la télévision sont pour des véhicules utilitaires sport (SUV)) ou de faible qualité pour la santé (58 % de publicité sur des aliments à faible valeur nutritionnelle aux heures où les enfants regardent le plus la télévision).
Les secteurs qui communiquent davantage en ligne présentent des produits de moins en moins durables. La croissance et la numérisation des communications des secteurs textiles (+ 1 000 % de dépenses publicitaires pour le textile en ligne entre 2013 et 2023), de l’ameublement, voire de l’électro-ménager et de l’électronique, appuient un modèle de consommation fondé sur des durées d’usage moindre (baisse de la durée de 35 % pour les textiles depuis 20 ans, 88 % des smartphones remplacés alors qu’ils fonctionnent encore35) et des gammes peu chères et larges (1,5 M d’articles nouveaux sur Shein en un an, soit 65 fois plus que H&M entre 2022 et 2023). Afin de susciter un besoin et provoquer des actes d’achat parfois impulsifs, les communications sur le mobilier (+40 %) ou le textile (+80 %) ont cru significativement en dix ans.
Sur TikTok, un échantillon de contenus étudié par l’Arcom montre que 30 % des publications qui font référence à une marque ou à un produit concernent un produit alimentaire et, parmi ces publications, 75 % sont pour de la restauration rapide, des desserts, des biscuits et chocolats ou des boissons sucrées.
Ainsi les rapporteurs suggèrent une interdiction sur les communications commerciales de certains trajets en avion ou certains séjours courts. La mission recommande également de se mettre en situation de limiter les publicités pour les véhicules les plus émetteurs sur leur cycle de vie, et ce progressivement, en s’appuyant sur une réforme de l’étiquette carbone automobile. Enfin, il est nécessaire de réécrire les dispositions législatives d’interdiction de publicité pour les énergies fossiles afin qu’elles soient effectives.
Cependant, alors que des consensus scientifiques existent sur des produits « à fort impact pour la santé », aucune définition de ce qu’est un produit « à fort impact environnemental » n’existe à ce jour, ce qui complique l’encadrement des communications commerciales et de la vente des produits par le législateur et la réglementation.
Le « bon » choix de consommation est difficilement identifiable et l’information environnementale est peu lisible et peut être trompeuse. Au niveau européen, 61 % des consommateurs déclarent éprouver des difficultés à comprendre quels produits sont réellement respectueux de l’environnement et 44 % indiquent qu’ils ne font pas confiance aux allégations environnementales.
Alors qu'en matière alimentaire, le Nutri-Score a vu son efficacité démontrée par plus d’une centaine d’études scientifiques à la fois pour faire évoluer l’offre (changement des recettes des produits pour atteindre un meilleur score) et la demande (amélioration de la qualité nutritionnelle des paniers d’achat).
Rappelons que Nutri-Score et le Planet-Score boostent les ventes. Ainsi, la pâte à tartiner leader profite du bénéfice du doute mais dès que les informations sont affichées, un rééquilibrage s’opère, et les marques plus vertueuses voient leurs intentions d’achat multipliées par près de 20 », souligne le collectif En vérité. Ce phénomène se vérifie également pour les alternatives végétales (avec des intentions d’achat multipliées par 3,5) et les sauces tomates (intentions d’achat multipliées par 3,5). source
En matière environnementale, plusieurs dispositifs d’information ou d’indication accompagnent déjà obligatoirement les produits : l’étiquette énergie pour les appareils électroniques, l’étiquette carbone pour les véhicules, l’indice de réparabilité (pour les équipements électriques et électroniques neufs) et de durabilité (remplaçant celui de réparabilité en 2025 pour certains produits), entre autres.
A l’échelle européenne, la directive Green Claims, votée en février 2024 et à l'agenda ces prochaines semaines, vise à protéger les consommateurs contre les affichages environnementaux trompeurs, en imposant des mesures de justification, communication et vérification. La Commission européenne indique que 53 % des allégations environnementales dans l’UE ont été jugées vagues, trompeuses ou dénuées de fondement42. Enfin, les labels, réputés simplifier la lecture des consommateurs, sont trop nombreux (au moins 230 ont été recensés par la Commission européenne) et pas tous fiables. 100 labels répartis en 14 catégories sont estimés fiables par l’Ademe, mais sont impossibles à connaître tous par un seul consommateur.
Enfin, une lettre ouverte envoyée fin janvier par les associations professionnelles, les entreprises et la société civile aux co-législateurs les appelle à garantir « une procédure de vérification significative par un organisme tiers » et de permettre aux entreprises de faire connaitre leurs contributions positives sur le climat ou la biodiversité au sein même de leur chaîne de valeur plutôt que de faire part de leurs efforts de compensation d'impacts négatifs sans repenser leurs activités économiques. source
Ainsi l’éco-socio-conception régénérative pourrait potentiellement devenir la norme, certifiée par des tiers, en prenant en compte des impacts négatifs et positifs d'un produit ou d'un service aussi bien sur la société que la nature. source. Justement la norme cadrant l'éco-conception est en cours de révision pour intégrer la biodiversité et ajouter aux « effets négatifs potentiels (menaces) des effets bénéfiques potentiels (opportunités) pour se positionner en miroir de la matrice d'impacts en double matérialité de la CSRD et la collecte des informations sur toute la sphère ESG (environnement, social, gouvernance). L’amendement ISO 14001/A2 :2026 apportera des clarifications et renforce des notions essentielles (source) :
-Cycle de vie : prise en compte plus précise des impacts environnementaux sur toute la chaîne de valeur
-Gestion des risques et opportunités : meilleure articulation avec les enjeux environnementaux
-Approche systémique : intégration renforcée de la biodiversité, du changement climatique et des ressources naturelles
Le business model canvas de l’entreprise régénérative de nous sommes vivants c'est un canvas et une série d’ateliers pour concevoir des nouveaux produits / services régénératifs avec toutes les parties prenantes de leurs chaîne de valeur. https://noussommesvivants.co/le-business-model-canvas-de-l-entreprise-regenerative-2/
Faites l'expérience du business model canvas de l’entreprise régénérative de nous sommes vivants lors de nos sessions découverte.
- 15/4 PARIS 9h-18h 🦋 Morgane Jacquet Xavier Delposen
- 18/4 ZOOM 14h-17h Jérémy Dumont
- 29/4 9h-18h PARIS Andreea Fauchille Laurent Berlie
INSCRIPTIONS https://lnkd.in/euHZxBNp
Engagez-vous dans une démarche d'innovation régénérative en intégrant les enjeux environnementaux et societaux dès la conception de vos offres et valorisez vos contributions auprés des consommateurs finaux. A lire ici https://lnkd.in/erYbzE9g
La régénération s'inscrit dans le mouvement Net Positif qui fait référence à des actions, des politiques ou des initiatives visant à promouvoir la santé et le bien-être des écosystèmes et de la biodiversité. Il vise en effet non seulement durabilité, mais la contribution active à la régénération du vivant et des écosystèmes qui l'abrite pour améliorer leur état au-delà de leur état actuel. Avec la régénération il s'agit de redonner plus à la nature que ce qu'on lui prend. Et il en est de même pour la société humaine. Dans un processus continu qui exige que les acteurs locaux soient à la fois capables et désireux de collaborer dans le temps long pour délivrer ces impacts contributifs.
Régénérer le vivant est un objectif atteignable pour les entreprises quand l'enjeu est adressé au niveau de l'innovation. Les pratiques permettant de réduire les impacts vers le net zero sont connues et largement appliquées en particulier l'éco conception (économie circulaire). Les pratiques régénératives, en particulier au niveau de la conception / redesign des offres commerciales, ne sont pas suffisamment connues et valorisées.
L'édition 2024 des lauriers de la régénération à permis d'identifier 30 exemples de produits innovants contributifs. Page des lauriers 2025 https://lnkd.in/e78bfpHW L'édition 2025 est marquée par une couverture sectorielle plus large et se pose l'enjeu des pratiques permettant de cranter le net zero impacts pour ensuite contribuer à la régénération du vivant.
Quelles bonnes pratiques pourrions nous identifier comme marqueurs du net zero pour tracer un chemin contributif par secteurs d'activités pour l'édition 2025 ?
- Alimentation : l'agriculture BIO
- Textile : la durabilité physique
- Tourisme : les voyages longs
- Architecture : la rénovation
- Electronique : le reconditionnement
- Autres ?
🤘 Save the date : lauriers de la régénération 2025, 17 (ZOOM) et 18 juin 2025 (ZOOM et Ferme Nature & Découverte Versailles) Page des lauriers 2025 https://lnkd.in/e78bfpHW
👩🎨 Pré dépot de dossiers de candidature #lauriers2025 : https://lnkd.in/eYTSKnxB
👍 Support institutionnel (sponsors) : https://lnkd.in/e3wGH3iu
Rédigé le 06/04/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
LES VINS ET CHAMPAGNES REGENERATIFS
De nombreux grands domaines de vins et champagnes empruntent des voies durables, soutenables, ou plus vertes. Les champagnes Telmont ont choisi la voie la plus exigeante. La voie du vivant humain et non humain, certifiée régénérative. Le tout soutenu par RÉMY COINTREAU et Leonardo DiCaprio, Investisseur de la Maison Telmont.
La Maison Telmont s’engage dans la certification Regenerative Organic Certified (ROC), un label lancé aux États-Unis en 2020. Ce label soutient une approche holistique de l’agriculture, combinant respect de la biodiversité, régénération des sols et pratiques biologiques, telles que l’élimination totale des herbicides et pesticides de synthèse. Selon Ludovic du Plessis, président de la Maison Telmont, cette démarche est « l’avenir de la viticulture, en Champagne et ailleurs ». Telmont se distingue par son engagement en faveur de l’environnement avec son projet Au Nom de la Terre, visant à convertir 100 % de son domaine et des parcelles partenaires à l’agriculture biologique. La Maison ambitionne également de devenir « Climate Positive » d’ici 2030 et « Net Positive » en 2050, renforçant ainsi son rôle de leader visionnaire dans la transition écologique du champagne. (source)
Le domaine Mirabeau est l'un des premiers en France à avoir obtenu la certification «Regenerative Organic Certified» (ROC). Jeany et Stephen Cronk ont quitté en 2009 leur banlieue verdoyante du sud de Londres pour s'installer sous le ciel bleu provençal. En 2010, ils créent le domaine Mirabeau à La Garde-Freinet avec l'ambition de devenir l'un des meilleurs rosés de la Provence, tout en étant très attentifs aux questions climatiques. En 2021, Stephen Cronk co-fonde la Fondation de la Viticulture Régénérative pour promouvoir davantage cette méthode agricole en évolution. Entre-temps, le domaine obtient la certification biologique et le label Haute Valeur Environnementale (HVE) niveau 3 et est certifié «B Corp». Situé dans la réserve naturelle de la plaine des Maures, riche en biodiversité, le domaine a obtenu avec une certification Ecocert en 2022. Stephen Cronk affirme que les sols régénérés sont susceptibles de produire des fruits aux saveurs «plus complexes et nuancées», se traduisant par des vins plus expressifs et profonds. Cette complexité accrue serait due à la meilleure santé des sols, à leur biodiversité accrue et à la disponibilité optimale des nutriments pour la vigne. La viticulture régénérative, en revitalisant les sols et en restaurant leur équilibre naturel, permettrait aux vins de mieux exprimer le terroir, c'est-à-dire les caractéristiques uniques du lieu où ils sont produits, estime Stephen Cronk(source)
Tablas Creek Vineyard était le premier vignoble certifié bio régénératif en 2020 par Regenerative Organic Alliance. Toutes fois, les pratiques en viticulture bio et biodynamie datent des années 80 avec une accélération dans le Bordelais et la Champagne dans les années 2000 ce qui permet d'avoir suffisamment de recul. Ce qui est nouveau c'est l'extension des pratiques bonnes pour la santé et l'environnement aux enjeux sociaux déjà engagé avec le label Demeter pour les vins qui intègre également les notions de respect de l’humain et de la planète, avec des principes de responsabilité sociale, sociétale et écologique.
L’agriculture biodynamique certifiée par Demeter est une approche holistique qui vise à prendre soin de tous les éléments de l’écosystème qu’est la ferme: le sol, les plantes, les animaux et l’humain. Le vigneron Demeter cherche à obtenir les raisins les plus sains possibles, récoltés à parfaite maturité, afin d’éviter le plus possible les intrants ou additifs en vinification. En intervenant le moins possible dans l’élaboration du vin, il restitue dans la bouteille tout le reflet du terroir et du millésime. Les cahiers des charges Demeter limitent les techniques et intrants aussi bien à la vigne qu’en cave. Par exemple, les doses de cuivre pour lutter contre les maladies cryptogamiques sont limitées (3kg/ha/an en moyenne lissé sur 7 ans) et un engagement pour favoriser le développement de la biodiversité est exigé (10% de la SAU – surface agricole utile – doit être dédiée à des zones de biodiversité : forêts, prairies, plantation d’arbres ou de haies dans les vignes…). Les exigences de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), inscrites dans la législation de nombreux pays, s’appliquent à toutes les entreprises et domaines agricoles labellisés Demeter, et ce même si elles ne font pas partie des exigences nationales.(source)
Les pratiques certifiées Régénératives intègrent à la santé des sols, la santé humaine et animale comme la juste rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur.
En France de grands domaines s'engagent dans la viticulture bio et régénérative :
La viticulture régénérative certifiés est devenu le sésamme pour le marché américain. En 2024, le marché du vin biologique a atteint une valeur de 37,96 milliards USD et devrait atteindre 141,29 milliards USD d'ici 2033, soit un TCAC de 15,72 % au cours de la période de prévision de 2025 à 2033. (source). Alors que les valeurs éco-responsables gagnent du terrain, les consommateurs exigent de plus en plus que leurs produits soient engagés sur l'environnement avec une exigence croissante de responsabilité sociale qui se reflète dans la manière dont les domaines traitent leurs employés, interagissent avec les communautés locales et mènent leurs activités tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement. (source)
Si la menace de Donald Trump de taxer à hauteur de 200 % les exportations de boissons alcoolisées européennes est mise à exécution, c'est l'ensemble de la filière des vins biologiques qui en serait fortement déstabilisée. source La certification ROC ne se limite pas à un simple label. Elle représente une véritable révolution dans la manière de cultiver la vigne et d'élaborer le vin. Marcus Notaro, le maître de chai, partage son enthousiasme : "Nous cultivons du vin dans un endroit très spécial et nous sommes profondément fiers de nos racines. Il est impératif que nous le protégions afin de continuer à produire de grands vins dans les décennies à venir." Cette approche holistique se traduit par des changements tangibles dans le vignoble. Perez note avec fierté : "Le vignoble est plus énergique que jamais. Lorsque vous vous y promenez, vous ressentez l'énergie de la vie et de la biodiversité." Etant sommeliers passionnés, nous sommes impatients de découvrir comment ces pratiques influenceront le profil aromatique et la structure des vins emblématiques du domaine. (source)
En France le Planet-score booste les ventes en particulier quand d'autres informations sont données. Après s’être fait connaître avec sa proposition de l’affichage Origin’Info, le collectif milite pour un affichage complet qui reprendrait Origini’Info, le Nutri-Score, le Planet-Score en s’appuyant sur une étude réalisée du 5 au 19 septembre 2024 auprès de 1000 répondants âgés de 18 et plus, représentatifs de la population française. Ainsi, les intentions d’achat sont multipliées par 4 sur de sproduits bio. source
Le domaine audois Famille Exéa (Millésime Bio Stand A4-1725) est le premier domaine viticole BIO à avoir décroché le label Planet-Score qui mesure l’engagement environnemental. Exéa s’est vu attribuer un B global, A pour les pesticides (les vignes sont certifiées Demeter) et le climat, un B+ pour la biodiversité. « Nous avons planté depuis 2021 5000 arbres et arbustes par an mais ils sont encore petits, détaille Anne Besse, présidente de Famille Exéa. Nous prévoyons de poursuivre les plantations d’espèces endémiques et nous allons réfléchir à réduire la taille de nos parcelles notamment en replantant des arbres de toutes tailles dans les parcelles existantes". Famille d’Exéa est à la tête de 240 hectares de vignes sur quatre domaines (Châteaux de Sérame, d’Argens, Tour de Montrabech et Abbatiale de Leingoust) produisant le long du canal du Midi des vins bios en AOP Minervois, Corbières et en IGP Pays d’Oc. C’est le premier producteur à afficher le nouveau label sur ses bouteilles de vins bios Château Tour de Montrabech. Il a fourni des données telles que la taille du vignoble, des parcelles, le pourcentage de haies, de murets, l’itinéraire technique de fertilisation, d’irrigation, de phytosanitaires, la couverture des sols… source
En 2024, nous avons attribué les lauriers de la régénération du vivant à OÉ et alcools vivants (voir les lauréats). Le planet-score en quadruple A sur des produits bio étaient jugées comme visant la régénération avec de bonnes chances de contribuer à la biodiversité par exemple. La reprise des ventes dans le réseau bio est presque unanimement reconnue, tant par les observateurs que par les acteurs du marché . L'agence BIO conclue à mi-année, à la stabilité des dépenses alimentaires biologiques des ménages en 2024 source
OÉ envisage la certification régénérative ROC Regenerative Organic Certified et le Planet-score pour la France
Ils accompagnent la transition bio-régénérative et l’adaptation au dérèglement climatique de la filière viticole. Ils envisagent une comptabilité du vivant pour prendre en compte le vivant au même titre que les finances. 1% du CA investi pour la biodiversité.
Alcools vivants en quadruple A planet-score a fait le choix de promouvoir une agriculture biologique exigeante et engagée, respectueuse des sols, de l’eau, de l’air et de la vie animale sous toutes ses formes (vers de terre, insectes, poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères…)
Le cahier des charges que s’impose alcools vivants est suspendu à une sélection de matières premières entièrement bio, sans pesticides, herbicides ou fongicides. Le gin est pensé à partir du poivre de Sichuan de la propriété de Jean-Francois Decroix, pionniers de la viticulture bio en Charente, propriétaire d’une ferme polycole autonome du côté de Saint-Laurent-des-Combes. Cette démarche se prolonge dans la juste rémunération des acteurs des filières agricoles et dans le choix des « matières sèches », (bouteilles, étiquettes, bouchons etc.).
Pour accompagner les domaines dans leur trajectoire régénérative nous avons lancé la version VINS ET CHAMPAGNES du BUSINESS MODEL DE L'ENTREPRISE RÉGÉNÉRATIVE. Cette version sectorielle en grande partie développée par Stéphane Nereau (stratégie de durabilité à visée régénérative pour TPE & PME | RSE | CSRD) à été présentée vendredi dernier à la Cité du Vin (à Bordeaux)
Pour en savoir plus vous pouvez assister à la MASTER CLASS : MARQUES REGENERATIVES - LES VINS - LE 21/4 A 12H (2H) ZOOM Inscriptions
Le business model canvas de l’entreprise régénérative, c'est un canvas et une série d’ateliers pour définir sa stratégie à impact et lancer de nouveaux produits / services issus de pratiques régénératives avec son réseau de partenaires. En savoir plus
Le business model canvas de l'entreprise régénérative
Rédigé le 23/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
La nouvelle version de l’affichage nutritionnel Nutri-Score, critiquée la semaine dernière par la ministre de l’Agriculture, va bien pouvoir entrer en vigueur avec la signature par les ministères concernés de l’arrêté qui organise sa mise en place, a indiqué le gouvernement vendredi. «Compte tenu des enjeux impératifs de santé publique, les ministres ont décidé de signer l’arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score», peut-on lire dans un communiqué des ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Agriculture et du Commerce. Il s’agit avant tout de «lutter contre le surpoids, l’obésité» qui génère «des sujets aussi lourds que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers». Source
Le nouveau Nutri-Score a changé sa base de calcul. Le calcul du Nutriscore va devenir plus sévère. 30 à 40% des produits alimentaires vont devoir changer leur étiquette de notation présente sur leurs emballages. Cette nouvelle mouture est plus sévère à l’égard de certains produits transformés par l’industrie agroalimentaire pour tenir compte de récents travaux scientifiques. Elle permet notamment « d’améliorer la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucres », et celle entre les aliments complets riches en fibres et leurs alternatives raffinées. S'il n'est pas obligatoire pour les industriels, pour Alexandra Retion, nutritionniste, il était de toute façon à revoir. "On se retrouvait avec des produits ultra transformés qui avaient une très bonne note et n'étaient pas forcément intéressants pour la santé sur le long terme", détaille-t-elle. Les entreprises et marques engagées dans cette démarche volontaire ont «deux ans pour mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score», selon leur communiqué. Source
Conçu par des scientifiques experts en nutrition, le Nutri-Score a été mis en place en 2017 en France, sur la base du volontariat, et six autres pays européens. Il classe les produits alimentaires de A à E selon leur composition et leurs apports nutritionnels. Le nouveau mode de calcul améliore notamment "la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucre", ainsi que la classification des poissons gras, des huiles moins riches en acides gras saturés et des boissons. Autre nouveauté importante : les notes seront plus sévères pour les produits les plus transformés et ceux contenant des édulcorants, comme les sodas. Parmi les produits qui vont voir leurs notes changer figurent par exemple certaines céréales jugées trop sucrées, comme les Chocapic rétrogradés de A à C, ou encore certains laits demi-écrémés, rétrogradés pour leur part de A à B, car jugés trop gras. source
Est ce que le fait de manger des aliments bien classés par le Nutri-Score est prospectivement associé à un moindre risque de maladies chroniques ? 27 études de cohorte en Europe portant sur de larges échantillons de population (certaines portant sur plus de 500 000 sujets) avec un long suivi ont retrouvé une association prospective entre la consommation des aliments moins bien classés sur l’échelle du Nutri-Score et un risque plus élevé de cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité ainsi qu’une mortalité accrue. Diverses études épidémiologique ont également montré que les sujets qui consommaient des aliments avec un faible score Nutri-Score présentaient des marqueurs intermédiaires moins favorables ( profil de particules lipoprotéiques, obésité abdominale, taux sanguins en certaines vitamines,…) et un risque de fragilité augmenté chez les personnes âgées. source
Une étude de Havas / Sensia confirme que le Nutri-Score joue un rôle dans les décisions des consommateurs, mais ne suffit pas à lui seul. Les marques doivent conjuguer plaisir gustatif, bienfaits nutritionnels et engagement durable pour se démarquer. Par exemple les yaourts et skyr nature, riches en protéines et faibles en matières grasses, sont plébiscités pour leur goût naturel et leur praticité. Signal émergent : une attention croissante aux aspects écologiques et éthiques des marques. Et les céréales sucrées Nutri-Score A, comme les céréales bio ou à faible teneur en sucres, séduisent grâce à leur équilibre entre plaisir et santé. Signal émergent : une demande accrue pour des produits sans sucres ajoutés et aux saveurs authentiques.
Le Nutri-Score booste les ventes en particulier quand d'autres informations sont données. Après s’être fait connaître avec sa proposition de l’affichage Origin’Info, le collectif milite pour un affichage complet qui reprendrait Origini’Info, le Nutri-Score, le Planet-Score en s’appuyant sur une étude réalisée du 5 au 19 septembre 2024 auprès de 1000 répondants âgés de 18 et plus, représentatifs de la population française. Ainsi, la pâte à tartiner leader profite du bénéfice du doute mais dès que les informations sont affichées, un rééquilibrage s’opère, et les marques plus vertueuses voient leurs intentions d’achat multipliées par près de 20 », souligne le collectif En vérité. Ce phénomène se vérifie également pour les alternatives végétales (avec des intentions d’achat multipliées par 3,5) et les sauces tomates (intentions d’achat multipliées par 3,5). source
Rédigé le 16/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)