Nous sommes vivants : le collectif des professionnels de l' innovation et de la transformation collective engagés dans la régénération animé par Jérémy Dumont #noussommesvivants
Nous avons développé plusieurs ateliers pour accompagner la transition écologique dans les entreprises et les collectivités locales en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant.
Notre approche c'est la régénération du vivant dont les humains. La régénération est la capacité du vivant à atteindre sa pleine capacité dans un écosystème.
Nous avons développé plusieurs ateliers pour accompagner la transition écologique dans les entreprises et les collectivités locales en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant.
Notre particularité c’est la compréhension des mécanismes du changement de comportement pour accompagner chacun de nous dans sa transition écologique et nous mettre collectivement en mouvement pour mener à bien notre mission de régénération de la nature et des humains. Et notre compétence en innovation produits, services et gestion de projets régénératifs. Notre approche c'est la régénération du vivant dont les humains.
La régénération c'est la capacité du vivant à atteindre sa pleine capacité dans un écosystème.
👉 Concrètement, nous proposons plusieurs ateliers de transformation et d'innovation aux entreprises et collectivités locales
Nos tarifs pour des sessions sur mesure vont de 1 500 euros pour une fresque (500 euros pour les collectivités locales) à 20 000 pour 5 jours d'accompagnement avec le business model régénératif en réunissant les parties prenantes étendues.
💡 La fresque du facteur humain conscientise 10 facteurs de changement de comportement souvent inconscients (des émotions aux biais cognitifs en passant par les croyances…) pour augmenter la capacité de chacun à adopter de nouvelles habitudes ancrées dans le temps.
🎡 Avec la fresque des émotions nous intervenons de façon plus spécifique pour mettre les équipes en mouvement à partir d’émotions agréables pour un meilleur leadership, une communication qui mobilise, un ancrage des apprentissages.
🎈La fresque des imaginaires motive à agir collectivement en visualisant un futur responsable et désirable. Elle permet la cohésion d’équipe, de concevoir une plateforme de marque et innover avec des produits régénératifs.
♾️ Avec le business model canvas de l’entreprise régénérative – c’est l’organisation dans son écosystème local qui est transformée pour régénérer les sols, la biodiversité, les humains avec des perspectives de produits et services issus de pratiques régénératives à lancer dans un futur proche. Et des projets portés par les collectivités locales qui visent une meilleure qualité de vie pour les habitants des territoires.
Nous sommes un collectif de professionnels de l’innovation et la transformation. Nous avons développé plusieurs ateliers pour accompagner la transition écologique dans les entreprises et les collectivités locales en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Notre particularité c’est la compréhension des mécanismes du changement de comportement pour accompagner chacun de nous dans sa transition écologique et nous mettre collectivement en mouvement pour mener à bien notre mission de régénération de la nature et des humains. Et notre compétence en innovation produit, design de services et gestion de projets innovants. Nous avons conçu des ateliers pour régénérer le vivant. Nous animons ces ateliers dans les entreprises, collectivités locales, associations et lors d’évènements https://noussommesvivants.co
Viser des impacts long terme et des profits court terme avec une offre qui reste accessible ? C'est possible, en réunissant les acteurs de la chaîne de valeur d'une innovation à impact dans une dynamique collaborative. C'est la vocation du business model régénératif 👉 https://lnkd.in/erZGmfb5
🤟 Nous accompagnons la filière ortie 🪴 dans le textile dans le nord de la France. Et nous entrons maintenant dans une phase de co construction du business model avec des acteurs hors textile. Comme tout est valorisable dans l'ortie, cette plante est tout à fait appropriée pour une multi valorisation dans un intérêt mutuellement bénéfique pour toutes les parties prenantes que nous sommes en train de réunir 👉 Lire le retour d'expérience ci dessous.
🧑💻 Contactez nous pour organiser une session découverte du business model canvas de l'entreprise régénérative dans votre secteur d'activité ou vous former à l'animation des 5 ateliers du RegenBMC. 👀 Nos sessions découverte déjà programmées sont ici https://lnkd.in/euHZxBNp
Des investissements jugés trop couteux par les entreprises
Dans un contexte économique incertain, les dirigeants d’entreprises doivent saisir toutes les opportunités de création de valeur afin de pérenniser leurs activités. Transformer des métiers historiques, innover pour ouvrir de nouvelles perspectives.
Mais l'écologie est parfois perçue comme un investissement trop couteux sur le court terme, même si l'intérêt économique sur le long terme est clair. En effet, des économistes de Harvard et Northwestern estiment en effet qu’un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans seulement. source
Et certains dirigeants tendent encore à percevoir la RSE comme “une source de coûts élevés, avec un retour sur investissement incertain”, comme l’explique ce rapport de Bain & Company. Ils repoussent ainsi les investissements stratégiques dans la décarbonation ou la transformation durable lorsque d’autres priorités émergent, en l’occurrence, la crise inflationniste et les contraintes posées par les conflits commerciaux internationaux ou encore les transformations technologiques. source
Dans une économie de marché, les acteurs économiques sont soumis à une logique de coûts pour rester compétitifs en terme de prix. Mais les bas prix ont un cout que les citoyens finissent par payer.
Des citoyens qui payent les coûts cachés dans les produits à bas prix
Le terme " coûts cachés " désigne les coûts non visibles associés à la production d’articles. Ils peuvent inclure des éléments externes tels que la pollution environnementale, l'épuisement des ressources naturelles, ou encore des coûts sociaux tels que le travail forcé ou les violations des droits des travailleurs. Un produit qui semble bon marché pour le consommateur peut causer des dommages environnementaux significatifs ou être produit dans des conditions de travail médiocres. source
Ainsi, les jeans coûteraient 33 euros de plus avec des coûts environnementaux et sociaux réels Impact Institute. Et un T shirt LOOM en coton bio est à 25 euros alors qu’un Tshirt PRIMARK est à 5 euros mais son coût environnemental est de 544 points vs. 1786 points. Pourtant 70% de nos vêtements sont fabriqués en asie. Tedx Julia Faure
C'est le contribuable qui paie pour les coûts cachés sous forme de taxes ou d'autres impôts. Change Inc. donne un exemple concret : "Prenons l'entreprise A. Cette entreprise déverse des déchets dans une rivière. Ce n'est pas très grave et est essentiellement autorisé, mais une ville en aval dépend de la rivière pour son eau potable. Cette ville doit maintenant construire une usine de traitement de l'eau. Le coût de cela, par le biais de la taxation, est supporté par les résidents de la ville, alors qu'en réalité cela aurait dû incomber à l'entreprise A." source
Des salariés qui perdent en pouvoir de vivre de leur travail
Les emplois créés au Bangladesh dans l'industrie textile relèvent du semi-esclavage et la perte d'emplois en France se traduit dans la perte du pouvoir de vivre correctement de notre travail.oxfam
Julia Faure alerte que le low-cost appauvrit les populations. " La fast fashion tue, pollue, empoisonne, contribue au réchauffement climatique et à l'appauvrissement des travailleurs et travailleuses dans les pays les moins riches. La surconsommation pousse à la surproduction, et vice-versa, ce qui conduit à la baisse des coûts et à la dégradation des conditions de travail des ouvriers et ouvrières des pays pauvres, notamment du Bangladesh, où a lieu la catastrophe du Rana Plaza qui a fait près de mille morts". source
Son message aux Français est clair. « Le low-cost est toujours égal à de la délocalisation. Et cela crée du chômage en France. Depuis les années 1990, on a perdu 30 000 emplois dans le secteur textile. Et avec ces pertes d’emplois, plein de choses ferment : le teinturier, les couturiers etc. Si l’usine du village ferme, c’est le boulanger qui ferme puis le petit commerçant, et c’est du chômage en cascade. Ce qui fait que les anciens bassins de production textile ont du chômage qu’on ne parvient pas à résoudre. » Et de rappeler que ces délocalisations, c’est aussi un manque à gagner pour la collectivité avec des baisses de recettes fiscales. Comme elle le disait aussi face à Jean-Marc Daniel sur BFM : le textile en France, c’est 12 milliards d’euros de déficit, soit 20% du déficit commercial. source
L'économie régénérative vise à faire prospérer un capital commun
À l’opposé de la position défendue par les économistes néoclassiques, les économistes écologiques avancent l’idée que le capital créé par les humains n’est pas parfaitement substituable au « capital naturel », mais que, le plus souvent, ces différents types de capitaux sont complémentaires. Ils postulent qu'un modèle de « soutenabilité forte » est caractérisé par la nécessité de maintenir, à travers le temps, un stock de « capital naturel critique », dont les générations futures ne sauraient se passer. source
L’économie régénérative repose sur l’économie de la mutualité pour poser un cap contributif à une coalition d’acteurs à visée régénérative réunie au delà du seul profit économique. « Nous savons que les entreprises ont besoin de capital financier, mais elles ont également besoin d’autres formes de capital, comme le capital humain, social et naturel. Alors pourquoi maximiserions-nous la production de capital financier aux dépens des autres ? Nous savons également que la création de capital financier repose sur des relations de pouvoir. Mais que se passerait-il si nous essayions plutôt un système où la relation est basée sur des relations mutuelles ? » Bruno Roche Economics Of mutuality
Toute activité économique suppose un avantage mutuel et un optimum économique peut se définir comme une situation dans laquelle l’avantage individuel des parties est maximisé pour un surplus mutuel maximum. L’analyse économique de l’avantage mutuel ouvre le champ d’une théorie économique mutualiste alternative à la théorie économique standard. Pour une théorie économique mutualiste, profit versus surplus mutuel
Cette recherche de l’avantage mutuellement bénéfique tire le fil de l’entreprise à mission en permettant de poser une ambition régénérative avec l’ensemble des parties prenantes d’une activité économique. L’impact contributif individuel sera maximisé par l’action régénérative collective. Collective Impact
Un nouveau niveau de collaboration entre les parties prenantes
Cet impact collectif nécessite un autre niveau de collaboration autour d'actions régénératives sur un territoire se renforçant mutuellement entre tous les acteurs de la chaîne de valeur d'un produit, d'un service, d'une innovation pour : d'un coté se répartir les coûts et de l'autre constituer un capital commun mais surtout générer une certaine prospérité partagée sur un territoire.
C’est pourquoi, l’entreprise régénérative nécessite un changement de modèle mental. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Et un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux court terme et long terme. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques. Avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants.
Co créer son business model pour mutualiser les investissements
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative en nous basant sur les principes de l'économie de la mutualité pour permette à un ensemble de parties prenantes de sortir de la logique délétère des prix toujours plus bas qui finissent par tous leur couter trop cher, et réussir à investir ensemble dans le long terme sur des innovations contributives pour la société, l'environnement, et leurs finances (avec une répartition juste de la valeur crée). Présention du RegenBMC
Sur le territoire de Loos-en-Gohelle, la transition écologique est un projet partagé. Elle est orchestrée par le maire qui donne le sens et qui mobilise. Au cœur du moteur se trouvent la participation habitante, de fortes coopérations et une certaine idée de l’amélioration continue. Cette commune de 6 879 habitant•es, située dans les Haut de France, dans le Nord-pas-de-Calais, arrive depuis vingt ans, à impliquer ses habitants au point d’en faire des parties prenantes et des ambassadeur•ices du changement. Son maire, Jean-François Caron, a eu l’intelligence de cultiver en elles et eux un savoir-faire politique assez unique en France.
« Notre commune est située dans un ancien bassin minier, notre territoire était en état de choc quand je suis arrivé à la mairie, nous traversions une crise systémique, avec un taux de chômage élevé, une crise sociale considérable avec un fort taux de pauvreté« , se souvient-il. Afin d’initier la transition, de multiples chantiers sont lancés – en commençant par celui de l’image du territoire : « l’imaginaire est le premier des sujets et la façon dont on se projette est déterminante. Auparavant, on venait nous filmer avec cet imaginaire des corons et des enfants dont le nez coule, avec une fenêtre cassée… Aussi était-il nécessaire de redonner de l’estime de soi et de la classe aux mineurs« , relève celui qui a oeuvré activement à l’inscription par l’Unesco du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l’humanité, en 2012 avant d’initier de nombreux ateliers culturels destinés à questionner le récit local. « Après trois siècles d’exploitation du charbon, et avant de vivre dans un monde plus chaud de deux degrés, il fallait travailler aussi bien sur l’identité et les fondamentaux du territoire que sur le désir d’aller vers quelque chose de nouveau« , note le maire, en pionnier conscient de la mort de l’ancien modèle tout autant que de la difficulté d’inventer de nouveaux repères (voir ci-dessous la vidéo de sa conférence Ted donnée en 2015, dans laquelle il détaille sa démarche)
Autour de la conviction forte et structurante qu’il est nécessaire de partir de ce qui constitue l’identité du territoire pour engager les projets de demain, une expérience mérite que l’on s’y attarde. C’est effectivement sur les vestiges du passé que la symbolique de la reconversion s’illustre avec la base 11-19. Haut-lieu de la diversité économique après la mono-activité, hautlieu d’un développement durable après de longues décennies à avoir fait souffrir la terre, la base 11-19 est composée de nombreux acteurs économiques, associatifs, culturels (représentant plus de 100 emplois), qui convergent vers cette idée que l’on peut utiliser le passé pour en faire une ressource multiréférencée.
Une dynamique nouvelle.
Dans les secteurs de l’énergie, de la formation, de la mobilité, de l’alimentation, de l’habitat, du sport ou de la culture et de la biodiversité, Jean-François Caron et ses équipes ont impulsé une dynamique nouvelle. source
C’était il y a près de 40 ans. Aujourd’hui, Loos-en-Gohelle est “première ville démonstrateur du développement durable” labellisée par l’ADEME ; elle devait accueillir une délégation de la COP21 en 2015 (visite annulée à cause des attentats), et l’ensemble des terrils a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Tout cela grâce au travail de la population, des acteurs du territoire, de l’équipe municipale et d’un maire assez incroyable, Jean-François Caron. Pour lui, la transition écologique doit émaner des territoires, par une forme d’innovation sociale qui “porte une dimension transgressive”.
Croire en l’avenir de son territoire, après avoir subi un traumatisme majeur – comme la fermeture en chaîne des principaux employeurs – est le premier pas de la transition, selon Francis Maréchal. C’est même le début d’une dynamique pour Jean-François Caron. Ce dernier tempère : “Nous n’avions pas encore de notion de transition à cette époque. Mais c’était une pensée en trajectoire qui prenait forme” dans ce qu’il qualifie de sujet principal, selon lui : “les nouveaux imaginaires de développement.” De là est née une méthode originale, constellée d’“étoiles” comme buts souhaités, et parsemée de “petits cailloux” comme étapes de réalisation. Développée par le maire de Loos-en-Gohelle, cette méthode essaime bientôt sur d’autres territoires via la Fabrique des Transitions, créée quelques années plus tard.
Si tout le monde est invité à participer, le rôle structurant de la mairie est indéniable. Surtout que Loos-en-Gohelle était la première (petite) ville à s’engager sur cette voie de la transition, et a dû inventer sa méthode. “Pour nous, la conduite du changement, c’était : pré-conscientisation, conscientisation, préparation du passage à l’acte, premiers déclenchements, puis généralisation” résume Jean-François Caron. Mais cette méthode apparemment bien rodée est vue avec 30 ans de recul. “J’y suis beaucoup allé à l’intuition au début, sans théoriser” insiste l’élu. De toute façon, il faut être patient : “Le changement culturel nécessite souvent une génération entière, soit une trentaine d’années. Tous les sociologues le disent.” source
Avec les habitants
Une chose est sûre : l’implication des habitants, la mise en place d’actions systémiques (qui prennent en compte l’ensemble des effets environnementaux et sociaux), la posture d’innovation et la culture du rêve (entretenu par un ensemble d’objectifs atteignables) font partie des quatre piliers fondamentaux – le « code source » – de l’approche Loosoise. « Je passe ma vie de maire à gérer le désir et le réel » explique Jean-François Caron « La transition écologique est un problème de sciences humaines et sociales. Il faut arrêter de dire que la transition n’est pas populaire, car tout dépend de la manière d’appréhender les choses : il n’y a pas de transition si on demande aux gens de se renier plutôt que de leur demander de se relier à qui ils sont. Tout découle du regard que l’on porte sur nos sociétés, et non de la technologie », conclut Jean-François Caron sans cacher les nombreuses difficultés qu’il a fallu surmonter, mais en acceptant que la recherche de solutions et d’alternatives passe par la culture d’un art d’habiter qui est aussi important que l’art de construire. La gestion du facteur humain est clef dans la mobilisation : « c’est la qualité des collectifs qui permet l’expression des singularités : un bon collectif permet d’avoir des contributions de qualité ». Source
Créer de la confiance, c’est d’abord faire naître une envie. Que ce soit par un “futur désirable” ou dans la manière de faire. Jean-Luc Mathé reconnaît la vertu de cette approche mise en place, selon lui, par la mairie : “Beaucoup de projets de transition qui sont des projets citoyens. Ils sont pour la plupart initiés ou transformés par la mairie dans ce but.” souligne-t-il, prenant l’exemple de Mine de Soleil. “Avec ce projet, on a fait émerger le désirable” estime Manuella Cavaco. Selon elle, la forte adhésion de la population à un tel projet, pourtant technique par nature, est un marqueur de confiance.
Francis Maréchal résume l’historique du changement, appliqué au fonctionnement de la mairie de Loos-en-Gohelle, au sein de laquelle il travaille depuis 2008 : “la transition passe au-dessus de tout ! Mais il a fallu d’abord convaincre les autres conseillers municipaux du bien fondé de ce principe. (…) Ensuite, il faut expérimenter puis massifier. Mais nous sommes une petite commune minière, avec peu de revenus : nous devons être imaginatifs.” D’où le mode projet et la coopération, qui se sont imposés dans tous les services municipaux. “Ici, nous avons des ‘portes’ entre les services, avec des réunions partagées et une approche collective pour chaque projet.” résume-t-il. “Enfin, nous pratiquons beaucoup d’idéation avec les habitants, en début de mandat. Et nous établissons avec eux une feuille de route pour 6 ans, complétée de rencontres et de séminaires au fil de l’eau.” source
Conserver la lisibilité de la transition
Enfin, cette multiplicité d’initiatives dans une approche systémique risque de rendre très compliquée la lecture de la transition. Tous les projets sont-ils bien compris par la population ? “D’un côté, il y a le discours sur la mémoire minière et ses difficultés, et de l’autre côté, la transformation.” résume Marie Forquet. “Mais, au fond, qu’est-ce cela veut dire pour les gens d’ici ? Ils peuvent la voir comme une contrainte.” On retombe sur le débat désormais classique de l’écologie “punitive”, ou qualifiée comme telle. Plus il y aura d’actions engagées et d’enjeux adressés, plus le besoin d’explication et de clarification sera nécessaire. source