Nous sommes signataires de la tribune signée par 300 dirigeants qui affirment que les réglementations européennes pour la durabilité - telle que la CSRD - sont un accélérateur de la compétitivité des entreprises. Ceux qui prétendent le contraire et demandent un moratoire voire un retrait de dispositions majeures du Pacte Vert européen - que semble hélas envisager Ursula von der Leyen - mettent en danger notre avenir économique, environnemental et social.
Un enjeu de soutenabilité forte
"Selon Gérald Naro et Alexandre Rambaud, la perspective d’une soutenabilité forte est fondée sur l’idée que les différentes formes de capital économique, humain et naturel sont complémentaires et non interchangeables. Certaines fonctions que le nature apporte, sont irremplaçables. La lecture de l’article de Carn et Vuattoux suggère qu’il en est de même pour les humains et leurs relations.
La perspective d’une soutenabilité forte est fondée sur l’idée que les différentes formes de capital économique, humain et naturel sont complémentaires et non interchangeables. Certaines fonctions que le nature apporte, sont irremplaçables. La lecture de l’article de Carn et Vuattoux suggère qu’il en est de même pour les humains et leurs relations.
Le débat actuel sur les normes de reporting ESG, entre une vision étasunienne en simple matérialité défendue par l’ISSB et une vision européenne orientée vers la double matérialité, en témoigne. Or, c’est bien dans le sens d’une double matérialité que devraient s’orienter les modèles comptables dans la perspective d’une soutenabilité forte.
Un enjeu de souveraineté
Une étude menée par EcoVadis, basée sur plus de 100 000 évaluations d’entreprises, révèle que l'Europe de l'Ouest demeure la région de tête en matière de RSE. Les entreprises françaises se situent dans le Top 5 mondial.
Défendre notre souveraineté, c’est aussi établir nos propres référentiels et réglementations. A ce titre, uniformiser le pilotage de la durabilité pour les entreprises européennes est un atout majeur. Avec un moratoire, nous donnerions une avance stratégique à d’autres référentiels concurrents, américain ou asiatique, que nous ne maîtrisons pas. En matière de durabilité, il nous faut donc œuvrer pour que le cadre européen s’impose à nos entreprises et, par extra-territorialité, à toutes celles qui voudront travailler en Europe, ce qui rétablira les conditions d’une concurrence équitable.
Un enjeu de justice
Maintenir le cap est un enjeu de justice : les nombreuses entreprises qui se sont déjà engagées dans la démarche doivent être encouragées, au risque de favoriser l’attentisme. La mise en place de la CSRD a été judicieusement pensée par étapes, avec des logiques de seuils pour créer un effet d’entraînement vertueux. Elle doit être suivie de la CS3D sur la diligence raisonnable, définissant des exigences RSE relatives aux chaînes d’activité, pour qu’une obligation de “faire” découle d’une obligation de “dire”. Il serait dramatique de casser cette dynamique.
Nous sommes conscients que ces réglementations ont un coût pour les entreprises. La CSRD prévoit déjà une progressivité, notamment pour les plus petites d’entre elles. Le processus peut être encore allégé, de façon transitoire, pour les entreprises de 250 à 750 salariés. La refonte envisagée des textes législatifs sur la finance durable (taxonomie, SFDR..) permettrait une mise en œuvre plus simple et cohérente. C’est souhaitable.
Un enjeu opérationnel
Les 5 ateliers du business model régénératif permettent de poser sa stratégie CSRD. Le RegenBMC permet en effet de cartographier les activités de l'entreprise dans ses opérations et le long de la chaîne de valeur, d'identifier les principaux acteurs de la chaîne de valeur et d'élaborer un profil de chaque acteur qui rende compte de sa taille, de son secteur, de sa localisation et de la nature de ses activités.
Les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) intègrent le vivant dans les normes qui se concentrent sur une question environnementale (pour cinq d'entre elles), sociale (trois normes) ou de gouvernance (deux normes). Par exemple, si la norme E1 a trait aux émissions de gaz à effet de serre. La norme ESRS E4 porte sur la biodiversité et la norme ESRS S4 porte sur les consommateurs et utilisateurs finaux
Notre approche basée sur l'économie de la mutualité est idéale pour collaborer avec les syndicats et partenaires sociaux, engager les clients, fournisseurs et investisseurs et dialoguer au sein de l'entreprise avec les experts et les opérationnels pour adopter de meilleures pratiques dans la stratégie de durabilité au niveau de l'innovation, du marketing et des achats.
Les 5 ateliers du business model régénératif permettent aussi d'activer sa stratégie de durabilité en lançant de nouveaux produits, services issus de pratiques régénératives avec son réseau de partenaires.
En savoir plus : Le business model canvas de l’entreprise régénérative
Vous pouvez vous former au RegenBMC
Formation deux jours à Paris- 16 et 17 janvier 2025 : apport théorique et guide d’animation+ 18 février 9h- 12h 2025, débrief session d'animation en duo (zoom)
Formation deux jours sur ZOOM - 21 et 22 Janvier de 9h – 18h
Prochaines sessions découverte (orange) :
- BUSINESS MODEL CANVAS REGENERATIF 9/12 9h (3h) ZOOM
- BUSINESS MODEL CANVAS REGENERATIF 10/12 9h-18h PARIS 11
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Attention il s'agit d'assister à une master class et session découverte avant la formation. Ca se passe ici.
Formation au business model de l'entreprise regenerative