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Rédigé le 03/03/2024 | Lien permanent | Commentaires (0)
LES VINS ET CHAMPAGNES REGENERATIFS
De nombreux grands domaines de vins et champagnes empruntent des voies durables, soutenables, ou plus vertes. Les champagnes Telmont ont choisi la voie la plus exigeante. La voie du vivant humain et non humain, certifiée régénérative. Le tout soutenu par RÉMY COINTREAU et Leonardo DiCaprio, Investisseur de la Maison Telmont.
La Maison Telmont s’engage dans la certification Regenerative Organic Certified (ROC), un label lancé aux États-Unis en 2020. Ce label soutient une approche holistique de l’agriculture, combinant respect de la biodiversité, régénération des sols et pratiques biologiques, telles que l’élimination totale des herbicides et pesticides de synthèse. Selon Ludovic du Plessis, président de la Maison Telmont, cette démarche est « l’avenir de la viticulture, en Champagne et ailleurs ». Telmont se distingue par son engagement en faveur de l’environnement avec son projet Au Nom de la Terre, visant à convertir 100 % de son domaine et des parcelles partenaires à l’agriculture biologique. La Maison ambitionne également de devenir « Climate Positive » d’ici 2030 et « Net Positive » en 2050, renforçant ainsi son rôle de leader visionnaire dans la transition écologique du champagne. (source)
Le domaine Mirabeau est l'un des premiers en France à avoir obtenu la certification «Regenerative Organic Certified» (ROC). Jeany et Stephen Cronk ont quitté en 2009 leur banlieue verdoyante du sud de Londres pour s'installer sous le ciel bleu provençal. En 2010, ils créent le domaine Mirabeau à La Garde-Freinet avec l'ambition de devenir l'un des meilleurs rosés de la Provence, tout en étant très attentifs aux questions climatiques. En 2021, Stephen Cronk co-fonde la Fondation de la Viticulture Régénérative pour promouvoir davantage cette méthode agricole en évolution. Entre-temps, le domaine obtient la certification biologique et le label Haute Valeur Environnementale (HVE) niveau 3 et est certifié «B Corp». Situé dans la réserve naturelle de la plaine des Maures, riche en biodiversité, le domaine a obtenu avec une certification Ecocert en 2022. Stephen Cronk affirme que les sols régénérés sont susceptibles de produire des fruits aux saveurs «plus complexes et nuancées», se traduisant par des vins plus expressifs et profonds. Cette complexité accrue serait due à la meilleure santé des sols, à leur biodiversité accrue et à la disponibilité optimale des nutriments pour la vigne. La viticulture régénérative, en revitalisant les sols et en restaurant leur équilibre naturel, permettrait aux vins de mieux exprimer le terroir, c'est-à-dire les caractéristiques uniques du lieu où ils sont produits, estime Stephen Cronk(source)
Tablas Creek Vineyard était le premier vignoble certifié bio régénératif en 2020 par Regenerative Organic Alliance. Toutes fois, les pratiques en viticulture bio et biodynamie datent des années 80 avec une accélération dans le Bordelais et la Champagne dans les années 2000 ce qui permet d'avoir suffisamment de recul. Ce qui est nouveau c'est l'extension des pratiques bonnes pour la santé et l'environnement aux enjeux sociaux déjà engagé avec le label Demeter pour les vins qui intègre également les notions de respect de l’humain et de la planète, avec des principes de responsabilité sociale, sociétale et écologique.
L’agriculture biodynamique certifiée par Demeter est une approche holistique qui vise à prendre soin de tous les éléments de l’écosystème qu’est la ferme: le sol, les plantes, les animaux et l’humain. Le vigneron Demeter cherche à obtenir les raisins les plus sains possibles, récoltés à parfaite maturité, afin d’éviter le plus possible les intrants ou additifs en vinification. En intervenant le moins possible dans l’élaboration du vin, il restitue dans la bouteille tout le reflet du terroir et du millésime. Les cahiers des charges Demeter limitent les techniques et intrants aussi bien à la vigne qu’en cave. Par exemple, les doses de cuivre pour lutter contre les maladies cryptogamiques sont limitées (3kg/ha/an en moyenne lissé sur 7 ans) et un engagement pour favoriser le développement de la biodiversité est exigé (10% de la SAU – surface agricole utile – doit être dédiée à des zones de biodiversité : forêts, prairies, plantation d’arbres ou de haies dans les vignes…). Les exigences de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), inscrites dans la législation de nombreux pays, s’appliquent à toutes les entreprises et domaines agricoles labellisés Demeter, et ce même si elles ne font pas partie des exigences nationales.(source)
Les pratiques certifiées Régénératives intègrent à la santé des sols, la santé humaine et animale comme la juste rémunération de tous les acteurs de la chaîne de valeur.
En France de grands domaines s'engagent dans la viticulture bio et régénérative :
La viticulture régénérative certifiés est devenu le sésamme pour le marché américain. En 2024, le marché du vin biologique a atteint une valeur de 37,96 milliards USD et devrait atteindre 141,29 milliards USD d'ici 2033, soit un TCAC de 15,72 % au cours de la période de prévision de 2025 à 2033. (source). Alors que les valeurs éco-responsables gagnent du terrain, les consommateurs exigent de plus en plus que leurs produits soient engagés sur l'environnement avec une exigence croissante de responsabilité sociale qui se reflète dans la manière dont les domaines traitent leurs employés, interagissent avec les communautés locales et mènent leurs activités tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement. (source)
Si la menace de Donald Trump de taxer à hauteur de 200 % les exportations de boissons alcoolisées européennes est mise à exécution, c'est l'ensemble de la filière des vins biologiques qui en serait fortement déstabilisée. source La certification ROC ne se limite pas à un simple label. Elle représente une véritable révolution dans la manière de cultiver la vigne et d'élaborer le vin. Marcus Notaro, le maître de chai, partage son enthousiasme : "Nous cultivons du vin dans un endroit très spécial et nous sommes profondément fiers de nos racines. Il est impératif que nous le protégions afin de continuer à produire de grands vins dans les décennies à venir." Cette approche holistique se traduit par des changements tangibles dans le vignoble. Perez note avec fierté : "Le vignoble est plus énergique que jamais. Lorsque vous vous y promenez, vous ressentez l'énergie de la vie et de la biodiversité." Etant sommeliers passionnés, nous sommes impatients de découvrir comment ces pratiques influenceront le profil aromatique et la structure des vins emblématiques du domaine. (source)
En France le Planet-score booste les ventes en particulier quand d'autres informations sont données. Après s’être fait connaître avec sa proposition de l’affichage Origin’Info, le collectif milite pour un affichage complet qui reprendrait Origini’Info, le Nutri-Score, le Planet-Score en s’appuyant sur une étude réalisée du 5 au 19 septembre 2024 auprès de 1000 répondants âgés de 18 et plus, représentatifs de la population française. Ainsi, les intentions d’achat sont multipliées par 4 sur de sproduits bio. source
Le domaine audois Famille Exéa (Millésime Bio Stand A4-1725) est le premier domaine viticole BIO à avoir décroché le label Planet-Score qui mesure l’engagement environnemental. Exéa s’est vu attribuer un B global, A pour les pesticides (les vignes sont certifiées Demeter) et le climat, un B+ pour la biodiversité. « Nous avons planté depuis 2021 5000 arbres et arbustes par an mais ils sont encore petits, détaille Anne Besse, présidente de Famille Exéa. Nous prévoyons de poursuivre les plantations d’espèces endémiques et nous allons réfléchir à réduire la taille de nos parcelles notamment en replantant des arbres de toutes tailles dans les parcelles existantes". Famille d’Exéa est à la tête de 240 hectares de vignes sur quatre domaines (Châteaux de Sérame, d’Argens, Tour de Montrabech et Abbatiale de Leingoust) produisant le long du canal du Midi des vins bios en AOP Minervois, Corbières et en IGP Pays d’Oc. C’est le premier producteur à afficher le nouveau label sur ses bouteilles de vins bios Château Tour de Montrabech. Il a fourni des données telles que la taille du vignoble, des parcelles, le pourcentage de haies, de murets, l’itinéraire technique de fertilisation, d’irrigation, de phytosanitaires, la couverture des sols… source
En 2024, nous avons attribué les lauriers de la régénération du vivant à OÉ et alcools vivants (voir les lauréats). Le planet-score en quadruple A sur des produits bio étaient jugées comme visant la régénération avec de bonnes chances de contribuer à la biodiversité par exemple. La reprise des ventes dans le réseau bio est presque unanimement reconnue, tant par les observateurs que par les acteurs du marché . L'agence BIO conclue à mi-année, à la stabilité des dépenses alimentaires biologiques des ménages en 2024 source
OÉ envisage la certification régénérative ROC Regenerative Organic Certified et le Planet-score pour la France
Ils accompagnent la transition bio-régénérative et l’adaptation au dérèglement climatique de la filière viticole. Ils envisagent une comptabilité du vivant pour prendre en compte le vivant au même titre que les finances. 1% du CA investi pour la biodiversité.
Alcools vivants en quadruple A planet-score a fait le choix de promouvoir une agriculture biologique exigeante et engagée, respectueuse des sols, de l’eau, de l’air et de la vie animale sous toutes ses formes (vers de terre, insectes, poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères…)
Le cahier des charges que s’impose alcools vivants est suspendu à une sélection de matières premières entièrement bio, sans pesticides, herbicides ou fongicides. Le gin est pensé à partir du poivre de Sichuan de la propriété de Jean-Francois Decroix, pionniers de la viticulture bio en Charente, propriétaire d’une ferme polycole autonome du côté de Saint-Laurent-des-Combes. Cette démarche se prolonge dans la juste rémunération des acteurs des filières agricoles et dans le choix des « matières sèches », (bouteilles, étiquettes, bouchons etc.).
Pour accompagner les domaines dans leur trajectoire régénérative nous avons lancé la version VINS ET CHAMPAGNES du BUSINESS MODEL DE L'ENTREPRISE RÉGÉNÉRATIVE. Cette version sectorielle en grande partie développée par Stéphane Nereau (stratégie de durabilité à visée régénérative pour TPE & PME | RSE | CSRD) à été présentée vendredi dernier à la Cité du Vin (à Bordeaux)
Pour en savoir plus vous pouvez assister à la MASTER CLASS : MARQUES REGENERATIVES - LES VINS - LE 21/4 A 12H (2H) ZOOM Inscriptions
Le business model canvas de l’entreprise régénérative, c'est un canvas et une série d’ateliers pour définir sa stratégie à impact et lancer de nouveaux produits / services issus de pratiques régénératives avec son réseau de partenaires. En savoir plus
Le business model canvas de l'entreprise régénérative
Rédigé le 23/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
La nouvelle version de l’affichage nutritionnel Nutri-Score, critiquée la semaine dernière par la ministre de l’Agriculture, va bien pouvoir entrer en vigueur avec la signature par les ministères concernés de l’arrêté qui organise sa mise en place, a indiqué le gouvernement vendredi. «Compte tenu des enjeux impératifs de santé publique, les ministres ont décidé de signer l’arrêté modifiant les règles de calcul du Nutri-Score», peut-on lire dans un communiqué des ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Agriculture et du Commerce. Il s’agit avant tout de «lutter contre le surpoids, l’obésité» qui génère «des sujets aussi lourds que les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers». Source
Le nouveau Nutri-Score a changé sa base de calcul. Le calcul du Nutriscore va devenir plus sévère. 30 à 40% des produits alimentaires vont devoir changer leur étiquette de notation présente sur leurs emballages. Cette nouvelle mouture est plus sévère à l’égard de certains produits transformés par l’industrie agroalimentaire pour tenir compte de récents travaux scientifiques. Elle permet notamment « d’améliorer la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucres », et celle entre les aliments complets riches en fibres et leurs alternatives raffinées. S'il n'est pas obligatoire pour les industriels, pour Alexandra Retion, nutritionniste, il était de toute façon à revoir. "On se retrouvait avec des produits ultra transformés qui avaient une très bonne note et n'étaient pas forcément intéressants pour la santé sur le long terme", détaille-t-elle. Les entreprises et marques engagées dans cette démarche volontaire ont «deux ans pour mettre à jour leurs emballages et apposer le nouveau Nutri-Score», selon leur communiqué. Source
Conçu par des scientifiques experts en nutrition, le Nutri-Score a été mis en place en 2017 en France, sur la base du volontariat, et six autres pays européens. Il classe les produits alimentaires de A à E selon leur composition et leurs apports nutritionnels. Le nouveau mode de calcul améliore notamment "la différenciation entre les aliments selon leur teneur en sel et sucre", ainsi que la classification des poissons gras, des huiles moins riches en acides gras saturés et des boissons. Autre nouveauté importante : les notes seront plus sévères pour les produits les plus transformés et ceux contenant des édulcorants, comme les sodas. Parmi les produits qui vont voir leurs notes changer figurent par exemple certaines céréales jugées trop sucrées, comme les Chocapic rétrogradés de A à C, ou encore certains laits demi-écrémés, rétrogradés pour leur part de A à B, car jugés trop gras. source
Est ce que le fait de manger des aliments bien classés par le Nutri-Score est prospectivement associé à un moindre risque de maladies chroniques ? 27 études de cohorte en Europe portant sur de larges échantillons de population (certaines portant sur plus de 500 000 sujets) avec un long suivi ont retrouvé une association prospective entre la consommation des aliments moins bien classés sur l’échelle du Nutri-Score et un risque plus élevé de cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité ainsi qu’une mortalité accrue. Diverses études épidémiologique ont également montré que les sujets qui consommaient des aliments avec un faible score Nutri-Score présentaient des marqueurs intermédiaires moins favorables ( profil de particules lipoprotéiques, obésité abdominale, taux sanguins en certaines vitamines,…) et un risque de fragilité augmenté chez les personnes âgées. source
Une étude de Havas / Sensia confirme que le Nutri-Score joue un rôle dans les décisions des consommateurs, mais ne suffit pas à lui seul. Les marques doivent conjuguer plaisir gustatif, bienfaits nutritionnels et engagement durable pour se démarquer. Par exemple les yaourts et skyr nature, riches en protéines et faibles en matières grasses, sont plébiscités pour leur goût naturel et leur praticité. Signal émergent : une attention croissante aux aspects écologiques et éthiques des marques. Et les céréales sucrées Nutri-Score A, comme les céréales bio ou à faible teneur en sucres, séduisent grâce à leur équilibre entre plaisir et santé. Signal émergent : une demande accrue pour des produits sans sucres ajoutés et aux saveurs authentiques.
Le Nutri-Score booste les ventes en particulier quand d'autres informations sont données. Après s’être fait connaître avec sa proposition de l’affichage Origin’Info, le collectif milite pour un affichage complet qui reprendrait Origini’Info, le Nutri-Score, le Planet-Score en s’appuyant sur une étude réalisée du 5 au 19 septembre 2024 auprès de 1000 répondants âgés de 18 et plus, représentatifs de la population française. Ainsi, la pâte à tartiner leader profite du bénéfice du doute mais dès que les informations sont affichées, un rééquilibrage s’opère, et les marques plus vertueuses voient leurs intentions d’achat multipliées par près de 20 », souligne le collectif En vérité. Ce phénomène se vérifie également pour les alternatives végétales (avec des intentions d’achat multipliées par 3,5) et les sauces tomates (intentions d’achat multipliées par 3,5). source
Rédigé le 16/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
En ce lendemain de journée internationale des femmes, rappelons nous ce que disait Marguerite Duras "Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n’est pas possible, on ne peut pas les supporter"
Ces dernières années, certains hommes ont entrepris une remise en question radicale des héritages, des modèles et des valeurs que nos sociétés leur demandent d'épouser aveuglément. Ils ont longtemps été prisonniers d'un système qui leur a appris la conquête, l'ambition, le profit, la compétition, la puissance ou encore la performance. Aujourd'hui, ils se découvrent à travers de longs processus évolutifs qui mettent en lumière leur aptitude pour l'introspection, l'intériorité, le silence, le renoncement et la vie spirituelle.
Jean-Philippe de Tonnac dans son livre "Éloge de la vulnérabilité des hommes : du masculin blessé au masculin sacré" est allé à la rencontre de quatorze d'entre eux, acteurs de ces profondes transformations pour leur demander de raconter leur chemin. Ils partagent avec nous les outils, thérapies et initiations qui leur ont permis de soigner le fils mal-aimé, le père déserteur, le compagnon immature, le citoyen distrait, le vivant inconséquent, le Sapiens déconnecté...
Ce livre voudrait les inviter à s’asseoir quelque part sous un arbre et leur donner envie de découvrir au-dedans d’eux-mêmes la sauvage et inaliénable beauté. Quand suffisamment d’hommes aimeront parler comme se taire, pénétrer comme accueillir, agir comme ne pas agir, performer comme rêver, changer le monde comme se changer au-dedans, guérir, en somme, alors nous pourrons commencer à parler d’avenir. Anne Ghesquiere relève dans son podcast Métamorphose, éveille ta conscience « Il y a tellement de façons d’être homme ou femme ou être humain que vous ne pouvez pas en déduire un quelconque jugement par rapport à la posture de l’autre. »
Comme dit si bien Anne-Laure Nicolas Permacultrice, à Le Bois Du Barde, un homme vulnérable n’as pas besoin d’une sauveuse, il a besoin d’une femme qui soit à l’écoute et dans l’accueil de sa sensibilité. Elle peut t’accueillir dans son unicité, avec toutes ses particularités. Car avant lui elle a déjà cheminé, elle a parcouru ce chemin, elle en connaît les moindres recoins, c’est pour cela qu’elle ne veut pas être la sauveuse, car elle sait que l'homme est capable d’avancer. Il faut une femme équilibrée aussi bien dans son féminin que dans son masculin, pour aimer un homme équilibré dans son masculin autant que dans son féminin!
Il est important que chaque Humain trouve enfin sa juste place, apprenne individuellement à se connaître, à s'aimer pour ce qu'il est, à accepter ces ombres comme ces lumières. La permaculture humaine est un des outils pour permettre de mieux comprendre qui nous sommes. Quelle place nous avons dans le puzzle de la vie, quelle forme, quelle couleur et dans quelle matière est fait notre propre pièce du puzzle? Podcast sur la permaculture humaine
La permaculture s’appuie sur 12 principes fondateurs :
La permaculture vous inspire telles de nouvelles formes de leadership au moment ou le leadership de Trump est qualifié de leadership "puissant" ?
Prendre le leadership du vivant c'est intégrer le vivant dans son périmètre d'action, donc les HUMAINS comme LES NON HUMAINS, au coeur de la nature dont nous faisons tous partie. Lire la note https://lnkd.in/egbgTgy9
Les organisations pionnières du mouvement régénératif ont mis en place des pratiques régénératives aussi bien de la nature que des humains avec leurs parties prenantes, sur les bases du design de systèmes vivants. Elles sont menés par des hommes et des femmes qui ont prit le leadership du vivant. On peut citer Yvon Chouinard pour Patagonia aux USA, et les lauréats de l’édition 2024 des lauriers de la régénération en France.
Chaque année, avec les lauriers de la régénération, nous mettons en lumière comment la régénération s’incarne dans des alternatives viables économiquement qui contribuent à la résilience des territoires et plus largement la régénération du vivant. Sans oublier les projets menés par les collectivités territoriales qui contribuent à la qualité de vie des habitants dans de nouvelles relations mutuellement bénéfiques. En savoir plus
Vous pouvez déposer gratuitement un dossier ici https://lnkd.in/eYTSKnxB
Rédigé le 09/03/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé le 03/03/2025 dans 6- LA VIE DU COLLECTIF | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans son article « Regenerative—The New Sustainable? » Leah Gibbons souligne que la régénération transcende les objectifs du développement durable car elle vise la pleine prospérité du monde dans une co-évolution mutuellement bénéfique entre les humains et non humains. Il s'agit toujours de réduire les impacts négatifs, c'est à dire de réduire l'exploitation des ressources naturelles, éliminer la pollution, recycler les produits qui ne sont plus utiles... Mais au delà de la réduction des impacts, la régénération propose d'augmenter nos impacts contributifs au vivant d’une manière qui est mutuellement bénéfique aux humains et non humains.
Ainsi, la régénération s'inscrit dans le mouvement Net Positif qui fait référence à des actions, des politiques ou des initiatives visant à promouvoir la santé et le bien-être des écosystèmes et de la biodiversité. Il vise en effet non seulement durabilité, mais la contribution active à la régénération du vivant et des écosystèmes qui l'abrite pour améliorer leur état au-delà de leur état actuel. Avec la régénération il s'agit de redonner plus à la nature que ce qu'on lui prend. Et il en est de même pour la société humaine. Dans un processus continu qui exige que les acteurs locaux soient à la fois capables et désireux de collaborer dans le temps long pour délivrer ces impacts contributifs.
Cet objectif contributif challenge les processus d'éco conception actuels qui visent au mieux le net zero via la seule réduction des impacts négatifs et nécessite donc un nouvelle démarche de conception régénérative permettant de viser une prospérité partagée via la création de valeur ajoutée mutuellement bénéfique aux humains et non humains. Regenensis dans leur livre "Regenerative Development and Design" (Mang & Haggard) résument le Regenerative Development and Design (RDD) comme « une approche par les systèmes vivants et un ensemble de stratégies visant à améliorer la capacité des êtres vivants, en harmonisant les activités humaines avec l'évolution continue de la vie sur notre planète, alors même que nous continuons à développer notre potentiel en tant qu’êtres humains".
Le Regenerative Development and Design (RDD) est donc une méta-discipline qui vise à faire basculer la perception des humains comme espèce qui dégrade le vivant vers une espèce qui peut contribuer à la capacité du vivant à prospérer dans son écosystème Medard Gabel. Mang & Reed soulignent que la permaculture a été la première approche conceptuelle de design en amont d'un projet à introduire le concept d’effets contributifs parce que elle est basée sur la génération d’un surplus d’énergie et de ressources qui pourraient être réinvesties pour faire évoluer les systèmes vivants naturels et humains comme un tout intégré. Au même moment, Robert Rodale a utilisé le terme régénératif pour décrire l'agriculture bio et régénérative comme permettant le renouvellement de systèmes vivants complexes en reliant un sol sain, une alimentation saine et des personnes en bonne santé “Regenerative economic growth” Rodale Institute
L'approche la plus utilisée à date c'est l'éco-conception basée sur la réduction d'impact d'un produit dont on connaît les caractéristiques et pour lequel on va réaliser une analyse du cycle de vie (ACV). L'ACV permet d'associer les flux de substances à des impacts potentiels en se basant sur des facteurs de caractérisation. Selon la norme ISO 14062, l'éco-conception consiste à "intégrer les aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits" de manière à "améliorer la performance environnementale des produits tout au long de leur cycle de vie" après avoir définit une "unité fonctionnelle" pour poser un cadre permettant de couvrir toutes les étapes de la chaîne de valeur et d'identifier toutes les destructions de valeur résultant en externalités négatives, communément nommés "impacts négatifs". Cette approche est également valable pour un service : même si les enjeux environnementaux sont différents, le cycle de vie de la fonction rendue par le service sera analysé (source). Selon la norme ISO 14062, l'éco-conception consiste à "intégrer les aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits" de manière à "améliorer la performance environnementale des produits tout au long de leur cycle de vie".
L’éco-conception telle que pratiquée ne permet que la réduction des impacts environnementaux matériels (non biotiques) engendrés par le produit ou le service à toutes les étapes de son cycle de vie, de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie en passant par les étapes de fabrication et d’utilisation. Ces évaluations quantifient les impacts les plus importants, parmi 16 critères environnementaux (la biodiversité n'étant pas incluse dans ces 16 critères préconisés par la Commission européenne dans le cadre du programme PEF Product Environmental Footprint : l’EPLCA (European Plateform on Life Cycle Assessment). L’expérimentation de la PEF en Europe a permis de conclure que le rejet de dioxyde de carbone (CO2) ne représente en fait qu’un tiers de l’impact global d’un produit d'ou la nécessité d'adopter une démarche multi-critères et d'étendre le périmètre couvert par ceux ci. source
Même si l’éco-conception se base uniquement sur les 16 critères environnementaux cités ci dessus, il est possible d’étendre ces critères environnementaux à des critères biodiversité et à des critères sociétaux pour aboutir à une éco-socio-conception régénérative du vivant humain et non humain. Toutes fois à date, seuls les indicateurs de dommage (appelés aussi endpoint) estiment les dommages potentiels causés par les impacts environnementaux du produit étudié. On trouve souvent comme indicateurs de dommage : santé humaine, écosystème ou encore ressources. Néanmoins, ils sont moins utilisés car moins précis.
L'éco-socio-conception va plus loin que l'éco conception, elle consiste à intégrer les impacts sociaux en plus des impacts environnementaux au moment de la création d'un produit ou d'un service pour viser des impacts environnementaux réduits et des impacts sociaux et sociétaux positifs selon la norme pour l’analyse sociale du cycle de vie ISO 14075. source De plus, un impact environnemental est défini comme « toute modification de l’environnement, négative ou bénéfique résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux d’un organisme »
dans la norme ISO 14001 qui certifie la prise en compte effective des enjeux environnementaux par une entreprise.
La notion de biodiversité est relativement récente dans le paysage de la recherche et de la société civile puisqu’elle a été popularisée au début des années 1980(Franco et al., 2013). Définie de façon simple comme « tissu vivant de la planète », source de nombreux services, la biodiversité est avant tout le fruit de plus de trois milliards d’années d’évolution. Il existe une diversité d’approches et de méthodes d’évaluation des impacts, mais deux cadres sont particulièrement mobilisés par les outils étudiés ici : le cadre Pressions – État – Réponses (PER) et l’Analyse du cycle de vie (ACV). Le cadre Pressions – État – Réponses (PER) a été développé au Canada au début des années 1980 (Stanners et al., 2009) et les « indicateurs de pression » décrivent les pressions exercées sur l’environnement par les activités humaines, quand les « indicateurs d’état » décrivent la qualité de l’environnement (ce sont les indicateurs liés à la biodiversité elle-même) et les aspects qualitatifs et quantitatifs des ressources naturelles enfin les « indicateurs de réponse » correspondent aux réponses de la société. Notons que les indicateurs européens sont aujourd’hui classés en cinq catégories destinées à décrire l’état de l’environnement et, surtout, à évaluer les politiques mises en place, entremêlant ainsi indicateurs « écologiques » et indicateurs « socio-économiques ». Source
A partir de 2006, des auteurs ont commencé à proposer des chaînes de causalité, pour calculer les conséquences sociales de changements dans les cycles de vie. En parallèle, d’autres se sont investis dans l’estimation des performances sociales des entreprises qui composent le cycle de vie. C’est l’ensemble de ces travaux en mouvement qui constitue le champ de l’évaluation sociale du cycle de vie. (source). L’impact social consiste en l’ensemble des conséquences (évolutions, inflexions, changements, ruptures) des activités d’une organisation tant sur ses parties prenantes externes (bénéficiaires, usagers, clients) directes ou indirectes de son territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires), que sur la société en général. L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales (source )
Ainsi l’éco-socio-conception régénérative pourrait potentiellement prendre en compte des impacts négatifs et positifs d'un produit ou d'un service aussi bien sur la société que la nature en révisant à la marge les normes actuellement en vigueur pour avec de légères modification de la norme sur l'ACV cadrée par la norme ISO 14040 qui permet aux entreprises d'évaluer l'impact environnemental de leurs produits, de la production à l'usage pour les réduire voir les éliminer. Justement la norme cadrant l'éco-conception est en cours de révision pour intégrer la biodiversité et ajouter aux « effets négatifs potentiels (menaces) des effets bénéfiques potentiels (opportunités) pour se positionner en miroir de la matrice d'impacts en double matérialité de la CSRD et la collecte des informations sur toute la sphère ESG (environnement, social, gouvernance). L’amendement ISO 14001/A2 :2026 apportera des clarifications et renforce des notions essentielles (source) :
-Cycle de vie : prise en compte plus précise des impacts environnementaux sur toute la chaîne de valeur
-Gestion des risques et opportunités : meilleure articulation avec les enjeux environnementaux
-Approche systémique : intégration renforcée de la biodiversité, du changement climatique et des ressources naturelles
Au sujet de l'approche systémique, l’éco-socio-conception via l’ACV vise à prendre en compte les « impacts » et n’est pas du tout appropriée pour prendre en considération les dépendances, ni les enjeux spatiaux comme la fragmentation d’écosystèmes par exemple ou encore la surexploitation de ressources. De plus c’est un outil uniquement quantitatif, ne pouvant donc intégrer les enjeux qualitatifs en lien avec la qualité des écosystèmes ou des « services écosystémiques ». source Les interactions au sein du monde vivant et de celui ci avec l’environnement physique, sont nombreuses, de diverses natures, rendent difficilement intelligibles, en première instance, l’état et les dynamiques de la biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes. Interrelations, rétroactions, interactions, effets non-linéaires, diversité des échelles temporelles et spatiales... les informations multiples qui peuvent être collectées et analysées dessinent une partie de cette complexité du vivant. source
La dimension collaboration de la conception régénérative invite aussi à repenser les parties prenantes invitées à collaborer au moment de la conception. Les parties prenantes de la chaîne de valeur d'un produit ou d'un service peuvent influer sur le bien-être des êtres humains et plus largement du vivant. Les parties prenantes sont traditionnellement les personnes qui subissent cette influence ou qui peuvent influencer les décisions des entreprises, seules les entités humaines et donc personnes sont prises en compte en éco-socio-conception. Celles-ci sont classées par rapport à leur relation au produit et à l’activité de l’entreprise : les travailleurs qui contribuent à la chaine de valeurs ; la communauté locale représentant les personnes vivant à proximité de l’entreprise ; la société en général ; les clients qui achètent le produit final ; les acteurs de la chaine de valeur, comme les fournisseurs. Il faudrait que l’éco-socio-conception régénérative considère considère les entités non humaines pour leur donner une voix décisionnaire ou à minima inviter leurs représentants comme les ONG et associations à collaborer pour limiter l'impact sur l’environnement et maximiser les contributions au vivant.
Enfin l'analyse de cycle de Vie (ACV) et le Bilan Produit® (méthode d’ACV simplifiée) servent de base à l’affichage environnemental. Le 27 janvier 2025 dans une lettre commune 15 organisations représentant des organisations de la société civile et des entreprises de toute l'Europe appellent le Conseil et le Parlement Européen à soutenir une directive solide comportant une procédure de vérification significative et des règles claires sur les allégations environnementales afin de protéger les consommateurs et les entreprises durables. source Les régulateurs nationaux et les tribunaux ont tous reconnu que la « compensation » est un concept très imparfait qui ne correspond pas aux preuves scientifiques. Le transfert d'impact est aussi dans le viseur, c'est le fait de transférer des impacts environnementaux d'une étape du cycle de vie à l'autre ou d'un critère d'impact à l'autre. Plutôt, la directive devrait permettre aux entreprises de communiquer sur leur contribution à des projets environnementaux en dehors de leur chaîne de valeur, sans notion de compensation. source
À l’échelle européenne, la directive Green Claims, votée en février 2024 et à l'agenda ces prochaines semaines, vise à protéger les consommateurs contre les affichages environnementaux trompeurs, en imposant des mesures de justification, communication et vérification. Elle a ainsi permis l’apparition de nouveaux systèmes de score environnemental des produits alimentaires, comme le Planet Score qui informe du degré d’usage de pesticides à la production. Des enseignes, comme Biocoop ou Picard, l’ont déjà adopté dans leur magasin physique, et des applications, comme « QuelProduit » de l’UFC-QueChoisir, permettent d’obtenir l’information sur son Smartphone. Cette législation inédite survient après le litige en France qui a opposé l’application Yuka et des marques de charcuterie qui s’offusquaient du fait que Yuka dévoile la présence de nitrites cancérigènes dans leur produit. Les trois jugements en appel (rendus entre 2022 et 2023) ont cependant fait prévaloir la liberté d’information des consommateurs pour favoriser un débat d’intérêt général majeur de santé publique. Une telle appli aurait pour vertu, selon la cour d’appel de Paris, « d’aider les consommateurs à faire les meilleurs choix pour leur santé et à représenter un levier d’action pour conduire les industriels à proposer de meilleurs produits, et ce, aux fins de réduire les inégalités en matière de santé ». Selon les juges, cette information doit être fondée sur une science consolidée, abondante et sérieuse, sous réserve que l’opérateur numérique informe les utilisateurs des choix de notation des produits. source
Notre approche de la régénération quand il s’agit de pratiques est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols vivants ou la biodiversité au dessus du sol, le bien être animal et la juste rémunération des producteurs. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales avec des résultats économiques pour les agriculteurs. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers. Nous puisons notre inspiration dans deux autres secteurs – l’architecture régénérative et le tourisme régénératif – deux secteurs qui ont posé les principes du design régénératif sur les bases du design des systèmes vivants.
Les organisations pionnières du mouvement régénératif sont en lien direct avec la nature (agro alimentaire, alcool dont vin, textile, cosmétique, parfumerie, tourisme, construction,…) et ont mis en place des pratiques vertueuses aussi bien envers la nature que les humains : réduction émissions gaz à effet de serre, préservation de l’eau, charte fournisseurs éthiques, économie circulaire (plastique…). Découvrez les lauriers de la régénération du vivant 2024
Le business model canvas de l’entreprise régénérative de nous sommes vivants c'est un canvas et une série d’ateliers pour définir sa stratégie à impact et lancer de nouveaux produits / services issus de pratiques régénératives avec son réseau de partenaires. https://noussommesvivants.co/le-business-model-canvas-de-l-entreprise-regenerative-2/
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- 6/3 MARSEILLE Evelyne Cohen Lemoine Jacques-Yves DARDUN
- 7/3 9h-18h BRUXELLES
- 10/3 14h (3h) ZOOM Jérémy Dumont
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Le business model canvas de l'entreprise régénérative
Rédigé le 23/02/2025 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)