NOS PROJETS :
« mars 2022 | Accueil | mai 2022 »
NOS PROJETS :
Rédigé le 15/04/2022 dans 4- L'AGENDA DES ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
Lundi nous avons lancé une nouvelle pirogue projet #noussommesvivants lors de la grande réunion annuelle de l'association. Le replay
Les imaginaires de consommation responsables et désirables
Etre écolo c’est renoncer à l'avion, au neuf, à la viande, ...
Les français ne veulent pas renoncer au plaisir dans la consommation...
Pour réussir à convaincre plus de consommateurs il convient d'explorer de nouveaux imaginaires de consommation responsables et désirables.
Une piste à explorer : la régénération.
La fresque des imaginaires permet de se projeter dans des modes de vie responsables et désirables en s'inspirant de 4 « visions de la relation homme-nature ». Elle est thématique, par exemple : habiter sur terre en 2050.
Prochaines sessions de test
Ca se passe ICI
Réunions toutes les semaines. 1h. Contact pour rejoindre l'équipe : [email protected]
Source : Etude IPSOS / NOUS SOMMES VIVANTS pour LE FACTEUR HUMAIN #FACTEURHUMAIN
Rédigé le 14/04/2022 dans 4- L'AGENDA DES ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
Les rapports de prédation posent des enjeux de co existence des humains avec les autres êtres vivants (dont les êtres humains) au sein d'un même territoire aux ressources partagées. Lien vers le documentaire : http://ecocidechangeroudisparaitre.com/
L'objet de cette note de réflexion est d'enrichir notre compréhension de la prédation avec les rapports de prédation et explorer comment ceux ci sont opérants dans divers champs d'application comme l'habitat, l'économie, le droit...
En effet, prendre conscience des rapports de prédation entre les humains et la nature est nécessaire à la prochaine évolution des comportements durable et coordonnée. Face à la nécessité de concilier l'économique, le social et l'environnemental, face aux enjeux écologiques, face à l'impératif de vivre ensemble ...nous inciter à changer notre rapport à soi, aux autres et la nature, voilà ce qui m'anime !
Les rapports de prédation posent des enjeux de co existence des humains avec les autres êtres vivants au sein d'un même territoire aux ressources partagées.
« La sixième extinction est en cours. Elle est causée par l’humain et elle est extrêmement rapide, des milliers d’espèces disparaissant chaque année. Il faut changer notre rapport au monde. C’est cela, l’hominisation : une prise de conscience permanente. Comme le rappelait Serres : « L’hominisation, cela commence maintenant et cela ne s’arrête jamais » (ici). L'hominescence est un processus qui, par des écarts répétés, renouvelle l'hominisation. En s'exerçant, l'humain construit chaque fois une nouvelle maison sur un nouvel équilibre. Il habite le monde autrement. Il évolue.
L’Humain a tendance à oublier que la Nature n’est pas un simple environnement, et qu’il dépend au quotidien de ce qu’elle est. D'autant plus que nous humain, nous coévoluons avec l’ensemble des organismes d'après Pascal Picq notamment les micro-organismes qui nous entourent (ici).
Pourtant, l’interdépendance de tous les systèmes de la Planète signifie que la survie des uns dépend de celle des autres et réciproquement », assène Olivier Barrière, chercheur IRD à l’UMR ESPACE-DEV spécialisé en anthropologie juridique de l’environnement. Face à la dégradation des écosystèmes entraînant perte de biodiversité et d’habitats, il propose – au nom de toute une équipe - un nouveau concept, la « coviabilité socio-écologique » (ici)
Mais notre rapport de prédation freine de nouvelles possibilités d'évolution des comportements durables et coordonnées.
Pour Vigne : « La verticalisation de l’image mentale du monde aurait amené les hommes à concevoir l’idée de dominer les plantes et les animaux, au point de domestiquer ces derniers pour disposer de sources de nourriture mieux contrôlables ».
Murray Bookchin est l’un des pionniers de l’écologie sociale. Pour cet autodidacte américain, l’exploitation de la nature découle directement des rapports de domination au sein des sociétés humaines. Bookchin met l’accent sur l’évolution d’éco-communautés et sur la coopération multispécifique, afin de cesser d’opposer le monde vivant au monde non vivant.
Reposant sur une approche biocentrique, les Droits de la Nature renversent le paradigme anthropocentré occidental : l’Homme ne règne plus en souverain sur les écosystèmes mais est envisagé comme l’un des membres du Vivant. En ce sens, les Droits de la Nature dépassent le traditionnel Droit de l’environnement qui se borne à protéger une nature outil et propriété de l’être humain aux seules fins d’une croissance alimentée par une pression continue sur les ressources naturelles (ici).
La prise en compte de l'environnement comme facteur influençant le comportement des humains est primordiale. Le stress sur les ressources au sens large est un élément décisif du rapport de prédation.
Le modèle établi par T. Homer-Dixon décrit la façon dont le stress environnemental conduit à un climat d’insécurité et d’instabilité au sein de la société. Celle-ci entre alors en compétition pour les ressources concernées, ce qui peut aboutir à de violents conflits. La thèse développée par T. Homer-Dixon contient des parallèles avec les théories économiques de marché (ici)
C’est ainsi que des conflits déclenchés par la compétition sur des ressources environnementales peuvent se manifester et apparaître sous la forme de conflits ethniques, ou de conflits entre classes sociales. Un stress environnemental brutal peut donc devenir, sous certaines conditions sociales, un catalyseur creusant une segmentation sociale existante et intensifiant la compétition et les conflits entre les différents groupes d'après Jean Clement Martin, historien français.
Les dimensions environnementale, sociale, politique et économique, sont à prendre en compte. Leur corrélation est nécessaire pour donner une explication complète des situations conflictuelles liées à l’environnement. Le vivre ensemble entre êtres vivants (et non vivants) comme entre êtres humains étant un enjeu politique au sens de la gestion de l'habitat partagé. "Chaque composante de la communauté de la Terre dispose de trois droits : le droit à l’existence, le droit à l’habitat, et le droit de remplir son rôle dans les processus sans cesse renouvelés de la communauté de la Terre". Thomas Berry, prêtre catholique passioniste américain, théologien, écologiste.
Ce « vivre ensemble » qui s’appuie sur une reconnaissance de l'appartenance de l'homme au vivant et de la dépendance de l’Homme aux autres composantes du vivant serait une voie à explorer permettant de changer notre rapport à soi, aux autres et à la nature.
Le philosophe du vivant contemporain Baptiste Morizot établit dans Manières d’être vivant un lien entre notre rapport à nous-même, en tant qu’individu, et notre rapport aux autres vivants, humains comme non-humains. Maxime Caron, Anthropocène, Philosophie, Education "Dépasser les rapports de prédation dans les relations humaines pour permettre une coopération véritable à l'ère de l'anthropocène", partage avec nous que l'intuition de Baptiste Morizot est qu’il existerait un parallélisme entre le rapport de domination, que l’on exerce tantôt sur autrui, et parfois justifiés de différentes façons et notre rapport à nous-même. Se retrouver maître et possesseur de la nature, c’est en un sens se retrouver également maître et possesseur de soi, de son comportement. C’est une sorte de maîtrise et de contrôle paradoxalement déchainé où l’on tente de réduire le vivant à ce que l’on veut en faire (ici).
C'est pour atteindre cet idéal que nous devons prendre conscience des rapports de prédation que nous entretenons pour mieux vivre ensemble sur terre #noussommesvivants
Rédigé le 12/04/2022 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous organisons un atelier pour permettre à chacun de proposer de nouveaux projets collectifs le lundi 29 mars à 14h.
Nous sommes des professionnels de l'innovation et la transformation. Notre ambition pour 2021 c'est de porter le vivant au coeur des entreprises. Voila le REPLAY - LE PROJET 2021 #NOUSSOMMESVIVANTS#LESUPERCOLLECTIF https://lnkd.in/eg5eu4E
En ce moment dans l'archipel, nous imaginons de nouvelles méthodes pour passer de la raison d’être à l’entreprise à mission, pour adopter le leadership de transition, constituer des coalitions de parties prenantes travaillant dans le sens du bien commun, nous co-construisons un modèle d’affaire intégré people, profit, planet, nous envisageons comment favoriser la mobilisation collective via la fresque de la renaissance.
Demain nous explorerons des modèles d’affaires résilients et compatibles avec la vie, l’économie régénérative, la permaculture en entreprise, la fresque de la biodiversité… A toi de proposer !
👉 S'inscrire à l'atelier du 29 mars https://www.linkedin.com/events/tupitchestonprojet-onregenerele6769264526874476544/
Tu vas pouvoir présenter tes projets à la communauté pour qu'on les développe tous ensemble le jeudi 20 mai : INSCRIPTIONS
Rejoins ton équipe afin de rédiger une fiche projet.
AXE 1 - NOUVELLES COLLABORATION
Porteur : Bernard Rohmer b.rohmer@bernardrohmer-
AXE 2 - NOUVELLES GOUVERNANCES
Porteur : Sylvie Siorat [email protected]
AXE 3 - NOUVELLES RESPONSABILITÉS
Porteur : Nathalie Piriou DesLandes. npirioudeslandes@
AXE 4- NOUVELLES OFFRES DE PRODUITS
Porteur : Ruddy Luce Luce [email protected]
AXE 5- NOUVELLES ALIMENTATIONS
Pas de porteur a date.
AXE 6- NOUVEAU RAPPORT AU VIVANT
Porteur : Jérémy Dumont [email protected]
2 projets sont dans les cartons en attente de porteurs :
- Fresque de la biodiversité (voir le replay)
- Green Labs (voir le replay ICI et ICI)
(En savoir plus : lire le support de l'atelier ci dessous)
Rédigé le 01/04/2022 dans 1- QUI SOMMES NOUS | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qui est l'objet de l'association NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
Rédigé le 01/04/2022 dans 7- NOS EVENEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0)