A l'occasion de la fête de la nature, nous avons présenté le résultat des travaux de la pirogue projet "les imaginaires responsables et désirables". Pour aller plus loin, Nous Sommes Vivants développe une fresque des imaginaires pour compléter la fresque du facteur humain Voir la genèse du projet https://lnkd.in/g-EXgj4S. S'inscrire aux prochaines sessions https://07i0r2gsvu5.typeform.com/to/xg43zMNO
La relation de l’humain à la nature structure nos représentations du réél et par conséquent nos modes de vie.
La vision actuelle du monde oppose la nature aux hommes et aux œuvres humaines. La nature est un objet parce que seul l’humain est un sujet. La nature est toujours pensée comme un élément de production pour assurer le bien-être des humains. Elle est et reste instrumentalisée.
Notre relation au vivant est complexe, elle intègre des antagonismes et des contradictions. Fusion avec l’univers ou, au contraire, sentiment de large distanciation d’avec lui, à chaque fois il s’agit d’une attitude « simplificatrice », qui soulage de l’effort à fournir pour tenir ensemble les deux termes : l’humain et la nature. Cette posture, qui donne la prépondérance à l’un ou à l’autre, empêche de percevoir « l’unidualité » (Edgar Morin) ou, comme le dit Andy Fisher, de ressentir « l’unité à l’intérieur de la séparation, le semblable à l’intérieur de la différence, La continuité à l’intérieur de la discontinuité ».
Baptiste Morizot défend l’idée d’une “diplomatie des interdépendances”, c’est-à-dire une manière de considérer le vivant non pas en termes de camps qui s’affrontent, mais comme un réseau de dépendances mutuelles entre les formes de vie.
Comme le dit Bruno Latour, "il est très important, pour sortir l’écologisme de certaines impasses, d’ajouter à notre pensée l’idée que nous sommes des vivants par l’ingénierie des vivants qui nous ont précédés – ingénierie à laquelle nous ajoutons la nôtre, humaine, tantôt positive et tantôt catastrophique. Cette approche permet d’établir des continuités là où l’on pense encore la question de l’écologie comme une discontinuité".
Sur ces fondations, à nous d'imaginer d'autres façons d'habiter le monde.
La fresque des imaginaires permet de se projeter dans des modes de vie responsables et désirables en s'inspirant de 4 « visions de la relation homme-nature ». Elle est thématique, par exemple : habiter sur terre en 2030.
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