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Les humains dépendent des ecosystèmes naturels pour l'oxygène, l'eau, la nourriture, tous essentiels à la vie. Pourtant, notre exploitation des ressources naturelles est supérieure à la capacité de la nature à se renouveler (source).
J'ai créé Nous Sommes Vivants suite à l'appel de Baptiste Morizot "nous sommes le vivant qui se défend" parce que là où croît le danger croît aussi ce qui sauve. Comme il dit très justement, ce ne sont pas les humains en général qui détruisent le vivant, mais le mélange bizarre d’extractivisme (le stade frénétique de l’extraction des ressources), de productivisme, de culte de la croissance, de dévaluation du vivant, de fantasme du progrès technoscientifique, et tant d’autres flux encore, qui a profilé notre capacité de destruction du vivant sans précédent (source).
Que pouvons nous faire face à la perte de biodiversité quand celle ci menace la vie de milliards de personnes qui dépendent de la nature pour se nourrir et rester en bonne santé ?
Il y a ceux qui pensent qu'il faut maintenir coute que coute la croissance économique et que des solutions existent pour ne plus dépendre de la nature pour l'énergie (le nucléaire), pour la nourriture (l'agriculture intensive avec ses OGM, fertilisants & pesticides et maintenant ses cultures hors sols ou en laboratoire), pour s'habiller (les matières synthétiques comme le polyester ne sont pas biodégradables car elles mettent des dizaines d'années à se décomposer dans la nature). Ce sont les mêmes qui face aux marchés financiers font passer sans vote à l'assemblée nationale une reforme des retraites qui nous impose de travailler 2 années de plus au service d'une économie dont les indicateurs sont plus souvent au rouge qu'au vert, en crise permanente. Une économie financiarisée qui ne bénéficie plus qu'aux plus riches, la classe moyenne étant déclassée (source). D'ou les enjeux démocratiques des dirigeants politiques actuellement au pouvoir.
Pour d'autres seule la décroissance des activités humaines est viable. Même la transition pour amortir le choc social serait irréaliste face à l'urgence. Et d'autres enfin que décroitre pour faire moins mal à la planète ou même viser la neutralité est nécessaire mais ne suffit plus. Qu'il faut aller au-delà de la réduction d’impacts négatifs ou de leur neutralisation pour s’engager vers des impacts positifs pour l'environnement et la société. Dans son livre Ralentir ou périr, Timothée Parrique réunit les deux points de vue en nous projetant dans le modèle économique post croissance qui adviendra après une phase de décroissance. Un modèle économique qu'il décrit comme stationnaire et en harmonie avec la nature, ou les décisions prises ensemble pour que les richesses soient équitablement partagées afin de pouvoir tous prospérer sans croissance (source). Il incite à construire une société régénérative à l'issue de la réinvention totale de notre modèle de société pour prospérer dans la post croissance (shéma).
L’économie régénérative doit être entendue au delà de la mesure des externalités négatives des entreprises, au delà de la capacité de l'économie à respecter l'environnement. Pour réparer le vivant, là où il a été dégradé, il s'agit de préserver les conditions de vie sur terre - l’air, l’eau, le sol - autant de ressources nécessaires aux humains comme aux autres êtres vivants et de favoriser toutes les interactions bénéfiques entre les être vivants dans leurs écosystèmes.
Ainsi, l'économie régénérative repose sur une bascule des piliers du développement durable PEOPLE, PROFIT, PLANET vers une approche écosystémique. L'économie régénérative s'attèle à délivrer des services écosystémiques au delà du PROFIT afin de permettre la prospérité pour tous. Cette prospérité n'est pas qu'économique, il s'agit de maintenir les ressources nécessaires au vivant en abondance sur cette PLANETE, pour le bien être de tous les êtres vivants HUMAINS en toute équité, c'est à dire en gommant les disparités sociales, et en incluant les NON HUMAINS.
REGENERATIVE BUSINESS MODELS #NOUSSOMMESVIVANTS
Nous sommes vivants et notre mission c'est la régénération. Parce que nous vivons tous sur la même planète terre, prendre soin des êtres vivants dans leurs écosystèmes, c'est prendre soin de notre santé au sein de notre foyer. Ainsi ce qui compte n'est pas de savoir compter mais de savoir conter la bonne histoire, celle du vivant qui se défend. Ce qui demande de savoir comment réintégrer l'ordre naturel, prendre soin de nous et des autres, et d'avoir une idée claire de ce qui est à construire ensemble avant de lancer tout projet d'innovation ou de transformation.
Nous sommes des planneurs stratégiques, designers, consultants en changement, coachs d’organisation, responsables RH, facilitateurs, responsables projets, managers, marketeurs, artistes…
Nous sommes un collectif de professionnels de l’innovation et la transformation, en entreprises ou consultants indépendants. Nous créons des coalitions autour des pionniers de la transition écologique dans les entreprises et nous donnons les moyens à chacun de passer à l’action sur leurs projets à impact
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