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« septembre 2023 | Accueil | novembre 2023 »
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Rédigé le 29/10/2023 dans 7- NOS EVENEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est quoi la régénération ? lire la présentation de nous sommes vivants
Introduction
Dans la planification et l’aménagement urbain, l’idée de relier le fonctionnement des systèmes urbains et celui des systèmes écologiques dans le but d’en tirer des bénéfices pour la société remonte au XIXe siècle, avec les travaux des chercheurs et praticiens américains et anglais comme George Perkins Marsh, John Wesley Powell, Patrick Guedes, Sir Howard Ebenezer et Frederick Law Olmsted9. Ces travaux ont été pionniers dans la compréhension des processus écologiques et dans son application dans le projet urbain, avec un objectif d’augmenter la qualité de vie des populations humaines. Par exemple, la pratique urbaine et paysagère de Frederick Law Olmsted (1822-1903) marque un moment important dans l’évolution de cette thématique. Dans plusieurs de ses travaux, comme le Central Park à New York et le Yosemite Valley Park en Californie, Olmsted a proposé une nature de proximité, intégrée dans l’aménagement des espaces urbains, avec une conception appuyée sur la compréhension des aspects écologiques et esthétiques de cette nature
Dans son livre Design With Nature (1969), MacHarg a fait valoir qu’une compréhension approfondie des processus écologiques locaux est fondamentale avant de se lancer dans la conception de tout projet urbain ou paysager. Pour cela, il propose une méthode de diagnostic préalable à la conception du projet (Ecological Method). Celle-ci s’appuie sur des inventaires des écosystèmes, organisés et analysés selon un modèle en couches qui superpose les facteurs écologiques pertinents pour créer une lecture et compréhension des écosystèmes.
L'architecture régénérative a été définie pour la première fois en 1976. Lorsque Wiley a publié le livre de Lyle sur « Conception régénérative pour le développement durable ». John T. Lyle croyait en des conceptions innovantes qui brisaient les normes traditionnelles de l'architecture, de manière à ce que les ressources puissent être renouvelées sans épuiser les ressources naturelles. Le livre est le premier à définir les idées et les méthodologies de la conception régénérative.
Dans le milieu académique, plusieurs discussions mettent en valeur le changement de paradigme dans la conception du projet apporté par le regenerative design. Cole (2012) par exemple, promeut le regenerative design comme une approche de conception que favorise la coévolution des systèmes humains et naturels dans une relation de partenariat, et non plus de concurrence. L’auteur met aussi l’accent sur l’importance de la notion du « lieu » et de ses spécificités dans le processus de conception, le projet doit être ancré dans cette réalité pour se régénérer et apporter des bénéfices aux systèmes sociaux, écologiques et économiques. Finalement, Cole présente le regenerative design comme une alternative aux pratiques de conception et évaluation des projets urbains durables basés sur des approches mécaniques, comme les labels LEED. Dans la même lignée, Du Plessis, discute le regenerative design dans une optique plus large, comme un concept qui fait progresser la notion de développement durable appliqué à l’architecture et l’urbanisme. Du Plessis utilise la notion de « changement de paradigme régénératif » (regenerative paradigm shift) pour mettre en évidence le besoin de nouvelles compréhensions du développement durable et passer à une vision holistique et systémique du monde et des systèmes vivants.
Source : Le projet urbain régénératif : un concept en émergence dans la pratique de l’urbanisme. Eduardo Blanco, Kalina Raskin and Philippe Clergeau
La signification de la conception durable, telle que représentée dans le diagramme ci-dessus, repose sur le concept selon lequel elle ne nuit pas à la nature et sans dépasser la quantité requise. Le design durable est désormais considéré comme un concept obsolète basé sur l’idée qu’il existe simplement un besoin quelconque pour maintenir notre existence, nos commodités, nos routines et nos environnements. Alors que l’humanité continue d’utiliser les ressources, il est certain que ces ressources finiront par s’épuiser ou disparaître. La conception durable est un moyen de réduire l'impact négatif sur l'environnement en improvisant l'efficacité des bâtiments, mais la gravité des dommages causés à l'environnement ces dernières années a été catastrophique. Pour cette raison, il est nécessaire de penser à concevoir de manière à ce qu'il dure non seulement pendant des années, mais qu'il se rétablisse tout seul pour ne causer aucune perte. La conception régénérative, cependant, est un moyen de vie qui nous a permis d'utiliser les ressources dont nous avons besoin et de reconstituer ces ressources. Les pratiques régénératives identifient comment les systèmes naturels comme notre environnement ont été affectés en raison de diverses formes de pollution, et les techniques appliquées ont contribué à restaurer systèmes pour améliorer la productivité. Source "Architecture régénérative : une étape innovante au-delà de la durabilité" par Prisha Shinde.
Les actions régénératrices et durables se chevauchent. La conception régénérative souligne davantage l’importance de la régénération de la biodiversité que de la préservation de celle çi. La conception régénérative aide à réaliser que les humains font partie des écosystèmes naturels. Par conséquent, exclure les gens revient à créer des zones densément peuplées qui détruisent ou dépassent les limites des poches d’écosystèmes existants. Les humains dépendent directement ou indirectement de l’environnement. Les humains ont besoin d’eau pour étancher leur soif, d’air pour respirer, d’une atmosphère confortable pour vivre et de nourriture pour obtenir et maintenir l’énergie ainsi que de charbon, d’eau ou de vent pour produire de l’électricité. Alors que de nombreux organismes dans la nature doivent interagir avec d’autres organismes dans leur environnement, ils peuvent avoir besoin d’autres organismes pour rester en vie.
Selon Pamela Mang, le design régénératif marque une évolution significative du concept de design responsable. Les pratiques de conception durable se sont principalement concentrées sur la minimisation des dommages causés à l’environnement et à la santé humaine, et sur une utilisation plus efficace des ressources, ralentissant ainsi la dégradation des systèmes naturels de la terre. Les partisans d’une approche régénératrice de l’environnement bâti estiment qu’une approche systémique globale beaucoup plus profondément intégrée de la conception et de la construction des bâtiments et des établissements humains (et de presque toutes les autres activités humaines) est nécessaire.
Les approches régénératives cherchent non seulement à inverser la dégénérescence des systèmes naturels de la terre, mais également à concevoir des systèmes humains capables de co-évoluer avec les systèmes naturels – évoluer d'une manière qui génère des bénéfices mutuels et une plus grande expression globale de la vie et de la résilience. Elles s'inspirent des capacités d'auto-guérison et d'auto-organisation des systèmes vivants naturels.
L'architecture régénérative permet d'améliorer notre qualité de vie en nous reconnectant à la nature et en permettant de multiples interactions mutuellement bénéfiques au sein de celle ci. L'architecture régénérative se déploie dans des espaces qui permettent une expérience directe de la lumière, de l'air, de l'eau, des plantes, des animaux au coeur des écosystèmes naturels. L’hypothèse sous jacente à sa genèse c'est que les humains ont une affinité innée pour la nature et que leur connexion à celle ci est importante aussi bien pour leur santé physique que mentale. La contribution positive des humains est possible, chacun de nous peut contribuer à la régénération de la nature depuis chez soi ou au travail, dans sa ville ou village.
L'architecture régénératrice se base également sur le développement communautaire, avec la nécessité de planifier dans une direction qui encourage les populations dangereuses ou marginalisées, favorise un hébergement à un prix réalisable et place les questions d'équité sociale au premier plan des considérations de conception.
Des exemples
Au moment de choisir un endroit où cultiver des algues, la devanture d’un immeuble n’est a priori pas la première idée qui vient. La biofaçade du Centre scientifique et technique du bâtiment à Champs-sur-Marne (77) fête pourtant ses deux premières années d’activités, avec ses 200 m² de bioréacteurs étalés sur quatre étages. Piloté par le consortium SymBIO2, auquel participe le laboratoire Génie des procédés - environnement - agroalimentaire, ce programme montre le potentiel fascinant de la production d’algues en milieu urbain. source
Grands caissons de verre high-tech, les bioréacteurs abritent des suspensions d’algues afin de les cultiver. Ils ajustent la température, le pH et les nutriments de manière entièrement automatisés et contrôlables à distance. La présence physique d’un spécialiste de la culture d’algues n’est ainsi pas nécessaire, ce qui réduit fortement les contraintes pour le choix de nouveaux sites. Au point que certains ont implanté ces cultures jusque sur des façades d’immeubles.
Le consortium SymBIO2 a en effet installé en 2016 huit bioréacteurs sur le bâtiment du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) à Champs-sur-Marne (77). Les algues bloquent les rayons du soleil en été et diminuent les besoins en climatisation, tout en pouvant consommer une partie du CO2 produit par le bâtiment, par exemple par les chaudières. Les échanges thermiques entre les deux permettent également des économies. La biofaçade vit ainsi une véritable symbiose avec son support, sans même compter l’exploitation commerciale de ses algues.
Ecole de la biodiversité et gymnase
Végétaliser est un moyen d’insuffler un élan communautaire dans l’espace urbain, de repenser l’égalité et le partage. L'école de 20 classes est un outil pédagogique grâce à un écosystème en toiture et un mur d'enceinte habité Issu d’une réflexion innovante, le bâtiment combine les deux programmes dans une enveloppe « vivante », devant accueillir diverses espèces de faune et de flore. Le défi est de créer un écosystème en toiture : une nature primitive, qui se prolonge dans la texture d’un mur d’enceinte habité. Nous prenons le parti de la fluidité en reliant les pleins et les vides, comme les différents niveaux topographiques en évitant au maximum les ruptures. Le bâtiment devient ainsi un morceau de territoire extrudé, un paysage en hauteur, dans lequel une nature indigène se développe librement –canopée urbaine– à l’abri, mais protégée par l’homme. Ce processus est une évolution naturelle qui prend du temps. L’aspect du bâtiment est soumis aux lois de la nature. Imbriquant les programmes d’une école primaire, d’un gymnase et d’un écosystème englobant les façades et la toiture, ce projet précurseur est à l’origine d’une réflexion sur l’accueil du vivant dans l'architecture et illustre un désir : celui du retour de la biodiversité au cœur des zones urbaines. https://www.chartier-dalix.com/fr/projets/groupe-scolaire-biodiversite-gymnase-boulogne-92
Cependant, les pratiques de construction biophiliques avec des matériaux écologiques et des espaces végétalisés ne constituent pas à elles seules un projet régénératif : c’est aussi une relation de partenariat entre le vivant et le non-vivant qui doit être créée.
En ce sens, l’accent mis sur le lieu reflète un désir d’intégrer dans la prise de décision une profonde compréhension de l’histoire unique d’un lieu. À cet effet, la première étape d’une pratique régénérative est la littératie écologique (Thorpe, 2007). Cette pratique amène les praticiens à utiliser des méthodes analytiques propres à la biologie pour comprendre un lieu.
En considérant les villes comme des organismes vivants, Mang (2012) considère qu’elles peuvent évoluer par elles-mêmes et s’inspirer des procédés scientifiques pour lire et comprendre ces systèmes. Ces procédés analytiques cherchent à anticiper leurs développements, leurs évolutions et leurs interactions avec leur écosystème.
Cette démarche est exemplifiée par le Center for Regenerative Studies, où la conception du bâtiment est réalisée à travers l’application de cinq principes fixés par Lyle (1994) : laisser la nature faire le travail ; considérer la nature comme modèle et contexte ; agréger les fonctions ; optimiser chaque fonction ; associer technologies et besoins. Durant la première phase d’étude du terrain, les architectes utilisent des représentations successives de l’environnement avec des clés de lecture différente (température, type de roches, type de végétation) pour faire en sorte que l’architecture soit cohérente avec son environnement. Ces modélisations régénératives ont abouti à la construction d’un bâtiment aux courbes similaires à des cellules humaines.
Ainsi, ce n’est pas le bâtiment qui est « régénéré » au même sens que les attributs d’autoguérison et d’auto-organisation d’un système vivant ; il s’agit de la manière dont l’acte de construire peut-être un catalyseur de changement positif à l’intérieur et ajouter de la valeur au « lieu » unique dans lequel il se trouve. Les pratiques régénératives emploient des processus collaboratifs afin de découvrir les histoires socioécologiques d’un lieu. Les membres de la communauté peuvent participer sur la durée à long terme d’un projet, de la conceptualisation à la réalisation en cours. Un large éventail de voix peut être inclus, l’objectif étant de connecter les individus les uns aux autres ainsi que d’établir un sentiment de connexion avec les systèmes communautaires environnants. Les liens qui sont établis au cours de ce processus de collaboration améliorent la capacité d’une communauté à les soutenir après le départ de l’architecte ou de l’urbaniste en charge du projet.
Dans un numéro spécial de Building Research and Information, Cole et al. (2012), Mang et Reed (2015) et Du Plessis (2012) présentent les attributs clés de la conception et du développement régénératif : contrairement aux pratiques conventionnelles de construction écologique, la régénération promeut « a co-evolutionary, partnered relationship between socio-cultural and ecological systems rather than a managerial one. In doing so, this suggests a relationship that builds, rather than diminishes, social and natural capitals » (Cole et al., 2013, p. 2).
Cette maison de plage à Playa Viva existe vraiment et se trouve à Juluchuca, au Mexique. Elle fait partie d’un ensemble composé de villas hors réseau de style cabane dans les arbres, avec des toits en forme d’ailes et a été conçue par Atelier Nomadic, un cabinet d’architecture basé à Rotterdam et spécialisé dans le biophilique. Totalement incluse dans le feuillage et épousant les formes du terrain accidenté, elle immerge totalement les hôtes dans la nature luxuriante qui l’entoure. Le toit de cette maison de plage fonctionne comme un énorme parapluie et, par ses formes paraboloïdes, offre également une protection totale contre le soleil.Lorsque le propriétaire actuel a acheté la propriété, les terres étaient gravement dégradées et les jeunes avaient migré vers les grandes villes. Les travaux de Dias, Brinkoff et Fugate ont montré qu'en 2006, lorsque Playa Viva a été créée, la population de Juluchuca était passée de 641 personnes en 2000 à 528 personnes. Mais le recensement de 2020 a montré une population accrue de 691 personnes avec de meilleurs moyens de subsistance qui comprennent l'agriculture, la pêche et la petite transformation alimentaire. En effet, dès les premières étapes de la planification du lieu, c'est sur la base de l'économie régénérative que les propriétaires ont associé les villageois locaux pour garantir que l'hôtel contribuerait au bien-être de Juluchuca. source
Depuis sa création, l'hôtel a évolué en harmonie avec le lieu. La restauration des bassins versants de l'écosystème, des forêts et de la population de tortues, ainsi que l'autonomisation sociale et économique, sont intégrées dans les expériences régénératrices et inspirantes de l'hôtel pour les clients. Au lieu de construire un complexe nécessitant « l’extraction » des ressources nécessaires (comme le personnel, la nourriture, etc.) du village, le concept a été revu : le complexe et le village ne font qu’un. La qualité de vie qui en résulte, tant sur le plan écologique que social, fait partie intégrante de la viabilité et du succès économique du complexe.
Grâce à cette prise de conscience, Playa Viva et la communauté sont devenus collaborateurs, et la présence du complexe a réellement été bénéfique pour l’écosystème environnant et la population. En suscitant la participation de groupes communautaires au moyen de projets éducatifs axés sur la durabilité et en embauchant principalement des gens du coin, Playa Viva s’est révélé un vecteur de changement positif pour la communauté sur plusieurs fronts. En guise d’exemple, Playa Viva a tenu des ateliers sur l’agriculture biologique et des programmes de réduction des déchets pour les membres de la communauté locale, participé à la planification et à l’enseignement dans les écoles, et mis sur pied une coopérative de sel pour s’assurer que les producteurs locaux obtiennent des contrats à prix équitable. Enfin, les efforts pour comprendre l’essence de Juluchuca réalisés dans le cadre du projet ont permis de révéler une histoire riche et fascinante qui avait largement été oubliée dans la région. En transmettant celle-ci au public, Playa Viva a permis aux membres de la communauté de sentir, à juste titre, qu’ils ont leur mot à dire quant à l’évolution future de leur communauté. Les visiteurs, s’ils le souhaitent, peuvent s’imprégner de cette dynamique saine, et plusieurs repartent avec un profond respect et le sentiment d’avoir vécu une expérience allant au-delà des commodités conventionnelles d’un complexe. (source)
Vers le design systémique vivant
Dans la fresque des imaginaires nous avons posé l'imaginaire de la régénération dans l'habitat en se basant sur les différentes relations que nous entretenons avec la nature. Chaque relation est porteuse d'opportunités spécifiques dans l'habitat.
LE BUSINESS MODEL CANVAS DE L'ENTREPRISE REGENERATIVE (V5)
Rédigé le 24/10/2023 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous sommes convaincus que la transition écologique nécessite à la fois une bascule vers de nouveaux modèles économiques et l’adoption de nouveaux modèles mentaux pour réussir. Notre site web www.noussommesvivants.co
C’est pourquoi nous avons développé plusieurs ateliers pour accompagner la transition écologique dans les entreprises et les collectivités locales en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant.
Notre approche c'est la régénération du vivant dont les humains. La régénération est la capacité du vivant à atteindre sa pleine capacité dans son écosystème. Les végétaux, les animaux et les humains #noussommesvivants
La fresque du facteur humain conscientise 10 facteurs de changement de comportement souvent inconscients (des émotions aux biais cognitifs en passant par les croyances…) pour augmenter la capacité de chacun à adopter de nouvelles habitudes ancrées dans le temps.
Avec les 2 autres fresques, respectivement sur les émotions et les imaginaires, nous intervenons de façon plus spécifique pour mettre les équipes en mouvement à partir d’émotions agréables et les motiver à agir collectivement en visualisant un futur désirable.
Avec le business model canvas de l’entreprise régénérative c’est l’organisation dans son écosystème qui est transformée pour régénérer les sols, la biodiversité, les humains avec des perspectives de produits et services régénératifs à lancer dans un futur proche.
Au programme à Paris en Novembre (des sessions à Lille, Lyon et Marseille à prévoir en Janvier)
- fresque de la biodiversite 3/11 13h (3h) schoolab paris 9
- fresque des imaginaires 4/11 de 14h à 17h goodplanet paris 16.
- fresque du facteur humain 6/11 12h30-15h30 schoolab paris 9
- fresque des imaginaires le 7/11 a 18h30. canaux paris 19
- test business model de la regeneration 9/11 18h30 schoolab paris
- fresque des emotions 14/11 18h30-21h30 canaux paris 19
- atelier des sols vivants - 15/11 à 18h20 (3h) schoolab paris 9
- fresque des imaginaires 17/11 a 18h30 (3h) schoolab paris 9
- fresque du facteur humain 21/11 18h30 (3h) kawaa paris 12
- business model de la regeneration 24/11 12h30 (4h) schoolab paris 9
- fresque du facteur humain 25/11 14h à 17h hoba paris 17
- fresque des emotions 29/11 9h30-12h30 l'age d'or paris 13
S'inscrire : https://lnkd.in/e9wz_EPn
A ne pas rater sur zoom
présentation de nos ateliers - vendredi 10/11 10h (2h) zoom
- présentation des marques régénératives fr/usa 14/11 12h (2h) zoom
- présentation business model canvas regeneratif 23/11 12h (2h) zoom
S'inscrire : https://lnkd.in/e9wz_EPn
Animateurs : Brigitte Goglione Franck VERGUET, facilitateur en Intelligence Collective Vanessa Attia Jocelyne GASTON Huguette Viala Andreea Fauchille
Les ateliers de Nous sommes vivants
Rédigé le 24/10/2023 dans 4- L'AGENDA DES ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous sommes vivants contribue au festival Les Journées de l'Economie Autrement avec la fresque des imaginaires https://lnkd.in/eA26Bwn5. Quoi de mieux que de sortir de l’anthropocentrisme et s’ouvrir à d’autres imaginaires moins anthropocentrés pour envisager l’économie comme connectée à la nature ?
Le souhait de Philippe FREMEAUX c'est de rendre compte des défis auxquels notre société est aujourd’hui confrontée et de réunir des personnalités qui s’interrogent sur la meilleure manière d’y répondre. Alimentation, développement des territoires, santé, emploi, logement, éducation, mobilité, énergie, démocratie, etc. : les Journées de l’économie autrement traitent de tous les enjeux auxquels notre société est aujourd’hui confrontée.
La fresque des imaginaires nous projète dans un futur désirable en nous reconnectant au vivant sur différentes thématiques : habiter en 2050, manger en 2050.... En savoir plus sur la fresque des imaginaires https://lnkd.in/egdSY_r8
La régénération est un des 4 mondes archétypaux au coeur de la fresque des imaginaires. L'année prochaine le business model canvas de l'entreprise régénérative sera proposé au festival. 👀 Découvrir la V4 du REGEN BMC https://lnkd.in/e69tSwTs ✒ S'inscrire https://lnkd.in/ez-S8jV2
Ces sessions découverte vous sont proposées par Nous Sommes Vivants. Nous avons développé plusieurs ateliers pour accompagner la transition écologique dans les entreprises et les collectivités locales en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Notre approche c'est la régénération du vivant dont les humains www.noussommesvivants.co
NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS
Rédigé le 23/10/2023 dans 7- NOS EVENEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0)
On manque tous de temps pour explorer les sujets essentiels, ceux qui ne sont pas nécessairement liés au quotidien. Chaque problème nous éloigne d'un temps libre, d'un temps pour soi, d'un temps pour la planète.
Les travaux d’Elke Weber montrent que nous avons un quota d’inquiétudes au-delà duquel on interchange les problèmes. Nous sommes incapables de maintenir notre peur du déréglement climatique lorsque d’autres problèmes surviennent comme l’inflation, les conflits à Gaza, ou une urgence personnelle, … Alors comment faire face aux enjeux de la fin du monde (et ceux de la fin du mois) qui s'additionnent dans une longue liste ?
C’est dans ces temps de repos que nous pouvons nous (re)poser les grandes questions existentielles qui sont aussi essentielles à la bonne marche de nos activités quotidiennes.
Le « temps à soi » était pour Sénèque un temps vital nous rappelle Flora Bernard, co-fondatrice de Thaé, agence de philosophie. Les stoïciens, à la différence des épicuriens, vivaient dans la cité et étaient actifs sur le plan politique. Le stoïcien pense dans la vie, et c’est pourquoi le temps à soi stoïcien doit s’articuler avec la vie active. Nous ne pouvons servir le bien commun, les autres, sans avoir ce temps de retrait des choses mondaines.
Il est aussi urgent de prendre du temps juste pour se reposer, sans penser à demain. Quand nous sommes dans l’action, nous utilisons nos ressources (alimentaires, physiques, familiales…). C’est quand nous sommes au repos que nous nous ressourçons, nous récupérons nos capacités physiques et mentales, soignons la relation aux autres, vivons à notre rythme. C’est à ce moment là que la régénération se fait afin de continuer de mener les projets qui nous tiennent à cœur en pleine forme et joyeux !
Et si ce moment de repos était utilisé pour se reconnecter à la nature ? Pour vivre à son rythme alors que l'automne s'installe ? Glenn Albrecht nous propose de raviver notre biophilie - notre amour pour la nature - notre lien au vivant - sur notre planète natale.
C'est une façon de retrouver la motivation d'adopter des comportements plus responsables, la curiosité de l'autre - humain ou non humain...l'énergie de nous mobiliser collectivement pour mieux vivre tous ensemble sur terre.
Rédigé le 23/10/2023 dans 5- LES NOTES DE REFLEXION | Lien permanent | Commentaires (0)
Le business model canvas de l'entreprise régénérative
S'inscrire aux sessions d'info / de test https://lnkd.in/ez-S8jV2
Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative pour permettre aux organisations de prendre leurs responsabilités face au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Il nous faut continuer de freiner la surexploitation des ressources naturelles, mais aussi mener des actions régénératives du vivant : en prenant soin de la nature tout autant que les humains puisque nous faisons partie de la nature et la bonne santé des humains et non humains est intrinsèquement liée.
L’économie régénérative repose en partie sur l’économie de la fonctionnalité et de la coopération pour réduire les externalités négatives des activités économiques et sur l’économie de la mutualité pour poser un cap contributif à une coalitions d’acteurs à visée régénérative réunie au delà du seul profit économique. « Nous savons que les entreprises ont besoin de capital financier, mais elles ont également besoin d’autres formes de capital, comme le capital humain, social et naturel. Alors pourquoi maximiserions-nous la production de capital financier aux dépens des autres ? Nous savons également que la création de capital financier repose sur des relations de pouvoir. Mais que se passerait-il si nous essayions plutôt un système où la relation est basée sur des relations mutuelles ? » Bruno Roche Economics Of mutuality
Toute activité économique suppose un avantage mutuel et un optimum économique peut se définir comme une situation dans laquelle l’avantage individuel des parties est maximisé pour un surplus mutuel maximum. L’analyse économique de l’avantage mutuel ouvre le champ d’une théorie économique mutualiste alternative à la théorie standard. Pour une théorie économique mutualiste, profit versus surplus mutuel
Cette recherche de l’avantage mutuellement bénéfique entre parties prenantes tire le fil de l’entreprise à mission en permettant de poser une ambition régénérative collective avec toutes ses parties prenantes. L’approche Collective Impact implique de réunir tous les acteurs d’un écosystème dont l’impact positif individuel sera maximisé par l’action régénérative collective. Cet impact collectif positif, que l’on peut qualifier de contributif à la qualité de vie au sein de l’écosystème territorial, nécessite un autre niveau de collaboration et un processus structuré qui mène à un programme commun, des mesures partagées, une communication continue et des activités se renforçant mutuellement entre tous les participants.
Dans cette nouvelle économie, l’entreprise menée dans une coalition de parties prenantes délivre des services socio écosytémiques sur un territoire : climat, eau, sols, biodiversité, nutrition, juste rémunération, éducation…Ces services rendus par les humains en connexion avec la nature visent à restaurer les ressources vitales au vivant et permettre aux êtres vivants (dont les humains) d’atteindre leur plein potentiel dans leur écosystème. C’est la définition que nous avons posée de la régénération.
C’est pourquoi, l’économie régénérative nécessite un changement de model mental qui doit s’opérer dans les organisations. Sortir de la prédation des ressources naturelles, humaines mais aussi financières. Adopter la régénération dans une logique de prendre soin du vivant. Et aussi un changement de modèle économique pour adresser à la fois les enjeux courts termes et long termes. Elle demande enfin un ré-alignement des parties prenantes au niveau local pour délivrer ensemble des services socio écosystémiques avec un changement de gouvernance pour donner une voix à toutes les parties prenantes de la qualité de vie dans un territoire, y compris la nature et les générations futures puisque nous sommes tous vivants. La santé, le bien être et la justice sociale sont au coeur de la démarche.
Les bascules économiques, mentales et comportementales sont trop complexes au niveau de l’organisation. ‘est au niveau de leurs produits, services et projets que les entreprises basculent d’un modèle économique à l’autre. Les transformations digitales sont riches en enseignements pour la transition écologique. C’est une fois que le chiffre d’affaire des activités digitales des entreprises a atteint un certain seuil de profitabilité que celles ci ont massivement investit dans le digital et se sont réellement transformées en profondeur.
Notre conviction c’est que transformer son business model passe par l’abandon des projets délétères et le lancement de produits ,services et projets régénératifs. Des produits qui intègrent, dès leur conception, les responsabilités de l’entreprise devant la nature et les générations futures. Des produits qui contribueront à la régénération de la nature (dont les humains) à horizon des 5 à 10 ans tout en restant viable économiquement à court terme. Des produits qui transformeront l’entreprise progressivement en entreprise régénérative au fil des innovations lancées. En mesurant les impacts des nouvelles pratiques mises en place. Sans oublier les projets menés par les collectivités territoriales qui contribuent à la qualité de vie des habitants dans de nouvelles relations au vivant.
Notre approche de la régénération quand il s’agit de méthodes et pratiques est essentiellement basée sur les pratiques de l’agriculture biologique et régénérative. L’agriculture régénérative rend des services socio écosystémiques comme par exemple la santé des sols ou la biodiversité mais aussi le bien être animal et le juste rémunération des producteurs. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteur. Les pratiques sont certifiées par des organismes tiers.
Nous puisons notre inspiration dans deux autres secteurs – l’architecture régénérative et tourisme régénératif – deux secteurs qui ont posé les principes du design régénératif sur les bases du design des systèmes vivants.
Les organisations pionnières du mouvement régénératif sont en lien direct avec la nature (agro alimentaire, alcool dont vin, textile, cosmétique, parfumerie, tourisme, construction,…) et ont mis en place des pratiques vertueuses aussi bien envers la nature que les humains : réduction émissions gaz à effet de serre, préservation de l’eau, charte fournisseurs éthiques, économie circulaire (plastique…).
Ce qui ne signifie pas que les principes de la régénération ne sont pas opérants pour des organisations avec un lien moindre à la nature. Toute entreprise menée par un ensemble d’individus et d’organisations, quel que soit son secteur d’activité économique, est en lien avec la nature, dépendante des ressources d’un territoire et espace d’interactions humaines. Toute entreprise doit se montrer responsable. Déjà parce qu’il convient de mettre en place des stratégies d’adaptation face aux risques à venir. Et aussi pour augmenter notre capacité à nous saisir des opportunités à venir en identifiant les potentiels de régénération d’un territoire et en maximisant les relations symbiotiques entre les humains et non humains afin de mieux vivre ensemble sur terre. Le futur n’est pas déjà écrit, il s’écrit ensemble.
Notre Business Model Canvas de l’entreprise Régénérative – (REGEN)BMC – permet d’identifier les zones de dégénération et d’identifier les nouveaux produits, services, projets régénératifs à lancer dans une démarche collaborative avec un ensemble de parties prenantes réunies. Un plan de transformation permet d’organiser la bascule vers le régénérarif sur 5 à 10 ans et ainsi transformer toute l’organisation sur la base d’activités viables et résilientes.
C’est un process structuré au fil de 5 ateliers qui permettent que chaque entité intervenant dans la chaîne de valeur d’un produit / service / projet puisse intégrer dans sa zone de responsabilité propre les services socio économiques à rendre, en particulier via les cahiers des charges. Chaque partie prenante est ainsi en capacité d’anticiper les nouvelles pratiques à mettre en place dans une gouvernance partagée.
Nous expérimentons une version consulting sectorielle du REGEN BMC en 5 RDV's d'une journée pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises et collectivités locales : alimentation, mode, alcools, construction, tourisme, banque et numérique. Et une version coaching du REGEN BMC pour les start ups en deux sessions, une session en groupe pour une première prise en main puis une session individuelle pour remplir l’outil.
Une des grandes avancées de la V5 c'est le redesign de l'outil et la clarification des ateliers de la session demo qui permettent de remplir le REGEN BMC sur une demie journée. Une version démo est déjà conçue sur un produit alimentaire. D'autres versions sectorielles sont en conception.
Un des grands principes d'un produit, service, projet régénératif c'est la notion d'impact positif qui prend la forme d'un service rendu à l'écosystème des parties prenantes sur un territoire.
Atelier 1 – Analyse de la chaîne de valeur d'un produit, service, projet et choix de services socio écosytémiques
Atelier 2 - Identification des parties prenantes des services socio écosystémiques
Atelier 3 – Formulation de la proposition de valeur du produit, service, projet et choix de gouvernance des communs
Atelier 4 – Planning stratégique vers la régénération en 3 horizons de temps pour organiser la transition
Atelier 5 - Et comment on mesure ?
👉 En savoir plus : https://noussommesvivants.co/le-business-model-canvas-de-l-entreprise-regenerative-2/
👉 Participer à une session ? S'inscrire
👉 Réserver une session de formation à l'animation ICI
LES PRODUITS REGENERATIFS EN FRANCE #NOUSSOMMESVIVANTS
Rédigé le 11/10/2023 dans 3- NOS ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
Une formation en 3 sessions sur ZOOM de 17h00 à 19h00
- 09/11 - Présentation générale + les 4 relations Hum-Nat
- 21/11 - Le déroulé d'animation, les supports pédagogiques
- 07/12 - Retour d'expérience animation première fresque
En savoir plus https://shorturl.at/afloK
Une formation en 3 sessions sur ZOOM de 17h30 à 19h00
- 6 novembre : apport théorique
- 13 novembre : guide d’animation – pas à pas
- 27 novembre : retours sur les animations tests
En savoir plus https://shorturl.at/uBTV7
Rédigé le 10/10/2023 dans 8- SE FORMER A NOS ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
L'eco anxiété est un sentiment dont les racines sont profondes et si on se concentre juste sur ses manifestations on rate l'essentiel. Les causes profondes de l'éco anxiété s'enracinent dans la perte de notre lien à la nature.
Après des études de philosophie, au début des années 2000, Glenn Albrecht se rend dans la Hunter Valley au nord de Sydney, parfois décrite comme la “Toscane du Sud”. Il espère alors retrouver les paysages verdoyants de son enfance passée à Perth et Manjimup, où il se passionnait pour les oiseaux comme le Zostérops, un passereau gris-vert. Mais le spectacle fut tout autre : des rivières polluées, des kilomètres de mines de charbon à ciel ouvert qui émettent une épaisse poussière, un vrombissement permanent qui alterne avec le bruit explosif des excavatrices. forets animaux et du sol. Il recueille alors les témoignages des habitants de la Hunter Valley, en proie à une profonde détresse devant le spectacle imposé de la transformation de leur environnement par une exploitation minière extrêmement polluante. Ce sentiment de dépossession et d’impuissance face à la dégradation de leur lieu de vie interpelle Glenn Albrecht.
Pour s'opposer aux changements négatifs infligés à leur environnement, leur domicile, leur sol, ils devaient défier quelques-unes des plus puissantes institutions de la planête: les multinationales minières, l'État, les gouvernements fédéraux et leurs immenses ressources.
Il décrit une l’expérience existentielle et vécue d’un changement environnemental négatif, ressenti comme une agression contre notre sentiment d’appartenance à un lieu." Glenn Albrecht, Les Émotions de la Terre. Des nouveaux mots pour un nouveau monde (Les Liens qui libèrent, 2020)
C'est une réaction saine, l'expression de nos émotions qui nous signalent un danger. Mais toutes les éco emotions ne nous mettent pas en action.
Maria Bright et Chris Eames ont analysé en 2022 les grèves climatiques de 2019 dans une étude "De la colère à l'action". Les résultats ? Dans le contexte des éco-émotions et du changement climatique, l'éco-dépression inhibe l'action climatique, l'éco-anxiété motive l'évitement actif et l'éco-colère incite à l'action climatique.
Au sujet de la colère, Ernst Fehr et Simon Gachter ont montré qu'une émotion comme la colère peut avoir des répercussions sur la coordination de l’action collective, en suscitant des comportements punitifs afin d'exercer un contrôle social du comportement (source).
Si la colère renforce la prise de conscience de la gravité, Alice Desbiolles souligne que l’élément déclencheur de ces sentiments est principalement une information ou une actualité sur le changement climatique dans son livre consacré à l’éco-anxiété.
De plus un épuisement écologique ou de résignation voire de tristesse apparaît potentiellement lorsque les individus se sentent « otages du climat », prisonniers d’un mouvement sur lequel les effets de la mobilisation individuelle paraissent limités face à l’action des responsables politiques et des entreprises. Tristesse aussi de constater que les choses ou les valeurs auxquelles nous tenons sont menacées de disparition.
Qui est le plus sensible aux dangers qui planent sur le climat et la biodiversité ?
Les jeunes générations tendent plutôt à porter en elles un sentiment de colère face aux effets du changement climatique là où leurs aînés les plus concernés ressentent plus souvent une forme de honte.
En ce sens, cette classe d’âge plaçait début 2022 l’environnement parmi ses premières préoccupations et 38 % des 18-24 ans et 36 % des 25-34 ans le désignent comme l’un des sujets prioritaires pour eux – dans une proportion supérieure au reste de la population française (29 %) .
Les femmes de moins de trente-cinq ans sont plus nombreuses à placer l’environnement en tête de leurs préoccupations (40 %) par rapport aux hommes de la même classe d’âge (31 %).
Les Français se situant à gauche de l’échiquier politique sont également plus sensibles au sujet, ils sont 42 % à positionner l’environnement comme l’une de leurs principales préoccupations Source : dans la tête des éco-anxieux (source : institut Jean Jaures)
Et si l'énergie la plus puissante c'était la joie et l'amour du vivant ? #vivement250
La prise de conscience écologique fait aussi naître des émotions agréables. Panu Pikhala explique que la motivation, le besoin d'agir et la détermination sont liés à l'envie des personnes de faire quelque chose d'utile. Le plaisir, la joie et la fierté apparaissent quand les personnes adoptent un comportement « pro-environnement » comme entamer une transition écologique à la maison. Le fait de faire quelque chose de concret permet aussi de se sentir à nouveau optimiste et plein d'espoir dans un monde en pleine mutation.
Si mesurer et s'alarmer sur la dégradation des écosystèmes est important, il apparait aussi nécessaire de porter notre attention sur la régénération comme faculté d'un écosystème à se reconstituer. Une régénération qui peut être assistée par des humains cherchant aussi à impacter positivement leur vie et la vie de ceux dans leur environnement proche, que les écosystèmes dans leur globalité.
Extrait de l'intervention de Jérémy Dumont sur le festival greener good à Lyon sur l'éco anxiété.
A faire : la fresque des émotions
Rédigé le 08/10/2023 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous avons conçu des ateliers pour accompagner la transition écologique dans les organisations en réponse au dépassement des limites planétaires et en particulier la prédation du vivant. Notre approche pour porter la transition écologique dans les organisations c'est la régénération des humains, du vivant, de la nature.
C'est une approche positive de l'écologie qui part du postulat que les humains sont capable de changer de comportements si on les accompagne et que l'écologie doit être populaire pour réussir a embarquer tout le monde.
Chacun de nous a besoin de cette énergie positive pour imaginer des alternatives de consommation innovantes et rediriger les entreprises focalisées sur le profit à court terme et non sur la régénération de la nature.
Nos ateliers:
LA FRESQUE DU FACTEUR HUMAIN (CYCLE TRANSFORMATION)
La fresque du facteur humain apporte un éclairage sur ce qui est en jeu dans les changements de comportements nécessaires pour faire face aux enjeux écologiques. En savoir plus https://rb.gy/2dz1l
LA FRESQUE DES EMOTIONS (CYCLE TRANSFORMATION)
Cette fresque permet de développer son intelligence émotionnelle : comment les émotions nous mettent en mouvement et les boucles qui se forment entre nos émotions, nos pensées et actions. En savoir plus https://rb.gy/q7fnq
LA FRESQUE DES IMAGINAIRES (CYCLE TRANSFO & INNO)
La fresque des imaginaires se base sur nos rapports à la nature afin d'imaginer collectivement d'autres modes de vie à horizon 2050. En savoir plus https://rb.gy/kq23e
LE BUSINESS MODEL DE L'ÉCONOMIE RÉGÉNÉRATIVE (CYCLE INNOVATION)
Des marques innovent avec des produits issus de l'agriculture régénérative en France. Les services écosystémiques qu'elles rendent portent sur : le climat, sol, biodiversité, nutrition, la juste rémunération. Nous avons élaboré cet outil : Un Regenerative Business Model Canvas - (REGEN) BMC - simple et structuré qui permet d’identifier les potentiels de régénération des activités économiques des entreprises en croisant les enjeux écologiques avec les impacts de vos produits et la chaîne de valeur opérationnelle. Une sélection des innovations à plus fort potentiel de régénération est ensuite faite. En savoir plus https://shorturl.at/mwBL0
Et les RÉGÉNÉRATION CAMP qui permettent de - Prendre soin de soi - Se relier aux autres - Se connecter au vivant, au fil d’activités se déroulant en 3 jours au contact de la nature et au sein de 12 professionnels engagés dans l'écologie. Le Regeneration Camp de la Toussaint
Des ateliers animés par Jérémy dumont Katia LONGEAU Brigitte Goglione Huguette Viala Franck VERGUET, facilitateur en Intelligence Collective Delphine Wittebroot Vanessa Attia Andreea Fauchille Bernard Rohmer Jocelyne GASTON
Rédigé le 04/10/2023 dans 4- L'AGENDA DES ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)
🙋Être affirmé , c’est être soi-même, adopter un état d’esprit constructif, affirmer ses convictions, défendre ses droits. 💪
🤦♀️Pourquoi quand il s'agit de convictions écologiques 🦋 on ose pas toujours affirmer ses convictions, défendre ses choix, faire découvrir son mode de vie ? Surtout au travail ! 💼
Un des ouvrages les plus éclairants sur le sujet a été écrit par Alberti et Emmons (1978) qui apporte une première définition :« C’est un comportement qui permet à une personne d’agir au mieux de son intérêt, de défendre son point de vue sans anxiété, d’exprimer avec sincérité et aisance ses sentiments et d’exercer ses droits sans dénier ceux des autres. »
L’affirmation de soi se définit comme la capacité de chacun à exprimer son avis, ses désirs ou ses émotions face aux autres afin de dire et d’obtenir ce qui lui est dû. Elle part du principe fondamental que toute personne possède des droits basiques ou droits assertifs et peut les exprimer de façon directe et équilibrée. C'est avoir des droits:
• Le droit d'exprimer nos émotions
• Le droit de faire des erreurs
• Le droit de prendre soin de soi
• Le droit de dire comment nous voulons être traités
• Le droit d'accepter de l'aide sans être coupable
• Le droit de dire non!
• Le droit d'avoir des besoins
• Le droit d'être responsable de nos choix
Au delà des aspects individuels, l'affirmation de soi est aussi une compétence sociale et communicative consistant à connaître ses propres droits et à les défendre tout en respectant les autres.
🙌La fresque du facteur humain apporte un éclairage sur ce qui est en jeu dans les changements de comportements nécessaires pour faire face aux enjeux écologiques...avec assertivité ! 👉En savoir plus https://rb.gy/2dz1l
🔜 FRESQUE DU FACTEUR HUMAIN 10/10 18h30- 21h30 @KAWAA Paris 12 ✍️ Inscriptions https://lnkd.in/euQEqCrb
Présentation de la fresque du facteur humain
Rédigé le 04/10/2023 dans 4- L'AGENDA DES ATELIERS | Lien permanent | Commentaires (0)