Les mots "steak", "escalope", "jambon", "filet" ou encore "entrecôte" ne peuvent plus être utilisés par les industriels français pour désigner des produits végétaux. Cette décision fait suite à la publication d'un nouveau décret du gouvernement visant à interdire ces dénominations aux produits végétariens.
Une formidable occasion d'exploiter les nouveaux imaginaires de l'écologie pour rendre désirable sa marque, remettre au gout du jour sa gamme de produits et fidéliser ses consommateurs. 👉 Découvrir ces 4 imaginaires de l'écologie ICI
On retrouve ces 4 mondes imaginaires dans la fresque des imaginaires. C'est un atelier de 3h thématique, par exemple : habiter sur terre en 2050, manger en 2050, s’habiller en 2050. Dans la dernière étape les participants réalisent des collages images à partir de magazines.
La relation de l’humain à la nature structure nos représentations du réél et par conséquent nos modes de vie. Mais la nature est toujours pensée comme un élément de production pour assurer le bien-être des humains (anthropocentrisme). Et dans cet imaginaire, les humains doivent limiter leur consommation.
On se retrouve dans une écologie de la contrainte (pour na pas dire punitive) : ne plus manger de viande, ne plus prendre l'avion, ....ou de l'alternative : sans pesticides, sans OGM, .....
Alors que l'écologie c'est aussi la recherche d'un mieux vivre au travers d'une reconnection à soi, aux autres et à la nature.
LA FRESQUE DES IMAGINAIRES
👉En savoir plus https://lnkd.in/egdSY_r8
👉L’agenda des animations est ICI
👉L’agenda des formations à l'animations est ICI
Présentation de la Fresque des imaginaires #noussommesvivan…
Donner la forme d'un produit carné à un produit végétal n'a pas de sens. En fait c'est une fresque des imaginaires du végétal qu'il faudrait faire et se poser des questions socio-anthropologiques. J'enseigne en écoles d'ingénieur agro et c'est très souvent à travers mon cours de design qu'ils découvrent les sciences humaines appliquées à l'innovation alimentaire. L'approche techno-centrée et l'injonction à l'entreprenariat expliquent peut-être l'incohérence culturelle et écologique des produits présentés. Inquiétant non ?
Rédigé par : Benoit Millet | 27/05/2024 à 12:25