Le recul du vivre ensemble
La CNCDH, remet depuis plus de 30 une évaluation quant au racisme en France. Dans ce rapport figure un indice de tolérance qui mesure les préjugés racistes. Très mauvaise nouvelle : celui-ci enregistre une baisse de 3 points sur la dernière année (le terrain a été effectué en novembre 2023). Un recul particulièrement marqué pour la population juive (-4 points) mais aussi significatif pour les Roms (-3), les musulmans, (-2) et dans une moindre mesure les personnes noires (-1). https://lnkd.in/exArRqXH (baisse de 2012 = élection de Francois Hollande et retour de la gauche)
Fourquet décrivait déjà en 2019 dans l’Archipel Français le passage d'un pays raisonnablement homogène à un pays qui devient de plus en plus un agrégat de communautés juxtaposées partageant de moins en moins de valeurs, et où la confiance en l'avenir devient l'une des lignes de clivage majeures de la population. https://www.seuil.com/ouvrage/l-archipel-francais-jerome-fourquet/9782021406023
Bien avant, en 2009, dans « Vivons-nous encore dans une société de classes ? », le sociologue Olivier Schwartz mettait en lumière les principaux obstacles à une société capable d’intégrer l’ensemble de ses membres et de contenir au maximum les inégalités. II y souligne ce que l’on peut appeler le phénomène du désavantage social, le phénomène que représente l’existence de « groupes désavantagés ». https://lnkd.in/etAKRuwV
A la racine du recul du vivre ensemble, il y a probablement un néolibéralisme injuste. La pensée néolibérale a émergé suite à la Grande dépression des années 1930 pour en appeler aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) chargés de construire artificiellement le marché et d'assurer en permanence son arbitrage selon des règles loyales et non faussées. Mais l'équilibre entre les services publics pour les citoyens et le soutient aux marchés pour les entreprises dépends des théories sur l'individualisme elles mêmes liées aux logiques d'adaptation des acteurs dans un environnement évolutif.
Les penseurs du néolibéralisme interprètent différemment les théories de Darwin.
La pensée néolibérale a émergé suite à la Grande dépression des années 1930 pour en appeler aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) chargés de construire artificiellement le marché et d'assurer en permanence son arbitrage selon des règles loyales et non faussées. Se référant au cours de Michel Foucault sur le néolibéralisme, B. Stiegler nous avertit que le néolibéralisme ne doit pas être confondu avec le capitalisme financiarisé et l'ultralibéralisme qui pronent l'Etat minimal.
La nouvelle pensée néolibéraliste est explicitement dirigée contre le naturalisme du philosophe et sociologue anglais Herbert Spencer (1820-1903) qui juge que les lois de l'évolution sont censées assurer mécaniquement le passage à la société industrielle tout en sélectionnant les plus aptes. Il suffit de laisser faire la nature, ce qui implique de refuser toute intervention de l'Etat. Dans le champ politique, il faut donc laisser faire le capitalisme, laisser ses tendances naturelles s'exprimer, en faisant confiance à un processus d'auto régulation similaire à celle en jeu dans la nature. Ce qui ferait de lui un ultra libéral dans le monde d'aujourd'hui qui prônerait moins de cadre réglementaires pour plus de libertés, et donc moins d'état, voire pas d'Europe.
Pour nombre de ses contemporains progressistes, comme Lipmann, qui entendent justement combattre ces ultra-libéraux, la révolution industrielle a créé une situation de complète désadaptation, qui explique toutes les pathologies sociales et politiques de notre époque, et aggravée par le laisser-faire. Il retient de Darwin la théorie de l'adaptation des espèces à un environnement évolutif. Selon lui, il faut donc repenser l'action politique comme une intervention artificielle, continue et invasive sur l'espèce humaine en vue de la réadapter aux exigences de son nouvel environnement industriel post 1930. Il perçoit la vie donc les humains comme des acteurs passifs à accompagner face aux exigences ultimes de l'environnement. Les humains sont une entité dépositaire de droits naturels, de capacités d'action et de désirs, sans rapport avec un contexte social donné. L'adaptation s'imposant à eux à la façon d'une fin en soi de type métaphysique se soustrayant par principe, et pour cette raison même, à toute forme de discussion collective. Les critiques de Lippmann jugent qu'une classe d'experts est inévitablement tellement coupée des intérêts communs et qu'elle en devient une classe avec des intérêts privés qui n'est plus au service du bien commun, de l'intérêt de tous. Le diagnostic de Lippmann du désajustement de l'espèce humaine par rapport à la grande société industrielle, se retrouve dans les injonctions actuelles à rattraper nos retards, à accélérer nos rythmes, à sortir de l'immobilisme, à nous prémunir de tout ralentissement. Ce qui ferait de lui aujourd'hui un néolibéral de droite au service des acteurs économiques et sociaux qui doivent s'adapter à un environnement incertain qui dicte la stratégie à suivre sans besoin particulier de débats.
Son principal contradicteur est un certain Dewey qui pense que la solution est dans l'intelligence collective, une intelligence qui provient de l'expérimentation. Le but n'est pas suprême, le sujet essentiel c'est la survie de chacun (et non d'un supra entité à préserver). L'intelligence n'est pas supérieure, c'est la connaissance singulière que chacun développe en communauté dans son environnement particulier. Un environnement qui est source d'opportunités mais aussi de contraintes qu'il faut prendre en compte pour que chacun réalise son potentiel dans sa vie malgré des capacités inégales. Les travaux de Darwin lui permettent de donner un sens nouveau à l'adaptation et à la réadaptation de l'espèce humaine à son nouvel environnement industriel des années 30. Il adopte un point de vue biologique pour appréhender les travaux de Darwin, ce qui l'amène à considérer l'adaptation en termes d'interactions d'un organisme vivant avec son environnement, d'actions subies (undergoing) et d'actions faites. Il perçoit donc l'individu comme étant en interaction constante avec son environnement aussi bien la société que l'environnement et son évolution comme le fruit de ces échanges. Cette évolution sous contraintes sociales et économiques ferait de lui un socio libéral dans le monde d'aujourd'hui. En effet, selon Dewey, la démocratie signifie, d'une part que chaque individu assume les droits et les devoirs relatifs au contrôle des affaires sociales, et d'autre part que soient éliminées les dispositions en matière de statuts, de naissance de richesse, de sexe, etc. qui limitent les possibilités des individus d'accéder au plein développement d'eux-mêmes dans leur environnement.
Leurs conceptions de l'individualisme les amènent concevoir des façons d'être au monde différentes
Le néolibéralisme de Lippmann a été pensé à partir d'une représentation mentale de l'individu bien précise, l'individu est : « comme un atome », il est une unité déjà faite (ready-made) et isolée qui précède la société et ses interactions ». Ce néolibéralisme peut être caractérisé comme promouvant un individualisme atomiste. Cette représentation de l'individualisme amène à penser les échanges entre les individus en terme de concurrence pour les ressources de leur environnement commun.
Pour penser un nouveau libéralisme Dewey découvre à partir de la biologie une autre représentation mentale de l'individu : l'individu, comme tout organisme vivant, est tout au long de son existence, le produit des relations passives et actives qu'il entretient avec un environnement (humain et naturel) et au sein de différentes formes d'associations. Le nouveau libéralisme de Dewey peut être donc caractérisé comme promouvant un individualisme relationnel. Cette représentation de l'individualisme amène à penser les interactions sous le prisme de relations bénéfiques dans un environnement partagé avec d'autres êtres vivants.
Depuis l'époque de Dewey, c'est-à-dire depuis la première moitié du XXème siècle, les connaissances et notre compréhension de l'évolution du monde vivant ont progressé et confirment la démarche de Dewey. On a découvert que l'évolution est à la fois le résultat de relations de compétition et de coopération et que ces dernières jouent un rôle de plus en plus important en fonction de la complexité croissante des organismes vivants. Si nous voulons continuer à approfondir la démarche naturaliste de Dewey pour repenser le libéralisme et l'individualisme, il nous faut intégrer les nouvelles connaissances du monde vivant qui sont actuellement disponibles et notamment les processus de coopération et d'entraide.
Depuis quelques années, de nombreux travaux de recherche en biologie, mais aussi en éthologie, en anthropologie, en neurosciences révèlent que la coopération est un principe important de l'évolution et la construction du monde vivant, c'est-à-dire dans les processus d'individualisation des organismes vivants. Deux livres publiés en 2017 ont rendu compte d'une partie de ces recherches et ont essayé d'en retirer des enseignements pour l'organisation des sociétés: « L'entraide, l'autre loi de la jungle » des ingénieurs agronomes Pablo Servigne et Gauthier Chapelle, et « Jamais Seul, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations », du microbiologiste Marc-André Selosse.
Dans son livre "La vie secrète des arbres" Peter Wohlleben explique pourquoi et comment les arbres coopèrent entre eux par leur réseau racinaire et leur michorhize (association symbiotique entre des champignons et des racines d'arbres). Au sein d'une même espèce et d'un même peuplement, ils échangent des éléments nutritifs notamment avec les arbres malades et les « parents arbres » veillent à la bonne santé de leurs rejetons. Ils s'échangent aussi des informations sur les insectes environnants ou sur la sécheresse du sol. Les arbres coopèrent aussi à partir d'un langage olfactif. Par exemple les acacias de la savane africaine mettent en place des stratégies collectives de défense.
Dans l'histoire de l'évolution, la coopération a été une source infinie d'innovations et le principal processus d'innovation est la symbiose : « se transformer au contact des autres ». Deux organismes peuvent fusionner pour former un nouvel être : exemples ci-dessus du lichen et des coraux. On a rappelé précédemment la symbiose microbienne qui a permis la création de cellules à noyau (animaux, plantes, champignons), la création des algues et des plantes grâce à l'incorporation de cyanobactéries par des cellules eucaryotes (ayant un noyau) mais on peut aussi citer l'émergence des mammifères placentaires grâce à un virus permettant la formation de syncytium (cellule à plusieurs noyaux). « La symbiose constituerait la plus grande source d'innovation de l'évolution. En tant qu'humain nous sommes en symbiogénèse avec nos bactéries (le microbiote), ensemble nous formons un organisme unique, nommé un holobiote, dont l'une des parties ne peut pas vivre sans l'autre. Il est remarquable de constater que les changements dans le génome de cette association peuvent provenir soit de l'hôte, soit du microbiote »". Notre capacité d'adaptation est en partie liée aux bactéries et aux virus qui nous habitent.
Inclure les vies humaines dans les grands enjeux de l'écologie
Pourquoi les scientifiques d'aujourd'hui n'ont pas vu plus tôt la coopération comme force principale dans le monde vivant ? La principale explication de cet aveuglement doit être imputée à la vision du monde et au dualisme cartésien des philosophes et scientifiques des Lumières et de leurs adeptes qui ont été imprégnés par une image d'une impitoyable nature, « rouge de dents et de griffes » et dont il fallait s'extraire pour pouvoir fonder une société. Pour eux on ne pouvait le faire que grâce à notre pensée, à notre esprit, à notre raison. Il fallait fuir la nature ou la maîtriser.
Pour fonder ses réflexions anthropologiques à partir de l'écologie, des sciences du vivant, Flahault s'inspire des travaux du philosophe Baruch Spinoza (1632 - 1677), qui est un des rares auteurs qui n'ont pas pensé le désir comme désir de quelque objet, mais plus fondamentalement comme désir d'exister. Il nous invite à reconsidérer ce que nous appelons notre intériorité: dans notre culture occidentale nous avons été habitués « à concevoir notre intériorité comme une substance auto-existante dont l'activité fondamentale consiste à penser et à connaître, et non à se maintenir en vie ».
Nous commençons à savoir aujourd'hui ce que le paradigme de l'écologie implique. Nous voyons bien que nous dépendons de la nourriture que nous mangeons, de l'air que nous respirons, l'alternance du jour et de la nuit. Il nous faut intégrer et assumer le fait que nous dépendons de toutes sortes d'aléas qui ne dépendent pas de nous. On croyait pouvoir maîtriser et voilà qu'il nous "faut faire avec". L'humain est lui aussi soumis à la propension à vivre qui anime tous les vivants et aux contraintes de son environnement. Il est urgent d'abandonner notre conception occidentale de l'individu : un être autonome, auto-existant, indépendant. En concevant le sujet humain comme un être relationnel, qui déploie son désir d'exister en étant affecté par ce qui l'entoure.
Cette anthropologie générale à l'âge de l'écologie que nous propose Flahault conduit à nous interroger sur le concept même d'individu puisque vivre est une activité qui implique d'interagir avec un milieu de vie. À cet égard, la distinction entre soi et non-soi n'a plus guère de sens, c'est pourquoi des biologistes en sont venus à penser que le concept d'individu est inadéquat, ou au moins insuffisant pour rendre compte du vivant. D'une écologie restreinte à la vie biologique, à la biodiversité, nous pouvons et nous devons passer à une écologie généralisée qui inclue les humains dans les grands enjeux de l'écologie.
Repenser nos relations
Cynthia Fleuri nous invite à repenser les liens qui unissent les sociétés humaines et la nature, à toutes les échelles. Dans "L'exigence de la réconciliation Biodiversité et société" Cynthia Fleury et Anne-Caroline Prévot-Julliard donnent la parole aux différents acteurs de la biodiversité, socio-économiques et politiques, publics et privés, scientifiques et citoyens. Ils analysent leur relation à la biodiversité au quotidien, les difficultés qu'ils rencontrent dans le dialogue social, mais aussi les synergies qui peuvent se construire. Leur but ? Poser les jalons d'un nouveau contrat social fondé sur une approche capacitaire des services écosystémiques, qui peut participer de la réconciliation entre biodiversité et société.
Pour Baptiste Morizot, cette crise s’explique en bonne partie par notre manière de nous rapporter à l’espace que nous occupons, ainsi qu’à notre manière de nous mettre en relation avec le vivant autour de nous – humains et non humains. Le problème de notre crise écologique systémique, s’il veut être compris dans sa dimension la plus structurelle, est un problème d’habitat. C’est notre manière d’habiter qui est en crise. Et notamment par son aveuglement constitutif au fait qu’habiter, c’est toujours cohabiter, parmi d’autres formes de vie, parce que l’habitat d’un vivant n’est que le tissage des autres vivants. Penser la (co)habitation, en d’autres mots, c’est penser la relation qui nous unit à nos voisins. Comprendre et intégrer les interdépendances. Entrer dans la reliance avec ce qui nous entoure.
Combattre l’antisémitisme par les imaginaires
L’Esprit du temps (Grasset, 1962) est un livre majeur de Edgar Morin. Un des premiers à avoir perçu une « révolution culturelle » profonde au milieu du xxe siècle dans les pays occidentaux, une mutation dans les pratiques et les représentations collectives. Elles restent, aujourd’hui encore, les nôtres dans le contexte de sociétés de marché dérégulées, ayant connu une accélération et une expansion illimitées. L’émergence de cette révolution dans les mœurs induisant des modes de faire communs, des manières de s’intéresser à soi inédites tient à la naissance du temps libre ouvrant sur une consommation des loisirs ; elle tient encore à des modes de communication (presse, télévision, cinéma) qui alimentent et diffusent comme jamais auparavant modèles et idéaux.
L’invention d’un « temps pour soi » va promouvoir en effet les pratiques de bien-être et de bonheur individuelles, la construction d’un univers médiatique va offrir les références imaginaires dont ces pratiques « individualistes » tirent leur légitimité. Une vie nouvelle faite de centration de l’individu sur lui-même s’affirme, toujours plus forte. Une culture nouvelle faite d’hédonisme et d’« autoconsommation » personnelle se développe, et s’intensifie jusqu’à devenir omniprésente. Valeurs et individus ont changé, se sont transformés, bouleversant leur vision d’eux-mêmes, leur vision du monde et du temps : ascendance de l’intime, focalisation sur le présent, absolutisation du loisir et du jeu, triomphe d’un style de vie centré sur le sujet.
L’individualisme contemporain s’impose en ce milieu du siècle capté par l’enjeu de la vie personnelle et par la quête d’autoréalisation. Avec la valorisation du présent, c’est encore la difficulté d’adhérer aux vieilles transcendances, c’est la volonté de rabattre l’attente du demain à l’exigence du maintenant, c’est provoquer un immense déplacement où tout « au-delà » perd en force de conviction.
D’où les conséquences successives sur les visions du politique, de la religion, du tragique : l’ailleurs, la promesse, l’attente ne se mesurant qu’à l’aune d’une réponse immédiate, la transcendance se réduisant à l’immanence.
Selon Edgar Morin, on ne peut combattre l'antisémitisme qu’en promouvant un grand dessein. On en revient à la nécessité d’une nouvelle pensée fondatrice, d’une nouvelle voie d’avenir, économique, sociale, écologique, et d’une politique qui comporterait la réforme de l’Etat.
Il est signataire du manifeste des engagés "Nous voulons mettre sur pied une démocratie régénérée pour freiner les postures autoritaires susceptibles de porter atteinte à nos libertés. Nous voulons proposer une alternative citoyenne aux simplismes, aux populismes et aux extrémismes qui gangrènent notre démocratie. Nous voulons lutter contre tout radicalisme et tout repli identitaire. Nous voulons construire une société ouverte, apaisée, créative et inclusive. Une société où demain sera plus beau qu’aujourd’hui. Où chacun vivra mieux et aura l’opportunité de devenir ce qu’il souhaite".
La fresque des imaginaires permet de se projeter dans des modes de vie futures désirables
En travaillant sur la base des imaginaires écologiques issus des différentes relations que chacun de nous peut entretenir avec la nature nous permettons à chacun de trouver la motivation de prendre soin de soi, des autres et de la nature.
L’imaginaire multicentrique, qui est aussi appelé pluricentrique pour souligner que chacun intègre le point de vue des autres dans la recherche d’un intérêt mutuel, est celui de la régénération. La régénération c’est prendre soin de soi, des autres et de la nature. Sans exclusion en intégrant tous les êtres vivants d’un territoire. En savoir plus
Elle est thématique pour s’adapter à des enjeux spécifiques avec des planches d’inspiration illustrées et l’intervention d’artistes. Par exemple : habiter sur terre en 2050, manger en 2050, s’habiller en 2050….
Le déroulé :
Au début de l’atelier les animateurs présentent les 4 relations humain-nature et les imaginaires correspondants. Ces imaginaires sont illustrés avec des marques dans plusieurs secteurs d’activités et différents territoires pour mieux se projeter dans l’avenir de son équipe, sa marque et ses produits ou services.
Ensuite les participants sont invités à réfléchir à ce qui est vraiment important pour eux, à ce qui est fondamental dans leurs relations à eux même, aux autres et à la nature sur cette thématique.
Sur cette base les participants réunis en équipes, imaginent comment ils souhaiteraient habiter, manger, boire, s’habiller, voyager en 2050 en réalisant des collages d’images à partir de magazines.
Les collages partagés en fin d’atelier sont autant de façons de se projeter dans le futur, en intelligence collective, avec toute la richesse des différentes perceptions de chacun.
En savoir plus : https://noussommesvivants.co/la-fresque-des-imaginaires/
Présentation de la Fresque des imaginaires #noussommesvivan…