Résumé
Pour susciter l'adhésion de tous l'écologie ne doit plus apparaître systématiquement comme contraignante. Le discours écologiste accorde une grande place aux notions de responsabilité, d’autonomie, de précaution, qui s’accordent mal avec des comportements consuméristes. La conception quantitative du bien-être se conjugue mal avec une problématique d’économie des ressources, de recyclage, de traçabilité des choix et des décisions.
L'écologie populaire propose un mode de vie à la fois responsable et désirable ancré dans le quotidien des Français sur les domaines prioritaires pour eux comme l'alimentation, l'éducation, les services publics…. Au coeur de l’écologie populaire, la prise de conscience que prendre soin de la nature c’est prendre soin de soi et des autres. Le prendre soin c'est l'opposé de la prédation, c'est à dire l'exploitation des ressources naturelles c'est la régénération. Ainsi les enjeux environnementaux, sociaux et démocratiques sont intrinsèquement liés.
L'écologie doit se diffuser des populations les plus aisées qui en partagent les valeurs, vers les classes moyennes qui perçoivent un recul de leur pouvoir de vivre, sans oublier les plus vulnérables, ceux qui n'ont pas les moyens de vivre en accord avec leurs valeurs.
C'est vers les entreprises que les citoyens se tournent pour faire progresser l'écologie avec des alternatives de consommation accessibles. C'est une opportunité d'innover avec des produits et services à impact moindre, voire issus de pratiques régénératives qui contribuent à la société comme à la nature.
Points principaux
✔ L'écologie populaire est un concept issu de l'écologie politique en lutte contre la prédation du vivant. Elle peut guider les actions des entreprises comme des consultants dans son application concrète.
✔ Elle couvre les enjeux environnementaux et sociaux, avec un volet économique par l'innovation. En soulignant les injustices qui touchent les plus vulnérables mais nous affectent tous.
✔ Le concept de " bien vivre tous ensemble sur terre, sans exclusion" permet de passer de la lutte CONTRE la prédation pour définir une vision qui guide nos actions POUR les Français. C'est la piste de la régénération du vivant.
✔ Un recentrage sur un socle d'enjeux qui concernent les Français dans leur vie quotidienne, en particulier l'alimentation, la santé, les services publics et l'éducation. Ce qui permet de redevenir populaire en adressant ce qui est populaire.
✔ Avec l'écologie populaire, il s'agit de poser une vision de la société écologique future en se basant sur des valeurs communes. C'est une écologie du soin, du familier, du « moins mais mieux», du local.
✔ L’écologie populaire est un vecteur d’innovation sociale qui remodèle les liens sociaux et développe de nouveaux services solidaires. Et d'innovations qui contribuent à la biodiversité par exemple en reliant la santé des sols (grâce à sa biodiversité) et la santé humaine dans des produits à acheter.
✔ Au delà des classes populaires les plus vulnérables, une ouverture sur les classes moyennes qui se sentent elles aussi vulnérables dans une société qui se délite.
✔ Vers un changement de modèle d'affaires. 79% des Français pensent que les entreprises ne doivent plus chercher la croissance économique à tout prix : un changement de paradigme qui montre que la croissance n’est plus vue comme le totem intouchable qu’il était encore il y a quelques années.
✔ Un nouvelle comptabilité. La régénération repose sur la logique de l'économie de la mutualité qui postule que la nature est un capital qui doit être placé au même niveau que le capital financier. Il en est de même pour le capital santé.
L'écologie populaire est donc une piste à suivre pour les entreprises engagées dans une démarche d'impact afin de mobiliser leurs parties prenantes : leurs collaborateurs, leurs fournisseurs et leurs clients. Et une piste d'innovation avec des produits et services qui contribuent au bien vivre tous ensemble. Une boussole pour chacun de nous pour actions à engager dans les mois à venir....
Prédation vs. Régénération
Puisque le système économique actuel, focalisé sur les profits dans une logique de concurrence international, est basé sur une double prédation, appropriation gratuite des ressources naturelles et exploitation du travail à bas coûts, alors lutter contre l’écocide suppose à la fois de respecter les limites planétaires et les droits des travailleurs. Tout autant que lutter contre les inégalités. Les personnes les plus vulnérables étant les plus exploitées au travail et les plus susceptibles de subir les effets du dérèglement climatique et des pollutions (des sols, de l’air, du bruit, de l’eau et des émissions industrielles) .
La protection de la nature comme l'âge de la retraite sont des sujets politiques majeurs. "Tout est lié " avertit Christine Mahy, qui plaide pour inscrire la transversalité au cœur des priorités politiques et de nos actions collectives. Dans les milieux politiques on parle de convergence des luttes pour concilier transition écologique et justice sociale.
Dans un état d’esprit similaire, l'écoféminisme est un courant philosophique, éthique et politique né de la conjonction des pensées féministes et écologistes. Concrètement, la lecture écoféministe considère que la violence qui s’exerce sur les femmes (exploitation économique, violences sexistes…) comme celle qui est opérée sur le vivant (exploitation des ressources, destruction des terres, etc.) est une seule et même oppression.
Toutes fois, si le combat contre la prédation est claire - lutter contre toutes les formes de surexploitation - comment faire advenir son comportement opposé, la régénération - c'est à dire le prendre soin du vivant sous toutes ses formes ? Il commence tout juste à percer dans la société encapsulé dans le concept de " bien vivre tous ensemble sur terre, sans exclusion".
Vers un mieux vivre
L'OCDE a développé l’indicateur du vivre mieux pour comparer la qualité de vie dans les différents pays de façon plus pertinente que le seul PIB. L’indicateur, également connu sous le nom anglais Better life index, ou Better Life ODD, propose d’évaluer les pays selon 11 critères de la vie quotidienne. Parmi les thèmes évalués se trouvent : le niveau de revenu ; le logement ; l’emploi la santé ; la sécurité ; la vie en communauté ; la gouvernance ; l’éducation ; l’environnement ; le sentiment de satisfaction personnelle ; l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
L’Organisation de coopération et de développement économiques a crée le concept en 2011 dans le cadre de l’initiative du vivre mieux. Presque un exploit dans le système économique actuel ou tout se chiffre, des coûts de la sécurité sociale à la dette écologique, au nom d'un accroissement de la production et de la consommation, et au détriment de l'attention à porter à la qualité de vie dans notre environnement proche, que ce soit au travail, chez soi, dans sa ville, ou plus largement sur terre - pour les non humains.
Le concept de" qualité de vie au travail", qui date des années 50, s'est développé en parallèle de la dénonciation du taylorisme qui entraîne - monotonie, déqualification, sentiment d’aliénation - pour non seulement dénoncer mais améliorer le quotidien des salariés. Dans les années 1960, les chercheurs américains Abraham Maslow et Douglas McGregor définissent la QVT : intégrité physique, psychique, développement du dialogue social, équilibre entre vie au travail et vie hors du travail . Il faut attendre 2013 pour qu'en France la QVT intègre l’accord national interprofessionnel en étant définie comme - les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci déterminent la perception de la qualité de vie au travail qui en résulte". Source : Force Ouvrière
Le concept de"société du bien vivre avec la nature" est encore plus récent. Dans son livre Le buen vivir : pour imaginer d’autres mondes, Alberto Acosta Espinosa (es) en 2015 , il pose les bases d’une relation harmonieuse entre l’homme et la nature, en rupture avec la dégradation engendrée par le modèle économique fondé sur la consommation et la croissance. Il développe une démocratie d’un type nouveau qui, en plus de prendre en compte les générations futures, intègre des segments historiquement exclus de la population : les femmes, les immigrés, les habitants des quartiers populaires… ». Et il faudra attendre 2021 pour que les enjeux environnementaux soient intégrés à des propositions sociales par les syndicats et la société civile réunis avec le pacte du pouvoir de vivre et ses 90 propositions pour un nouveau modèle de société écologique, social et démocratique. Source CFDT
Ce "bien vivre tous ensemble sur terre sans exclusion" c'est l'opposé de la prédation, c'est la régénération. L'approche régénérative vise le bien vivre dans une nouvelle relation à soi, aux autres, et à la nature. Et la bonne nouvelle c'est que les habitants de la terre que nous sommes peuvent y contribuer.
Une approche forcement responsable dans le cadre des limites planétaires, et la réductions des impact mais qui place le vivant comme objet ultime d'attention pour que toute action engagée lui contribue in finé. C'est la logique du prendre soin pour développer les capacités uniques du vivant (humain -social et/ou environnement - nature) à atteindre son plein potentiel dans son environnement. Ce qui passe par une prospérité retrouvée grâce à l'action régénérative collective afin de créer plus de richesses que nous en détruisons pour subvenir à nos besoins essentiels sur un territoire.
La régénération repose sur la logique de l'économie de la mutualité qui postule que la nature est un capital qui doit être placé au même niveau que le capital financier. Il en est de même pour le capital santé. Prendre soin de notre capital santé permet de vivre en bonne santé plus longtemps. Ou des ressources humaines dans une entreprise qui sont finalement sa principale richesse. Si d'un coté l'exploitation des ressources naturelles et humaines est réduite au minimum, faire fructifier les capitaux essentiels à la vie, permet de partager les richesses ainsi générées dans une nouvelle forme d'abondance, de façon juste et équitable. L'économie régénérative repose sur l'économie de la mutualité avec des racines dans l'Economie Sociale et Solidaire.
L'écologie populaire
Avec l'écologie populaire, il s'agit de poser une vision de la société écologique future en se basant sur des valeurs communes. Cette vision du futur c'est le fruit d'une écologie populaire.
L'écologie populaire tisse du lien entre tous plutôt que d'accentuer la compétition et le chacun pour soi. Elle permet de se projeter dans un horizon commun désirable. L'écologie populaire de Manon DERVIN
L'écologie populaire (Flipo, 2021) se structure autour d'une « écologie située et pratique qui repose sur des valeurs puisant dans les cultures populaires et les solidarités relationnelles » (Faburel et al., 2021, p. 127). Aux racines de l’écologie populaire Par Denis Bocquet
L'imaginaire écologique, fondamentalement « populaire », c'est une écologie du soin, du familier, du « moins mais mieux», du local. Une écologie tournée vers son environnement proche, vers une manière d'habiter unique et relationnelle. Une écologie parfois de la débrouille, mais également du territoire, ancrée dans son quartier ou dans son village. Theodore Tallent
Cela se manifeste également par une forte préoccupation économique, dont ces citoyens ne peuvent s'éloigner : aussi bien pour avoir un emploi digne que pour vivre dignement. "Face aux enjeux sociaux d’inégalités, de santé mentale, d’écologie ou de réduction d’impact, qui sont énormes, on ne peut pas encourager au sein des entreprises seulement les innovations qui apportent (uniquement) de la rentabilité". Julia Faure.
L’écologie populaire est un vecteur d’innovation sociale qui remodèle les liens sociaux et développe de nouveaux services solidaires. Et d'innovations qui contribuent à la biodiversité par exemple en reliant la santé des sols (grâce à sa biodiversité) et la santé humaine. Il ne s'agit pas de promouvoir une croissance verte alimentée par des innovations technologiques « patriotes » qui ne prennent pas en compte l'ensemble des impacts sociaux et environnementaux sur le court et long terme. Mais bien de mesurer la pertinence de ces alternatives de consommation sous le prisme de leur contribution à la qualité de vie dans un territoire. Des territoires plus attractifs pour des habitants qui aspirent à vivre en communauté (avec le service public nécessaire) au contact de la nature.
Un narratif populaire
La transition écologique, ce n’est pas juste des contraintes économiques et financières supplémentaires, c’est surtout le « moyen d’atteindre une société plus saine, plus heureuse, avec des emplois de qualité mais aussi l’opportunité d’une indépendance énergétique retrouvée et d’une souveraineté industrielle et agricole regagnée », souligne Théodore Tallent dans sa note Backlash écologique : quel discours pour rassembler autour de la transition. Pour en rendre compte, il est nécessaire d’engager un « narratif de transformation sociétale », estime-t-il dans Youmatter.
Pas de transition écologique sans justice sociale. La transition doit être juste pour les gens et les territoires. Cela doit d’abord guider l’action. La transition est « juste » que si tout un chacun contribue à la hauteur de sa responsabilité et de ses capacités. Cela signifie qu’il faudra mettre à contribution les acteurs au plus fort impact carbone (grandes entreprises, classes supérieures, etc.) tout en évoquant une mobilisation universelle de la société.
Mais aussi « structurer un discours sur le fond », autour de la question des coûts et de la justice, souligne Théodore Tallent. Il insiste notamment sur le fait d’évoquer les bénéfices directs de la transition écologique, en termes d’emplois, de baisse de certains coûts, d’amélioration de la santé…mais aussi de montrer que les efforts sont répartis en fonction de la responsabilité et des capacités des unes et des autres. (ex : on sait aujourd’hui que les plus riches sont aussi les plus émetteurs de CO2).
Dans l’entreprise, ajoute t'il dans Youmatter. cette transition juste est essentielle pour embarquer l’ensemble des équipes dans la transformation durable de l’entreprise. Cela passe par l’explication des apports de la démarche de responsabilité sociale en termes de bénéfices sur les conditions de travail, l’environnement, preuves à l’appui…Mais aussi plus largement par un travail sur les questions d’égalité de traitement et de rémunération, par exemple en réduisant les écarts de salaires, en mettant en place un salaire décent pour toute la chaîne de valeur ou en intégrant des critères RSE dans le variable des dirigeants et managers ou dans l’intéressement des salariés. Là encore, on peut tirer partie des obligations réglementaires de la CSRD pour mettre en exergue et expliquer quels sont les risques du changement climatique ou de l’effondrement de la biodiversité sur l’entreprise elle-même.
Au delà des classes populaires
Les inégalités sociales touchent les populations les plus vulnérables (et la France compte 9 millions de pauvres) mais le sentiment d’injustice se développe dans les classes moyennes. Au cœur de la vie de ces Français, la ségrégation résidentielle, et surtout scolaire, est choisie par les plus aisés, subie par les autres, y compris maintenant par les classe moyennes "déclassées socialement" faute au recul de l'état protecteur.
Selon une étude de l'institut Montaigne, ces concitoyens ne bénéficieraient pas autant que les autres - plus précaires comme plus aisés - de l’action et des aides publiques, subiraient en permanence les nombreux effets de seuil fiscaux et ainsi de plein fouet les potentielles baisses de pouvoir d’achat. Guettés par un risque de déclassement social devenu immuable, ils seraient devenus les contributeurs nets d’un système et d’une société française qui ne les soutiendraient plus.
Difficile de savoir dans quelle mesure et dans quel sens ce ressenti oriente les comportements électoraux. Mais il caractérise une partie de l’électorat, notamment de ceux qui donnent leur voix au Rassemblement national (RN). « Durant mon enquête, le sentiment d’injustice était très présent » expose Félicien Faury, auteur de Des électeurs ordinaires. Enquête sur la normalisation de l’extrême droite. Des préoccupations qui, selon son analyse menée dans le sud-est de la France, portent « principalement sur les questions fiscales, résidentielles et scolaires », alimentées par l’impression que « tout un ensemble de ressources – des environnements résidentiels paisibles, des services publics de qualité, des écoles de bon niveau… – sont devenues rares, avec une vive compétition entre groupes sociaux pour y avoir accès ».
Le politiste évoque l’idée d’un « entre-soi raté » chez beaucoup d’électeurs RN, pris entre une « pression par le haut » des plus aisés et une « pression par le bas des plus modestes ». « Beaucoup ont l’impression que “les quartiers” les “rattrapent” », dans leur environnement résidentiel et scolaire. « Ils souhaiteraient pouvoir habiter ailleurs et s’en éloigner, mais ils n’en ont pas toujours les moyens financiers. Leurs ressources sociales ne sont pas à la hauteur de leurs aspirations ségrégatives », explique le chercheur. Cela « crée beaucoup de frustration vis-à-vis des autres groupes sociaux qui vont, eux, bien choisir les quartiers où ils habitent ». Source
Il est bien établi que le coût de l’inaction est nettement plus élevé que celui de la transition, qu’il pèsera plus sur les pauvres que sur les milieux aisés et que ce sont les générations futures qui paieront nos refus de modifier nos comportements. Mais les classes moyennes ont peut être un rôle facilitant à jouer dans la transition écologique à court terme.
Ces classes moyennes peuvent aussi être les bénéficiaires des innovations sociales, environnementales. C'est en tous cas des attentes qui se diffusent des classes les moins aisées vers les classes moyennes.
Les classes moyennes ont le revenu suffisant pour acheter bio et local, accéder à la voiture électrique pour remplacer une voiture thermique, prendre des vacances en France en louant un logement et en allant au restaurant en famille, ... Ils découvrent aussi les achats de vêtements en seconde main, les devices numériques reconditionnés. Comme les moins aisés, ils font maintenant réparer leur électroménager et repriser leurs chaussettes. Comme tous les Français ils ne bénéficient plus des tarifs bloqués d'EDF et ils ont passé au crible les opérateurs d'électricité et de gaz.
Des entreprises populaires ?
L’Agence de la Transition Ecologique et Greenflex viennent de publier la 20ème édition de leur baromètre sur la consommation responsable.Novethic
Une majorité de citoyens constatent que des solutions de consommation responsable se sont développées depuis 10 ans, notamment la seconde main, le partage ou la location de biens et services ou encore la réparation. Si les Français sont encore réticents à transformer certains aspects de leur consommation (notamment l’usage de la voiture ou la consommation de viande), beaucoup adoptent donc de nouveaux réflexes. Deux tiers des citoyens disent ainsi se tourner vers des options plus engagées, ou faire leurs choix de consommation responsable en fonction des modes de production ou pour rémunérer de manière plus juste les producteurs. Et près de 80% d’entre eux disent que le fait de voir d’autres consommateurs changer leurs habitudes les incite à faire de même.
Les consommateurs somment les marques de transformer leurs modèles d’affaires pour intégrer des critères de durabilité sur l’ensemble de leur chaîne de valeur”, explique ainsi Laure Blondel. 79% d’entre eux pensent même que les entreprises ne doivent plus chercher la croissance économique à tout prix : un changement de paradigme qui montre que la croissance n’est plus vue comme le totem intouchable qu’il était encore il y a quelques années. Pourtant, tempère Laure Blondel, “même si c’est une attente de plus en plus pressante de la société, force est de constater que (trop) peu d’entreprises se sont posé ce cadre de façon volontaire.”
Résultat, les Français jugent les progrès de la transition écologique trop lents : moins d’un Français sur deux estime que le respect de la nature a progressé ces dernières années, et les chiffres sont à peine meilleurs pour la lutte contre la pollution ou la prise en compte de la crise climatique.
Face à cette relative inertie du système économique, 80% des Français pensent que l’Etat et les pouvoirs publics devraient agir pour contraindre plus les entreprises et les acteurs privés. “Trois Français sur quatre considèrent que l’Etat devrait interdire la publicité pour les produits les plus néfastes”, explique par exemple Renaud Fossard, co-fondateur et directeur général de Communication et Démocratie sur LinkedIn. Un constat qui tranche avec le discours de beaucoup d’acteurs politiques et économiques, qui réclament au contraire la simplification et l’allègement des contraintes pour les entreprises.
Conclusion :
L'écologie populaire sous le prisme de l'approche régénérative mobilise autour du vivre tous ensemble sur terre. L'écologie populaire peut être cette voie de rassemblement de différentes catégories sociales en mal de Liberté, d'Égalité et de Fraternité. Et pas seulement dans la parenthèse des Jeux Olympiques.
Vers l'écologie populaire...quels levier pour réussir ?
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