4 imaginaires de noel à partager en famille
Difficile de ne pas s’inquiéter quand on entend parler de changements climatiques, de feux de forêts, de sécheresse, de fonte de glaciers ou d’autres dérèglements de la nature. Mais comment parler d’environnement à votre tout-petit sans lui faire peur? Voila quelques témoignages collectés par nature et grandir
Comme plusieurs parents, Bouchra Taïbi se demande dans quel monde vivra son enfant, Emile Omar, 4 ans. « Quel sera l’impact des changements climatiques sur les populations? Je pense aussi aux enfants de mon fils, s’il en a. Quand ils grandiront, restera-t-il encore des espaces verts, des forêts? » Cependant, elle fait attention à ne pas transmettre ses craintes à son fils. « C’est important pour moi de le sensibiliser à la protection de l’environnement. Mais je veux que ce soit quelque chose de positif pour lui. Il est trop petit pour porter sur ses épaules le poids de sauver la planète. »
Pour éduquer un enfant à l’importance de préserver l’environnement, le contact avec la nature est d’ailleurs essentiel. « L’idée, c’est de lui permettre de développer une connexion et un lien affectif avec le monde vivant, explique Barbara Bader, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des sciences et développement durable. En fréquentant souvent la nature, il apprendra à l’aimer et il aura envie, plus tard, de la protéger. Un jeune enfant a une capacité d’émerveillement et une curiosité naturelle. Les insectes, les arbres, les plantes, les oiseaux, c’est beau, c’est intrigant, c’est vivant. »
C’est possible aussi sans sortir de la ville. « Jouer dehors, marcher, se promener à vélo ou faire un pique-nique au parc sont autant de façons de se rapprocher de la nature, pourvu qu’il y ait des arbres », ajoute Barbara Bader.
Faire un potager ou faire pousser des fines herbes dans des pots est un autre moyen de favoriser l’attachement à la nature. « Nous faisons pousser des haricots, des carottes, des tomates, des concombres, des cerises de terre et même des kiwis, énumère Éric Bazinet, papa de Maëlie, 6 ans, Léamée, 4 ans, et Alexim, 1 an. Ça fait réaliser aux enfants que les fruits et les légumes viennent de la terre, des arbres ou des plantes. Et ils adorent les ramasser! »
Les livres représentent des outils puissants pour transmettre ces messages de manière ludique et accessible aux enfants.
-) Voici une sélection de 4 livres de noel classés en fonction des 4 relations humain-nature et des imaginaires correspondants.
Dans la fresque des imaginaires ils sont illustrés avec des exemples dans plusieurs secteurs d’activités et différents territoires pour mieux se projeter dans l’avenir de son équipe, sa marque et ses produits ou services. Les nouveaux imaginaires de l'écologie moderne.
En effet, cette fresque se structure autour de 4 imaginaires de l’écologie pour nous sortir des imaginaires dystopiques les plus exploités et nous ouvrir des imaginaires utopiques en travaillant sur les différentes relations que chacun de nous peut entretenir à soi, aux autres et à la nature. L’imaginaire multicentrique, qui est aussi appelé pluricentrique pour souligner que chacun intègre le point de vue des autres dans la recherche d’un intérêt mutuel, est celui de la régénération. La régénération c’est prendre soin de soi, des autres et de la nature. Sans exclusion en intégrant tous les êtres vivants d’un territoire. Cette fresque est thématique pour s’adapter à des enjeux spécifiques avec des planches d’inspiration illustrées et l’intervention d’artistes. Par exemple : habiter sur terre en 2050, manger en 2050, s’habiller en 2050…. En savoir plus
Présentation de la Fresque des imaginaires #noussommesvivan…