Les Daft Punk ont pendant des années rempli des salles qui ne connaissaient pas leur visage. C’est sans son casque intégral que Thomas Bangalter, cofondateur de l’ancien duo des Daft Punk, a raconté comment il a vécu l'aventure Daft Punk, protégé par les fameux casques du duo "On a joué à Bercy, mais j'ai rien vu !"... "La visibilité était extrêmement réduite dans les casques, on ne voyait rien", explique-t-il. Ca me fait penser a tous ceux qui vivent aujourd'hui sans se préoccuper du climat, de la biodiversité, de leur retraite, de leur alimentation. J'aimerai qu'un jour le déni de réalité "Daft Punk" trouve une place aux cotés de l'effet "Dunning-Kruger", en bonne place dans la liste des 250 biais cognitifs qui influencent nos comportements. En attendant pour vous éviter l'effet "Daft Punk" j'ai rédigé cette note "Contrer le déni en maitrisant le facteur humain".
L'excellent rapport "dans la tête des éco-anxieux" de la fondation Jean Jaurès nous apprend que les éco anxieux sont au contraire bien conscients des enjeux et sur informés. Certains éco anxieux inscrivent leur comportement dans une mécanique de compensation face à ce qu’ils perçoivent comme un défaut d’engagement collectif et ressentent parfois de la honte de ne pas agir plus. Alors que d'autres sont incapables d'agir parce qu'ils sombrent dans un état dépressif nommé solastalgie qui regroupe les sentiments tels que l’impuissance, la tristesse ou la culpabilité. Leur détresse psychologique est associée à un sentiment d’impuissance.
On peut tous ressentir ces éco-émotions qui vont nous mettre en mouvement pour sortir de l'éco anxiété mais certaines personnes vont là aussi faire l'autruche (en référence au documentaire "mon cerveau fait l'autruche"). La mise en cohérence de ses émotions, pensées et de ses actes est un levier d’action face à la conscientisation des impacts des activités humaines. Vous pouvez lire cette note pour savoir comment développer votre intelligence émotionnelle pour développer votre capacité d'agir (ou celle des autres).
D'autres personnes souffrant aussi d'éco anxiété disent ne pas arriver à se projeter dans le temps ou à se construire un avenir. Leur détresse psychologique est associée à un sentiment d’impuissance. Baptiste Morizot applique le concept de solastalgie au sentiment d’impuissance face aux changements climatiques dans son article « Ce mal du pays sans exil. Les affects du mauvais temps qui vient ».
Les enjeux environnementaux et sociaux nécessitent un effort d'adaptation à des situations nouvelles, c'est à de changer de comportements sans savoir si les nouveaux comportements nous conviendront. Bref de sauter dans l'inconnu, souvent seul sans soutient social. C'est pourquoi se projeter dans le futur à travers des scénarios plus ou moins réalistes peut réduire l'éco anxiété et aussi favorise le changement de modèle mental (note à lire sur le changement de modèle mental en entreprise).
L’imagination c'est se donner la possibilité de regarder les choses comme si elles pouvaient être autres sans se stresser. C'est tout le sens de notre fresque des imaginaires qui invite les participants à répondre à l'appel du vivant en adoptant des modes de vie qui intègrent autant les contraintes écologiques que leurs souhaits de vie future. Au début de l'atelier les participants sont invités à réfléchir à ce qui est vraiment important pour eux, à s'ouvrir aux autres et à prendre conscience que nous vivons tous sur une même planète terre. Découvrir les nouveaux imaginaires de l'écologie au fil de 4 "relations humain - nature" illustrées par des artistes et designers.
La crise écologique est une crise de liens au vivant qui nécessite de (re)interroger le « Grand Partage » (la séparation « Nature-Culture ») qui a commencé en Europe à la Renaissance avec l’émergence de l’individualité. Comment nous situer dans le monde, dans un contexte dont nous faisons partie, mais au centre duquel nous ne sommes pas nécessairement situés, et où nous découvrons la multiplicité des réseaux d’interdépendance qui lient humains et non-humains à la nature ?
Le premier pas pour vivre heureux les yeux grands ouverts c'est peut être de se reconnecter à soi, aux autres et au vivant.
jérémy dumont
Voici 3 idées d'ateliers pour vous reconnecter EN Avril, Mai ou Juin #noussommesvivants
1- Adopter de nouveaux comportements ce n'est pas facile. Pour prendre conscience des facteurs inconscients du changement de comportement avec la fresque du facteur humain, c'est par ici https://lnkd.in/eRKqVtEe
2- Il faut vivre pleinement ses émotions, même au travail. Pour développer son intelligence émotionnelle avec le manège des émotions c'est par ici https://lnkd.in/ev8QxmzJ
3- Comment vivrons nous demain ? Pour se projeter dans un futur ou il fait bon vivre avec la fresque des imaginaires c'est par ici https://lnkd.in/eYmwgFjK
Choisissez votre date ! L'agenda avec l'ensemble des sessions découverte est ici https://lnkd.in/eaEAUjPA #earthday
Ci dessous le plateau de la fresque des imaginaires.