Qu’il est agréable de perdre son temps sur Internet à lire les
sentiments de nos amis les humains ! Mieux que le statut de vos amis
sur Facebook, souvent totalement rasoir (avouons-le …), Twistori
permet de faire défiler les sentiments des utilisateurs de Twitter en
temps réel. Enfin pas tous les sentiments mais les principaux : adore,
déteste, pense, croit, ressent, espère.
Le graphisme du site est très réussi et pour trouver ces tweets, il utilise le moteur de recherche Summize (racheté par Twitter) dont j’avais déjà parlé dans ce post. A quand une version française de Twistori?
Posté par Matthieu
Trouvé sur: www.betaexplore.com/garage
We feel fine, exploration graphique du web des émotions
We feel fine
est un site qui fouille au jour le jour les articles des blogs à
travers le monde à la recherche de phrases commençant par “I feel” ou
“I am feeling”. Puis un programme tente d’identifier un adjectif
correspondant: happy, sad… Sur ces blogs, le programme accède également
à des informations sur l’auteur : d’où il vient, à quelle heure il a
écrit l’article, son age, son sexe, etc. Toutes ces informations
permettent de classer nos sentiments et de les découvrir de manière
très originale et intuitive, dans une sorte de météo des émotions du
Web.
On peut regarder par exemple si les habitants de Buenos Aires sont
heureux aujourd’hui ou si les américains se sentent plus libre à
New-York qu’à San Francisco: bref les possibilités sont illimitées.
Les mises à jour ont lieu toutes les 10 minutes, au rythme d’environ 20000 nouveaux sentiments par jour !
L’interface graphique se compose d’un ensemble de particules
cliquable dont la taille, la couleur, la position, etc. sont
représentatives d’un sentiment particulier pour un individu particulier.
Vous pouvez ensuite organiser ces particules en six mouvements, intitulés : Madness, Murmurs, Montage, Mobs, Metrics et Mounds
C’est à dire en français :
Folie - une représentation éclatée sous forme de particules en mouvement
Murmures - sur le modèle de twistori, dont nous avions déjà parlé ici
Montage - une mosaïque des photographies associées aux émotions présents sur les billets
Foules - cette représentation permet de trier les émotions par lieu, âge, sexe et même météo!
Unités de mesures - les chiffres! Permet de savoir que, par
exemple, aujourd’hui les 30-39 ans ont postés 2,6 fois plus que
d’habitude: totalement inutile mais marrant
Reliefs - exploration des émotions sous forme de monticules
Nous arrivons à notre quatrième réunion sur le thème du
storytelling. La réunion se tiendra mercredi 26 à 18h30 chez pourquoitucours au 8 rue Myrha Paris 18e.
Voici les dates de nos prochains RDV's :
- jeudi 4/12 a 9h30 - mardi 9/12 à 9h30
Des histoires non, une histoire oui.
L’idée de Roland Barthes, selon laquelle le récit est l’une des grandes catégories de la connaissance que nous utilisons pour comprendre et ordonner le monde, s’est imposé dans la politique, le management et la publicité...
Mais les histoires que nous racontent en ce moment les écrivains, les politiques, les patrons d’entreprises, les marketeurs, les publicitaires, les scénaristes d’hollywood, les mères de famille, ne nous font plus rêver alors que la compétition mondialisée nous incite a être hyper performants et que la crise financière et économique dévoile la fragilité des systèmes de contrôle et de protection collectifs.
Et pourtant l’élection de Barack Obama, homme brillant, charismatique, un homme hors du sérail politique, génère une énergie collective qui prouve que le retour du rêve, l'utopie possible, supplante les forces du mal de la financiarisation, du chacun pour soi, des riches encore plus riches et des pauvres toujours plus pauvres, efface huit années de gouvernance républicaine. L'état de dépression global généré par la crise économique et financière semble éradiqué par cet homme, Barak Obama, Nouveau Président des USA, funky
et zen qui bouge les lignes et bouscule les dogmes.
Comme le dit Christian Salmon dans son livre « Storytelling », toutes les classes, tous les groupes humains ont leur récit, et bien souvent des récits sont goûtés en commun par des hommes de cultures différentes, voire opposées : le récit se moque de la mauvaise littérature : international, transhistorique, transculturel, le récit est là comme la vie.
Dans un monde complexe et difficile à appréhender les grandes histoires collectives sont autant de réponses possibles à des visions et des aspirations profondes qui sommeillent en nous, autant de façons possibles de mettre en adéquation notre fort intérieur et nos actes.
C’est aux marques de porter ces histoires.
On attribue aujourd’hui aux marques le pouvoir de doivent proposer des scénarios projectifs que chacun peut suivre pour parvenir à ses fins et réussir sa vie.
Ce n’est plus le chat botté qui nous inspire, c’est ce joueur de foot qui porte des baskets performantes marquées avec un sigle qui signifie Victoire, on se donne rendez vous au Mc Do des Halles là ou avant on parlait de la Fontaine des Innocents.
Les consommateurs sont à la recherche de récits leur permettant de reconstituer des univers cohérents. Concevons la marque comme un récit et les « campagnes » publicitaires comme des « séquences narratives ».
Ne parlons plus de consommateur, mais d’audience. Remplacons les logos par des personnages. Les produits deviennent alors des moyens de réalisation.
Les magasins et les sites Internet sont aisni autant de points de contacts pour rentrer dans ces scénarios proposés.
La culture de la consommation comme la nôtre raconte des histoires à travers les produits, les transports, les loisirs, les vacances, l’intérieur de nos maisons et nous participons au déroulé de cette histoire au quotidien sans pour autant nous en rendre compte : en votant, en utilisant ou en achetant un produit.
Cette histoire collective dépend encore plus de nous qui travaillons dans le marketing, la communication, les médias, et la création…
Commençons tous dès aujourd’hui…en racontant des histoires, sans raconter d'histoires.
"Des histoires qu’on a envie de suivre"
Les individus auront envie de suivre des histoires qui les mettent en haleine, qui les font réagir des histoires porteuses d’informations, qui divertissent, sans être moralisatrice. Ils aiment les histoires qui les emportent plus loin dans l’avenir, qui donnent des points de perspective vers lesquels ils peuvent se diriger et qui font progresser vers le bonheur.
"Racontons une histoire sans raconter d’histoires"
Arrêtons de mentir. Pour obtenir la confiance des personnes qui écoutent l’histoire il est important qu’il y ait une part de vérité et que les parts de fiction soient clairement identifiées comme telles.
L’histoire, pour être entendue, doit être honnête, nous devons être conscient de sa portée et assumer nos responsabilités.
"Une seule et même histoire"
On ne peut plus dissocier l’histoire de la ville, de celle de l’entreprise, de l’histoire de l’entrepreneur, du produit, du consommateur, du citoyen….
Pour cela la marque doit retrouver une identité forte et cohérente qui parle aussi bien aux consommateurs qu’aux collaborateurs de l’entreprise, sans contradictions. Elle doit condenser sans incohérences dans un même récit
tous les éléments constitutifs de l’entreprise : son histoire, la nature des produits qu’elle fabrique, la qualité du service à la clientèle, les relations de travail, le rapport à l’environnement, ses valeurs…
"Une histoire qui reste dans l’histoire"
Les marques peuvent créer leur propre histoire, leur propre réalité.
Mais les marques réussiront le challenge du storytelling lorsqu’elles auront su proposer des scénarios collectifs qui auront une portée au-delà de leurs produits ou entreprise.
La marque peut permettre à un groupement de personnes de progresser, d’avancer ensemble dans une belle histoire commune.
La marque doit évoluer au même rythme qu’eux et se développer au fil de l’évolution de la communauté, au fil de l’histoire de chaque parties prenantes.
Nous avons tous une place dans une longue histoire, une histoire qui continue, dont on ne verra pas la fin et que personne ne maitrise, contrôle et dirige.
"Une histoire qui raconte mon histoire"
Les marques quand elles parlent, racontent des histoires, elles nous captivent, quand ca colle avec les attentes et les visions du monde des individus.
L’histoire devient alors son histoire, notre histoire, l’individu la vit dans sa vie au quotidien. Le héros de l’histoire n’est plus le produit ou la marque, mais "lui".
Et les marques ont aujourd'hui la capacité de récréer une réalité, de modeler sa réalité et de rendre le produit ou la marque essentiels dans son existence.
Le storytelling met en place des engrenages narratifs, suivant lesquels les individus sont conduits à s’identifier à des modèles et à se conformer à des protocoles comme le dit Christian Salmon dans son livre « Storytelling ».
Une histoire « prête à vivre »
Et si nous allions plus loin que tout discours rationnel actuel.
C’est en touchant l’émotionnel que l’individu mémorisera l’expérience et aura envie de la vivre. Les émotions que vont susciter l’histoire vont faire de l’individu partie intégrante de celle-ci, il se sentira concerné et s’identifiera à cette histoire et donc à la marque
Proposons des expériences aspirationnelles, des expériences réussies qu’ils aient envie de vivre et de revivre. Des histoires qui fidélisent alors que le produit est le moyen de vivre au mieux l’expérience.
Les valeurs que va développé l’histoire vont permettre aux individus de se sentir proche de la marque, d’être complice. Les émotions et la raison vont alors se retrouver.
"Une histoire qu'on commence et fini quand on veut"
L'histoire a une vraie valeur si elle permet à chacun, quel que soit son parcours de vivre l’histoire à sa façon, à son rythme.
C’est en décomposant l’histoire en séquences narratives, qui remplacent les « campagnes publicitaires », qu’on permet à chacun de vivre l’histoire à sa façon. C'est aussi en multipliant les points d’entrées, en proposant des cycles qui se répètent dans le temps ou en proposant de multiples points de contacts, qu'on y arrive.
"Une histoire qu’on partage"
La fascination qu’inspire une bonne histoire nous pousse à la répéter.
L’histoire transforme l’individu en storytellers à son tour. Cela crée de la viralité, du bouche-à-oreille.
Cela a lieu lorsque l’individu aura vécu l’expérience et l’aura apprécié, y aura trouvé son intérêt personnel, celui-ci voudra la faire partager à son pour la faire découvrir.
Cela crée du lien.
Les membres de courts circuits suivants travaillent ensemble sur ce thème d'innovation : - Jérôme Barbe, Directeur Artistique, TBWA/EXCEL - David Bourguignon, Directeur du Développement, Masa Group - Janique Laudouar, Chef de Projet, Artank - Alexandre Pasche, Fondateur, Eco&Co - Cyril Dedieu, Consultant, 5eme Gauche - Virginie Breton, Consultante en stratégie de Marque, Argile - Alexandre Rizos, Bloguer - Frédéric Farrugia, Co-Fondateur, You to You - Yoann Gicquel, auteur - Sandrine Clavelly, The Place To Be - Maud Sauvagé, Planneur Stratégique, Adgency - Gill Wildman, Plot agents - Jean-Pascal Debailleul, La Voie des contes, - Frédéric Elalouf, Responsable, Label Ping Pong - Robert Zarader, Equancy - Anne Caroline Paucot, Hyaka - Stéphane Dangel, Consultant en storytelling - Ibrahim Sorel, Président, BDM TV - Jean Yves Le Moine, Créateur et Ingénieur - Pablo Altes, designer numérique - Helge Tenno, Directeur stratégique, Screenplay - Laurence Malenson, Directrice planning stratégique, Rouge - Nicols Mirguet, Chef de projet, Vanksen - Hugues de la Richodière, Directeur éditorial, La Télé des Marques - Djamchid Assadi, Séminariste et auteur du livre "Storytelling et marketing" - Luc Offerlé, journaliste, directeur éditorial, Pressendo
Leaders de ce groupe
: Jérémy Dumont directeur du planning stratégique de pourquoi tu cours
(l'agence des idées), Simon Bachelet (Planneur Stratégique, Mediacom), David Hanau, (Responsable des contenus web, Isobar), François Gomez, marketing-evenementiel.com
La
socio-performance vise la réussite des enjeux collectifs, personnels et
communautaires. Dans un contexte de mondialisation l’aventure humaine
est plus que jamais collective. Ainsi la performance individuelle se
situe de plus en plus dans un contexte de performance collective. Celle
des groupes, des équipes, des communautés de tous ordres : communautés
sociales, politiques, économiques, d’entreprises comme de pays ou
communes, de sociétés ou d’associations et toutes les formes classiques
ou nouvelles de communautés d’enjeu et de devenir.
Les membres de courts circuits suivants ont travaillé ensemble sur ce thème d'innovation :
Roger Nifle (président de l’université de la prospective humaine) Jérémy
Dumont, directeur du planning stratégique et Sophie Demol assitant
planneur stratégique, Pourquoi tu cours (l'agence des idées) Nicolas Marang (crisis manager l‘Oréal) Alain Lefebvre (consultant NTIC) Laurent Ponthou (directeur insight et expérience client, Orange Labs) Serge Perez (président, les Ateliers Corporate) François Marie Pons (auteur du livre «l’innovation à tous les étages »), Daniel Luciani, (directeur général Icom) Laurent Vanexe (stratégie et coordinateur réseau Good action) Laurent Térisse (directeur agence Limite) Olivier Maurel (Danone community) Michel Lévy Provençal (fondateur Zutopik) Yves Michel (éditeur indépendant, éditions Yves Michel) Mathieu Coste (chief chaos officer nearby) Martin duval (Ceo Blue Nove) Isabelle et Thierry Crouzet (Créatrice de Cozop) Florent Niwinsky (agence Elegangz) Laurence Saquer (planneuse stratégique et sociologue) Vincent Berthelot (responsable intranet RH) Céline Ruffet (directrice france, Qype) Anne-Stephanie Pierry (responsable communication, Crédit coopératif) Philippe Noel (planneur stratégique) Francis Cholle (écrivain, « l'intelligence intuitive ») Olivier Zara (écrivain, « management de l’intelligence collective »)
Ceux qui ont des idées et ceux qui en cherchent ont leur
rendez-vous. Depuis 2006, l’agence Pourquoi tu cours ? organise, le
jeudi, des soirées de rencontres interprofessionnelles autour d’un
apéro. Un véritable bouillonnement de créativité.
Filmé lors de les apéros du jeudu de septembre 2007.
Si l’on s’arrête aux termes, Les Apéros du jeudi pourraient fort
bien être classés dans une rubrique « Sortir à Paris ». Ce serait une
grave erreur ! Car ces Apéros ne se résument pas à boire un verre le
jeudi soir. Il s’agit avant tout, pour les organisateurs, de susciter
des rencontres entre des personnes qui vont « dans une même direction
», mais « ne travaillent pas ensemble », dans les domaines du
marketing, de la communication, de la création et des médias.
Sur invitation - après inscription sur le site lesaperosdujeudi.com
-, vous pouvez participer gratuitement au bouillonnement d’idées que
génère la formule. Des « planneurs » à l’écoute
Le concept est né grâce à l’agence Pourquoi tu cours ?, dont le
directeur, Jérémy Dumont, a souhaité réunir des « planneurs
stratégiques ». Les termes peuvent, à première vue, sembler
antinomiques à qui ne vient pas du marketing, mais ils désignent les
intermédiaires entre les responsables de marque et les créatifs.
Chargés d’élaborer et d’exécuter les stratégies de communication, les «
planneurs » se doivent de connaître et de comprendre les tendances, les
besoins et les consommateurs dans toute leur complexité.
C’est donc pour créer cette synergie, et faire émerger les idées,
que Les Apéros du jeudi sont nés : « Nous croyons que les idées sont
partout, dans l’air du temps, dans la vie de chacun », explique Jérémy
Dumont. Un thème fédérateur
Dans la pratique, un sujet est déterminé en amont du rendez-vous.
Une pluralité de professionnels sont réunis : responsables de services
d’études, commerciaux ou marketing, consultants de marques, bloggeurs…
Les thèmes sont différents à chaque rencontre : la gestion de marque en
3D, l’identité et le marketing du luxe, l’innovation dans les médias... Le but de l’interactivité
Dans l’esprit du Web 2.0, l’initiative vise à tisser des liens entre
la créativité, l’intelligence, l’expérience et les questionnements des
membres du réseau social. Exploitée autour d’un même sujet, cette
interactivité prend tout sa dimension. Un jeu est ensuite organisé sur
le thème choisi, brisant ainsi les retenues et les timidités. Devant un
bon verre… gratuit !