Le nouvel homme s'appelle Hubert, pardon :
Über -Über
pour Übersexuel. En effet, il y a peu de temps, la publiciste
new-yorkaise Marian Salzman a inventé une nouvelle race de mâles : les
ubersexuels (uber veut dire «super» en allemand). C’est donc un homme
qui affiche sa masculinité haut et fort. En effet comme dirait
mademoiselle agnes «
avec le mouvement metrosexuel, nos hommes commençaient à ressembler à
des gigolos ».
Juergan
Teller (Vater und Sohn)
Juergen Teller est sans nulle doute l'UBERSEXUEL
du moment. Connu pour ses photos de mode décallées (pour preuve
clic ici pour voir cette série "real life"et clic ici pour voir
sa série Louis XIV avec Charlotte Rampling P1 et 2).
Il est en ce moment à la fondation Cartieravec l'exposition
"do you know what I mean".
UBERSEXUEL : MODE D'EMPLOI
Juergen Teller est sans nulle doute l'UBERSEXUEL
du moment. Connu pour ses photos de mode décallées (pour preuve
clic ici pour voir cette série "real life"et clic ici pour voir
sa série Louis XIV avec Charlotte Rampling P1 et 2).
Il est en ce moment à la fondation Cartieravec l'exposition
"do you know what I mean".
UBERSEXUEL : MODE D'EMPLOI
Depuis quelque temps, donc, le super-sexuel, ou l'homme viril, fait un retour en force: il assume pleinement sa masculinité sans être macho.
Négligé en apparence, il reste soigné.
D’un coté il se laisse aller. Il aborde fièrement une une barbe de trois jours (mais pas plus), et adopte une attitude nonchalente et décontracté qui l’aide à aller vers les autres sans « se prendre trop au sérieux ».
Et de l’autre, il prend soin de lui. Crème de jour, de nuit, anti-ride, anti-teint terne, anti-fatigue tout ce qui a fait la gloire des marques destinés aux femmes ont désormais déclinés leur gamme pour ces messieurs. Il dépense beaucoup en fringues pas trop mode mais « stylés et passe partout » (vintage souvent, de créateur parfois).
C’est un peu ce qui se passait déjà a la fin des années 90 avec l’arrivée des casual Friday’s : des fringues sportswear qu’on a commencé à porter en dehors des week ends, et surtout des baskets qu’on a commencé a porter tous les jours.
Il cherche à ête sexy sans en avoir l’air
C’est comme si il s’était levé un matin et qu’il s’était regardé dans le mirroir en ce disant « j’en ai rien a foutre des autres, moi j’ai envie d’être qui ». Alors maintenant il se balade dans la rue genre« regardez moi je suis le plus beau du quartier !»
L’ubersexuel est lui aussi victime du devant-jouir, devant-être heureux, amoureux, adulant/adulé, séduisant/séduit, participant, euphorique et dynamique. Il suit le principe de maximisation de l'existence par multiplication des contacts, des relations, par usage intensif de signes, d'objets, par l'exploitation systématique de toutes les virtualités de jouissance.
Il est à la fois masculin et sensible.
Viril sur le bord, mais en phase avec les valeurs de la société maternante, et proche des femmes dont il n'est plus le protecteur mais l'auxiliaire. n'est pas vraiment satisfait de son urbanité, encore moins du monde qui va comme il va.
C’est peut être pour ca justement qu’il se laisse aller…si les choses ont perdu de leur sens…que la politique, la société…c’est du grand n’importe quoi…alors lui il fait ce qu’il lui semble bon pour lui et ses proches….la aujourd’hui…
C’est qui ?
C’est dans ce contexte qu’apparaît le grizzlysexuel dont les collections du styliste JOHN BARTLETT sont la plus parfaite illustration. En France, les rois du concept ont inventé l’hétérock. Là où le metrosexuel était un hétéro qui se pommadait un peu et qui regardait comment les gays s’habillaient et se coiffaient, l’hétérock est un type qui rue dans les brancards, qui se laisse pousser la barbe, qui écoute du hard-rock…
Cet homme est un bobo, un trentenaire … c’est certainement toi…
mais n’oublions pas qu’il ets peut être aussi noir ou qu’il vit en banlieu et qu’il se moque de ce qu’on pense de lui comme de ses premières Nike. Il est complexe, difficile à saisir, compliqué. Et, bien sûr, ses pulsions n'ont en fait rien de consumériste, même s'il aimerait bien consommer davantage.
…et l'année prochaine nous aurons quoi : le GigaSexuel ou le iSexuel ?
jeremy dumont planneur stratégique (lire la définition sur wilkipédia)
Négligé en apparence, il reste soigné.
D’un coté il se laisse aller. Il aborde fièrement une une barbe de trois jours (mais pas plus), et adopte une attitude nonchalente et décontracté qui l’aide à aller vers les autres sans « se prendre trop au sérieux ».
Et de l’autre, il prend soin de lui. Crème de jour, de nuit, anti-ride, anti-teint terne, anti-fatigue tout ce qui a fait la gloire des marques destinés aux femmes ont désormais déclinés leur gamme pour ces messieurs. Il dépense beaucoup en fringues pas trop mode mais « stylés et passe partout » (vintage souvent, de créateur parfois).
C’est un peu ce qui se passait déjà a la fin des années 90 avec l’arrivée des casual Friday’s : des fringues sportswear qu’on a commencé à porter en dehors des week ends, et surtout des baskets qu’on a commencé a porter tous les jours.
Il cherche à ête sexy sans en avoir l’air
C’est comme si il s’était levé un matin et qu’il s’était regardé dans le mirroir en ce disant « j’en ai rien a foutre des autres, moi j’ai envie d’être qui ». Alors maintenant il se balade dans la rue genre« regardez moi je suis le plus beau du quartier !»
L’ubersexuel est lui aussi victime du devant-jouir, devant-être heureux, amoureux, adulant/adulé, séduisant/séduit, participant, euphorique et dynamique. Il suit le principe de maximisation de l'existence par multiplication des contacts, des relations, par usage intensif de signes, d'objets, par l'exploitation systématique de toutes les virtualités de jouissance.
Il est à la fois masculin et sensible.
Viril sur le bord, mais en phase avec les valeurs de la société maternante, et proche des femmes dont il n'est plus le protecteur mais l'auxiliaire. n'est pas vraiment satisfait de son urbanité, encore moins du monde qui va comme il va.
C’est peut être pour ca justement qu’il se laisse aller…si les choses ont perdu de leur sens…que la politique, la société…c’est du grand n’importe quoi…alors lui il fait ce qu’il lui semble bon pour lui et ses proches….la aujourd’hui…
C’est qui ?
C’est dans ce contexte qu’apparaît le grizzlysexuel dont les collections du styliste JOHN BARTLETT sont la plus parfaite illustration. En France, les rois du concept ont inventé l’hétérock. Là où le metrosexuel était un hétéro qui se pommadait un peu et qui regardait comment les gays s’habillaient et se coiffaient, l’hétérock est un type qui rue dans les brancards, qui se laisse pousser la barbe, qui écoute du hard-rock…
Cet homme est un bobo, un trentenaire … c’est certainement toi…
mais n’oublions pas qu’il ets peut être aussi noir ou qu’il vit en banlieu et qu’il se moque de ce qu’on pense de lui comme de ses premières Nike. Il est complexe, difficile à saisir, compliqué. Et, bien sûr, ses pulsions n'ont en fait rien de consumériste, même s'il aimerait bien consommer davantage.
…et l'année prochaine nous aurons quoi : le GigaSexuel ou le iSexuel ?
jeremy dumont planneur stratégique (lire la définition sur wilkipédia)