Il
faut dire qu'il existe peu d'informations disponibles sur le sujet. Autant la
mouvance "punk"
avait,
au cours des années 70 et 80, suscité l'intérêt des sociologues et
criminologues, autant
le gothique - qui
s'inscrit, d'une certaine façon, en continuité avec la "punkitude" -
est demeuré
presque ignoré des
sciences sociales.
En résonnance avec ce qui se passe aujourd'hui dans la société, il y a comme un refus de l'ordre établit stagnant sans pour autant "passer a l'action", les discours et scénarios de persécution et de grands complots de force "supérieures", un "romantisme"
de la souffrance vécue aujourd'hui dans l'attente d'une nouvelle ère plus grandiose, le fantasme d'être plus puissant (immortel, invincible, adoré comme un dieu), et un certain mysticisme pseudo religieux ...proche des thèses de maffesoli " en noir" (la tribu, les rituels, les codes, la puissance des forces du mal, l'égémonie de la nuit, la recherche de la souffrance)
jeremy dumont