http://www.oliviafremineau.com/index/nature_morte/jeans_2.html
Nous avons décidé de prendre notre bonheur en main
Après
les années 90 de repli sur nous-même, de déprime, et de besoin de
protection. Nous pensons à nouveau que le bonheur est à portée de
main. L’énergie est revenue, même si réservée à nous-mêmes, à nos
proches : « les temps sont durs, mais j’ai appris à nager ».
Mais il n’existe plus de « règles à suivre » et nous ne comptons plus sur la société, sur un projet collectif ou un leader politique pour l’atteindre.
Le bonheur réside dans les " petites choses de la vie ", on le cherche en soi ou auprès des siens, aujourd’hui plutôt que demain. Il n’y a plus de chemin à suivre pour l’atteindre (bien travailler pour avoir une promotion, se marier pour la vie…).
Le meilleur recours : soi-même. " De plus, on note un renouveau d’intérêt pour tout ce qui est " microsocial " : vie de quartier, associations et opérations caritatives, humanitaires, tous ces lieux et activités collectives – toujours à taille humaine – qu’on fréquente par affinités.
Et nous nous sentons parfois bien seuls face à la pression de la société et aux multiples possibilités qui s’ouvrent à nous.
Nous devons : être heureux, amoureux, adulant/adulé, séduisant/séduit, participant, euphorique et dynamique…Il est interdit de vieillir, il faut être « innovant », « tendance », être "glamour" et toujours à la recherche d’un « mieux », « aller plus loin », « bouger », « être à la pointe ».
On nous dit que les gens normaux font « comme ceci » ou « comme cela », qu’il faut « faire ceci », ou « faire cela ». Face a ce mimétisme terroriste, on a honte de ne pas suivre le mouvement, de ne pas faire comme tout le monde, de ne pas y arriver…
De plus, le rythme s’est accéléré…La mode change plus vite mais surtout elle ne plus porte son diktat que sur nos vêtements…mais aussi sur les montres que l’on porte au poignet, nos meubles, nos murs, nos voitures, tous les objets électroniques vite obsolètes…mais aussi sur ce que l’on pense, ce que l’on est, sur notre identité, et notre culture…
Après cinq ans de vie à l’étranger, on peut n’avoir plus rien à dire dans un dîner entre amis…et se sentir exclu !
Et biens sûr cela affecte nos enfants, notre partenaire, nos parents, nos amis…et nous ne savons plus très bien « où nous en sommes ».
Jérémy
Mais il n’existe plus de « règles à suivre » et nous ne comptons plus sur la société, sur un projet collectif ou un leader politique pour l’atteindre.
Le bonheur réside dans les " petites choses de la vie ", on le cherche en soi ou auprès des siens, aujourd’hui plutôt que demain. Il n’y a plus de chemin à suivre pour l’atteindre (bien travailler pour avoir une promotion, se marier pour la vie…).
Le meilleur recours : soi-même. " De plus, on note un renouveau d’intérêt pour tout ce qui est " microsocial " : vie de quartier, associations et opérations caritatives, humanitaires, tous ces lieux et activités collectives – toujours à taille humaine – qu’on fréquente par affinités.
Et nous nous sentons parfois bien seuls face à la pression de la société et aux multiples possibilités qui s’ouvrent à nous.
Nous devons : être heureux, amoureux, adulant/adulé, séduisant/séduit, participant, euphorique et dynamique…Il est interdit de vieillir, il faut être « innovant », « tendance », être "glamour" et toujours à la recherche d’un « mieux », « aller plus loin », « bouger », « être à la pointe ».
On nous dit que les gens normaux font « comme ceci » ou « comme cela », qu’il faut « faire ceci », ou « faire cela ». Face a ce mimétisme terroriste, on a honte de ne pas suivre le mouvement, de ne pas faire comme tout le monde, de ne pas y arriver…
De plus, le rythme s’est accéléré…La mode change plus vite mais surtout elle ne plus porte son diktat que sur nos vêtements…mais aussi sur les montres que l’on porte au poignet, nos meubles, nos murs, nos voitures, tous les objets électroniques vite obsolètes…mais aussi sur ce que l’on pense, ce que l’on est, sur notre identité, et notre culture…
Après cinq ans de vie à l’étranger, on peut n’avoir plus rien à dire dans un dîner entre amis…et se sentir exclu !
Et biens sûr cela affecte nos enfants, notre partenaire, nos parents, nos amis…et nous ne savons plus très bien « où nous en sommes ».
Jérémy