La société
Nous sommes entrés dans la postmodernité :
- effondrement des repères tutélaires,
- remise en question des croyances sociales,
- disparition de la sphère sécuritaire,
- recherche d'une maximisation de l'existence, multiplication des contacts …
=> de nouveaux besoins ont émergé, mais aussi de nouvelles envies.
Les marques
Reste-t-il des consommateurs qui paient plus pour des marques ?
- Face aux MDD, et aux marques premier prix, la marque "nationale" n'est plus reine.
- La globalisation fait que dans le monde entier (en tout cas occidental), chacun a accès à des produits de plus en plus similaires.
=> Il faut redonner un sens et de la désirabilité aux "la marque" dans un monde d’hyper consommation…banalisée
Le consommateur
En fait, "LE consommateur" n’existe plus.
- il ne peut plus être standardisé dans des typologies marketing, ni regroupé arbitrairement dans des catégories statistiques ou des tribus. Paradoxal, il fait tout et son contraire selon le contexte et le moment
- il a pris conscience de son Pouvoir d'achat : faisant de nouveaux arbitrages, il s’engage ou non au bénéfice d’une marque ou d’une autre
=> l’individu est multi-facettes et il s’engage au delà de l’acte d’achat
La communication
Le schéma de communication usuel émetteur - récepteur est plus que jamais irréaliste.
- les marques n’exercent pas une "autorité" ou une "fascination" capable de susciter spontanément l’attention.
- les messages ne peuvent pas être transmis intégralement, de la même façon, à tout le monde, en une fois. Il faut prendre en compte le contexte d’émission.
- le récepteur décide d’écouter, zappe, critique, et relaye.
=> Il est urgent de repenser les communications à partir des individus et de leur donner envie d’aller vers les marques et leurs discours
Les professionnels du marketing et de la communication
- Les responsables marketing en interface avec les financiers, les commerciaux, les ingénieurs, ils ils subissent la nécessité de réaliser des profits à court terme, de générer de la valeur et d’intégrer les réalités industrielles : leur vision de la marque à long terme est handicapée.
- Les professionnels du conseil ont eux aussi à faire face à de nouveaux challenges : cloisonnés, ils deviennent de plus en plus experts d'une seule discipline et n'ont plus de vision d'ensemble de la marque et de sa communication.
=> Les clients se font conseiller au cas par cas, sans jamais pouvoir avoir une vision d’ensemble objective sur leur activité.
jeremy dumont, directeur de pourquoi tu cours.