a) La société hypermoderne a fait émerger de nouvelles valeurs :
- effondrement des repères tutélaires : religion, politique, famille, entreprise
- remise en question des croyances sociales : le progrès, le plein emploi, la qualité de vie, l’épanouissement personnel
- éclatement de la bulle sécuritaire : chômage, terrorisme, épidémies, catastrophes naturelles, guerres.
+ Recherche de plaisir, de sensations vraies et d’épanouissement personnel, primat de l’émotion, quête de sens et d’authenticité, humanisme et volontarisme…
b) Un consommateur multifacette qui essaie de réussir sa vie en multipliant les liens :
- un individu qui ne veut plus être standardisé et regroupé arbitrairement
- un consommateur paradoxal qui fait tout et son contraire
- une consommation qui n’est plus fonction de critères prédéfinis
- une multiplication des rapports qualité/prix et des circuits de distribution
- un cercle d’influence et d’intérêt restreint aux « proches »
- une prise de conscience du Pouvoir d’achat
c) Un responsable de marque que la rapidité des changements laisse désemparé
- il ne maîtrise pas les nouvelles approches marketing qui lui permettront de mieux saisir les membres de la société hypermoderne
- il doit gérer les priorités contradictoires des différents maillons de la chaîne de responsabilité (rentabilité court terme, valeur long terme…) alors que ses prestataires de service restent cloisonnés dans leurs métiers
- les cabinets d’étude et de conseil répondent à ces questions récurrentes de façon ponctuelle
d) Des agences qui se sont centrées sur la créativité publicitaire
- elles pensent produit publicitaire avant de penser au produit du client et du consommateur
- elles continuent de dissocier communication corporate, publicitaire, hors media et lieu de vente.
- elles n’abordent pas de manière intégrée l’innovation, le marketing, la communication, les études
- elles ne maîtrisent pas tous les nouveaux métiers, ni tous les nouveaux moyens de communication
- elles se rencentrent sur la créativité mais les créateurs ne sont ils pas à l’extérieur des agences
e) Des planneurs strategiques en agence qui tournent en rond dans leur cube
- Entre des commerciaux « produit » et des créatifs « création artistique/prix » la marge d’expression des planneurs stratégiques est trop restreinte (le consommateur du produit, les études…)
- Emprisonnés entre quatre murs, travaillant avec des gens qui se ressemblent tous, ils ne peuvent pas capter l’air du temps et aller chercher les talents là où ils se trouvent maintenant
- Ils n’arrivent pas à faire travailler dans une même direction les gens en interne et en externe
jeremy dumont directeur de pourquoi tu cours (l'agence des idées)