L’Institut Français de la Mode est le centre de
formation, de recherche et d'expertise appliquées aux secteurs mode-design-création.
Créé en 1986 à l'initiative du ministère de l'Industrie et des professions du
textile et de la mode, l'IFM est aujourd'hui une référence nationale et internationale
pour les étudiants, entreprises et professionnels.
Il a pour mission d'accompagner le développement des industries et de la mode
et du design à travers le renforcement des compétences et l'anticipation des
mutations à venir.
Lieu d'expression, de rencontres et d'échanges professionnels, l'IFM a vocation
à dynamiser la création et l'innovation au sein
des entreprises et à contribuer au rayonnement "mode et
design" de Paris et de la France.
Publications de l'IFM :
Management de la création
De Mozart à Pixar : quand la créativité devient
organisationnelle
Management de la créativité : synthèses et enjeux des
travaux scientifiques
La création artistique en zone de marnage
Mieux comprendre le processus créatif pour lui faire une
place dans les organisations
L’édition au centre des tensions entre création et
gestion
Entretien/Franc’ Pairon : Secrets de fabrique de
créateurs talentueux Entretien/Olivier
Assouly : La conversion économique de la création et du goût
La notion de « management de la création » a le mérite
de situer la création au coeur de la production économique et dans l’horizon de
sa consommation. Plusieurs dimensions sont identifiables : gestion des actifs
immatériels, conditions d’optimisation de la création dans la chaîne de valeur,
analyse organisationnelle et socio-économique des industries de la création
(mode, design, gastronomie, musique, etc.). En outre, l’intérêt conjugué des
acteurs économiques et du monde académique traduit les transformations
postfordistes du monde industriel et l’émergence du « capitalisme culturel ».
Si la création renvoie au bord externe de l’économie,
c’est-à-dire au champ de ce que les économistes nomment « externalités » –
inspiration, individualité, imagination, histoire, cultures, valeurs, formes
symboliques
–, jusqu’à quel point la création peut-elle être
rationalisée, voire normalisée, sans être par là stérilisée ? A quelles
conditions la création est-elle une source économique de plus-value ?
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Janvier 2008 : Mode et Modernité
Tensions entre mode et modernité
La mode et la modernité à la lumière de l’art moderne et
contemporain
La mode à l’épreuve de l’attitude moderne
Vêtement et modernité
Le chiffonnier moderne
Modernité et presse de mode
La mode, liberté surveillée
Dans la mesure où la mode se rapporte à la nouveauté et
à l’actualité, elle doit être étroitement solidaire de la modernité, elle-même
caractérisée par le refus des traditions, la valorisation de l’individu et un
large processus d’émancipation. Reste à déterminer dans quelles directions les
deux termes agissent l’un sur l’autre. A quelle époque la conjonction
s’opère-t-elle ? La mode est-elle encore un vecteur de la modernité ? Il faudra
évidemment qualifier la modernité, ses transformations, sinon sa crise. De quelle
modernité parle-t-on seulement en sachant que la postmodernité, qui lui aurait
succédé, opère des recompositions entre les différentes formes esthétiques,
qu’elles soient artistiques ou quotidiennes, voire entre plusieurs époques ? La modernité renvoie à une possibilité critique de se construire et de s’inventer
peut-être par opposition au caractère autoritaire de la mode, lui-même
contrebalancé avec l’apparition du numérique et de communautés virtuelles de
consommateurs, qui plus est d’amateurs – en ce sens modernes.
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Janvier 2007 : La customisation : la
mode entre personnalisation et normalisation
Entretien : André Beirnaert. La customisation comme
relève industrielle
La personnalisation est-elle compatible avec la mode ?
Les consommateurs et la mass-customisation
Mode et bricolage individuel : le paupérisme
La personnalisation : un nouvel âge de la production
industrielle
Il faut souligner que la personnalisation marque les
limites de la standardisation industrielle tout en réclamant, pour être mise en
oeuvre à grande échelle, à nouveau des solutions industrielles, à l’instar de
systèmes d’information capables d’évaluer et de traduire la pluralité des
aspirations esthétiques. La personnalisation se déploie à la fois à l’unisson
de la mode, dans la mesure où elle multiplie la nouveauté, et en opposition
avec une mode qui jusqu’alors présupposait d’être adoptée par des groupes
étendus et identifiables d’individus. La personnalisation se pose-t-elle comme
une alternative à la normalisation collective de la mode ? A quelles conditions
le marché peut-il satisfaire la myriade des aspirations à l’inventivité et à la
singularité ? Ce numéro envisage la personnalisation sous plusieurs angles :
historique, avec la segmentation croissante des marchés au cours du XXe siècle
; économique, avec les opportunités que la personnalisation offre aux acteurs
du secteur de l’habillement ; sociologique, avec l’introduction croissante du
consommateur en amont du processus de production de la mode.
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Source : IFM
Publié par : Nicolas Marronnier
Publié sur : le vide poches / planning stratégique