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Rédigé le 30 octobre 2009 dans 02 Notes de réflexion @ jeremy dumont | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Le buzz de l'éphémère
envoyé par newzy-fr. - L'actualité du moment en vidéo.
L’Olympia accueille à partir du 28 octobre 2009 et jusqu'en février 2010, une boutique éphémère dédiée à l'ensemble du merchandising de Michael Jackson. Cette expérience est une première pour l’Olympia à l'heure où marques, enseignes, événements ont déjà creusé le sillon de la mode éphémère. Le courant des microboutiques à expérience courte a fait son apparition depuis 2005 avant même l'effet de crise. Les marques Adidas, Havaïanas, Prada et plus récemment la marque japonaise Uniqlo ont également misé sur ce type de "concept store". Baptisés également "pop up store" dans le monde anglo-saxon, ces lieux dotés d'une date de péremption ne prennent pas seulement la forme de magasins, mais aussi de cafés et restaurants.
Le but : toucher de nouveaux publics en perpétuelle quête de changement et chercher avant tout un effet d'image. Selon le philosophe et sociologue Gilles Lipovestksy, "l'éphémère est une tendance qui s'explique par l'intensification de la concurrence, qui elle-même entraîne la compétition et le changement."
Mais à y regarder de plus près, "depuis trente ans nous vivons un effritement des cultures de classe où les individus avaient des comportements homogènes." Aujourd'hui, les consommateurs sont mobiles et peuvent zapper d'un monde à l'autre."Nous sommes dans une culture de sollicitation et d'incitation permanentes, il existe une hédonisation du consommateur qui cherche moins à afficher un standing qu'à vivre des émotions, des expériences", explique l'auteur du livre "L'empire de l'éphémère".
La montée de l'infidélité des consommateurs
Pour satisfaire ces envies, le consommateur du XXIème siècle bouge, change, achète, jette et zappe. "Sinon c'est la routine ! La "routinisation" de la vie a été le principe permanent pendant des millénaires. Aujourd'hui, on est dans une société de changement et d'innovation, c'est la raison pour laquelle les choses passent plus vite." Par exemple, auparavant les femmes étaient fidèles à leur rouge à lèvres, leur parfum. Aujourd'hui elles changent régulièrement pour se faire plaisir. Elles sont atteintes "d'une fièvre hédoniste pour oublier quelque part leur malheur."
Alors le principe de l'éphémère, mode ou mouvement de fond ? Pour Gilles Lipovetsky, "c'est tout sauf une mode éphémère, c'est devenu un principe structurel." Pour la simple raison qu'autrefois, les sociétés étaient construites selon des principes invariants, telles les lois des ancêtres et celle de Dieu. Aujourd'hui, les sociétés modernes sont régies par les hommes et la dynamique du marché.
"L'organisation du monde fait que l'éphémère est inscrit dans le fonctionnement même de nos sociétés", souligne le philosophe. Il infiltre le commerce, les goûts, les mœurs, la vie familiale, la vie intime, tous les aspects du quotidien. Si les boutiques, restaurants, bars ont compris qu'il fallait jouer la carte de la durée limitée, est-ce pour autant un remède de la crise ? "L'éphémère a été davantage une des raisons de la crise que sa solution", conclut Gilles Lipovestky.
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PAR : françois pérennès
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Rédigé le 30 octobre 2009 dans 05 Idees de Planneurs stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Dans le cadre de la lutte contre la crise, le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) avait adopté, le 19 mai dernier, des préconisations en faveur de l’emploi (v. Bref social n° 15369 du 26 mai 2009). Constatant que, malgré quelques signes de reprise, le marché du travail reste profondément affecté par la crise, le Conseil procède à un point d’étape sur la mise en œuvre de ses principales recommandations et formule de nouvelles propositions « pour poursuivre l’effort entrepris ». Ces dernières visent notamment les salariés les plus vulnérables et les jeunes.
Selon le COE, les décisions prises par l’État et les partenaires sociaux depuis le début de la crise répondent aux principales orientations et propositions définies le 19 mai. L’amélioration de l’indemnisation du chômage partiel et le nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée vont dans le sens du maintien du lien contractuel. De nombreuses mesures ont été adoptées en faveur des jeunes, en particulier en matière de professionnalisation, afin d’éviter « qu’une génération entière » ne se voie « barrer l’accès à l’emploi ».
En outre la mise en place du Fiso
a permis un « pilotage de crise » associant les acteurs concernés,
l’État, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux.
Concernant les PME, l’accent a été mis sur le soutien
financier et le recours au crédit, via notamment la mission du
médiateur du crédit et le soutien. Le COE évoque encore plusieurs
dispositifs développés pour « dynamiser l’emploi » : la distribution
des chèques emplois service universels, le nouvel accompagnement à la création ou reprise d’emploi (Nacre), l’accompagnement des licenciés économiques, via l’extension de l’expérimentation du CTP (contrat de transition professionnelle), et l’amélioration de la CRP (convention de reclassement personnalisé).
Le COE souligne cependant que ses préconisations en matière de revitalisation des territoires n’ont pas encore eu de suite concrète.
Par ailleurs, « la crise invite à adopter des modes de décision
et d’action mieux coordonnés et plus réactifs ». Les délais entre la
prise de décision et les actions concrètes de mise en œuvre doivent
être réduits. De plus, tous les projets doivent être envisagés au
regard de leur impact prévisible sur l’emploi à court et moyen terme.
Le COE invite les pouvoirs publics à « privilégier la simplicité et l’efficacité immédiate des dispositifs,
quitte à affiner ou à restreindre dans un second temps leur champ
d’application ». En cherchant à éviter un effet d’aubaine, un
dispositif trop fermé, comme l’aide à l’embauche de jeunes stagiaires
en CDI, ne se développe pas. Enfin, il faut améliorer l’information des
bénéficiaires potentiels des aides sur les dispositifs mis en place.
Au regard de l’évolution de la situation de l’emploi des jeunes, le COE propose de « redéployer le CAE vers l’alternance dans les collectivités locales ». De nombreux jeunes ne trouvent pas d’employeur pour entrer en alternance, alors que, dans le même temps, les collectivités locales emploient en CAE des jeunes à titre temporaire et à temps partiel, mais sans leur apporter une expérience et une qualification vraiment utiles pour intégrer ensuite le secteur privé. Pour le COE, les CAE « passerelles » qui visent l’acquisition de compétences transférables vers le secteur privé sont une première étape pour sortir du simple « traitement social » du chômage des jeunes, et permettre l’accès à une qualification et à l’emploi pérenne. Le COE propose d’aller plus loin en instaurant un « contrat passerelle qualifiant » associant travail et formation qualifiante.
Autre proposition du COE : pour donner à des jeunes résidant dans les ZUS (zones urbaines sensibles) « les moyens pratiques de décrocher un contrat de travail ou une formation en alternance
», des actions de tutorat et des formations préparatoires au travail
pourraient être assurées par des salariés expérimentés et volontaires,
rémunérés au résultat, dans le cadre des conventions signées avec Pôle emploi.
Par ailleurs, ces jeunes pourraient bénéficier d’une aide spécifique à
la mobilité financée par les fonds du 1 % logement en vue de faire face
aux frais des déménagements nécessaires à une entrée dans l’emploi.
Le COE préconise de « porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables sur le marché du travail, notamment les salariés ne possédant pas les savoirs de base ». Pendant les périodes de chômage partiel et d’activité réduite, ces salariés pourraient bénéficier de formations pour acquérir les savoirs de base et sortir de l’illettrisme.
Le COE propose aussi d’instaurer au profit des salariés «
enfermés dans des parcours alternant emplois précaires et chômage » un
contrat associant une allocation, un accompagnement renforcé et le cas échéant une formation.
Seraient ciblés les salariés qui, au cours des cinq dernières années,
n’ont connu que de courtes périodes d’activité, et cela, qu’ils soient
ou non indemnisés par l’assurance chômage.
Concernant les demandeurs d’emploi en fin de droits, dont le nombre doit progresser dès le début 2010, le COE
soutient l’initiative de l’État et des partenaires sociaux en vue de
préparer les décisions qui devront être prises, notamment en termes
d’accompagnement.
Le COE estime aussi opportun que
Pôle emploi puisse recruter temporairement du personnel supplémentaire
pour faire face à la montée en charge du nombre de demandeurs d’emploi
et renforcer son rôle de prospection des offres d’emploi auprès des
entreprises.
Pour le Conseil d’orientation pour l’emploi, il est
impératif de recentrer les moyens de la politique de l’emploi vers les
territoires les plus impactés par la montée du chômage. Afin de
permettre le développement des projets territoriaux,
il serait nécessaire de mieux informer les chefs d’entreprise et les
acteurs locaux de l’ensemble des aides financières auxquelles ils sont
accès.
Enfin, le COE estime nécessaire de
responsabiliser les entreprises ayant bénéficié d’aides publiques en
cas de fermeture de site, en renforçant leurs obligations de
revitalisation. Les membres du Conseil suggèrent qu’une majoration de
50 % de ces obligations soit appliquée en cas de délocalisation d’un
site moins de 10 ans après l’implantation ayant donné lieu à l’aide,
les fonds dégagés étant mutualisés au sein du bassin d’emploi.
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DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 29 octobre 2009 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Lien vers le documentaire vers le site de France 3
Ne serait l’actualité sociale particulièrement dramatiquedes derniers mois (suicides et tentatives de suicide de salariés, à France Telecom et ailleurs), le documentaire télévisuel La mise à mort du travail de Jean-Robert Viallet, (dont les deux premiers épisodes ont été diffusés lundi, et dont le troisième passeramercredi sur France 3) aurait-il bénéficié d’une diffusion à une heure de grande écoute, et conséquemment d’une telle exposition dans la presse ?
Le paradoxe est que la volonté de cet ambitieux documentaire est de ne pas se focaliser sur des cas dramatiques qui défrayent la chronique faits divers, mais bien de mettre au jour une évolution générale et de longue durée du rapport au travail : en un mot de montrer que la dégradation de la condition des salariés, que la montée de la souffrance au travail, sont non l’exception mais bien la règle.
Auscultant dans sa première partie la souffrance des salariés, à partir d’affaires portées aux prud’hommmes ou de consultations de la cellule "Souffrance au travail" de l’hôpital de Nanterre (à l’instar du film Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, voir plus loin), le film prend toute son ampleur dans sa deuxième partie : par une immersion de longue durée dans une grande entreprise mondialisée (Carglass), pas plus "dure" qu'une autre, prônant au contraire des méthodes de management éclairées, et se disant attentives au bien-être de ses salariés (il est évident que le PDG de Carglass France, longuement interviewé, en fait un argument de communication), le documentaire démonte patiemment les rouages d’une machine à pressurer les salariés, aussi efficace que discrète et sophistiquée. La dernière partie (que nous n’avons pas vue), La Dépossession, décrit elle la prise de pouvoir de la finance sur le travail et les travailleurs, à travers l’exemple emblématique de Fenwick, petite entreprise française rachetée en 2006 par un fonds d’investissement américain.
Inutile d'insister sur l’intérêt que présente ce film pour le cours de SES, dePhilosophie (sur la notion de travail), et plus généralement pour tous les élèves qui vont alimenter dans les prochaines années le marché de l'emploi (et se faire engager chez Carglass, Fenwick ou autres…). La diffusion de La mise à mort du travail donne également l’occasion de redécouvrir d’autres excellents films consacrés au sujet : J’ai très mal au travail de Jean-Michel Carré (disponible en DVD aux Editions Montparnasse) et surtout le splendide Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, visionnable gratuitement pendant encore 24 h surTelerama.fr (qui consacre une programmation spéciale au thème de la souffrance au travail, autour du documentaire de Jean-Robert Viallet), et sur la question de la prise de pouvoir de la finance sur le travail, Ma mondialisation de Gilles Perret.
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Sources : France 3 & Zerodeconduite.net
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Rédigé le 29 octobre 2009 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Les membres de courts-circuits qui travaillent sur le thème de ce mois-ci "le self-service marketing" ont exploré cette semaine le concept de BRANDED UTILITY que nos amis anglo-saxons ont théorisé. Comment pourrions-nous appeler ça en France ?
View more documents from Helge Tennø.
View more documents from Sebastian Garn.
Branded Utility By Josh Chambers
View more documents from Viget Labs.
The brave new world of branded utility
What have we learned from the past few years of
uncertainty? That the underlying principle of good advertising is interaction.
If you've managed to get someone's attention you can't afford to waste it.
Having people press the red button, send a text or
visit a website is a great way of using the time you've paid for, by getting people
to spend their time with you. Why would people do that? Because they think that
what you're offering is appealing, useful, relevant or entertaining.
Watching a typical ad break would make you think
advertisers assume nothing has changed, hoping to coerce you into buying their
hatchback/air freshener/shampoo/ by telling you how great it is. There's
nothing wrong with that, except we now know it doesn't work that well any more.
Not thatlong ago we liked advertising - in 1999 a third of UK consumers thought
the ads were better than the programmes - but by last year that had halved, and
I don't think anyone believes that the programmes got better.
So how about brands giving something back? Being
useful? Having something interesting to say? How about creating a topic of
conversation? Planning guru John Grant recently reminded me of a Stan Rapp
quote - ‘Ask not what your customers can do for you, ask what you can do for
your customers'.
Welcome to the brave new world of Branded Utility,
where brands look to provide a useful service or a helpful application; to give
people something they actually need - without demanding an immediate return.
Web 2.0 means that it's never been easier or cheaper to develop applications.
A key element is gadgets and widgets - the new,
new thing on the web, as people build applications that can be added to your
homepage on Google or Microsoft Live or your MySpace page. Widgets are little
desktop gizmos that range from a time and date clock to a mini Amazon
recommendations page. Useful services, at your fingertips - and catching on
fast. Yahoo! is said to be investing heavily in the expansion of their Widget
Gallery.
Not all branded utility occurs online. Ideas like
Nike Run London (where 35,000 Londoners pay to run 10km in an event organized
by Nike) and Innocent's Fruitstock (a family-friendly music festival in
London's Regent's Park that is completely paid for by cult smoothie brand
Innocent) fit the label - but they're inherently limited in scale by their
physical nature. Tesco's Computers for Schools scheme gets closer - vouchers
given away for free with groceries to be pooled and redeemed against
PChardware.
Bring in Nike+, however, and you're getting really
close - a tie-in between iPod and Nike to provide detailed training and workout
information, plus an online community to put you through your paces. Smart
marketers are starting to see that Branded Utility really comes to life on the
web, and as part of that most valuable piece of real estate, the link between
your PC desktop and your mobile screen. Why? Because it's cheap, pervasive and
hugely scalable. A good idea could be used around the world by millions of
people.
Imagine if Weight Watchers could give people a
simple tool that allowed people to note what they eat and have the consequent
calories, saturated fat, and all the other metrics of healthy eating, monitored
for them. And that it sat on your web homepage or mobile phone. Simple - and
cheap as chips (sorry).
Or what if a car manufacturer provided a real time
traffic map of each commuter's journey home, appearing on their computer screen
15 minutes before they're due to leave work? No more traffic jams, no more tube
crises.
Honda in Japan have just launched something
similar, to which users can even add restaurant recommendations. Heinz could
offer a recipe service - text in what you have in your fridge and be sent back
a couple of simple recipes your kids will love. Or ask the Heinz bot on your
Instant Messaging service and get the same response.
These ideas are all entirely possible, eminently
affordable and very effective.
How about a Sharedealing business giving people
regular updates on the latest prices of the shares they're really interested
in? Halifax Sharedealing customers can already apply for this widget online.
And a travel business helping students plan their backpacking journeys through
a Google Maps mash up enriched with information about the destination from
previous visitors? The STA Travel in the UK are launching just such a service
shortly.
Given that your homepage is private and your
myspace or blog is public, brands need appropriate strategies. Only the most
confident woman would share her calorie counter with the world. The commuter
traffic map, too, is one to one communication as it is inherently private - but
a Google Maps travel guide is public and therefore can reach many more people.
Or imagine if all those people who wear Nike branded clothes could add a Nike
branded ‘badge' to their MySpace page showing a clip of a wonderful piece of
skill from Ronaldinho. By showing their allegiance to the brand, Nike is
visible to all their friends who visit their page.
This approach puts brands into the centre of
people's lives, at an appropriate moment, earning those brands attention and
engagement. But it firmly demonstrates how the consumer has taken control - and
that permission marketing is paramount.
So if we accept that a central role of advertising
is now to invite interaction, these tools give brands more to say. Advertising
becomes less about screaming ‘Beans are good!' and more about finding‘100 ways
of using beans that your kids will love'.
As people start to use the service or application,
the brand has a direct channel to that person, and a real opportunity for a
permission-based dialogue.
Once something meets a need, it's tricky for
anything else to usurp it - it's there for as long as people find it useful, or
until someone invents a better one. It's a land grab culture, and brands need
to act like software companies - seizing first mover advantage and constantly
renewing the service so it's always up to date.
The business models for this type of approach are
software-like too, as the cost of developing one of these tools is low, and
their spread can be driven cheaply, by word of mouth. But their value is huge,
so we expect the creators to share in the success of the initiative though some
form of license.
This is all part of a bigger shift in how brands
reach out to the people they're interested in talking to. Brands are less
willing to pay media owners for the right to interrupt the audience that the
media owner has aggregated. They know that with the right content and the right
approach they can create their own audience - where quality is much more
important than quantity. So branded utility sits alongside branded content and
brand-curated content as part of the smart brand's arsenal. But who helps
brands navigate such a shift in approach?
The creative agency - or is yours still a factory
churning out 30 second TV commercials (with a little Louis Vuitton style
integration, based on the idea that it all looks the same so it must be
integrated, right?) Is it your media agency - or are they still firmly focused
on reach and frequency and little else? Could it be your interactive agency -
or have they turned into a banners and buttons factory?
At Mindshare, we don't see a distinction between
media and creative in digital - it's either a good idea or it's not. And what
better idea than making our consumer's lives richer and easier?
It's time to experiment.
By Simon Andrews - Chief Strategy
Officer, Mindshare Interaction
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Rédigé le 29 octobre 2009 dans 05 Idees de Planneurs stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Cela fait un bout de temps que je me rends compte que la majorité des retours d’expériences sur l’entreprise 2.0 sont américains (on trouve beaucoup de site avec des use cases). De plus, les gains éventuels pour l’entreprise là encore sont souvent liés à des enquêtes américaines (j’ai déjà publié un retour sur les gains au sein d’entreprises françaises ici).
Pourtant il y a pléthore d’expériences françaises fortes intéressantes, comme je l’ai déjà dit dans mon billet sur Paris 2.0 (si vous avez des témoignages n’hésitez pas à me contacter).
Plus que de long discours, rien ne vaut l’exemple (comme en management finalement).
Voici donc le retour d’expérience de SFR. En fait j’ai travaillé avec Stéphane Roussel, l’ancien DGRH de SFR qui est à l’initiative du projet MySFR (actuellement DGRH de Vivendi), sur un livre blanc qui va bientôt paraître et qui a pour thème « Nouvelles technologies – Nouvelle culture : quel management ? ». Ce qui me plaît dans l’approche de Stéphane, c’est qu’elle n’est pas focalisée sur l’outil, mais bien sur la culture et le management, ce qui peut paraître logique pour un DRH… Il a une vrai vision de son rôle de DRH face aux évolutions liées notamment à ces nouvelles technologies collaboratives ou sociales et le cas SFR témoigne de cette vision. Et l’outil (véritable tour de force) a été mis en ligne en 3 mois sur l’ensemble de l’entreprise.
Deux raisons principales au lancement de MySFR
SFR a constaté que beaucoup de jeunes (notamment la génération Y) choisissait aussi leur entreprise en fonction de l’environnement technologique : retrouver dans l’entreprise ce qu’on trouve sur le web en dehors (pour le moment ?) de l’entreprise. De ce point de départ, l’idée d’un Facebook interne est née, puisque SFR a une population de collaborateurs assez jeune (35 ans en moyenne).
Lors de la fusion Neuf/SFR et avec l’externalisation de centre d’appel, une grogne importante a fait jour sur un blog externe à l’entreprise. Principal problème pour l’entreprise, le caractère anonyme des messages, limitant le droit de réponse. Sans remettre en question ce type d’action, SFR a souhaité pouvoir aussi offrir un lieu d’échange en interne ouvert à tous (mais non anonyme).
Partager l’information différemment
Le premier outil de MySFR est un blog autour de l’actualité lié à SFR (positive ou négative, interne et externe). C’est la fin de revue de presse, ce blog se veut un lieu d’échanges et de commentaires. Mais surtout toute question posée à la direction doit avoir une réponse dans les 24h. On est loin du communiqué de presse langue de bois, la réaction est instantanée et sans doute plus « vrai ».
Développer son e-réputation d’entreprise
Mise en place d’un réseau social à la Facebook où chacun se présente, avec ses envies, ses passions son expérience/expertise dans et en dehors de l’entreprise. Autre chose qu’un annuaire d’entreprise. Les personnes qui ont développées une expertise ou un savoir externe en entreprise le font ainsi savoir. Cela va-t-il aider pour la mobilité en interne, espérons le.
Partager des idées et ses expériences
On est plus intelligent à plusieurs que seul. C’est la reprise de la boîte à idées qui va servir à la direction (et dont elle connaît la paternité), mais aussi la mise en place de groupe de discussion sur différente thématique (on se rapproche de communautés de pratique). Cela permet aussi de faire évoluer les connaissances des collaborateurs qui vont pouvoir s’auto-former et échanger sur de nombreux thèmes (un début de social learning ? SFR le présente plus ou moins comme cela).
Bien sûr les 10 000 salariés ne passent pas leur temps à poster des messages (rappelons que sur le web il y 1% de créateur, 9% de contributeurs et 90% de lecteurs), mais on trouve une dizaine de post par jours (ce qui est tout de même pas mal) et la création de groupe de travail et des espaces thématiques qui sont créés par les collaborateurs directement.
SFR est bien conscient que ce système remet en question le rôle traditionnel des managers et que cet outil, au service de l’entreprise, doit être suffisamment ouvert pour que les collaborateurs participent et cadré pour que cela ne devienne pas n’importe quoi. Il demeure sans doute des imperfections après un an et demi de mise en place, des évolutions nécessaires, mais SFR a fait le pari de l’apprentissage et de l’expérimentation, et il ne semble pas le regretter (même si comme partout il y a pu avoir des couacs).
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 05 Idees de Planneurs stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Le rayonnement sur le web a connu deux grands bouleversements depuis l’an 2000 qui ont changé profondément les règles à suivre pour profiter au maximum d’une présence web. Le premier fut l’introduction du concept PageRank par Google et le deuxième a été l’utilisation du web social en affaires qui a fait ses débuts il y a cinq ans. Ces deux changements ont eu pour effet de démocratiser considérablement l’accès aux bons résultats dans les moteurs de recherches et introduit également la possibilité pour une petite organisation, à la limite un agent libre, de se bâtir un capital d’influence croissante dans des marchés de niche. En guise de survol rapide de l’évolution du rayonnement web, je vous fais part dans le texte qui suit de mes deux façons différentes de voir la chose dans le temps.
Voici ce que je disais du référencement, – l’ancêtre du rayonnement web -, dans mon bulletin Le Référenceur, en 2000, qui était envoyé à mes clients à l’époque avant que je n’utilise les blogues pour mes communications :
Qu’est-ce que le référencement (en 2000) ?
Définition en 2000 : Le référencement est un travail de recherche, d’optimisation et de promotion qui permet d’augmenter la visibilité d’un site sur Internet et développer son trafic.
Il est habituellement composé de 4 étapes :
Voici ce que je mentionne maintenant en 2009 dans mes notes de formations ou dans mes présentations :
Qu’est-ce que le rayonnement web (en 2009) ?
Définition : L’optimisation des communications d’un client sur le Web.
La définition est maintenant plus simple, mais le travail de rayonnement web recouvre maintenant non seulement le site internet d’un client, mais les divers autres moyens de communication mis à sa disposition sur la Toile, que ce soit son ou ses blogues, sa page Facebook, son profil LinkedIn, son compte Twitter, sa page MySpace, ses messageries instantanées, des micros-applications « embarquées », bientôt « ses vagues » sur Google Wave, etc.
Avant le début des années 2000, la communication sur le Web était une communication unidirectionnelle, de son site vers ses futurs clients tout comme celle des médias traditionnels.
Maintenant avec l’avènement des blogues, réseaux sociaux et solutions de communication Web plus évolués, une autre dynamique fondamentale s’est ajoutée, la bidirectionnalité, c’est-à-dire l’écoute, et sensément, des réponses aux communications envoyées.
Avant les années 2000 les seuls retours d’information étaient les statistiques Web tirées des fichiers journaux des serveurs (log files) ainsi que quelques autres moyens, – qui sont actuellement presque des artéfacts – courriels, formulaires de demande d’information, achats en ligne et téléphones reçus chez le client (avec mention du style « je vous ai vu sur le Web »).
Un des « nouveaux » éléments initiés par le Web 2.0 est donc la veille de ce qui se dit sur vous et votre capacité à bien répondre à vos clients potentiels. Mais avant de bien comprendre ce que nous vivons actuellement et de supputer l’avenir, regardons un peu le passé pour essayer d’anticiper l’avenir des communications sur le Web.
Historique du Rayonnement Web
- Indexation (95-98)
Au début du « World Wide Web », la meilleure méthode pour une entreprise de se faire connaître était de se créer un site Web et ensuite de le soumettre aux différents répertoires et moteurs de recherche de l’époque comme Lycos, Yahoo, Webcrawler, Magellan, Altavista, Excite, InfoSeek et autres destinations semblables de l’époque.
Le principal moyen de se faire connaître à l’époque était de « s’indexer » dans les moteurs de recherche. L’indexation consistait simplement à soumettre son site dans le formulaire du répertoire ou du moteur de recherche pour que celui-ci liste votre site dans ses résultats et/ou dans son répertoire. L’autre moyen, toujours pertinent à ce jour, était de consulter et participer aux divers forums de discussions sur ses champs d’expertises et d’y inscrire des liens vers son site Web.
- Référencement (97-2002)
Vers la fin des années 1990, – vers 97-99, la dynamique de recherche d’informations sur le Web change tranquillement et s’en suit une nouvelle évolution qui s’installe avec des moteurs de recherche de plus en plus « intelligents » – pour l’époque -, ou plutôt de moins en moins niais, avec des ébauches de sémantique et d’aggrégation des liens « d’autorités ». Cette dernière « innovation » a été introduite par Google avec le système PageRank qui fait ressortir une adresse de mieux en mieux dans les résultats de recherche au fur et à mesure de l’accumulation des liens, en tenant compte de leur qualité. Ce procédé va révolutionner la recherche sur le Web.
- Optimisation Web – SEO – (2000- …)
Après l’éclatement de la bulle Internet à la saison chaude de l’été boursier de l’année 2000, la donne changea assez radicalement dans le monde de l’indexation et de l’optimisation Web. Les pratiques de marketing et de sur-optimisation ont dû changer à la suite des modifications apportées aux algorithmes de classement de Google.
Les gestionnaires du moteur de recherche ont réagi à l’accumulation de tours de passe-passe que des fins finauds du référencement avaient imaginés pour obtenir de meilleurs résultats dans les requêtes de recherche. On a optimisé le moteur pour qu’il ne soit plus dupé par ces tactiques de tricherie. Ont alors été mises à l’index les techniques de « bourrage » de mots-clés dans les balises de métadonnées, d’écriture de phrases-clées de la même couleur que le fond de la page, de redirections malicieuses et plusieurs autres techniques semblables. C’est probablement un des facteurs qui a encouragé l’utilisation des publicités contextuelles avec l’achat de mots clés du type Adwords que l’on a vus apparaître dans la plupart des moteurs de recherche.
- Marketing Web (SEM) (2003- …)
Le terme SEM (search engine marketing) ou marketing Web a coïncidé avec l’arrivée de la publicité contextuelle. Il englobe également l’optimisation Web (SEO) qu’on utilise spécifiquement pour l’indexation optimale de ses contenus par les moteurs de recherche. La rédaction de publicité, la recherche de mots-clés pertinents à acheter dans Adwords et surtout la mise en place de pages de tests A/B (qui servent à l’évaluation de versions de pages différentes) permettront une évolution appréciable dans la pratique du marketing en ligne et dans l’utilisabilité des sites Web.
- Rayonnement Web (2004- …)
Le terme rayonnement Web que j’affectionne particulièrement pour l’avoir mis au monde vers le milieu des années 2000 englobe toutes les pratiques précédentes, de la signature incluse dans vos courriels jusqu’aux nouvelles « vagues » de Google Wave en incluant évidemment les réseaux sociaux et, autant que possible, les accès aux bases de données informationnelles (API) des diverses sources d’information disponibles sur la Toile.
Le rayonnement Web comprend aussi l’analyse des données recueillies, la configuration d’outils statistiques, la mise en valeur de l’information et de sa pérennité. Et on en passe puisqu’il était impossible de produire davantage qu’un survol rapide de l’évolution passée et actuelle du rayonnement de la communication sur le Web dans aussi peu d’espace. Nous y reviendrons naturellement en abordant chacune de ces questions une par une.
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SUR : Le Vide Poches
PAR : françois pérennès
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AGENCE DE PLANNING STRATEGIQUE 2.0
DIRIGÉE PAR jérémy dumont
Rédigé le 28 octobre 2009 dans 05 Idees de Planneurs stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Pour les quelques millions de crevards dans mon genre, passées les interviews de Nothomb et Beigbeider à la télé, la rentrée littéraire débute concrètement avec la livraison gratuite dans leur boîte à lettres du catalogue automnal de la célèbre enseigne d'inspiration totalitaire : l'hypermarché Intersection. crédits : banksy
Sociologique instructif, tentant de cibler les aspirations populaires, agrémenté debonasses en slibard, le catalogue Intersection est un bon indicateur de la santé financière de son audience : Le français.
Son décryptage est une tradition de votre rédacteur.
A l'heure d'hiver, à l'instar d'un bon nombre d’enseignes actuellement à la ramasse,Intersection fait péter la grosse promo en couverture.
« Du Mardi 3 au 11 novembre : 50% d’économies sur plus de 230 produits »
Le ton est donné. Lecteur ne pinaillons pas, ici on brade. On te le martèle à longueur de spots : La crise est finie, t'as compris ! Tu vas pouvoir renouer avec les bonnes habitudes d’il y a trois ans : Te gaver en attendant l'élection du président.
Vieille recette commerciale : L’hyper-marchand t'amadoue dès la première page au rayon « produits du quotidien » avec des blocs de foie gras (à 9 euros les 3) qui feront de ton frichti du bureau l’équivalent des dionysiaques banquets d'Albert de Monaco.
Fatalement flatté, correctement calé sur tes gogues, tu entames confiant les 80 pages du kaléidoscope commercial de l’opulence capitaliste à moitié prix.
En guise de reprise et d'optimisme, tu seras d’emblée surpris par l'austérité graphique de cette édition tranchant avec l’ostentation jubilatoire des années précédentes ainsi que la quasi absence de mannequins : Si le positif est de retour, les bonasses en slip se sont barrées. Là aussi, compression de personnel.
Première tendance : Le retour en force de l'alimentaire.
Ton marchand a capté : Cette année tu n’as pas envie de dépenser. P’têt bien même que t’es fauché. En avant donc les boites de conserves, les pack de poulets cellophanés et les chips aux phosphates parcimonieusement relevés de quelques notes standing : Moules de Hollande et Beaumanoir en cubi.
Ce n’est qu’à la page 36 qu’une brosse à dent pointe timidement le bout de ses poils et encore, accompagnée de son concours "230 smartbox -bien être- à gagner" à base de SMS surtaxés.
Deuxième tendance : l’invasion des produits "mini".
Après la taille et la paye des salariés, faut-il y voir l'influence d’un monarque omnipotent dessinant progressivement un monde à ses dimensions ? Pas encore. Il s'agit d'un basique de l'arnaque : Baisser de 20% le prix d’un produit dont la taille diminue de 40 et donc, te le faire payer 20% plus cher en te laissant penser que tu fais une affaire.
Sur ce principe, se succèdent mini cornichons, mini-briquets, mini dosettes pour nano cafetières, compact cakes, mini Babybel au Cheddar édition limitée (si, si Albert a le même) et le top du top, la schizophrénie occidentale faite dessert : le mini magnum (qui est à la bonne grosse glace qui tâche ce que la trottinette est au 4X4).
Troisième tendance : La suprématie du cocon.
Juge plutôt : 8 pages de linge de maison à base de plaid fantaisie et de coussin prune, un choix abondant de charentaises à faire triquer tout spectateur de Derrick, une parure Disney Princesse pour Manon, une couette Playboy pour son papa et une page complète de faits-tout et de casseroles pour que maman leur mitonne de bons petits plats après ses huit heures de boulot et ses trois heures de bouchon ou ces dimanches où elle ne bosse pas (à l’hyper, parce que rien ne se perd).
Le message est passé : Chérie cette année pour les vacances, on s’installe confort à la maison et on se craque le bide avec mini-asperges et chips en plastiques dans nos assiettes violine grisée, charentaises sur la table basse, regards scotchés sur le combat des régions d'Un diner presque parfait : Épanouis quoi.
Quatrième tendance : Une bonne murge facilite le retour du positif.
Mettons de côté la page 65 et sa publicité géante pour la carte Pousse et ses 16 lignes de CGV où l'on croise au petit bonheur de sa bonne vue les termes "liberté","cotisation annuelle", "révisable" et "19,99%", le point fort du catalogue reste sadouble page centrale dédiée à la défonce.
Tu pensais la publicité pour l’alcool interdite en France, comme moi tu resteras dubitatif devant cette plaquette promotionnelle pour alcools forts gratuitement distribuée aux domiciles de millions de français. Tout y passe : Bouteilles deskaïe, tonneaux de binouze, Smirnoff, Champagne De Rothchild (Prince Albert j’te dis) et clairette de die. Comme quoi, même en matière de prospectus, ça aide d'être du bon côté du lobby.
A ce stade-ci de la lecture, il est probable que, tel ton rédacteur depuis ses cabinets, tu hurleras les deux mains vers le ciel ton désespoir au créateur : « - Bon dieu, où est passée la magie des catalogues de 2005 ? (tu sais quand notre pays était promis à un si bel avenir à partir de mai 2007)" Age d'or de l'achat compulsif, les catalogues d'Intersection foisonnaient de tentations manufacturées, de voyages à Ibiza, de colliers en or et autres consoles de jeu. La nourriture, cette affaire de gueux, était réduite à la portion congrue en fin d’édition. Triste époque qui aujourd'hui nous parait heureuse, quand reviendras-tu ?
L'ambiance Brejnevienne n'est même pas relevée par la traditionnelle page joncaille avec bracelets et collier de perlouzes à 899 euros torchée sans conviction par une maquettiste neurasthénique. Et que dire d'une page loisirs se résumant à une Wii fit+ et deux boites de crayons de couleur ?
Sinistre, cette cuvée est décousue comme une grille des programmes de TF1, abusant de ses fins de série, en panne d'inspiration, sans orientation claire. Preuve de cette perte des repères à la page 61 : Passées 4 pages à la gloire du bonheur chez soi, on y découvre une sélection de valises et de sacs de voyage. C'est quoi ce bazar à la rédaction ?
Dans ce naufrage rédactionnel, le lecteur attentif aura noté une constante, une notice revenant systématiquement en bas de page répondant au petit "(1)" à côté des prix : « Le prix indiqué correspond au prix auquel vous revient le produit, en tenant compte du montant de l’avantage fidélité crédité sur votre compte fidélité et utilisable des la réception de votre chèque fidélité. » [1]
Ah oui... Au cas où mon descriptif t’aurait donné une furieuse envie de te procurer les 230 produits demi tarif à l'Intersection d'à côté, pas la peine de faire une scène à la caissière en tiers temps te tendant une douloureuse au double du prix prévu :Les 230 prix répertoriés sur le catalogue sont tous mensongers. On te les remboursera plus tard, après inscription au fameux programme fidélité via la remise d’un chèque à dépenser chez ton Intersection dans un laps de temps délimité. Et si j’ai bien décrypté les alinéas compactés en fin d'édition, on te remboursera un maximum de 18 articles, soit moins de 10% de l'offre du catalogue.
A défaut de te faire croire au retour des jours heureux, avec sa carte à 19.99% et ses pipeaux promotions pour te faire dépenser maison, Intersection te piège toujours au tournant.
[1] Quand les prix ne sont pas accompagnés d’un petit "(1)", ils sont ornés d’un petit "(2)" qui, malgré ma bonne loupe, reste impossible à localiser au fil des 80 pages.
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Laboranova est le fruit d’une collaboration étroite entre 19 institutions provenant de 9 pays européens. Dans une économie mondialisée, l’innovation est désormais la première source d’avantages compétitifs pour les entreprises. Les environnements de travail collaboratifs (ETCs) existants s’appuient sur un paradigme où l’organisation du travail est perçue comme linéaire ; ils proposent donc des solutions de plateformes IT pour la planification, la programmation et l’exécution des taches. Toutefois, afin de pérenniser l’innovation stratégique et d’ainsi créer un avantage compétitif persistant, les organisations doivent renforcer leur capacité à soutenir des solutions ouvertes, non linéaires, impliquant la participation de nombreuses personnes dans des environnements riches, pour la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées. Ceci doit être au cœur de la nouvelle génération d’ECTs et suppose de nouveaux paradigmes de gestion du transfert des connaissances, des dynamiques sociales, et des processus de décision au cœur de l’innovation. L’objectif de Laboranova est de créer la nouvelle génération d’outils collaboratifs qui transformera les infrastructures sociales et technologiques existantes. Ceux-ci permettront de soutenir les travailleurs qualifiés et eProfessionnels dans une démarche systématique de collaboration, d’amélioration et d’évaluation d’idées, mobilisant équipes, entreprises et réseaux. Les recherches de Laboranova porteront sur la combinaison de modèles et d’outils dans trois domaines spécifiques qui sont les trois piliers du projet : l’idéation, la connexion et l’évaluation. Ces piliers seront renforcés par des méthodologies de jeux avancés afin d’améliorer le processus de travail collaboratif. L’intégration de ces éléments produira des approches collaboratives novatrices et des modèles organisationnels permettant de manager les premières étapes du processus d’innovation, mais aussi des prototypes de logiciels et l’intégration de modèles et d’outils dans une boite à outil dédiée à l’innovation collaborative. Cela transformera la façon d’organiser le travail et augmentera les performances innovantes des entreprises et organisations (notamment des Living Labs) bien au-delà des performances actuelles. Quelques exemples de leurs travaux :
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Rédigé le 28 octobre 2009 dans 04 Stratégie, développement durable et appropriation collective | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Une petite flèche peinte sur le bitume signale l’entrée du Hacker Space festival (1), en bordure de la voix de RER, dans les effluves nauséabonds des cheminées du complexe pharmaceutique Sanofi Aventis à Vitry-sur-Seine. L’environnement peu amical ne semble pas miner l’enthousiasme qui règne dans la cave du 6 bis, friche artistique dans un dépôt de chemin de fer désaffecté, qui abrite le premierhackerspace français, le /tmp/lab (2). Dans cet atelier public de création de technologies et de recherche bourdonnant, on manie le fer à souder, on modifie des circuits électroniques, on programme, mais on apprend aussi à fabriquer un four à énergie solaire, un générateur d’électricité éolien, des savons et sodas ou encore à cultiver ses propres bactéries pour obtenir du kéfir
«Ensemble». La centaine de participants, artistes, codeurs, activistes, sont venus d’une dizaine de pays européens pour partager leur savoir-faire lors de cette deuxième édition qui a eu lieu fin juin. Un festival de hackers, au sens large du terme, qui dépasse le simple rassemblement de surdoués de l’informatique.«Pour beaucoup, le hacking c’est l’intrusion illégale dans une machine. C’est très réducteur. C’est plutôt une utilisation créative, décomplexée et démystifiée de la technologie», tient à préciser son organisateur Philippe Langlois, expert en sécurité informatique.«Dans tous les domaines, on essaye de faire des choses avec nos propres moyens, sans dépendre d’une grosse société. C’est un peu comme dans l’open source, si quelque chose est défectueux, on trouve un moyen d’y pallier. Ensemble, on est capable de l’améliorer.»
Do it yourself (DIY), mais avec les autres. Les hackerspaces, qui fleurissent un peu partout dans le monde (on en recense plus d’une centaine), sont des temples de la débrouille, engagés dans l’accès et la réappropriation des outils technologiques, militants de l’open source, en lutte contre le savoir propriétaire.
Récup. Au sous-sol, Alexandre Korber, webdesigner, est en train d’assembler une imprimante 3D, un appareil qui permet de construire un objet en plastique en trois dimensions d’après un modèle numérique er à partir de fils de plastique en fusion.«D’ordinaire, ces machines de prototypage rapide sont réservées à l’industrie de pointe et hors de prix, explique Alexandre, on pense à tort que ce type de technologie est inaccessible.»
Alexandre est un adepte du mouvement RepRap (Replicating rapid prototyper) (3) initié à Bath en Grande-Bretagne par Adrian Bowyer, un universitaire idéaliste qui veut donner accès à cette technologie, visant à créer une machine auto-réplicative, au grand public, dont le slogan est «wealth without money»(richesse sans argent). Il fédère, autour du projet open source, une communauté active de gens intéressés par la robotique, des artistes, des programmeurs.
Séduit par cette possibilité de «concrétiser des formes numériques», Alexandre a construit la sienne avec du matériel de récupération (des moteurs de veilles imprimantes à jet d’encre, une vieille alimentation de PC), un peu d’électronique pour piloter le moteur et une bobine de fil plastique achetée dans un magasin de bricolage. «Pour moins de 300 euros, on peut faire une machine qui permet déjà de fabriquer des bibelots en plastique brut, gobelets, sandales. Le but ultime étant d’obtenir une machine capable de s’autoreproduire entièrement», explique Alexandre, qui estime que c’est un premier pas vers «un petit artisanat du plastique».
Le mouvement DIY, qui se développe depuis deux ans, a pris de l’essor au-delà de la communauté de hackers qui l’a vu naître. En ces temps de récession, le DIY est une façon de réduire les coûts et de proposer des alternatives à la production de masse. Mettre à disposition des technologies qui permettent de«fabriquer presque tout» sur place est aussi l’objectif des Fab labs (ateliers de fabrication), programme initié par l’Institut de technologie du Massachussets (MIT), dont le but est d’accompagner les projets innovateurs du tiers-monde pour les transformer en prototypes fonctionnels. Il en existe par exemple en Inde, spécialisé dans la fabrication de scanners et imprimantes 3D pour l’artisanat local.
Ebauche. Autre réseau international, celui des Brico labs (4), ateliers qui se déploient autour du monde pour initier les participants aux technologies libres. Comme le projet Bricophone, piloté par Jean-Noël Montagné, qui vise à créer un téléphone mobile à très bas coût, indépendant des opérateurs privés ou encore la machine à laver open source (5), pour soulager la plupart des femmes du monde qui lavent leur linge à la main. Une première ébauche low tech alimentée par un panneau solaire a été développée dans le cadre d’un atelier avec les étudiants de l’école d’art d’Aix-en-Provence, avec du matériel de récupération (roue de bicyclette, bambou et moteur électrique d’un vieux photocopieur). Présentée lors de la conférence Lift à Marseille, intitulée «Futur : faites-le vous-même !», le lave-linge pourrait être assemblé assez facilement dans les pays en développement.
Contrairement à nos contrées, le DIY n’y est pas un choix de vie mais une nécessité et le piratage, une seconde nature. En témoigne, l’incroyable ingéniosité des inventions répertoriées sur le blog Afrigadget (6), de l’hélicoptère en tôle au four réalisé dans un distributeur de vidéo. Le Ghana a même accueilli, du 14 au 16 août, la première Maker Faire africaine (7), pour célébrer et s’inspirer de ces bricoleurs du quotidien.
(1) www.hackerspace.net
(2) www.tmplab.org
(3) http://reprap.org
(4) http://bricolabs.net
(5) www.oswash.org/
(6) www.afrigadget.com
(7) makerfaireafrica.com
La soirée aura lieu a l'espace Kiron de 19h a 23h
www.kiron.fr
10, Rue de La Vacquerie
75011 Paris
01 44 64 11 50
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