Les outils et services pour mesurer la popularité, l'influence des internautes font florès. Ces algorithmes puisent dans les publications, les abonnés et les abonnements des utilisateurs de médias sociaux - Facebook, Twitter et LinkedIn principalement - pour en tirer des indices, des notes censées représenter la puissance des personnalités au milieu de leurs réseaux. Ces services de notation n'ont jusqu'à présent pas été utilisés dans le fonctionnement interne des entreprises. Pourtant, ces dernières usent de plus en plus des réseaux internes ou des fonctions sociales accolées à des outils métiers. Des fonctions sociales qui reprennent dans l'ensemble les fonctions disponibles dans les médias sociaux ouverts : publications courtes, liens raccourcis, ‘followers’ et ‘following’. Des entreprises américaines analysent déjà les données publiées par les utilisateurs de leurs réseaux sociaux, même si pour le moment, aucun usage n'émerge officiellement.
Mais pourquoi ne pas utiliser ces informations pour estimer l'expertise des salariés, non pas en fonction de ce qu'ils sont censés faire, mais de ce qu'ils font, publient et de l'aide qu'ils apportent à leurs communautés internes ? Et pourquoi ne pas, même à terme, remplacer l'évaluation annuelle des salariés, qui peut souffrir de rapports émotionnels entre le collaborateur et son manager sans lien avec les compétences ? Cette possibilité ouvre de vraies questions : quid des salariés qui ne publient pas d'information de par leur métier ? Quid des salariés peu à l'aise avec l'expression écrite ? Quelle signification donner à des documents ? Quelles compétences attribuer au contenu des écrits ? Et comment les faire émerger... L'Atelier BNP Paribas a mené l’enquête avec l'Ifop pour connaître la perception des Français face à ces usages émergents. Cette enquête nationale de L'Atelier BNP Paribas-Ifop, auprès d’un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population des cadres français, a été réalisée dans le cadre du Théma organisé par L’Atelier sur le thème « Médias sociaux, nouveaux vecteurs d’évaluation des salariés », pour faire le point sur les possibilités offertes par ces services, les limites du genre ainsi que sur les dangers potentiels que leur utilisation pourrait receler dans les entreprises.
Mais pourquoi ne pas utiliser ces informations pour estimer l'expertise des salariés, non pas en fonction de ce qu'ils sont censés faire, mais de ce qu'ils font, publient et de l'aide qu'ils apportent à leurs communautés internes ? Et pourquoi ne pas, même à terme, remplacer l'évaluation annuelle des salariés, qui peut souffrir de rapports émotionnels entre le collaborateur et son manager sans lien avec les compétences ? Cette possibilité ouvre de vraies questions : quid des salariés qui ne publient pas d'information de par leur métier ? Quid des salariés peu à l'aise avec l'expression écrite ? Quelle signification donner à des documents ? Quelles compétences attribuer au contenu des écrits ? Et comment les faire émerger... L'Atelier BNP Paribas a mené l’enquête avec l'Ifop pour connaître la perception des Français face à ces usages émergents. Cette enquête nationale de L'Atelier BNP Paribas-Ifop, auprès d’un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population des cadres français, a été réalisée dans le cadre du Théma organisé par L’Atelier sur le thème « Médias sociaux, nouveaux vecteurs d’évaluation des salariés », pour faire le point sur les possibilités offertes par ces services, les limites du genre ainsi que sur les dangers potentiels que leur utilisation pourrait receler dans les entreprises.
Echantillon de 1003 personnes, représentatif de la population des cadres français.
La représentativité de l'échantillon a été assurée par méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, et de diplôme après stratification par région et secteur d’activité. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) Du 14 au 21 juin 2011.