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Rédigé le 17 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
L’une des préoccupations principales des entreprises sur Facebook est l’acquisition de fans pour augmenter leur communauté, pour y accroître leur visibilité ou encore pour transformer leurs fans en évangélistes.
Mais si l’on en croit la dernière étude publiée par ExactTarget, il se pourrait que les fans n’accordent pas la même signification à l’acte qui consiste à «aimer» une Page. En effet, seulement 42% des utilisateurs Facebook américains interrogés révèlent qu’ «aimer» une Page implique de devenir un fan ou un évangéliste et 25% refusent d’associer leur «J’aime» avec le fait de devenir un fan ou un évangéliste.
Cette étude apporte d’autres informations intéressantes notamment sur les raisons qui poussent les utilisateurs à ne pas devenir des fans et sur les attentes des utilisateurs qui deviennent des fans.
Bien que les utilisateurs sondés soient américains, l’exclusivité est également une des attentes fortes des fans français. Par conséquent, il me semble important d’intégrer cet élément dans les campagnes marketing des entreprises sur Facebook et de proposer un contenu ( des informations, des vidéos, des promotions etc …) seulement aux membres et aux futurs membres sans qu’il y ait redistribution sur d’autres médias sociaux.
S’agissant du frein principal des utilisateurs à « aimer » une Page, il existe plusieurs études (principalement US) qui suggèrent un nombre idéal de mises à jour au-delà duquel les fans fuiraient. Mais les résultats obtenus sont différents. Par ailleurs, votre Page peut ne pas correspondre au panel étudié ( nombre de fans, catégorie, public visé etc …). Aussi, je vous invite à tester ce qui marche le mieux pour votre Page. Pour se faire, vous pouvez analyser les données de Facebook Insights par exemple en identifiant les jours où vous avez enregistré le plus de désabonnements ainsi que le nombre de statuts publiés ces jours-là. Enfin, une autre option s’offre à vous : interrogez tout simplement votre communauté au sujet du nombre de statuts qu’elle considère comme acceptable.
Êtes-vous d’accord avec les résultats de cette étude ?
Source : Emarketer.com
Rédigé le 17 janvier 2012 dans 04 Stratégie, développement durable et appropriation collective | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Attentes, interactivité, réactivité, services, reconnaissance… Une récente étude, réalisée par CMO Council, met en évidence un véritable fossé entre les marques et les utilisateurs sur les réseaux sociaux, et ce, notamment sur Facebook.
Selon l’étude, les consommateurs attendent davantage d’expériences, d’engagement, de récompenses lorsqu’ils se connectent aux marques sur les médias sociaux. Dans ses conclusions, CMO Council rappelle donc aux entreprises qu’acquérir de nouveaux fans n’est pas une fin en soi, mais un moyen permettant d’enrichir leur relation clients.
Ainsi, basée sur un panel de 1300 consommateurs et de 132 senior marketers, l’étude identifie quatre décalages majeurs entre les deux entités. Fort de ce constat, CMO Council soumet plusieurs stratégies que les marques pourraient développer afin de coller davantage aux attentes de leurs clients.
Les interactions entre fans :
Le service clients :
L’engagement des fans :
Gamification et reconnaissance :
Rédigé le 17 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Marseille Collectif pour un audit citoyen de la dette publique et Attac
"Dette, les grosses ficelles de l’arnaque ; une pièce en 3 actes : dramatiser, culpabiliser, punir" (Mille Bâbords 19296)
Avec les liens :
http://www.actuchomage.org/20111226...
Lundi, 26 Décembre
Non, cette crise n’est pas une crise mais un ensemble de stratégies spéculatives visant à pomper le monde de ses richesses, orchestré en toute impunité par une oligarchie financière omnipotente.
Le 3 décembre dernier, à Genève, la journaliste économique suisse Myret Zaki et le professeur en économie Etienne Chouard ont participé à une conférence intitulée « L’Etat et les banques, les dessous d’un hold-up historique ».
Si vous avez eu la possibilité de voir Inside Job sorti chez nous il y a un an, excellent film documentaire de Charles Ferguson, politologue de formation, qui revenait sur le déclenchement de la crise financière de 2008 et en dévoilait les dessous à travers la douce voix de l’acteur Matt Damon, les propos et conclusions de Myret Zaki et Etienne Chouard sont complémentaires, limpides et incontournables.
Si vous êtes novice et que vous voulez comprendre cette crise qui vous a mis au chômage et appauvri, lisez d’abord notre article du 4/11(http://www.actuchomage.org/20111104...) qui revenait sur les mécanismes suicidaires mis en place depuis quarante ans par nos gouvernements : sciemment, ils ont permis aux marchés de développer leur capacité de nuisance et d’exercer leur hégémonie actuelle.
Maintenant, installez-vous confortablement et écoutez :
« L’État et les banques, les dessous d’un hold-up historique » par Myret Zaki et Etienne Chouard
http://www.youtube.com/watch?v=TLjq...
Tout ceci est horrible, mais c’est la réalité. Le contraire de l’optimisme n’est pas le pessimisme mais la résignation, et à l’accablement succède la révolte. En regardant la réalité en face pour mieux la saisir, vous finirez 2011 en beauté.
SH
Une synthèse conseillée par Etienne Chouard :
Rédigé le 15 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Une tribune parue dans Le Monde du 3 janvier a créé l'évènement. Intitulée : "Pourquoi faut-il que les États paient 600 fois plus que les banques ?", elle est signée par Michel Rocard (ancien Premier ministre) et l’économiste Pierre Larrouturou (ex-membre du PS et d’Europe Ecologie-Les verts).
Recommandé plus de 12 000 fois sur Facebook en deux jours, repris et commenté dans de nombreux médias, leur texte va également paraître dans d’autres quotidiens européens.
Quelle est donc l’idée de cette tribune ? Tout simplement, que l’on pourrait résoudre la crise de la dette européenne en un jour ! Le jour où la France perd son triple A, la solution mérite d'être étudiée.
Actuellement, la Banque Centrale Européenne (BCE) n’a pas le droit de prêter directement aux États (article 123 du Traité de Lisbonne), qui doivent donc emprunter sur les marchés financiers.
Les banques, elles, se financent au taux de 1 % directement auprès de la BCE, puis prêtent aux États à des taux bien plus élevés, allant jusqu’à 6 ou 7 %. Emprunter coûte donc cher à des États déjà endettés, ce qui fait douter de leur capacité à rembourser leur dette, d’où la crise actuelle, dont la zone euro n’arrive pas à sortir.
Or, pour Rocard et Larrouturou, on pourrait stopper immédiatement la spirale de la crise. Leur principe est le suivant : il n'est pas nécessaire de changer les Traités, ce qui prendrait au mieux des mois, à supposer qu’il y ait une hypothétique unanimité pour le faire.
Selon eux, il suffit d’appliquer dès maintenant les articles 21.3 et 23 du statut du système européen des banques centrales. Ils autorisent en effet la BCE à prêter à 0,01 % aux organismes européens de crédit (Banque Européenne d’Investissement, Caisse des dépôts, etc.). Ces organismes peuvent à leur tour prêter aux États au taux de 0,02 %.
Selon eux, cela ne devrait s’appliquer qu’au refinancement de la dette "ancienne", pour ne pas favoriser de fuite en avant. Il n’y aurait ainsi plus de raison de craindre la faillite d’un État, et la crise serait donc enrayée.
Alors, idée farfelue ou solution inespérée ? Quoi.info a demandé des précisions à Pierre Larrouturou (Michel Rocard, en déplacement à l’étranger, ne pouvait se joindre à l’interview).
"Oui certain, il suffit de s’en tenir à deux articles existants du statut du système européen des banques centrales. Il n’y a rien à réécrire, rien à renégocier."
"C’est à eux qu’il faut le demander ! Depuis le début, ils gèrent en permanence cette crise dans la précipitation, à coup de "sommets de la dernière chance".
Faute de vision globale, ils font du coup par coup. Or le très court terme, c’est le temps des marchés, dont ils deviennent prisonniers.
"Nous ne voyons pourquoi. Nous voulons continuer à responsabiliser les États, c’est pour cela que nous n’appliquons cette facilité d’emprunt qu’aux vieilles dettes qui arrivent à échéance et en aucun cas aux nouvelles.
Par ailleurs, l’Allemagne n’a aucun intérêt à ce que l’Italie ou l’Espagne tombent en forte récession. Ça ne sert donc à rien d’imposer à ces pays des coûts d’emprunt exorbitants, pour ensuite les obliger à une rigueur qui étouffe leurs économies.
L'Allemagne est principalement exportatrice vers la zone euro : elle a mesuré en 2009 à quel point sa croissance chutait sévèrement lorsque ses voisins entraient en récession."
"Je le redis, cela ne concerne que la dette ancienne arrivant à échéance. Pour la nouvelle dette, les États continueront d’emprunter aux taux du marché. Mais cela suffit à changer totalement le climat.
On est au bord d’une récession plus grave qu’en 2008. Quand quelqu’un est en train de se noyer, ce n’est plus le moment de lui apprendre à nager ! Il faut le sauver, point. La priorité absolue, c’est donc de sortir de la spirale infernale.
Actuellement, plus les États se financent cher, plus ils doivent faire de la rigueur. Cela casse leur croissance, donc leurs rentrées fiscales : ils ont alors de nouvelles difficultés à rembourser, donc on leur prête plus cher et ainsi de suite. Si l’on permet aux États de rembourser à coup sûr, le cercle vicieux est cassé."
"Non, lorsqu’on est au bord de la récession, ce n’est pas le risque de surchauffe qui menace. Ces dernières années, on a eu massivement recours à la création monétaire et l’inflation courante n’a pas augmenté. Le vrai risque, le plus gros danger, c’est la récession."
"La France est exposée au risque d’une grave récession, comme les autres pays. Il vaut mieux tout faire pour diminuer le risque.
Sur le plan financier, la France va payer 54 milliards d’euros en 2012 de frais financiers, si le taux moyen est de 3,7 % comme attendu, dont un septième de prêts qui arrivent à échéance. Cela lui permettrait donc d’économiser environ 8 milliards d’euros sur une seule année.
Voilà qui éviterait de comprimer encore le pouvoir d’achat des Français et de rogner sur les services publics, et qii permettrait deu mener une vraie politique de l’emploi ou encore de lancer des investissements écologiques d’avenir."
Nos propositions vont être publiées dans plusieurs pays. Nous espérons que les dirigeants, mais aussi les syndicats, les citoyens vont s'en saisir.
Mais les banques risquent de faire du lobbying contre. Car évidemment, on ne passera plus par elles pour la vieille dette. Elles feront donc moins d’argent sur le dos des États. Ce ne serait pourtant qu’un manque à gagner, alors qu'en cas de faillite des États ou même de forte récession, ce sont des pertes colossales qu’elles risquent.
Nous verrons : notre solution peut être mise en place dans les jours qui viennent. On saura donc vite si les dirigeants actuels souhaitent ou non que les États restent aux mains de la finance. Je crois que les peuples ne l’accepteraient pas."
Rédigé le 15 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Rédigé le 15 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
- psychedelia, Aneek Bangabash, wikimedia. -
Il existe d’innombrables moyens de faire en sorte de se sentir minable. En voici une de plus, selon une étude de Stanford : croire que vous êtes seul dans votre malheur. L'article «Le malheur est une chose plus partagée que les gens le ne pensent», paru dans le numéro du mois de janvier de la revue Personnality and Social Psychology Bulletin, s’appuie sur une série d’études portant sur la manière dont les étudiants évaluent leur humeur et celle des autres.
Sous la houlette d’Alex Jordan, alors doctorant au département de Psychologie de Stanford, les chercheurs concluent que leurs sujets sous-estiment constamment le découragement chez les autres – et s’en sentent dès lors d’autant plus découragés eux-mêmes. Jordan a eu l’idée de mener cette étude en observant les réactions de ses amis sur Facebook : il avait remarqué qu’ils semblaient souvent mélancoliques après s’être connectés au site et avoir jeté un œil sur les jolies photos, les biographies parfaites et autres status updates enjoués de leurs contacts. «Ils étaient convaincus que tous les autres avaient une vie parfaite», me dit-il.
Cette tendance humaine à surestimer le bonheur des autres n’a évidemment rien de neuf. Jordan cite à cet effet Montesquieu : «Si on ne voulait qu’être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont.» Les réseaux sociaux pourraient bien renforcer cette tendance. Les recherches de Jordan ne s’intéressent pas spécifiquement à Facebook, mais si ses conclusions sont correctes, elles suggèrent que ce site aurait le pouvoir de nous faire nous sentir plus tristes et plus seuls.
En présentant en vitrine une version spirituelle, joyeuse et bien organisée de la vie des gens et en nous invitant donc à des comparaisons dont nous sortons avec l’impression que nous sommes des losers, Facebook semble exploiter le talon d’Achille de la nature humaine. Et les femmes – qui font partie des plus malheureux – semblent particulièrement promptes à vouloir à tout prix ressembler à ce qu’elles s’imaginent être le bonheur de la famille Jones.
Dans une des études de Stanford, Jordan et ses amis chercheurs ont demandé à 80 nouveaux étudiants de leur indiquer si eux-mêmes ou leurs camarades de promotion avaient été confrontés récemment à des événements positifs ou négatifs sur le plan émotionnel. À maintes reprises, les sujets sous-estimaient le nombre d’expériences négatives («une dispute pénible,» «se sentir triste parce que ses amis lui manquent») endurées par leurs camarades. Ils surestimaient également les activités distrayantes («sortir avec des amis», «aller à une soirée») de ces mêmes camarades.
Une autre étude a permis de déterminer qu’un échantillon de 140 étudiants de Stanford était incapable de jauger convenablement le degré de bonheur des autres, y compris des gens dont ils étaient proches – amis, colocataires et personnes avec qui ils ou elles entretenaient une relation. Une troisième étude a également démontré que plus les étudiants sous-estimaient les émotions négatives des autres, plus ils avaient tendance à se sentir seuls et à ruminer leurs propres malheurs.
Précisons qu’il s’agit d’une corrélation, pas d’une causalité : il est fort possible que les sujets qui s’imaginent que leur situation empire pensent que tous les autres vont bien, et pas l’inverse. Mais l’idée que le fait de se sentir seul face à ses propres souffrances quotidiennes augmente ces souffrances, semble faire sens.
Tout comme l’idée que Facebook puisse accentuer cette tendance. Facebook se caractérise après tout par le déploiement public des atouts de chacun sous la forme de liste d’amis, de photos, d’éléments biographiques, de projets réalisés, observations savoureuses et même des livres que nous aimons. Je prends en photo les magnifiques cookies que je viens de sortir du four.
Je joue avec mon nouveau petit chat à moi que j’ai. Je souris sur les photos (et si j’ai l’air préoccupé, j’ai l’air artistiquement préoccupé). La fadeur n’a pas sa place et, à de rares exceptions près, les choses tristes n’ont pas lieu d’être exposées. Le design même du site – la présence d’un bouton «j’aime» et l’absence d’un bouton «je déteste» correspondant – renforce cette manipulation positive. (Personne ne va dire qu’il «aime» votre statut indiquant que «le petit chat est mort», mais certains vont «aimer apprendre que le brave minet s’est montré très digne jusqu’au bout.)
Tout parent ayant posté des photos et des vidéos de son enfant sur Facebook ne sait que trop à quel point tout est déconnecté du réel et comment le fait de tenir ainsi la chronique de sa parentalité la transforme en une suite de mots délicieusement déformés, en adorables chapeaux, en pas de danse et en baisers soufflés sur la main. Les bobos qui font pleurer et les caprices sont rarement mentionnés, pas plus que les moments d’ennui profond. Nous nous protégeons, ainsi que nos enfants, de cette manière : le bonheur est impersonnel, contrairement à la douleur. Mais ce faisant, nous contribuons à laisser penser que les enfants, c’est «que du bonheur» et pas, aussi, des efforts.
Facebook, c’est «comme une pièce de théâtre. Tu te fabriques un personnage,» dit un adolescent au professeur Sherry Turkle du MIT dans son nouveau livre consacré à la technologie, Alone Together. Turkle y évoque la fatigue ressentie par les adolescents qui doivent sans cesse retoucher leur profil Facebook pour apparaître au maximum de la «coolitude». Elle appelle cela «l’angoisse de l’impression» et suggère que l’élément de performance constante véhiculé par le site provoque des phénomènes d’auto-aliénation. (Plus largement, la théorie du livre est que la technologie, malgré ses promesses de connectivité sociale, nous isole davantage en faisant écran à une réelle intimité.)
Cette culture de la compétition propre à Facebook peut avoir des conséquences particulières pour les femmes. Comme Meghan O’Rourke l’a fait remarquer dans un article pour Slate, l’indice du bonheur des femmes a atteint des niveaux exceptionnellement bas ces dernières années. O’Rourke et deux économistes de l’Université de Pennsylvanie ont étudié le fossé entre hommes et femmes et affirment que la morosité générale des femmes pourrait être dûe au trop grand choix qui leur est offert et aux conséquences imprévues et désagréables, pensent-elles, de la manière dont leurs rôles ont évolué durant la seconde moitié du dernier siècle. Comme les économistes l’écrivent, «l’accroissement des opportunités de succès dans de nombreux domaines a pu provoquer l’émergence du sentiment que la vie de chacun n’est clairement pas à la hauteur de ces possibilités.»
Si vous avez déjà tendance à comparer vos propres décisions avec celles des autres femmes et que vous trouvez que les vôtres laissent à désirer, imaginer que les autres sont plus heureuses de leurs choix qu’elles ne le sont réellement risque d’augmenter encore votre sentiment d’inadaptation. Et les femmes sont peut-être plus sensibles que d’autres à l’illusion Facebook. Déjà, parce que le site est davantage fréquenté par des femmes que par des hommes et que les femmes y sont généralement plus actives, comme Forbes l’a montré.
Selon une étude récente de l’Université du Texas d’Austin, si les hommes utilisent généralement Facebook pour partager des articles ou des pensées sur les évènements récents, les femmes l’utilisent essentiellement pour de la communication personnelle (mettre des photos en ligne, partager du contenu «lié aux amis et aux enfants»). Il devient par conséquent compliqué, pour les femmes, d’éviter les comparaisons et de ne pas se sentir malheureuses. (L’automne dernier, le Washington Post a publié un papier sur les difficultés qu’ont les femmes infécondes à se protéger du cancanage à tout va de leurs amies enceintes sur Facebook.)
Jordan, post-doctorant étudiant la psychologie sociale à la Dartmouth’s Tuck School of Business, suggère que nous ferions bien d’utiliser notre profil Facebook comme quelque chose qui se rapprocherait des portraits proprets des couvertures de magazines féminins. Non, vous n’aurez jamais ces cuisses, parce que personne n’a des cuisses pareilles. Vous ne serez jamais aussi heureux/heureuses que vos ami-e-s sur Facebook, parce que personne n’est heureux à ce point. Souvenez-vous de Montesquieu, et si vous vous sentez particulièrement déprimé-e-s, utilisez Facebook pour ce qu’il offre de meilleur: retrouver des ex avec 20 kilos dans les dents.
Libby Copeland
http://www.slate.fr/story/33355/le-reseau-antisocialTraduit par Antoine Bourguilleau
Rédigé le 07 janvier 2012 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)