http://www.internetactu.net/2008/01/30/lifelogging-badges-sociometriques/
Le groupe des Dynamiques humaines du MIT, dirigé par le professeur Alex Pentland, a mis au point des badges sociométriques
qui mettent à nu nos interactions sociales. Les badges se reconnaissent
les uns les autres, enregistrent nos mouvements et nos paroles. Les
badges servent à révéler les “organisations sensibles”, c’est-à-dire
comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines
peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les
organisations, explique Daniel Olguin,
l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le
réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment.
L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions
triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au
département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou
pas ?… Le badge est capable de faire de la reconnaissance et de
l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les
déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à
un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres
badges.
Benjamin Waber, un autre chercheur associé au projet, évoque sur le blog des Réseaux sociaux et complexes de l’université d’Harvard,
comment peuvent s’agencer les informations issues de tels systèmes en
prenant pour exemple une expérimentation grandeur nature qui a eu lieu à
Tokyo, en temps réel, lors d’une rencontre comptant plus de 70
participants, le 17 janvier 2008. Des diagrammes montrant les
interactions avant, pendant et après le déjeuner on été livrés aux
participants. Pour préserver l’intimité de chacun, les noms étaient
remplacés par des numéros, mais permettaient de voir le détail des
interactions sociales des équipes, la rencontre durant. Reste qu’au
niveau des enseignements de la journée par contre, il semble qu’on en a
pas encore tirer des choses surprenantes : les gens d’une même
organisation on plutôt tendance à rester entre eux. On s’en serait
douté.
Via le New Scientist.
La Technology Review en parle aussi ce matin.