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Rédigé le 29 mars 2013 dans 02 Notes de réflexion @ jeremy dumont | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Ce livre ( l'identité de Zygmunt Bauman) résulte de l’initiative de Benedetto Vecchi, lequel a en effet décidé d’entamer une conversation avec Zygmunt Bauman sur la problématique de l’identité à partir de courriers électroniques. Cette dernière précision a son importance car les échanges par mails ont permis l’aménagement d’un temps de réflexion et la formulation de demandes d’éclaircissements, ce qui donne au final un ouvrage dense, très plaisant à lire et entrecoupé de quelques questions de fond posées par l’initiateur de cette discussion.
Pour Bauman, il est clair que nous sommes entrés dans l’ère de la « modernité liquide » marquée par la multiplicité des croyances et des idées et, par voie de conséquence, par la nécessité de faire des choix d’identité, d’opérer des réajustements, de comparer et de négocier ; autant dire que les identités individuelles, ainsi que les appartenances qui les sous-tendent, ne sont jamais gravées dans le marbre. « Dans notre modernité liquide, insiste Bauman, le monde se découpe en tranches dépareillées, nos vies individuelles s’émiettent en une succession de moments incohérents. Tout autant que nous sommes, nous traversons successivement des « communautés d’idées et de principes », qu’elles soient authentiques ou illusoires, consistantes ou éphémères. » (p. 22). Il en résulte une difficulté d’appréhender l’identité subjective en termes de continuité dans le temps (mêmeté) et de cohérence (ipséité). Autrement dit, c’est le sentiment de soi qui est ici contrarié dans son existence même.
L’impossibilité de savoir que l’on est vraiment à sa place, que l’on est enfin soi est déroutant, fatiguant, psychiquement douloureux. L’identité a perdu les apparences du naturel avec la fin des sociétés d’interconnaissance où le sens de la vie apparaissait évident, allant de soi. Mais l’identité a aussi perdu ses garanties holistes avec la remise en cause de l’Etat-nation. On ne croit plus d’une façon générale à la fable selon laquelle être né là, c’est être de facto français par exemple. L’Etat qui s’était érigé en instance de sens ne peut plus revendiquer une emprise décisive et exclusive sur des existences individuelles articulées autour de multiples cadres de références, et ce d’autant plus que l’Etat s’est lui-même désengagé en partie de nos vies, sans compter qu’il se trouve dépassé par des enjeux et des questions qui débordent son champ d’intervention. Si cette nouvelle situation explique en partie le succès des intégrismes quels qu’ils soient, il n’en reste pas moins qu’elle est surtout à l’origine de cette figure centrale et caractéristique de la société liquide, « l’homme sans attaches » (p. 87), successeur de cet « homme sans qualités » dépeint par Robert Musil.
L’individu liquide est en perpétuelle quête de soi, d’un soi évanescent à la recherche d’ancrages éphémères mais nécessaires pour exister. Il est pris dans des ambivalences profondes : d’un côté i l veut être libre ; de l’autre il est désireux d’obtenir des cautions de sens, des garanties sécuritaires. Ma is plus encore, l’individu moderne se voit animé d’un désir profond de ne pas être dissout, diffracté par le monde qui l’entoure : « L’identité, c’est le combat simultané contre la dissolution et la fragmentation, une pulsion vorace couplée à un refus obstiné de se laisser dévorer... » (p. 107). Pour autant, souligne Bauman, il ne faut pas croire que l’individu liquide veut à tout prix se forger une identité stable, unifiée et cohérente, car elle serait vécue comme un « fardeau, une contrainte, une restriction de liberté et de choix. Elle empêcherait de laisser la porte ouverte aux nouvelles opportunités. En un mot, elle induirait l’inflexibilité [...] » (p. 75). En d’autres termes, l’heure n’est plus à la défense de valeurs auxquelles on consacrerait sa vie tout entière, au respect de règles appréhendées comme immuables et non négociables. L’intégrité personnelle n’est plus de ce point de vue très à la mode, « mieux vaut surfer sur la vague des opportunités mouvantes et éphémères » (p. 76).
A cet égard, la métaphore du puzzle pour décrire et mieux comprendre la subjectivité liquide n’est pas très heureuse. Car même si on est aujourd’hui amené à composer notre identité un peu à la manière d’un puzzle, il reste que l’on ne possède pas, loin s’en faut, toutes les pièces du puzzle de notre vie dans une boîte qui nous serait prédonnée. Et surtout, personne ne conduit sa vie en ayant en tête une image de soi définitive et aux contours parfaitement délimités comme on peut en trouver sur les couvercles des boîtes de puzzle. La société n’est plus en mesure de nous offrir un horizon de sens défini une fois pour toutes. Nous ne cherchons pas, selon Bauman, à coller à une image de soi préfigurée en assemblant des morceaux parcimonieusement découpés. Et cela serait de toute façon impossible dans la mesure où, outre le fait qu’il nous manque plus ou moins un certain nombre de pièces, aucun emboîtement cohérent et totalement finalisé n’existe désormais – si tant est que cela ait déjà existé. Pour le dire autrement, on ne part pas d’une image finale pour être soi, mais d’un certain nombre de supports glanés ici et là à partir desquels on va tenter de bricoler, tant bien que mal, une définition de soi et d’éprouver un sentiment de soi plus ou moins durable et supportable.
Dans une société de consommation qui enchaîne les vérités, supprime les prothèses sociales, flexibilise le travail, cultive les paradoxes, accroît sans cesse l’offre de biens, d’images et d’informations, multiplie les risques et continue à nous exposer à des questionnements humains, trop humains, sur l’infinité du Cosmos par exemple, l’avenir devient plus que jamais incertain. Il devient même « l’autre absolu » (p. 94), c’est-à-dire une dimension impénétrable, imperméable, inconnaissable et donc incontrôlable. Sur un plan plus fondamental, c’est notre être-au-monde qui est mis à mal. D’où l’importance de l’autre présent dans le présent qui seul peut nous proposer des points d’ancrage, de la reconnaissance, de la légitimité... Mais une relation durable peut être synonyme d’engagement, lequel peut limiter les possibilités d’un monde infini offrant/imposant en permanence de nouvelles stimulations. L’individu liquide est décidément un être pris dans les « tourments de l’ambivalence » (p. 95), oscillant entre repli et ouverture, authenticité et superficialité, durabilité et éphémérité, liberté et sécurité, stabilité et versatilité, etc.
Mais l’identité, ce sont aussi des revendications collectives destinées à se démarquer de l’autre, à le stéréotyper, à le dénier... Quand l’identité se radicalise à travers toutes sortes de discours dépouillant l’autre de son humanité, il reste une solution, celle proposée par E. Kant, lorsqu’il faisait du respect de l’universalité du genre humain la seule règle morale à appliquer. Mais force est de constater que l’humanité comme support de sens est plus que jamais prise dans des contradictions délétères. Il suffit d’être lucide sur le coût humain de la mondialisation pour voir que les êtres humains n’ont pas toujours à l’esprit le fait d’être porteurs de dimensions universelles et de partager un même sort, celui de vivre sur la même planète. A bien y regarder, l’humanité n’est pas absente des horizons de sens individuels et collectifs, elle est simplement une échelle identitaire parmi d’autres, parmi bien d’autres... Parfois, il est vrai, elle peut être oubliée, voire sacrifiée sur l’autel de la différence exigée pour mieux se protéger des exclus de la mondialisation. Il faut dire qu’à partir du moment où, comme le souligne Bauman, « les ports d’attache officiels ne sont plus protégés par aucun brise-lames, les marins pris dans la tourmente cherchent une rade où jeter l’ancre et abriter leurs fragiles identités à la dérive. Se défiant des couloirs de navigation, ils vont jalousement défendre l’accès de leurs petits îlots privés et refouler les intrus » (p. 66). Ainsi se dessine ici à la fois en creux et en saillance l’un des enjeux de demain, celui de ne pas oublier notre commune humanité dans les tourments de la modernité liquide, peut être trop liquide pour être en mesure d’arrimer les êtres humains à un point d’ancrage aussi solide que leur propre universalité ou, mieux, leur propre humanité...
Bauman Zygmunt, L’identité, Editions de L’Herne, collection « Carnets », Paris, 2010, 136 pages.
Hervé Marchal (revue du MAUSS permanente)
Rédigé le 28 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Nombreux sont les publicitaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice « Publicité ». L’une d’entre-elles, inventée par Jean-Marie Dru, s’appelle la Disruption. Si elle est toujours d’actualité, la cible d’une marque d’aujourd’hui en est tout autre depuis qu’elle sait contrôler le web. C’est pourquoi, lors du SXSW, Google a souhaité le souligner en bouleversant cet édifice de la publicité avec le concept : Art, Copy & Code, ou le renouveau de la publicité d’aujourd’hui, alliant créativité, contenu et technologies numériques.
Non, on ne se lassera jamais assez de le dire : grâce à Google, le comportement des internautes a complètement changé.
Lorsque Zucky est arrivé en France avec Facebook, le lancement a été difficile. Mais une fois que la mayonnaise à prise, les utilisateurs ont eux-même créés les profils des marques. C’est dire l’engagement des internautes-consommateurs et le besoin de leur faire confiance. On s’est alors adapté comme on pouvait.
Aujourd’hui, la plupart des marques ont investi les réseaux sociaux, et même les “médias” sociaux. Mais il a fallu du temps pour s’y faire, sans doute à cause de nos craintes.
Peur de quoi ? Peur de la réactivité, peur des partages, des conversations, de la e-réputation.
Plus d’infos à lire dans le rapport de Technorati Media sur le comportement des internautes
Cet article a d’abord pour objectif de montrer que Google doit séduire les agences et les annonceurs pour que ceux-ci utilisent ses outils afin de réaliser des dispositifs publicitaires en recourant à un nouveau type de « Créativité ». C’est pourquoi on a déjà vu quelques campagnes sortir du lot ; rappelez-vous fin 2011, l’agence McCann Erickson réalisait une opération à grande échelle pour la marque ROM visant à améliorer la réputation des Roumains directement dans la recherche Google. Une utilisation très simple, mais très intelligente du moteur de recherche, qui aura vallu un Grand Prix à l’agence pour cette campagne innovante et créative.
Dans un autre registre, l’agence TBWA\DAN PARIS (anciennement TBWA\365) a imaginé une campagne d’autopromotion bien ficelée autour de la recherche et des Google AdWords pour attirer l’attention sur elle : acheter les noms de journalistes, blogueurs et Directeurs Marketing d’entreprises, et les inviter à se “googler”. Les résultats de la requête les amènent à cliquer sur un AdWord personnalisé, les renvoyant vers une vidéo tout autant personnalisée. Une idée simple, mais très créative.
La campagne pour la marque ROM est un cas d’école mis en avant par les équipes de Google. Et les agences sont incitées à imaginer des concepts comme celui de TBWA\DAN PARIS. C’est pourquoi le simple moteur de recherche a décidé de donner un nouveau souffle à la publicité digitale.
Les exemples cités plus haut montrent clairement que l’humain est mis en avant dans des campagnes pourtant très digitales. C’est ce que cherche à faire comprendre Google : montrer sa marque ou ses produits en achetant de l’espace c’est bien, mais montrer sa marque ou ses produits en achetant de l’espace PARCE QUE l’internaute souhaite les voir, c’est mieux.
D’ailleurs, si on suit la démarche de Google, tout a toujours été dans le sens, “rendre service à l’internaute”, grâce à une dimension sociale, humaine :
le réseau display : permettre aux annonceurs d’afficher leurs produits sur des sites en lien avec leur secteur d’activité… tout ça dans l’intérêt de l’internaute et de l’administrateur du site qui ne se voit pas “envahi” par des publicités inadaptées.
On ne parlera pas de Google+ et de tous les services qui viennent s’y greffer pour faciliter la vie digitale de l’internaute… Bien entendu.
Par contre, on parlera des concepts récemment présentés et promus par Google à travers son dernier projet Art, Copy & Code.
Un concept qui paraît complètement ridicule, sauf quand on s’intéresse aux objets connectés et aux innombrables possibilités qui s’offrent désormais à nous ! Dans ce concept là, n’y voyons pas qu’un projet innovant, mais voyons aussi une nouvelle manière pour les marques d’innover en R&D. Q
uand on était au collège, on voulait tous avoir les dernières Nike Requins qui venaient des USA ; demain vos enfants voudront avoir des baskets qui font de la lumière, et qui parlent aussi à leurs Google Glass.
Et bien entendu, j’imagine déjà les retours d’expériences et les tonnes d’insights qu’apporteraient à Nike cette paire de chaussures liée aux profils sociaux… Pour le coup, la marque pourrait même changer son nom pour devenir Nike+ (comprenez ici la petite allusion à Google+).
Dans un autre style, mais à un niveau où tout le monde se pose des questions : comment capter l’attention des utilisateurs YouTube plus de 5 secondes lors de la lecture du pré-roll ? Utiliser un storytelling en se basant sur les insights, car les internautes sont des humains, ils regardent ce qui les intéresse…
Alors il serait peut-être temps d’arrêter de dupliquer un film TV en pré-roll sur YouTube, ou autres déclinaisons sans intérêt…
On a toujours réalisé des publicités pour la télévision, alors pourquoi on a tant de mal à réaliser des publicités pour le web ? Pourquoi RedBull ou bien Coca Cola attire autant l’attention sur le web ? Parce qu’ils font la part des choses entre le digital et la TV. Et pourtant, ils n’en sont qu’au balbutiement.
Et le projet de Google, qui est certes un projet d’ampleur qui veut “encore” révolutionner le monde, se base sur quelque chose que l’on connaît tous : l’idée. Et ce n’est pas notre cher Nicolas Bordas “national” qui nous contredira, l’idée, celle qui tue, est la clé d’une campagne réussie. Et l’idée qui tue est lancée par des créatifs, inspirés eux-mêmes par les humains.
Rédigé le 27 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Ce billet est une traduction d’un article anglais de Tomi Ahonen, expert mobile international connaissant parfaitement toutes les nouveautés et les chiffres de l’industrie. Sur son blog, Communities Dominate Brands, dans ses livres ou dans ses conférences comme celles à Ted, il étaye chiffres à l’appui que le mobile est le 7éme média de masse, au travers de l’appropriation rapide des gens pour cet objet très personnel, et qui paradoxalement nous ouvre au monde : le téléphone.
Dans cet article, Tomi nous parle du Marketing de l’Engagement. C’est une stratégie marketing visant à engager le consommateur, l’inviter et l’encourager à participer dans le marketing d’une marque. Ce type de marketing est accéléré et facilité par les nouvelles technologies qui facilitent et encourage les échanges. Mais le plus important surtout, ce sont les résultats qui sont très, très encourageant comme vous allez pouvoir le constater.
J’ai significativement condensé le texte original qui est très long comme convenue avec Tomi. J’ai par exemple enlevé certaines sources qui sont mentionnées dans le texte original et nous avons décidé de faire cet article en 2 parties : une première sur ce qu’est ou n’est pas le Marketing de l’Engagement et une deuxième partie avec les études de cas qui sera publiée début de semaine prochaine.
Voici le sommaire :
Définition du Marketing de l’Engagement :
Le Marketing de l’Engagement par l’exemple
E=M2C – L’Engagement Marketing égale le mobile à la communauté ou comment avoir un taux de réponse de 30% sur votre prochaine campagne.
Un long billet qui a mûri et qui a été mis à jour pour exposer ce tout nouveau concept publicitaire avec de nombreux chiffres et de cas d’étude qui vous apporteront un bon retour d’expérience.
Commençons avec quelques chiffres. Le nombre d’abonnés mobile est égal à la population mondiale : 7,1 milliards, en comptant les bébés et les grands parents. Un moment particulier, qui n’étonnera pas mes lecteurs, mais 100 pays ont passés les 100% de taux de pénétration, dont les USA il y a 2 ans. Intéressons-nous aux usages. T-Mobile USA rapporte qu’un usager moyen américain regarde son téléphone 150 fois par jour. The Guardian indique que c’est près de 200 fois pour les britanniques (une fois toutes les 5 minutes). Aucun autre média n’a un pouvoir d’addiction aussi élevé.
97% des messages envoyés par SMS sont lus comparé au 20% des emails. Les SMS sont lus en moyenne dans les 5 secondes alors que les emails, c’est dans les 24h. Quant au taux de réponse, il est de 26% pour les messages SMS face au 5% de l’email. Vous avez mon attention ?
Comment l’Angleterre, le pays où a été envoyé le premier SMS, prend à son avantage l’essor fulgurant de ce média se trouvant dans chaque poche et qui a un taux de réponse bien meilleur que l’email ? 26% des sociétés n’ont jamais utilisé le SMS. Quant aux 74% qui ont utilisé le SMS, 88% ont trouvé ces campagnes efficaces.
Il reste toutefois beaucoup à faire. Une étude montre que 89% des consommateurs anglais souhaiteraient recevoir les avis de livraison de colis par SMS, mais que seul 26% en ont reçu une. 84% aimeraient des rappels du docteur, du coiffeur, dentistes… mais seulement 29% en ont reçu. 68% souhaiteraient des offres et promos par les marques, seulement 12% en ont reçu. Quel terrible écart entre ce que les consommateurs souhaitent et ce que les entreprises fournissent, dans un pays précurseur et un taux de pénétration de 100% atteint il y a 10 ans. Ce n’est pas mieux aux USA où 80% des américains utilisent le SMS mais seulement 9% ont reçu une alerte d’un professionnel de la santé. De nombreux chiffres qui surprennent et intéressent de plus en plus la liste des entreprises du Fortune 500 entre autre.
Nous savons tous que le consommateur n’aime pas être interrompu par les publicités, que cela soit à la télé ou sur internet. Nous avons encore fait les mêmes pubs sur le plus personnel de ces médias le mobile. Et on se rend compte que les gens détestent encore plus toutes ces pubs sur leur mobile qu’à la TV ou sur le réseau. Une étude Forrester montre que 62% des pubs sont ennuyeuses et ça grimpe à 73% pour le preroll video. Alors que les SMS optinés ont de bien meilleurs résultats que les pubs classiques, 47% des américains estimant que ces SMS publicitaires étaient même utiles !
Donc on copie ce qui ne marche pas et est rejeté, ce qui veut dire que ce média de masse qui est aimé par les consommateurs, qui touche un très large public, et qui apporte un meilleur taux de satisfaction que les traditionnels publicités intrusives, le SMS et le MMS donc, qui est plébiscité par le consommateur mais que les marques ne voient pas. Il y a vraiment un gâchis et la perte d’une énorme opportunité qui peut par ailleurs amener une désaffection des consommateurs.
Cette formule vient d’un ami, Agustin Calvo, spécialiste de la pub mobile espagnol. Il a tweeté l’autre jour cette formule qui rappelle bien entendu la fameuse formule de la relativité d’Einstein :
E = M2C
Engagement = Mobile To Community
J’aime beaucoup cette formule qui indique bien ce qui devrait être fait, où qui l’est difficilement aujourd’hui dans le milieu de la pub mobile ou du marketing. Regardez bien les pubs. Elles sont Mobile au Consommateur, pas Mobile à la Communauté, aux centres d’intérêts. Les publicités actuelles sont interruptives par nature et ne sont en tout cas pas faites pour proposer un échange personnalisé avec le consommateur. Cela se limite à cliquer sur un lien, ou une vidéo marrante, qui pourrait même devenir virale, mais ce n’est pas du “Marketing de l’Engagement”. Ce peut être engageant pour le consommateur, mais ce n’est pas du “Marketing de l’Engagement” qui permet de rassembler une communauté. Là est la distinction et la différence. Je vais donc approfondir, du mieux que je le peux et de mes connaissances en la matière sur ce que recouvre le Marketing de l’Engagement.
Et oui, tout vient d’Alan Moore, oui “notre” Alan, le co-auteur de ce blog et un spécialiste anglais également du mobile. Alan a défini très précisément ce que recouvrait ce type de marketing et ce qu’il n’était pas, et ce il y a 10 ans. Depuis il l’explique à travers le monde.
Le Marketing de l’Engagement est le processus d’impliquer le consommateur dans la co-création de l’expérience des marques.
Le Marketing de l’Engagement ne s’arrête pas à l’Engagement Publicitaire. Le marketing recouvre l’aspect communication (la pub) mais bien plus encore. Selon le classique Kotler, le Marketing recouvre les 4 P que sont le Produit (design), Place (distribution), Prix et Promotion (ce qui comprend la pub, mais également les relations publics…)
Beaucoup de gens pensent que faire des pubs interactives rendent ces dernières engageantes. On a dit “Co-création”. Alors je clique sur le lien, et oui je peux choisir la couleur du produit mais je n’ai pas été consulté sur mes préférences sur les produits au préalable. Cela a beau être bien fait, ce n’est pas du Marketing de l’Engagement.
Prenons maintenant la page de Nike T-Shirt, si elle permettait de télécharger sa propre photo puis de l’imprimer à côté du logo de la marque. Là nous aurions de la co-création. Mais vous comprenez bien alors que c’est un vrai challenge pour Nike. Si le T shirt me montre pas exemple en train d’étrangler Obama, Nike pourrait être attaqué pour incitation à la haine raciale. Etre interactif n’a jamais rendu automatiquement engageant mais le Marketing de l’Engagement à nécessairement une composante interactive.
On confond souvent le Marketing de l’Engagement avec le Marketing Viral. Alors oui, souvent les campagnes “engageantes” deviennent virales. Mais ce n’est pas la même chose. Pourquoi ? Co-création. Il ne s’agit pas de diffuser et partager ce que la marque délivre, même par une “communauté” large comme sur les réseaux modernes tel Facebokk, Twitter etc… Une vidéo virale peut aider la promotion d’un produit, oui, aider à promouvoir la marque. Regardez Psy et Gangnam Style et son succès planétaire. Mais ce n’est pas de la co-création. Si Psy avait mis en place un moyen de remixer son morceau et de diffuser ses morceaux, oui cela serait devenu de la co-création. C’est ce qu’a fait un artiste japonnais, Seeda, avec l’un de ses albums. Seeda a créé une chasse aux trésors musicale à travers le Japon. Il faut suivre les annonces pour connaitre les endroits favoris de Seeda. Puis dans chaque endroit, on peut écouter la voix de Seeda expliquant pourquoi il aime ce lieu et écouter l’une des chansons de son nouvel album. Quand l’album est sorti, il s’est tout de suite positionné en tête des charts dans sa catégorie.
Voilà pourquoi souvent le Marketing de l’Engagement tend à avoir des éléments viraux et le devient, mais toutes les campagnes virales ne sont pas forcément engageantes. Il est possible d’avoir du Marketing de l’Engagement sans côté viral. Voilà pourquoi il est si facile de les confondre.
C’est sans doute la partie la plus délicate à expliquer. Nous connaissons tous ces histoires de fans, mis en avant par la marque pour proposer des contenus originaux mettant en avant leur amour pour la marque ou le produit. Comme les fans de Harley Davidson se faisant tatouer par exemple. Les UGC publicitaires peuvent être très efficaces et profondément impliquantes, donc engageante pour un consommateur ou un fan. Mais ce n’est pas du Marketing de l’Engagement, car bien souvent la marque n’est pas impliqué et ne sait pas ce qui se passe, jusqu’à ce qu’une vidéo insolite gagne de la notoriété sur Youtube. Souvenez-vous de la définition, le Marketing de l’Engagement, c’est la co-création de l’expérience produit par la marque. Pas UGC, mais co-créer avec les consommateurs et la marque.
Encore une fois, même si souvent le Marketing de l’Engagement résulte dans une expérience de personnalisation, comme le choix de la couleur de ma voiture, cette personnalisation n’est pas elle-même du Marketing de l’Engagement. Nous savons faire ce genre de chose depuis longtemps. Même au temps du Model T de Ford, il était possible de choisir quelques couleurs. Quant à Aston Martin, vous leur donnez n’importe quelle couleur et il l’applique sur votre Aston. Ce n’est pourtant pas du Marketing de l’Engagement. Ce n’est que lorsque le marketing permet la vraie co-création que l’on peut parler de Marketing de l’Engagement. Par exemple Coca Cola en Australie permet maintenant aux consommateurs australiens de commander des cannettes personnalisables avec votre nom gravé sur la languette visible. Voilà du Marketing de l’Engagement. Pourquoi ? Parce que Coca Cola est toujours un soda qui n’a pas changé mais dont le packaging (le marketing, le support de marque) est désormais co créé. Voilà ce dont il s’agit. Quand je ramène un pack de 6 Tomi-Cola dans une soirée chez des amis, je fais activement du marketing pour Coke et ce par ce que j’ai co-crée avec mon nom. Ceci est le Marketing de l’Engagement utilisant la personnalisation. Toutes les personnalisations ne sont pas du Marketing de l’Engagement, mais le Marketing de l’Engagement peut être puissant s’il est comprend de la personnalisation.
Donc le Marketing de l’Engagement est le processus permettant d’impliquer les consommateurs dans la co-création des expériences de la marque. Maintenant que nous savons ce que n’est pas le Marketing de l’Engagement, regardons quelques exemples connus pour avoir une idée précise de ce que l’on peut en faire.
Co-création dans le design de Produit. Lego a invité quelques-uns des plus passionnés fans à une expérience en 2005 pour se rassembler et participer à l’élaboration d’un nouveau jouet Lego. Les fans se sont donc rassemblés, ont eu accès à tout le matériel souhaité et ont créé le Kit ultime Lego, un train du nom de Santa Fe. Comme à son habitude, Lego sorti la première version à 10000 kits, tous vendus en 2 semaines, faisant de ce lancement le plus réussi de l’histoire de Lego. Ce qui ramène à la leçon qu’Alan Moore ne cesse de répéter : nous embrassons ce que nous créons. Lorsque vous avez vos fans qui co-créent l’expérience marque, qu’ils sont impliqués, embarqués dans le processus de création, ils sautent dessus. Ils iront ensuite dire au monde la merveille chose auquel ils ont participé et ce pour en faire un succès. Notez que cela arrive en grande partie grâce aux réseaux sociaux qui permettent aux fans de célébrer et de diffuser de manière plus importante ce qu’ils ont co-crée.
Maintenant toutes les industries ne peuvent pas faire ce genre de chose mais saviez-vous que le Boing 787 Dreamliner contient des retours de plus de 10000 fans de Boeing, n’étant pas ingénieurs aéronautiques mais qui ont pourtant apporté une aide sur le design par la co-création. Et les chips Lays qui ont lancé une campagne couronnée de succès sur plusieurs continents, invitant les fans à faire des suggestions sur la nouvelle saveur, suggestions envoyées par SMS. Suite au vote sur les meilleurs proposions, les 3 premiers sont marquetés et testés. Celui engrangeant le plus d’adhésion est lancé. La personne qui a fait la suggestion de saveur gagne 1% de l’ensemble des paquets avec sa saveur. Cette idée a d’abord été lancée en Inde, puis en Afrique du Sud, au Guatemala etc…
La deuxième partie de son article, que je vous invite vivement à consulter à partir de lundi prochain, expose Le Marketing de l’Engagement par l’exemple. De nombreux cas d’études sont décryptés, étape par étape, accompagnés de résultats et de conseils qui vous seront sans doute fort utiles.
Rédigé le 27 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Marketo a établi une infographie des utilisateurs du réseau social de photos selon le filtre qu'ils choisissent. Dix portraits-types à prendre au second degré, comme un test de magazine féminin. Sans avouer que finalement, vous y reconnaissez certains de vos amis.
Instagram est un réseau de 100 millions d'utilisateurs actifs, qui postent 40 millions de photos par jour. Une manne de clients potentiels, donc. Car derrière l'humour, l'idée de l'entreprise de marketing est qu'en transformant la réalité avec l'un des 20 filtres disponibles, l'utilisateur fait un choix qui révèle une part de son humeur voire de sa personnalité. Une information ensuite réutilisable pour les marques, bien entendu.
- Filtre "normal"
Utilisé sur 43 % des photos postées
Profil : le professionnel/amateur
"Les utilisateurs du filtre normal sont soit des amateurs de défi technologique qui ne savent toujours pas utiliser leur smartphone ou des petits malins, fraudeurs technologiques qui font passer des photos qu'ils améliorent avec d'autres applications pour de l'art #sansfiltre. Vous ne trompez personne."
- Filtre "Earlybird"
Utilisé sur 10 % des photos postées
Profil : celui qui voudrait être Wes Anderson
"Les utilisateurs du filtre Instagram Earlybird ont certainement mis en vedette leur tourne-disque. Ces photographes adorent critiquer tout ce qui est moderne, feutrer les couleurs et s'assurer que leurs amis ont toujours l'air coincés dans une cave des années 70."
- Filtre "X-PRO II"
Utilisé sur 8 % des photos postées
Profil : l'optimiste
"Ces utilisateurs voient le monde un peu plus brillant et veulent que vous le voyiez également ainsi. Et s'il fait gris ? Ils s'assureront que les gouttes de pluies éclatent contre un pare-brise – et en feront leur nouveau fond d'écran."
Rédigé le 27 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Après les années crossmédia, les marques semblent se diriger vers leurs années transmédia.
Quand
la communication crossmédia met en scène un contenu décliné sur
différents supports et adapté aux spécificités de ces derniers, la
communication transmédia nécessite la production de contenus
complémentaires et interconnectés répartis sur différents points de
contacts.
Vous l’aurez compris l’exercice d’écriture devient
naturellement plus complexe, et l’effort demandé au destinataire final
se retrouve très fortement amplifié. Il est dès lors facile de faire du
transmédia pour les marques un concept illusoire ! Le talentueux et
regretté Griffin Farley, ancien directeur de la stratégie de BBH NY en a
fait la rapide démonstration dans une conférence sur le transmédia il y
a quelques mois.
Si l’exercice est aussi complexe et improbable, pourquoi certaines industries créatives insistent autant dans le développement de cette discipline ?
Il semblerait que le transmédia représente un moyen de résoudre de nombreuses tensions existantes pour les marques :
- Être au plus proche du nouveau paysage média et des nouveaux usages
Nous vivons dans une écranocratie dans laquelle les écrans sont plus en plus consommés en simultané et de façon interconnectée.
En 2012, 3 foyers Français sur 4 étaient équipés d’un ordinateur, soit 41,2 millions d’internautes (+3% en 1 an) avec une moyenne de connexion de presque 5 heures par personne et par mois (1). En décembre 2012, on comptait 23,6 millions de mobinautes (+24% vs N-1) et 2,3 millions d’utilisateurs de tablettes (+138%) et 6.3 écrans par foyer (2).
Une étude Nielsen (3) révélait qu’aux Etats-Unis, 88% des possesseurs de tablette et 86% des possesseurs de Smartphones les utilisent lorsqu’ils regardent la TV (au moins une fois au cours du dernier mois). L’Europe n’échappera pas au phénomène. Avec un pourcentage de possesseurs de tablettes qui devrait passer de 14% en 2012 à 55% en 2017 (4), nous entrons bien dans un phénomène sans frontière dans lequel la diffusion d’un message sur un seul canal ne suffira plus à remporter l’attention des audiences.
Renouer avec le nouveau deal de l’efficacité
A l’heure où l’engagement est devenu le graal des systèmes de communication, peut-on créer un engagement plus fort que celui d’entraîner et de faire participer des utilisateurs dans un écosystème transmédia ? Difficile de faire plus engageant !
Favoriser l’intégration dans l’entreprise
Le transmédia pourrait très vite devenir un moteur de la CMI (Communication Marketing Intégrée) dans l’entreprise. Certes, le transmédia n’est pas LA clé de réussite de l’intégration, mais, par sa nature, il oblige à créer un lien plus fort (et obligatoire) entre chacun des points de contacts activés par une marque et les différents prestataires en charge de ces derniers.
La question ne semble donc pas résider dans la pertinence à développer un dispositif transmédia mais beaucoup plus dans la définition d’un moment opportun dans le cycle de vie d’une marque (quand ?) et la définition d’une cible réceptive à ce type de dispositif (qui ?). On remarque ainsi que les dispositifs transmédia de marques/programmes ayant rencontré un succès significatif comme Why So Serious (Batman The Dark Night), Art of the Heist (Audi) ou encore Inside Engrenages (Canal +), sont caractérisés par deux choix structurants :
Ces marques ont installé une notoriété crossmédia pour maximiser leur couverture sur cible avant de suivre la vague du transmédia en engageant une cible plus niche.
Ces dispositifs ont fait le choix d’un cœur de cible de « fans actifs » pour assurer un niveau de participation et faire en sorte que le message se propage.
Quand
une étude Kantar Worldpanel (5) démontre que seulement 46% des fans
achètent la marque « likée » et que la recommandation des pairs est
reconnue comme étant le point de contact le plus influent, n’est-ce pas
là l’opportunité d’influencer ces 54% restants, de tester la valeur
réelle de sa base fans et l’implication de ces derniers ?
Jérémy Lopes
Channel Planner @ MRM Paris
@_jeremyl_
Channelplanning.tumblr.com
(1) L’Observatoire des Usages Internet – Médiamétrie fév.2013
(2) Etude « Référence des Equipements Multimédias » GfK/Médiamétrie fév. 2013
(3) Double Vision – Global Trends in Tablet and Smartphone Use while Watching TV
(4) Forrester World Tablet Adoption Forecast, 2012 To 2017 avril 2012
(5) Kantar Worldpanel octobre 2012 2 600 interviews on line de RAD (sur le panel des 20 000 foyers Worldpanel représentatifs de la population française) dont 1 450 RDA de fanpage grande conso (likers).Rédigé le 27 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Le département 2MV (Marketing Media Value) de Havas Media a analysé
plus de 500 campagnes publicitaires TV/digital de marques FMCG en
France, réalisées en 2011 et 2012, pour tirer des enseignements sur
l’apport du digital à la télévision en termes de couverture et
d’efficacité sur les ventes en magasins. Pour ce faire, l’agence a
utilisé une base de données de performances des plans TV/digital, le
panel single source Kantar Worldpanel (14 000 foyers) et des techniques
de modélisation de données de ventes permettant de quantifier l’impact
des médias au sein du mix-marketing.
Cette démarche quantitative a été complétée par Capgemini Consulting
qui a réalisé une série d’entretiens qualitatifs auprès de responsables
opérationnels du digital, afin de recueillir la vision des annonceurs,
leurs réactions vis-à-vis des résultats de l’étude et d’analyser les
impacts organisationnels chez les clients.
Les résultats de l’étude montrent qu’un mix média TV/digital bien
optimisé permet «d’accroître le taux de couverture d’une campagne à
budget équivalent, même lorsque l’investissement TV est très élevé». Le
digital peut apporter entre 5 et 7 points de couverture additionnelle
par rapport à la télévision sur des cibles larges et jusqu’à plus de 10
points sur des cibles plus pointues telles que les actifs ou les CSP+.
Le mix média peut rapporter jusqu’à 25% d’efficacité supplémentaire sur
les ventes par rapport à des plans 100% TV, avec un ROI du digital
supérieur de 20 à 70% par rapport au ROI du média TV.
Havas Media déplore que le média digital représentait moins de 10% des
investissements pour 70% des campagnes grande conso réalisées en
2011-2012, et que seulement 10% des plans avaient plus de 30% de
digital. Ces «annonceurs précurseurs ont des résultats impressionnants»
et «les autres annonceurs pourraient raisonnablement s’en inspirer»
insiste l’agence média.
Rédigé le 25 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Qui doutait encore de l'enjeu financier des contenus musicaux pour Google et YouTube? A l'heure où le moteur prépare, selon la presse américaine, un service de streaming payant pour compléter son offre, une nouvelle étude de l'Hadopi apporte des arguments pour conforter cette hypothèse.
Cette étude, basée sur les travaux de thèse de Nan Zhao de Telecom ParisTech, et sur un échantillon de plus de 3000 vidéos (pas spécialement françaises ou francophones), estime que les clips musicaux constituent 13% des vidéos mises à disposition sur le site. Les films, proposés en intégralité d'un seul tenant ou chapitrés, 1,5%. Les séries 6,9%. Le matériel retiré pour cause de copyright représenterait moins de 0,1% des contenus. Les vidéos amateurs et les contenus issus de la télévision ou de la radio constituent chacun 22% des vidéos présentes sur la plateforme.
Non seulement la musique représente une part non négligeable de l'offre, mais elle tire surtout la demande. En effet, les clips musicaux sont les contenus les plus fréquemment regardés par les internautes (environ 40.000 vues par jour en moyenne), suivis des films, très loin derrière (10.000 vues par jour pour les films chapitrés).
Il s'agit d'une opportunité majeure pour les ayants droit, malgré le piratage. Car si un quart seulement des clips musicaux mis à disposition sur la plateforme sont issus de comptes officiels, ce sont ceux qui bénéficient de très très loin de la plus grande popularité (près de 120.000 vues par jour en moyenne).
Le reste de l'offre musicale repose essentiellement sur des captations amateurs de concerts (21%), sur les clips originaux mais postés par des internautes lambda (14%), ou sur des versions modifiées, par exemple pour ajouter le texte des paroles (28,7%). Mais l'étude de l'Hadopi signale que 36,7% des vidéos musicales non officielles contiennent un lien vers une plateforme permettant d'acheter le contenu officiel. Les contenus purement amateurs (reprises, créations) représentent moins de 5% de l'échantillon.
Cette étude, réalisée par le département Recherche, études et veille de la Haute autorité, vient renforcer d'autres études, américaines, démontrant l'importance de YouTube dans la musique en ligne. Une étude de Nielsen avait notamment conclu que YouTube était le site privilégié de consommation musicale pour 64% des adolescents américains. En France, YouTube a généré plus de 2 milliards de vidéos vues et 29,5 millions de visiteurs uniques en janvier selon Médiamétrie.
Si bien que désormais, quand on pense YouTube, avant de penser piratage on pense gros sous. Le phénomène coréen PSY, avec son Gangnam Style, a prouvé qu'il était possible de gagner beaucoup d'argent grâce à la plateforme. Si Google encaisse grâce à YouTube, il reverse aussi. Plus de 500 millions de dollars dans le monde en 2011 et 2012, rappelle Ecrans.fr. Et parfois, les accords lui posent quelques problèmes...
Fin 2012, à l'expiration de l'accord de licence qu'il avait signé avec la Sacem et qui fixait les conditions du partage des revenus publicitaires générés par les clips musicaux sur la plateforme, YouTube a "démonétisé" tous les contenus gérés par la Sacem en supprimant les publicités sur ces pages. Privant du même coup de rémunération tous les ayants droit relevant des autres sociétés de gestion collective (interprètes...). La situation est bloquée depuis, en attendant l'issue des négociations. Selon nos informations, un nouvel accord est imminent.
Les ayants droit militent aussi pour prélever une taxe sur les revenus de YouTube, destinée à financer la création, comme celle à laquelle sont soumis d'autres intermédiaires diffusant des vidéos, tels que les fournisseurs d'accès internet. Une idée qui serait soutenue par le gouvernement, selon le contenu d'un rapport dévoilé par BFMTV. On est bien loin du temps où YouTube était le royaume des vidéos amateurs.
Rédigé le 23 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Cette liste été réalisée en scannant les bios twitters sur une série de mots clefs et de lieux. Elle se limite à ceux qui ont le plus grand nombre de followers pour donner une liste de personnes à suivre sur twitter sans pour autant juger de la valeur des personnes.
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Jean Bernard Delmas @jeanbernard123
Paris
Directeur marketing dans le digital - Developpement numérique - Veille - Startup - Marketing - Golf
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Anthony Kanthos @kanthos
Paris, France
Head of digital marketing @labelbarclay (Universal Music) - Dealer @fuckthatworld (FTW - http://www.fuckthatworld.com )
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Alexis Thobellem @EasyAlexis
Paris, France
Global Head of Digital
at Evian, Danone Group. Trainer at ESSEC Business School. Speaker at
LeWeb12. Street Art & Sneakers Lover. These tweets are my own
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Geoffrey La Rocca @geoffreylarocca
Paris
Directeur Général / Co-fondateur @MadeleineMarket - ex RMC/BFM Head of Digital (2010-2012) & Journalist (2006-2010)
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Christian Baillet @Christianmkg
France, Paris
Directeur Marketing en Temps Partagé. Développeur de CA, de Marges et de Notoriété pour TPE, PME-PMI et ETI & Chasseur d'Emotions Visuelles.
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François Gombert @FrancoisG
Paris, France
Head of Digital & Social Media @ Thomas Marko & Associés // Mes tweets n'engagent que moi #Montpellier #Paris #Puma #SocialMedia #PR #Influence
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Sandrine Joseph @sandrinejoseph
Paris, France
Head of Digital Comms - @Orange @sosh_fr / Innovation & Marketing / Start-up, fundraising / Women leadership & empowerment / Outre-Mer / YGL
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Misterclem @misterclem
Paris
Head of digital @air_prod @taratata // @nagui 10 digital Years @umusicfrance #SocialTV #SocialMedia Opinions are my own Roi & Leader Influent de moi-même
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Mélanie Crété @melaniecrete
Zurich / London / Paris
Former digital marketing queen at @dazedmagazine, now head of digital communications at @neutralzurich - Founder of This or That I'm also part of @post_new
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Mike Hadjadj @MikeHadjadj
Paris - France
VP Marketing & Communication @GenerixGroup #Retail #eCommerce #Innovation & plus si affinités. 'Ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut le tweeter'
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Fabrice Frossard @FabriceFrossard
Paris - Internet
#socialmedia #former journaliste #marketing #wellcom #EGE #digitalcompliant donc Head of digital @WELLCOM
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gilles nay @gilles_nay
Alsace & Paris, France
Head of Digital Lagardère News (Europe 1 & Le Lab d'Europe 1).
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Pierre Col @PierreCol
Lyon, France
Internet veteran, marketer for Internet/soft/tech companies, now VP Marketing for @AntidotNet & blogger for @ZDNetFR. Ducati & Porsche addict, too.
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Florian Marlin @florianmarlin
Paris
Directeur Marketing/E-commerce, Spécialiste SEA, SEOphile, Enseignant Web Marketing, Rédacteur Oseox.fr, Auteur du Guide Pratique des Liens Sponsorisés :-)
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Morvan Boury @morvan
Paris, Ile-de-France, France
Head of Digital Marketing @LeNouvelObs @Challenges @Sciences_Avenir @Rue89 @LePlus_Obs @ObsessionMag Tweets on Biz of Media, Creative Industries, Innovation..
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julien marquant @jlmrqt
Paris
Head of Digital Marketing @polydorfrance / @UMusicFrance #TurnOnTuneInDropOut
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Helene Masanelli @HeleneTweets
Paris, France
Head of Digital Marketing | Sony Music France @sonymusicfr Forever in love with music, books, arts, web and cats (nobody's perfect) Personal account
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Anthony Belliot @Ant_Bell
Paris
Head of Digital Marketing #MercuryGroup @MercuryFrance @UMusicFrance - ex- @fullsixgroup Marketing | Digital | Products | Brands | Music | Advertising | UK
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Jean-Charles Mariani @JCdeSolaro
Paris/Solaro
Directeur Marketing Commercial Digital #UniversalMusic. @Live_at_Home prog & prod. #StreetArt & #Snowboard addict
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Alexandre Renoult @Alex_Renoult
France
Directeur Communication Corporate REALITES | #Evernote & #MindMapping addict | Working Dad Breton ascendant Bélier | Tweete Actu #marketing & #Management |
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Marie Mustel @Milimelo
Paris
Digital marketing @canalplus // Formerly Head of Digital & Innovation #UniversalMusic // From Music Industry (7yrs) to #SocialTV, Opinions are my own,
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Alexandre Cabanis @ACabanis
Paris, Paris, France
Responsable Internet & CRM de Lixir (JV Rémy Cointreau & Grant's) ; cofondateur d'Hec Web
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Benoit @benoitgouillart
LILLE
Responsable digital en agence de conseil en communication commerciale sur #Lille. #Digital #Web #Mobile #Instore Compte twitter personnel.
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Stijn Jacobs @stijnjacobs
Paris
Head of Digital @Sportlabgroup where we combine an obsession for Digital and a passion for sports marketing. Author of TalkDigital, father of 2 spoiled brats.
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christian andreo @Andreo_Ch
Paris
Directeur Communication, Plaidoyer & Fundraising de @assoAIDES. Faites-moi courir pour la course des Héros : http://t.co/h1kPiujFZ3
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Kevin Gallot @kgallot
France
Directeur marketing associé @inflexia | Prof de #webmarketing @unilim | #socialmedia et #avisperso
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Chief digital CDO @chiefofdigital
paris, france
I am head of digital in france
and I created this account to help other #CDO design their strategies,
meet each other, and find jobs. Check out my blog / events
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Fabrice Vezin @FabriceVezin
France, Normandie, Eure
Responsable internet & intranet e-santé, m-santé, communication digitale. Animateur de #hcsmeufr, le Club Digital Santé : http://www.hcsmeu.fr
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Mathieu Legrand @math_legrand
Paris
Directeur marketing, je tweete sur l'actualité du monde #marketing et de la #publicité . Mais aussi #rugby et #cuisine .
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Nicolas Huberman @nicolashuberman
Paris / France
Directeur Marketing et Communication des chaines de TV de #LagardereActive #Gulli #MCM #June #CanalJ #Tiji #Mezzo #Marketing #Pub #SocialMedia #Event #Branding
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Emmanuel Alix @emmanuelalix
Paris
Directeur Marketing et projets Web et mobile L'Equipe.fr. + Francefootball.fr + Adrenaline
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Christian Guellerin @guellerin
France
President of Cumulus, International Association of Schools of Art, Design and Media / Director of @lecolededesign / into #Design #Education
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Marin @marinms
Paris
Head of Digital Marketing @ Orangina Schweppes / @OSFrance @OasisBeFruit @OranginaFrance @VillaSchweppes
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Ludovic Martin @martinludovic
Montpellier (France)
Directeur Marketing chez Exaprint • love #print and #webtoprint • Auteur du livre “Où va l'imprimerie ?” : http://goo.gl/gYHyq
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T. de Saint Martin @tdesaintmartin
Paris
Directeur ecommerce & CRM de Look Voyages, co-fondateur de http://www.BrandsOnAir.com et blogueur sur http://www.madig.fr.
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Mira Emmerling @MiraEmmerling
Paris, Boston, NYC
Making luxury interactive. Marketing events & luxury. Founder of Rockhem & Chicstone. VP Marketing & Operations at UbiQ Paris, Digital Entertainment Showcase
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Anne-Sophie Nicou @aneso
Paris
Digital girl, crazy about trends, innovation and digital. Also International Digital Director for Guerlain (LVMH) My tweets are personal opinions
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christophe carignano @carignano
paris
ancien responsable Internet dominique de villepin. Mes propos n'engagent que moi !
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gvasse @gvasse
Bordeaux
Head of Digital Development & Marketing (Groupe Sud Ouest) #GSO #media #innovation #emarketing #solomo
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Pauline Azoulay @PopsParis
Paris
Ralph Lauren Europe & New Markets - Media Director - Keen on #Media, #Socialmedia, #innovation and #fashion. My opinions do not represent those of my employer.
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the social bureau @thesocialbureau
Paris, London, the world
Social media innovation consultancy agency London & Paris. Connect for success! Founder:@delphineRB (ex WW Social Media Director,IBM) @dona6n Associate Director
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gregory desfosses @gregdesfosses
France Paris
head of digital channel in insurance business,mobile, gaming, rugby,social, design ; mes twitts n'engagent que moi
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Laurent Marcus @LaurentMarcus
Paris
Head of Digital Production @Buzzman_time / Skateboard lover / Part-time Geek
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Jeremie Clevy @JeremieClevy
Paris, France
Online pro since 1998. Digital Director @ Mondadori France. Mes tweets n'engagent que moi.
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Christophe @spoerry
Paris
Head of Digital for Edenred. @DigitalDinners Organizer. Opinions are my own
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stephane alcaraz @salcaraz92
paris
Professionnel du Marketing DIGITAL, je suis Responsable Internet à La Mutuelle Générale. Je m'exprime sur Twitter en mon nom et à titre exclusivement personnel.
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Hubert GALLAIS @GALLAIS
Toulouse, France
Directeur communication de Mediameeting, créateur de radios pour entreprises et collectivités Nouveaux usages, nouveaux médias et #radiodentreprise
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Rémy Pernot @remypernot
Lyon
Directeur marketing relationnel et service. Experience § relation client Management § symetrie des attentions Groupe Cegid
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Arnaud Guillet @ArnaudGuillet
Paris
Responsable digital chez IMM International, la régie des media inflights
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Jean-Philippe Thivet @jpthivet
Bruxelles & Paris
Directeur marketing, relations publiques et developpement numerique BD & Jeunesse - Groupe Flammarion. Cycliste quand j'ai le temps.
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Vincent Vantilcke @v_vantilcke
Paris
Ancien Directeur Marketing @ Canon et Sony, DG @ BenQ-Siemens, je suis depuis 2010 un jeune entrepreneur du web, un peu expérimenté et très passionné!
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Sophie Adam-Polani @sofaille
Paris
Head of Digital @ Wonderbox - ex #Opodo. (Online) shopping addict and part-time travel organiser! All views are personal.
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Yann Kandelman @YannKs
Paris
Head of Digital Development @Orange, Internet & music junkie (Tweets and thoughts are my own)
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sylvain Brissot @slybris
Lyon
Directeur Marketing @imusicschool // #web, #music, imusic Backstage, personal stuff
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Nathalie Coquet @NathalieCoquet
Lyon
responsable #emarketing
groupe hôtelier. #etourisme #web2.0 Fan de voyages, découvertes
culturelles et culinaires Je les partage sur http://t.co/j4ZGMd9C
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Luce Brunerie @CCEetCie_Luce
Levallois-Perret, France
I am a New Media Director at CCE & Cie - Communication Consulting Agency. My Twitter account's goal is to share new techno news and new media trends with you.
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Marie Albert @marieoa
Paris
Responsable Internet et E-reputation - Intérêts: NTIC, Communication, Communication scientifique, Sciences, Web 2.0, Community Management, E-Reputation
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Romain Buché (Pro) @RomainBuchePro
Nantes
Directeur Marketing et Communication de Medialibs, le partenaire des agences de #communication pour une gestion globale du #digital
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alexandrecenis @alexandrecenis
Lyon,France
Directeur Communication FSFA2. Founder of agence 36 solutions (Intelligence creative)
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Emmanuel FOSSEY @MAN14OUCHE
Calvados / Normandie / France
Direction #Communication à @CGduCalvados - #Print & #Web #Graphisme #photos #Typo #Média #Seo Mes tweets n'engagent que moi et C déjà pas mal
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Idriss Ranarison @IdrissR
Paris, France
Responsable Digital au sein d'une entreprise du médicament. Technophile, un peu geek, fashion victim, féru de musique et de cinéma...
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Françoise Paumelle @FPaumelle
Paris
Directeur Marketing - UFF | Web | Marketing 2.0 | social media | innovation | équitation | île de Ré
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sophie peuriere @sophiepeuriere
france, avignon
Orange France, Directeur Communication Unité d'Intervention Rhône Durance / foot, surf, rock, fashion.
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Pierre-Hugo @pierre_hugo
Lille
Student @CentraleLille Graduate School of Engineering. - Chef de projet @CLilleProjets - #handball #architecture #wine @CLOSECLille
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Roma Biliavskyi @romaninio
paris
System analyst, artist, Media director at LimeJam. Likes Elvis Presley and children
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Charles Solognac @CharlesSolognac
Bordeaux
chasse, rugby et Sud-Ouest. Directeur marketing & communication de la marque Solognac.
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Guillaume Canton @GuillaumeCanton
Paris
Directeur des Stratégies Digitales / Head of Digital Strategy - Burson-Marsteller i&e @B_M_ie (back on Twitter)
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Kili△n @KilianHubert
Paris
Etudiant spécialisé dans le #marketing, co-directeur de #FnH, grand fan de #DerrickRose et #MikkelHansen, amoureux de sport, futur directeur marketing #Adidas
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swindak @Urban_apero
Paris
Directeur Marketing et Communication, passionné par les marques, leurs évolutions, leurs facultés d'adaptation, ou pas...
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Yann Thibaut @ultremo
Angers
Responsable internet et web marketing Bodet SA - Community manager sur @bodet_sa, @bodet_sport, @gestiondestemps, @osysbodet et animateur VTT dans le layon
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Jonathan Ghenassia @JGhenassia
Marseille
Diamantaire. Responsable Internet Pimento.fr Graduate Gemologist, GIA NY. Mais aussi #papa #geek #snl #diamonds #topgear #series #magento
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Romain Dégrés @RomainDegres
Paris
Responsable Internet, Paris #WebStrategy #WebDesign #eMarketing #UI #UX
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Stephany Grassi @stephany2454
Paris Brussels Berlin New-York
Social Media Director
at @DeepFocus, NYU Adjunct Prof, gadget lover w/ a beta user habit. Now
the disclaimer - tweets are my own & not a reflection of my Mom.
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Yvan Savy @yvanoe75
Paris, France
Directeur communication
& collecte pour @PlanFrance, ONG de solidarité internationale
aidant les enfants exclus dans 50 pays. Mes tweets n'engagent que moi !
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Mehdi Zaoui @MehdiZaoui
Paris
30 ans, 16h/jour sur le Web, Responsable Digital pour de petits véhicules électrique dans la capitale.
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Mikaël Henriot @mikaelhenriot
Lille - France
Directeur Marketing et Communication Lille Grand Palais
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David Kujas @dkujas
Paris
Senior Manager Accenture Interactive, Paris Head of Digital Consulting, France - Benelux
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Philippe Eledjam @PhilippeEledjam
France
Philippe Eledjam - Directeur Communication/publicité de Signes et sens PRESSE - magazines Gratuits en ligne : Psycho, bio, santé, bien-être, zen, art...
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Denis TOUBLANC @DenisToublanc
Paris, France
Directeur marketing, secteur automotive, VI, bus et autocars
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Charlotte Vanpeene @ChaVanpeene
Paris
En charge des relations presse de l'Etudiant (mag, sites, éditions et salons)
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francois gouverneur @gouverneur1
Paris
Directeur Marketing Graphic Arts Xerox France Aime le Pays Basque. Mes tweets n'engage que moi.
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Olivier Sonneville @osonnevi
France
Responsable Intranet et réseau social interne de Bouygues Telecom
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Nicolas Pécourt @npecourt
Paris
Directeur Communication externe et RSE du Crédit Foncier #presse #communication #marketing #credit #immobilier @CreditFoncierRP
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Daniel Mayer @dmtemis
Paris, New York
VP Marketing at TEMIS Semantics, Information Management, Publishing
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Wendy Gnapi @WendyGnapi
Paris
Master 2 Communication digitale à l'ECS Paris. Chargée de Communication à la Direction Communication de ERDF.
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Jesline Rasanayagam @JeslineRasa
France
Stagiaire Assistante Directeur Back Catalogue/ Directrice Marketing Compilations chez Warner Music Group
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Eric Beaurepaire @ericbeaurepaire
France Paris
Directeur marketing Europe de l'Ouest #Symantec Confidence in a connected world #sécurité #stockage #information #virtualisation #cloud #mobilité
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Claude laurenti @claude775
paris
Responsable adjointe Digital Solutions BNP Paribas Wealth Management & Responsable internet et mobile Wealth Management France #digital#bank#mobile#internet
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Chambon @EmilieChambon
lyon
Expertise en communication/ CRM: Responsable digital: sites web, achat espace, réseaux sociaux, mobile, BDD, parcours/ relation clients Recherche opportunités
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Jean-François Pouget @JFPouget
Montpellier France
Directeur marketing de Hérault Tourisme Samedi de partir sur France Bleu Hérault Enseignant marketing à l'Université
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Frédéric Daniel @Fredericdaniel
Paris
10 ans Directeur Relation Client, contacts multicanal et E-Commerce, M6 Boutiques, Hilti France... Fan de l'AFRC depuis 1999
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Amélie Maurer @MaurerAmelie
Lyon
Etudiante en Bachelor 3 direction marketing et developpement commercial à Lyon. 22ans et toutes mes dents.
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Céline ALEXANDRE @CkathAlex
Paris
Women, Mom, Management & Communication Assiatant at Ile de France Film Commission
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Xavier Renaud @XavierRenaud
Paris
Directeur marketing client. Directeur #crm. Services #btoc. Relation client. #relationclient
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Alexis Oger @AlexisOger
Montpellier (France)
Directeur Marketing Dell France. All opinions or lack thereof, are my own.
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Morel Christian @Chrismo49
France , Metz
Né Courbevoie. Etudes:L.A.Fournier Bourges.L.Lamartine Mâcon. L.Carnot Dijon.Ec.Journalisme Strasbourg. Directeur Communication Républicain Lorrain Metz
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Pascal VISINTAINER @pascalvisin
PARIS
Directeur commercial du Groupe Lucien Barriere depuis 2008 Directeur marketing de Maison de la France de 2002 a 2008
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Stephane Keulian @stephanekeulian
Paris
Directeur marketing de centres commerciaux Centres d'intérêts : littérature, sports, retail, design, concepts, réseaux sociaux
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JANVIER @JANVIER_LAB
Paris
Janvier is a photo lab in Paris. Here is a place to talk about photography, art direction, digital retouching and graphic design.
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Michel BOUFFARD @Michel_Bouffard
Paris
Directeur marketing candidats pour Manpower France: Marketing RH, recrutement, fidélisation, évaluation, WEB 2.0...
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BaptBapt @baptmem
Paris
Etudiant à l'ICD en Marketing je suis en alternance chez Renault à la direction marketing stratégique. Interets: geopolitique, voyage, musique & buzz
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Gabrielle Lopez @Gabiwi
Bordeaux
Etudiante en #orthophonie à #Bordeaux. VP Communication de @ABFO_ortho
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jean-luc Alzonne @jlval69
Lyon
Directeur Marketing, Communication, Achats et R&D du groupe France Air
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Yann Dubus @YannDubus
Paris
Directeur #marketing de LVMH à #Paris. L'univers de la mode - #fashion me passionne. Je diffuse toutes les dernières tendances #LouisVuitton. Allez viens!
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Virginie St-JEANNET @virginikita
Bordeaux, FRANCE
PHOTOGRAPHY DIRECTION / DIGITAL ARTIST / GRAPHIC DESIGNER / http://about.me/virginiesaintjeannet
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Vincent Guillo @Vincent_Guillo
Paris
Assistant du directeur Marketing chez Elite-Auto.fr Leader Français mandataire automobile. Étudiant en école de commerce : Master 2 e-business
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Laura Anacleto @el3ctr0lyze
Montpellier, France
étudiante en Master Directeur Marketing ESG Montpellier
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François Delabie @FrancoisDelabie
Paris & Lille
Consultant Analytics Havas _ Master eBusiness _ Directeur Marketing B2B 15 ans _ http://www.linkedin.com/profile/view?id=32863575&trk=tab_pro
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Borderie Stéphane @Steph_Borderie
France
J'ai 40 ans, une fille et je vis en couple. Diplômé de l'ISG, je suis directeur marketing et vente. J'adore cuisiner et les plaisirs gastronomiques.
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Tessier Raphael @01raph
paris
Redacteur en chef de domainesinfo.fr / Directeur communication et marketing Group NBT France (Indom et NetNames)
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Rédigé le 21 mars 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)