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Rédigé le 28 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
C’est la fin de l’année, les instituts d’étude publient leurs derniers résultats, les agences et les sites web délivrent leurs ultimes classements, tandis que les médias sociaux bruissent déjà de prévisions sur les grandes tendances 2014… Une période idéale, en somme, pour "faire son marché" et vous proposer, en guise de synthèse, la crème de la crème des palmarès de marques. Voici donc un tour des marques mondiales les plus valorisées, les plus influentes, les plus innovantes et les plus aimées cette année, au travers de dix "top 10" et de graphes choisis par mes soins. Bonne découverte ou (re)découverte !
1/ TOP 10 des marques les plus puissantes : Apple et Google dament le pion à Coca-Cola…
Dans le classement des marques les plus valorisées, publié début octobre par l’agence Interbrand, un bouleversement s’est produit aux deux premières places avec l’arrivée d’Apple (n°1) et de Google (n°2), qui ne figuraient ni l’une ni l’autre dans le top 10 il y a encore 5 ans.
Ces 2 marques s’imposent au détriment de Coca-Cola, leader incontesté de la décennie précédente, et d’IBM, tandis que d’autres champions de la décennie précédente (Nokia, Ford, Marlboro ou BMW) ont disparu du Top 10 au profit de Samsung et de Toyota notamment.
Le graphe ci-dessous illustre bien les bouleversements intervenus dans ce classement depuis 2000 et la prise de pouvoir "fulgurante" d’Apple et Google :
2/ TOP 10 des marques leaders sur les médias sociaux : une autre histoire…
Le classement des 10 meilleures marques sur les réseaux sociaux, réalisé par Starcount et révélé ce début de semaine par le site Mashable.com, met à l’honneur les marques qui ont été les plus actives et les plus suivies sur Facebook et YouTube principalement.
Dans ce domaine, si Google se distingue par une très honorable 5ème place (grâce à ses 15 millions de fans sur Facebook et la sortie très commentée de ses Google glass), Apple est sensiblement moins bien classé… Les marques les plus actives dans ce domaine ne sont d’ailleurs pas nécessairement les plus fortement valorisées. On peut en effet citer (et féliciter pour leur dynamisme et leurs contenus de qualité) National Geographic, dont la chaîne YouTube a recueilli près de 160 millions de vues en 2013, Nike (50 millions de vues sur YouTube) ou encore Samsung (86 millions de vues tout de même en 2013)… La palme du gain en nombre d’abonnés revenant à Coca-Cola, dont la campagne Share A coke lui a permis de gagner 15 millions d’abonnés en 1 an.
3/ TOP 10 des marques les plus commentées sur Facebook : Coca-Cola se détache…
Même si le tableau ci-dessous publié par le site Mashable.com remonte au mois d’août dernier, on y voit effectivement ressortir les marques Coca-Cola, Disney et Samsung dans le top 5 des marques suscitant le plus de conversations sur le réseau des réseaux.
4/ TOP 10 des marques ayant le plus de vues depuis la création de leur chaîne YouTube
Les données consolidées ci-dessous par le site Brightedge.com il y a quelques mois ont encore évolué, mais le classement des marques ayant généré le plus de vues depuis la création de leur chaîne YouTube était alors le suivant…
NB : Google, Samsung, Coca-Cola et Disney ressortent mais également Red Bull bien sûr, non listé par Starcount parmi les meilleurs en 2013.
5/ TOP 10 des marques les plus aimées par les consommateurs…
Dans le mouchoir de poche des "marques les plus aimées par les consommateurs", sur la base de critère émotionnels évalués dans 15 secteurs d’activité largement ouverts à la concurrence (Entertainment, Communication, Distribution…), le cabinet APCO Worldwide distingue 5 marques bénéficiant d’une note supérieure à 73 sur 100 : Disney, Yahoo, Google, Sony et Nestlé. Apple n’arriverait qu’en 8ème position (derrière Auchan ?) :
Sources des graphes : 1/ Interbrand & Bloomberg Business Week, 2/ Starcount & Mashable.com, 3/ Mashable.com, 4/ Brightedge.com, 5/ APCO Worldwide, 6/ Added Value, 7/ Interbrand & Foresee, 8/ Starcount, 9/ Interbrand, 10/ Forbes.
Rédigé le 28 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
En tant que spectateur de la SocialTV depuis plus de 2 ans, nous avons assisté à son éclosion, son développement et à sa consolidation, comme dernièrement avec le rapprochement entre Seevibes et TvTweet.
Des acteurs américains (Mass Relevance, Ex Machina…) investissent le marché français et proposent des briques technologiques essentielles de certains dispositifs de second écran (Connect de TF1, D8 …).
Des agences de communication françaises se positionnent clairement comme des pure-players SocialTV. Dans le même temps, de grandes agences généralistes incorporent les spécificités de la SocialTV dans leurs offres.
Enfin, on assiste depuis plusieurs mois à un match de boxe entre les deux poids lourds du social media. D’un côté, Facebook est plus imposant avec une communauté plus importante. De l’autre, Twitter est plus réactif et plus pertinent lors des directs. Depuis notre infographie retraçant ce match entre Facebook et Twitter, les deux protagonistes ont continué les partenariats et innovations.
Comme on peut le constater, le marché se structure et cela est positif pour la suite. Voilà pourquoi, il nous apparaît opportun de faire une photographie des acteurs SocialTV en place, en France.
Cette infographie s’inspire de celle réalisée par Adage aux Etats-Unis. Mais nous avons retenu uniquement les acteurs présents en France à travers un représentant, ou disposant d’un cas client, ou dont l’application est disponible en France.
Bien entendu, il s’agit d’une première version, ce qui implique une certaine approximation, des regroupements généralistes … Elle sera amenée à évoluer afin de coller le plus possible à la réalité du marché.
De plus, certains acteurs peuvent se trouver dans plusieurs catégories à la fois. Pour des raisons de lisibilité, nous avons positionné ces derniers dans leur métier de base.
Si vous souhaitez contribuer à la prochaine version, apporter une précision … n’hésitez pas à prendre contact via :
Voici la liste de sociétés présentes dans l’infographie. Ce tableau comporte également de nouvelles entrées. Ces sociétés seront intégrées à la prochaine mise à jour de l’infographie.
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 04 Stratégie, développement durable et appropriation collective | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
NPA Conseil publie son bilan de saison 2012‐2013 de la Social TV, une étude qui revient sur les clés du succès des programmes sur les réseaux sociaux, les principaux leviers d’animation et les liens avec l’audience TV. Ce bilan est réalisé en partenariat avec Mesagraph, société de référence dans le domaine de l’analyse des données de la Social TV.
Sur l’ensemble de la saison 2012‐2013, plus de 2 millions de personnes ont commenté la TV sur Twitter, générant au total plus de 55 millions de commentaires. En une saison, le volume d’activité a été multiplié par 4, passant de 500 000 tweets/semaine en septembre 2012 à plus de 2 millions de tweets/semaine en juin 2013.
- La téléréalité reste le genre leader : 12 des 20 programmes du Top sont des émissions de téléréalité. Depuis deux saisons, The Voice confirme sa domination au sein des programmes les plus commentés sur Twitter, un succès notamment lié à l’implication des personnalités du programme (Nikos mais aussi les candidats qui parviennent à avoir une notoriété sociale supérieure à la plupart des animateurs TV).
‐ Le sport devient le genre n°2 de la Social TV : le nombre de tweets autour du sport a connu une croissance de 1150% sur la saison. Les diffusions de matchs de ligue 1 sur Canal+ et des internationaux de France de Rolland Garros sur France Télévisions ont particulièrement contribué au succès du genre.
‐ Le talk‐show émerge comme un genre social : Touche pas à mon poste et Le Grand journal rencontrent des succès sociaux de plus en plus forts grâce à la mise en place de stratégies sociales.
> L’essor des applications‐compagnons
27 programmes TV ont bénéficié cette saison d’expériences synchroniséessur des applications smartphone et tablette, ce qui illustre la volonté des diffuseurs d’organiser et enrichir de nouveaux contenus la discussion sociale autour de leurs programmes.
> Les postures d’énonciation
Pour engager les téléspectateurs les diffuseurs utilisent différents types d’animation sociale. On relève 5 postures d’énonciation:
1. Posture « journaliste » : alerter de la diffusion, informer sur un thème, éclairer un sujet en apportant un contenu.
2. Posture « challenger » : poser des questions, donner des énigmes à résoudre, créer des jeux.
3. Posture « participatif » : proposer aux twittos de diffuser leurs tweets à l’écran, permettre au téléspectateur de poser des questions via la Social TV, utiliser Twitter comme un outil de sondage.
4. Posture « complice » : faire rire, apporter de la convivialité, générerl’enthousiasme, donner un regard surles coulisses.
5. Posture « mécène » : apporter des contenus bonus ou des accès à la TV de rattrapage, proposer des jeux‐concours.
Signe que l’audience sociale participe à la fidélisation de l’audience TV,surl’ensemble des diffusions en access prime time du talk‐show Touche pas à mon poste, la progression de l’audience TV surla cible des 15‐34 ans est symétrique à celle de l’audience sociale, illustrant ainsi lamise en place d’un rendez‐vous de Social TV
Lorsque des coups de feu ont interrompu Le grand Journal de Cannes le 17 mai 2013, l’audience TV de Canal+ a progressé subitement. Les réseaux sociaux ont joué un rôle d’alerte des communautés dans cet effet. Par curiosité, une masse d’internautes informés de la situation s’est dirigée vers Canal+.
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
source de l'article : http://www.therabbithole.fr/2013/12/23/les-differentes-dimensions-du-transmedia-storytelling/
En 2002, lors de la « Game Developers Conference », Raph Koster and Rich Vogel ont décrit ces différents niveaux d’expérience à travers un “storytelling cube” composé de trois axes:
Dans un angle du cube le dispositif transmédia évoluera dans un univers totalement fictionnel, entièrement contrôlé par l’auteur (sans aucune interaction avec le public) et à l’opposé le dispositif proposera une expérience basée sur des faits ou des événements réels que le public peut influencer.
Et bien sur libre à vous de mixer les possibilités sur ces 3 axes pour obtenir l’expérience voulue. Il faudra cependant tenir compte d’autres paramètres comme les ressources (budget, délais) et la liberté créative (licences, droits d’auteurs) dont vous disposez.
Rédigé le 27 décembre 2013 dans 07 Pepiniere de Planneurs Stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Comme tous les ans, le Transmedia lab organisait sa masterclass dédiée au Storytelling Transmedia. Cette année nous avons eu le plaisir de rencontrer Frank Rose, analyste des enjeux des nouvelles formes de divertissement Transmedia et Crossmedia, qui explore les nouveaux usages et les nouvelles technologies. Il nous a partagé ses rencontres avec quelques-uns des grands créateurs de cette nouvelle génération, tels Damon Lindelof (Lost), James Cameron (Avatar), ou encore Will Wright (Les Sims), qui imaginent ces nouvelles façons d’être, de penser et de raconter un monde en passe de devenir radicalement différent. Je vous propose donc mon retour d’expérience, agrémenté de quelques perceptions personnelles.
source de l'article : http://atelierdunumerique.com/storytelling-transmedia-entre-univers-fictionnels-et-passerelles-immersives/?utm_content=buffer0d957&utm_source=buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=Buffer
La fiction est une manière de changer de perspective ; voir les choses d’un tout autre point de vue sans se mettre en danger. Pour Frank Rose, technologist writer et e-influenceur, cette prise de conscience s’est développée au contact de professionnels du monde de l’entertainement et du cinéma, notamment James Cameron. L’exemple d’Avatar – dont le projet est alors en cours – est une illustration parlante de cette conception. Le film tel qu’il le pense est « fractal », reposant sur un univers cohérent et potentiellement infini, dont la réalisation n’explore qu’une infime partie. La rédaction de Pandopedia – et sa diffusion via Internet – renforce cette logique créative : la cohérence globale d’une fiction maximise son potentiel immersif. Loin de n’élaborer qu’un simple film, Cameron bâtit un véritable monde, à l’instar de Star Wars – véritable moteur d’inspiration créative. La production d’objets dérivés vient servir cette idée d’univers recréé, autour du concept de réalité élargie : chaque film – ou développement produit – se focalise sur un pan d’histoire spécifique. Si l’on souhaite creuser davantage un angle spécifique, le récit s’avère sans limite. Dès lors – et de façon à assurer la viabilité du système – chaque détail se doit d’être fixé de manière scrupuleuse. D’élément central, le film en devient presque secondaire.
La seconde idée qu’induit ce dispositif réside dans la notion de déclinaison média. Avec Internet, il n’y a plus besoin de ne se concentrer que sur un unique canal. L’ambition première repose sur l’instauration d’une « base communautaire ». Internet organise – tout en maximisant – le phénomène ; si partager une série apparaissait hier comme privilège accordé au seul geek, la diffusion est aujourd’hui globale, transitant via les forums les plus anodins. Les gens se réunissent, élaborant et diffusant un nombre croissant de contenus rattachés aux formats qu’ils consomment.
La création de Lostpedia s’inscrit comme suite logique de cette dynamique d’immersion : si la série Lost n’est pas directement interactive, elle a pourtant su créer un environnement propice à l’échange et aux projections égotiques.
Le phénomène vient croiser deux des ambitions primordiales de tout bon fan, à savoir influer sur l’histoire tout en étant certain de la connaissance par le réalisateur de l’évolution de cette dernière – le meilleur exemple restant cet épisode de Lost au cours duquel deux des personnages les moins appréciés du public sont enterrés vivants, suite à une morsure d’araignée prétendument fatale. Cette logique de l’adaptation n’est pas chose neuve ; Charles Dickens – et son feuilleton Oliver Twist – empruntait une voie similaire plusieurs décennies auparavant. En réponse à la crise économique de l ‘époque, les maisons d’éditions avaient décidé de proposer des romans morcelés en épisodes : au fur et à mesure que l’auteur écrivait ses livres, il pouvait ajuster le scénario aux désirs de ses lecteurs. Si Dickens est aujourd’hui reconnu comme écrivain talentueux, la fiction périodique a très longtemps souffert d’une mauvaise réputation, accusée de provoquer de véritables transes auprès de ses lecteurs. La fiction semble brouiller les barrières entre illusion et réalité, traduisant de par la peur qui s’en exhale, les réticences inhérentes à l’immersion.
L’élaboration de contenus telle qu’elle s’envisage actuellement est sous-tendue par l’ambition de création de portails. Cette dynamique est accentuée par l’outil numérique, comme le traduit l’exemple Walking Dead. Il ne s’agit pas que d’une série à très fort succès, mais également d’une bande dessinée, un show TV, une école, etc.
lire la suite de l'article : http://atelierdunumerique.com/storytelling-transmedia-entre-univers-fictionnels-et-passerelles-immersives/?utm_content=buffer0d957&utm_source=buffer&utm_medium=twitter&utm_campaign=BufferRédigé le 27 décembre 2013 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
La technologie de watermarking permet de synchroniser le contenu diffusé dans une émission avec ceux du second écran. Il peut s’agir de contenu lié à l’émission (recette de cuisine, fiche sur un candidat …) mais également de publicités. Cette technologie s’étend désormais à Facebook.
En mars dernier, lors de l’apparition à l’écran de la nouvelle Coccinelle Cabriolet dans Turbo, l’opération orchestrée par M6 Publicité Digital et Mediacom proposait aux téléspectateurs synchronisés sur leur application M6 des emplacements contextuels publicitaires :
Techniquement, le watermarking est une technologie qui va consister à placer des repères sonores inaudibles par l’homme sur le signal audio d’une chaîne TV. L’application de second écran va alors écouter ces repères (la chaîne et l’heure) et va synchroniser l’apparition de contenus publicitaires comme des vidéos, formulaires, jeux-concours …
Mais désormais, cette technologie va s’étendre et s’adapter à Facebook en proposant des publicités synchronisées sur le réseau social.
Civolution (technologie d’identification) et Optimal (publicité et analytics social) ont annoncé dernièrement un partenariat permettant aux agences et annonceurs d’acheter des espaces publicitaires sur Facebook entièrement synchronisés avec les publicités TV.
En menant des tests, ils annoncent cette statistique intéressante : un taux de Clickthrough Rate (CTR) 60% supérieur à une publicité équivalente montrée à un groupe test le même jour. Les publicités synchronisées sur le fil d’actualité Facebook bénéficieraient d’un CTR de 35% supérieur aux publicités concurrentes.
lire la suite de l'article : http://www.french-socialtv.com/acheter-des-publicites-sur-facebook-entierement-synchronisees-avec-les-publicites-tv/#.Ur1tXfZq5zj
Rédigé le 27 décembre 2013 | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)