C'est le nouvel eldorado des annonceurs. Le « native advertising » s'est développé d'une manière exponentielle ces deux dernières années. A l'origine, il s'agit d'un mouvement créé pour mieux intégrer les publicités à un site ou une application mobile. Une sorte de publireportage nouvelle génération, où la publicité est présentée de la même manière que le contenu du site. L'adoption par Facebook ou Twitter de formats similaires, complètement intégrés au fil d'actualité des utilisateurs, a accéléré son développement et son adoption par des acteurs traditionnels. Aux Etats-Unis, le segment pèserait déjà environ 2 milliards de dollars, selon le cabinet d'études eMarketer, et devrait tirer les revenus de la publicité en ligne dans les prochaines années, avec une croissance à deux chiffres au moins jusqu'en 2016. Il frôlerait alors les 3 milliards de dollars.
Outre-Atlantique et au Royaume-Uni, plusieurs grands éditeurs proposent déjà ce type de format. C'est le cas notamment du « New York Times » ou du « Financial Times », dont les équipes commerciales travaillent directement avec l'annonceur pour mettre au point le message publicitaire. Certains « pure players » ont même basé tout leur modèle économique sur le « native advertising », comme Buzzfeed.