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Rédigé le 18 mai 2014 dans 02 Notes de réflexion @ jeremy dumont | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Je suis planneur stratégique depuis septembre 2012. Depuis mon arrivée à l’agence Cidéo en tant que conceptrice-rédactrice à l’été 2011, mon poste a naturellement évolué. Ce développement de ma fiche de poste est principalement dû à la nature des projets de la clientèle de l’agence, qui est constituée de maisons de champagne.
Nous trouvons avec nos client(e)s des réponses à des questions nouvelles, pour lesquelles le marché régional est, à mon sens, relativement vierge en terme de formules de communication adéquates.
Il n’y a pas de retard particulier en région, et c’est un métier qui est encore très jeune à l’échelle nationale. Il répond bien au besoin de transversalité nécessaire à toutes les composantes de la chaîne de production, du commercial à l’expérience client, en passant par le graphisme.
La définition large du planning stratégique est l’élaboration de stratégies de communication pour les marques. C’est un métier qui compile différentes fonctions : il s’agit d’abord d’être en amont des projets pour comprendre ce qui anime celles et ceux qui les entreprennent. Ensuite, vient la notion de marque et les problématiques qui vont avec (j’entends ici que les marques pré-existent avant que nous intervenions, en étant au plus proche de sa clientèle, l’agence à laquelle elle est susceptible de faire appel sera en mesure d’identifier les meilleurs solutions possibles).
Le produit n’a pas une vie autonome, il évolue au sein d’un marché avec lequel il faut être en phase : le métier de l’agence, c’est avant tout d’être alerte pour conseiller au mieux. Et pour se faire, il faut être en veille constante, au fait des dernières tendances, de la législation en cours et des comportements des consommateurs.
Pour résumer, le cœur du métier de planneur stratégique, c’est de comprendre le marché et de proposer des stratégies qui, tout en servant le positionnement de la marque concernée, répondront à des objectifs préalablement définis. Cela passe aussi par la création de concepts, mais aussi la recommandation de stratégies médias.
Dans ce descriptif, il ne faut pas oublier la dimension interne à l’agence, et qui est propre à la prestation qu’elle assure : ma mission principale se concentre sur le lien qu’il y a à établir entre les différent(e)s spécialistes de l’agence, pour que les projets soient menés dans les meilleures conditions.
Pour conclure, je pense que le planneur stratégique a pour objectif principal de fonder une politique générale de marque. Il doit la transmettre à ses collaborateurs (principalement les créatifs) pour que cela transparaisse dans les actions et les outils de communication qu’ils vont imaginer : on parle à cette échelle de brand management, c’est-à-dire de management de marque.
Le planneur stratégique est disponible à tous stades d’un projet car, même s’il est celui qui est à la naissance d’une stratégie et définit les contours d’une campagne, il se doit de s’assurer du suivi et du bon aboutissement du travail dont il a été convenu.
Une étape de brief est incontournable pour transmettre l’esprit de la marque soit par une réunion, soit par l’écriture de ce que l’on appelle la copy-strategy, qui est un document qui regroupe tout ce que l’agence se propose de mettre en place en faveur du produit et de l’annonceur : on y parle des cibles que l’on a identifié, des objectifs que l’on se donne, des avantages que l’acheteur découvrira au cours de son expérience d’achat et de consommation, du ton que l’on propose d’adopter dans les supports et des conditions relatives au périmètre de l’intervention (pour les vins et spiritueux, inutile d’expliquer que les possibilités sont très contingentées en France).
Faire appel aux compétences du planning stratégique, c’est la garantie pour un(e) client(e) d’avoir, entre autres, une image cohérente pour l’ensemble de ses actions.
Ces dernières seront ainsi fondées sur un positionnement de marque unique. C’est aussi une manière de se donner les outils propres à l’innovation, ce qui correspond pleinement aux attentes actuelles du marché.
Il n’y a pas véritablement de journée-type, je suis plutôt dans une logique de semaines, qui sont ponctuées de rencontres avec nos client(e)s et de briefs en équipe.
Je consacre la plupart de mon temps à l’élaboration de diagnostic marketing, de plan de communication, à la rédaction et à la relecture de ce qui a été finalisé …sans oublier de ne jamais passer outre la connexion avec ce qui se fait autour de nous : la veille est une activité quotidienne et primordiale.
Lire la suite de l'interview : http://www.reimsisbeautiful.fr/julie-planneur-strategique/
Rédigé le 18 mai 2014 dans 07 Pepiniere de Planneurs Stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Éric Briones, alias "Darkplanneur", est actuellement le Directeur du Planning Stratégique de l’agence Publicis EtNous (élue Agence de communication Luxe de l’année 2013) et le curateur des événements « Rencontre du Luxe » de M Publicité (régie publicitaire du journal Le Monde).
Il est également connu sur la toile, pour être le créateur du blog Darkplanneur (blog référant dans le domaine des tendances et du planning stratégique, depuis 2005). Professeur en communication (chez MBA MCI et Moda Domani Institute), après avoir écrit un ouvrage tel que Buzz Marketing en 2002, il continue à témoigner de son intérêt pour les thèmes propres à la génération Y, en tenant régulièrement une chronique média, intitulée « Media Reboot » sur Melty, le média référent sur la génération à laquelle il consacre aujourd’hui ce livre.
9 ans d’expériences dans le métier de Concepteur Rédacteur dans des agences traditionnelles et des agences digitales ont permis à Grégory Casper de s’exprimer pleinement et créativement au sein d’agences de publicités parisiennes comme BETC, Lowe Stratéus, Six & Co (Groupe Fullsix), ou encore Digitas (Groupe Publicis). Chroniqueur sur Darkplanneur et Influencia, il est également Professeur à l’ISCOM où il enseigne la Conception Rédaction et le Jugement Créatif en 3e année ainsi que le Storytelling en 5e année. En 2013, #SupDeWeb le contacte pour assurer des cours de Création Digitale. Lorsqu’Éric Briones lui propose de co-écrire ce livre, il accepte avec enthousiasme et y voit la possibilité d’éclairer sous un jour nouveau une génération mal considérée dont il fait partie. Grégory Casper travaille aujourd’hui comme planneur-créatif freelance pour les marques et les agences.
en savoir plus : www.genyluxe.com
Rédigé le 18 mai 2014 dans 07 Pepiniere de Planneurs Stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
source : http://golem13.fr/marcel-anthony-et-son-boxer-blanc/
A inviter le 5 juin pour la réunion des planneurs strategiques francais : www.levidepoches.fr
Rédigé le 18 mai 2014 dans 07 Pepiniere de Planneurs Stratégiques | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
Rédigé le 17 mai 2014 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
par mensquare http://www.mensquaregroup.com/news/brand-content-brand-publishing-un-metier
Annonceurs et agences ont investi depuis quelques années un terrain d’expression nouveau que les anglo-saxons ont baptisé « brand content ». En français, on peut traduire cela par « stratégie éditoriale des marques ». Comme toute innovation marketing, cela se fait dans un certain bouillonnement. Après quelques années de bonnes ou de moins bonnes pratiques, il est temps de le dire : concevoir du « brand content » et être « brand publisher », c’est un métier.
Commençons d’abord par une définition : le brand content désigne le fait qu’une marque crée ou édite du contenu qui lui est propre. Ce contenu peut être informatif, pratique ou simplement divertissant1. Quant au brand publisher, il est celui qui, après avoir travaillé avec la marque à la conception de ce contenu, assure la publication de ces contenus, les met en scène et les diffuse, une mission dont la valeur ajoutée est majeure pour l’impact du contenu sur les audiences auxquelles il s’adresse.
Un exemple désormais historique et bien connu est celui de l’Oréal et sa série de conseils maquillages en vidéo à travers des démonstrations audiovisuelles de professionnels qui utilisent les produits de la marque. La marque pratique l’exercice depuis 2008, sauf erreur de ma part. Une stratégie de brand content peut vivre dans la durée lorsqu’elle est bien faite et qu’elle rencontre son public.
L’Oréal a d’ailleurs toujours su se distinguer dans ce domaine puisqu’en des temps forts lointains (1933 !), la marque avait déjà développé une stratégie éditoriale très solide avec le lancement du magazine «Votre Beauté ».
La référence est intéressante. Elle rejoint des constats que nous pouvons faire de notre côté chez Mensquare, dans l’univers masculin qui est le nôtre.
Le premier constat est qu’on ne s’improvise pas « brand publisher ». Pour imposer sa stratégie éditoriale, la marque a besoin d’une équipe qui sait ce que produire et, surtout éditer un contenu veut dire. Si la marque veut vivre autour d’un contenu informatif, pratique ou divertissant, elle a besoin d’être accompagnée par des personnes qui savent ce qu’est une information, ce qu’est une information pratique et ce qu’est un divertissement.
Sans vouloir agiter de chiffon rouge, ou en tout cas pas plus que ça, j’aimerai souligner que les médias ont plus qu’un rôle à jouer en la matière. Ils en ont d’ailleurs, en particulier la presse magazine, un besoin urgent, confronté qu’ils sont à la remise en cause de leurs modèles de revenus habituels.
Comme le disent les aficionados du brand content, dans ce domaine « content is king ». S’il y a des professionnels qui savent construire un contenu, ce sont bien les médias. Le problème de la presse aujourd’hui, ça n’est pas d’avoir perdu le métier, c’est d’avoir perdu la recette pour faire rémunérer sa valeur ajoutée.
Devenir « brand publisher » est donc une condition sine qua non de développement pour les médias. En plus cela peut se faire en bonne intelligence avec les autres grands acteurs du marketing. Récemment, chez Mensquare, nous avons aidé une agence à remporter un grand contrat dans l’univers automobile grâce à la force de frappe que nous sommes capables de mobiliser au service d’un annonceur, avec un impact certain sur la prise de décision de l’annonceur en faveur de l’agence dont nous nous sommes faits les complices.
Second constat : les stratégies éditoriales réussies des marques s’affranchissent joyeusement des contraintes habituelles du « print », de « l’audio » ou de l’image. Le web permet de cumuler les types de contenus. Les brand publishers efficaces sont trans-media.
Une condition d’autant plus nécessaire que le partage sur Internet passe très largement par la vidéo. La production, la diffusion et la circulation de vidéos connaissent une croissance exponentielle. Le succès littéralement foudroyant de YouTube sur la planète l’atteste à l’évidence et un acteur comme Dailymotion résiste plus que vaillamment à cette tornade car, d’une part, il est parti très tôt et, d’autre part, il a su se constituer une communauté de « motion-makers » qu’il entretient avec vigilance et créativité.
Selon nos amis de Frenchweb la vidéo représentera 50% du trafic internet en 2014. La maîtrise des codes de la vidéo, la capacité à donner un rythme authentiquement journalistique au contenu est un des points forts que le media peut mettre en avant pour souligner l’intérêt de faire appel à ses services lorsqu’il s’agit de faire vivre une stratégie éditoriale de qualité.
Troisième constat : les journalistes font d’excellents brand publishers. Je n’y mets aucune confusion déontologique. Travailler sur une stratégie éditoriale de marque ne revient pas à se compromettre. C’est transparent, cela se fait au vu et au su de tous. On est loin du « ménage » auquel de très nombreux journalistes se sont livrés au cours des décennies passées. Il s’agit de faire profiter une marque d’un savoir faire que, finalement, il est peut être préférable de ne pas laisser filer entre les mains des spin-doctors. La conscience du lecteur, de l’audience d’une manière générale, le journaliste est celui qui la maîtrise le mieux.
Alors, concevoir du brand content et être brand publisher, oui, c’est un métier, et c’est même un bon métier pour des journalistes.
http://www.mensquaregroup.com/news/brand-content-brand-publishing-un-metier
Rédigé le 16 mai 2014 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
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Une partie prenante est perçue comme un groupe (ou un individu) représentatif d'une communauté d'intérêts et pouvant être affecté par la réalisation des objectifs de l'entreprise ou pouvant affecter la réalisation de ces mêmes objectifs.
Les parties prenantes internes sont principalement les actionnaires et les collaborateurs de l'entreprise et ont une influence directe sur la bonne santé de celle-ci.
Les parties prenantes externes sont principalement des organisations n'ayant aucune prise directe sur les activités du Groupe mais pouvant avoir une influence (plus ou moins forte) sur des décisions ou des orientations stratégiques, sur l'image du Groupe ou encore sur les apports financiers réalisés par des tiers.
Les parties prenantes sectorielles, quant à elles, regroupent les organisations impliquées dans les secteurs d'activités du Groupe, c'est-à-dire concernées par les activités liées au secteur des médias.
Le groupe Lagardère est engagé, en son nom propre ou au travers de ses branches et filiales, auprès de différentes organisations ou associations professionnelles.
À titre d'exemples :
source : http://www.lagardere.com/developpement-durable/parties-prenantes-601374.html
Rédigé le 15 mai 2014 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)
A l’ère digitale, les marques disposent d’un capital de connaissance client de plus en plus important . Starcom a développé une approche pour collecter, analyser et activer ces données plus que stratégiques. Créée pour et avec les marques, Starcom propose ainsi la première plateforme d'expérience unifiée, Advanced Experience Targeting , pour les aider à valoriser ces données encore trop peu exploité es. Starcom s’attache depuis toujours à proposer des solutions exclusives et innovantes qui répondent aux besoins des annonceurs.
Advanced Experience Targeting est une approche stratégique innovante de ciblage expérientiel , visant à accompagne r les marques dans la compréhension de leurs consommateurs, la création d’expériences personnalisées et l’optimisation du parcours jusqu'à l'acte d'achat en magasin ou sur internet. Pour répondre à la diversité des context es, des secteurs et des problématiques des annonceurs, Starcom a décliné son approche en 4 solutions avec des outils à m ême de capter les données des activité s media Paid, Owned et Earned de ses clients :
SOCIAL EXPERIENCE TARGETING : Identifier les amba ssadeurs de la marque et mettre en place des communications différenciées pour valoriser leurs partages ou amplifier leurs actions.
BRAND EXPERIENCE TARGETING : Mesurer la performance de la marque lors des campagnes publicitaires en combinant le scoring co mportemental (CTR, taux d’interaction,...) à des indicateurs attitudinaux (notoriété, considération, préférence) pour accroître son ROI.
CONVERSION EXPERIENCE TARGETING : Optimiser le taux de conversion des campagnes digitales en détectant l’imminence de consommation dans le parcours de l’internaute.
SHOPPER EXPERIENCE TARGETING : Organiser la remontée et la consolidation d’informations sur les acheteurs de la marque en magasin pour maximiser la pertinence des actions de communication jusqu’au point de ven te.
A propos de Starcom Mediavest Group : Spécialisée dans le conseil media, Starcom Mediavest Group, membre du groupe Publicis , insuffle une nouvelle dynamique dans l'achat d'espace avec sa vision totalement intégrée de toutes les expertises de ses 162 collaborateurs. Etre l'agence média la plus digitalisée et diversifiée du marché selon le RECMA 1 lui permet de construire des expériences de marque en totale résonnance avec les nouveaux comportements des consommateurs. SMG démontre au quotidien son agilit é à identifier et à adresser efficacement les nouveaux enjeux du marché pour ses clients de renom tels que l'Assurance Maladie, Blackberry, Castorama, Coca - Cola, Heineken, Honda, Mars Chocolat, Procter&Gamble, Samsung,..
Rédigé le 15 mai 2014 dans 03 Avant-Garde : économie, société, environnement (écologie) | Lien permanent | 0 Comments | TrackBack (0)