Le problème est que tout est à vendre et qu’il y a beaucoup de choses à vendre. Et que tout doit, donc, créer de l’émotion. L’information est l’une des choses achetées en masse. Les images de la guerre, les plus dures, font la meilleure audience, les gros plans sur un terroriste garantissent les plus gros tirages, tout comme les seins tagués des Femen. Le tout consommé dans une vision tabloïd du monde, émaillée de publicités émouvantes.
Les individus sont bombardés, jour et nuit, de milliers de neutrinos émotionnels, avec une durée de vie, infinitésimale, dont on n’a le temps de connaître ni la cause, ni les effets. Émotion et compulsion se superposent et finissent par se confondre.
Peut-être que l’émotion prend du temps, qu’elle se cache en attendant que la tempête se calme.
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Et ce slideshare sur le désir.