Golden Krishna cite par exemple le cas de l’ouverture du coffre de voiture via un simple mouvement de pied afin de s’éviter des contorsion lorsque l’on a les mains pleines. Il existe de multiple type d’interaction via des interfaces invisibles. Par exemple, les interactions corporels (ex : MYO, la caméra Microsoft Kinect), les interactions vocales (ex : l’enceinte Amazon Echo) ou encore les interactions “ambiantes” (ex : le thermostat Nest… qui possède un écran mais celui-ci est peu utile dans le cas d’utilisation optimal).
Les interfaces écrans sont aujourd’hui, les supports privilégiés de toutes les interactions homme-machine (IHM) de notre quotidien. Cependant, ce mode d’échange avec nos ordinateurs est sujet à controverse. Des auteurs comme Golden Krishna remettent en question cette souveraineté. En conséquence, de nouveaux types d’interaction émergent sous l’impulsion de courants comme celui de la “ NoUI ” (comprenez “interface invisible”) et des NUI (comprenez “interfaces naturelles”).
- L’interface invisible NoUI vise une expérience moins contrainte par l’écran.
- La mouvance NoUI est une critique de la systématisation de l’utilisation de l’écran interface.
- Une interface naturelle NUI est une interface reprenant les comportements naturels de l’humain (affordance)
- Un choix de conception NoUI implique une prise en compte des aspects connexes à l’expérience (apprentissage, contrôle, etc…)
- UI, NoUI, NUI ? C’est le besoin utilisateur et l’expérience qui en résulte qui doit guider ce choix !
lire l'article : http://www.usabilis.com/interfaces-invisibles-noui-nui/