« La première difficulté vient de ce que la numérisation touche simultanément deux niveaux où s’expriment des résistances et des peurs face au changement comme le souligne la publication Bpifrance Industrie 4.0 rédigée par KOHLER C&C (Novembre 2015) ::
- celui du développement et de l’intégration des technologies de la smart factory et de l’industrie 4.0 dans les entreprises,
- celui de la reconfiguration des business models existants avec l'apparition de nouveaux facteurs de compétitivité, d'une frontière de plus en plus ténue entre industrie et service et la captation possible de la valeur produite par les acteurs qui se sont rendus maîtres des données d’usage des clients. »
L’industrie 4.0 s’attache ainsi à augmenter l'adaptabilité de la chaîne de production, à ajuster en temps réel les process de production en fonction des commandes et à transmettre toutes les données pertinentes pour cela.
La transmission d’information est donc au cœur du système, asscoiée à une capacité renouvellée à résoudre les problèmes en temps réel, à associer les compétences et métiers et à coupler les dimensions réelles et virtuelles de l’organisation.
Un exemple : La Speedfactory par Adidas
Le projet Speedfactory, lancé en Allemagne avec le soutien du programme Autonomik 4.0 du ministère fédéral de l’Economie et de l’Energie, vise à développer une unité de production de chaussure de la taille d’un camion de 38 tonnes permettant de relocaliser la production de chaussures, voire de vêtements textiles au plus près de la demande, c'est à dire à proximité des agglomérations urbaines.
Pour en savoir plus : http://runners.fr/adidas-speedfactory-production-futur/
Speedfactory by Adidas. Source photo : runners.fr